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Yaël Hassan

  

 »  présente à la Fête du Livre de Genève - 2000  
 »  présente à la Fête du Livre de Genève - 2001  
  


Yaël Hassan

Je suis née à Paris en 1952. Après avoir passé mon adolescence en Belgique, et ma jeunesse en Israël, je reviens en France en 1984 avec enfants et mari pour m'y installer de manière définitive...

Un accident de voiture survenu en 1994 mettra fin à une carrière de plus de vingt ans dans le tourisme. Mettant à profit le temps d'une très longue immobilisation, je rédige mon premier roman "Un grand-père tombé du ciel". Celui-ci remportera le Prix du Roman jeunesse 1996 du Ministère de la Jeunesse et des Sports (Jury des jeunes), puis le Grand Prix du Jeune Lecteur de la PEEP en 1998 et le prix Sorcières, la même année. Depuis, c'est avec infiniment de plaisir et de bonheur que je me consacre à la littérature pour la jeunesse.

Si tu veux lui écrire, contacte-moi

Yaël  nous explique comment elle a commencé à écrire des livres pour la jeunesse.
Terrible accident de voiture
Yaël Hassan a eu au moins deux existences. Dans la première, elle était une femme qui vivait au rythme métro-boulot-dodo. Jétais responsable d'une société de voyages, à Saint-Quentin- en-Yvelines. J'ai mené une vie normale jusqu'à mon grave accident de voiture, en décembre 1994. Six mois d'hôpital, trois ans de rééducation : Yaël Hassan perd momentanément l'usage de ses jambes et son travail.

Saut au début de cette pageRééducation et reconversion
J'étais en pleine rééducation, je lisais beaucoup de livres. Régulièrement, je venais chiner à la médiathèque du Canal. C'est là, un après-midi, que je suis tombée sur une affiche annonçant un concours de littérature jeunesse.
Yaël Hassan se lance dans l'écriture de "Un grand-père tombé du ciel".
Jusqu'alors, j'écrivais des choses très personnelles, de la poésie. Avec "Un grand-père", j'ai décidé de m'adresser aux enfants de 10 ans et de leur expliquer l'Holocauste. Honnêtement, je pensais que cela n'intéresserait personne...

Et comment raconter la Shoah et la guerre aux plus jeunes
Il faudrait taire l'horreur ?
Yaël Hassan travaille exclusivement sur la mémoire et sa nécessaire transmission. Quand je rencontre des enfants, beaucoup de questions portent sur la Deuxième Guerre Mondiale et sur les camps de concentration. Ils ne comprennent pas que de telles choses ont pu exister.

Peut-on tout dire aux enfants ?
En prenant des précautions, on peut dire plus que ce que l'on croit. Il faut toujours répondre aux questions des plus jeunes.

Les histoires doivent-elles bien se terminer ?
Dans chaque fin triste, il y a toujours un message d'espoir.