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Ecole Vanier

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Voici notre école.  Il y a 320 élèves de la maternelle à la sixième année.

Nous vivons à Chicoutimi dans la région du Saguenay - Lac St-Jean.  C’est une jolie ville de la province du Québec.

Nous sommes très heureux de faire la Bataille des Livres avec vous tous.  Il faut que vous sachiez qu’à l’intérieur de l’école nous en profitons pour lire mais à l’extérieur, durant les récréations nous livrons d’autres Batailles…

  

Durant les récréations, nous aimons bien nous glisser dans les buttes.
Les plus grands de l’école préfèrent jouer au ballon-prisonnier.
Allez les amis!  Terminons notre Bataille de neige!  Dans quelques minutes nous entrerons lire nos beaux livres pour se faire de belles images dans la tête.

  

Danielle Simard nous rend visite
Danielle Simard est venue nous visiter durant la semaine du 12 février.  Pour nous préparer à sa visite, nous avions fait une recherche sur l’histoire de sa vie.  Nous avons rassemblé tous nos textes pour en faire juste un.

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Une superbe visite

Jean-Jacques Busino est venu à Chicoutimi durant toute une semaine.  Nous lui avons posé des questions puis nous avons écrit des textes.  Nous les avons regroupés ensemble pour n’en faire qu’un. Voici ce que cela a donné :

Jean-Jacques Busino est né à Genève, le 16 janvier 1965 d’une mère, historienne d’art et d’un père, sociologue. Ils enseignaient tous les deux à l’université.   Quand il était petit, il était très malcommode.  Il se faisait parfois renvoyer de l’école et écrivait lui-même ses billets d’absence.  Quand le prof le mettait dehors de la classe, il lisait les livres qu’il avait cachés dans son manteau.  A son époque, le prof donnait toujours la même dictée, trois fois par semaine qui s’intitulait : « Le petit Chaperon rouge ». Il s’en était fait plusieurs copies qu’il remettait à son prof.  A la place, il écrivait d’autres suites à l’histoire.  C’est comme ça qu’il a commencé à écrire.  Il est allé à l’école jusqu’à ce qu’elle soit obligatoire.

Jean-Jacques Busino est marié.  Sa femme s’appelle Barbara mais il la surnomme « Poil de souris ».   Il a deux enfants, André qui a quatorze ans et Clara qui a dix ans.  Jean-Jacques Busino est très grand.  Il a les cheveux noirs.  Cela doit être dû à son côté italien qui lui vient de son père.  Il n’aime pas beaucoup les animaux car son fils lui en apporte trop à la maison.  Il ramasse tous les animaux malades.  Son loisir préféré est le travail.  Il n’aime pas les sports mais il a quand même appris à ses enfants à faire du ski.

Depuis qu’il est petit, Busino lit beaucoup.  Il lit tout ce qui lui passe sous le nez.  Quand il est arrivé au collège, il avait tout lu les livres qui étaient sur la liste à lire.

Il a écrit son premier livre à l’âge de quinze ans.  Depuis,   il a écrit trente-cinq livres dont deux pour les enfants.  Neuf livres ont été publiés. Le premier qui a été publié est « Café cigarette ».  Il avait vingt ans.   Il a gagné un prix littéraire avec son livre « Sac de nœuds » mais ce n’est pas important pour lui d’être connu.  Pour écrire, il a une méthode.  L’important pour lui est le premier et le dernier mot.  Après, il met de la violence ou de l’action.  Il sait tout sur le sujet car il fait de la recherche.  Le titre est aussi bien important.  Il compare l’écriture à la musique .  Par exemple : si la musique va vite, le livre ira vite.

En plus d’être écrivain, Busino est aussi musicien. C’est d’ailleurs ce qu’il voulait faire quand il était petit.

 Il a fait un disque sur lequel il joue de la basse et dont le titre est « Daddy’s arms » (Les bras de papa).  Cela a pris dix ans pour le terminer.  Il fait aussi bien d’autres métiers comme réparateur de bateaux.

Jean-Jacques Busino est venu écrire un livre avec nous.  Ce sera son troisième livre pour enfants.  L’histoire se passera à Chicoutimi.  Le titre sera « Jusqu’où les eaux sont profondes ».

Commentaires des élèves :

v     Ce qui m’a impressionné, c’est sa grandeur.  Il mesure près de deux mètres.  Je le trouve très observateur. (Nicolas Riverin)

v     Jean-Jacques Busino regardait tous les murs et la classe pour se donner des idées du livre qu’il va écrire avec nous.  Je trouve qu’il répond bien à nos questions.  J’ai aimé la façon dont il nous répondait. (Pascal Boudreault)

v     Je le trouve grand et gentil.  Il parle beaucoup.  A l’école, il écrivait tout le temps l’histoire du Petit chaperon rouge.  Je trouve qu’il ne voyage pas beaucoup.  (Katheryne Gagnon)

v     Busino est très intéressant.  Il est très grand et sympathique. (Frédérique Simard)

v     J’ai trouvé quelque chose de bizarre, c’est que son fils est vétérinaire à quatorze ans et qu’on pouvait croire que c’était un zoo chez lui.  J’ai trouvé quelque chose d’impoli chez lui, c’est qu’il appelle sa femme « Poil de souris » depuis quinze ans.  Mais par exemple, il est génial! (Estelle Bélanger)

v     Il est intéressant et cool. (Francis Laberge et Grégory Belley)

v     J’ai trouvé monsieur Busino très cool et grand.  J’ai bien aimé son accent. (Anthony Racine)

v     Je trouve Busino très bon « explicateur ».  Il regarde toujours partout.  Ce qui m’a le plus marqué, c’est sa grandeur et son accent. (Élyne Turgeon).

v     J’ai aimé qu’il réponde à nos questions.  J’ai trouvé bizarre quand il disait qu’il s’endormait sur son clavier quand il écrivait.  (Michaël Houde)

v     Je le trouve très sympathique et drôle.  Je l’ai trouvé bizarre quand il est arrivé.  Il regardait partout.  C’était très intéressant sa visite et l’entendre parler avec son accent. (Corinne Gagné)

v     Je trouve que Jean-Jacques Busino est très gentil.  Je me souviens qu’il a dit :  « Amuse-toi dans n’importe quoi ». (Marie-Pier Charbonneau)

v     Busino a un drôle d’accent et des fois, on ne le comprend pas. (Andrée-Anne Cyr)

v     Il dit toujours e e e et etcetera. (Michaël Gaudreault)

v     Il n’arrêtait pas de marcher de gauche à droite devant la classe.  Il avait une blessure à la main. (Francis Parent)

v     Il explique bien.  Il est bon.  Souvent, il dort sur l’ordi et se réveille avec des lettres dans la figure. (Éric Gaudreault)

v     Je trouve Jean-Jacques Busino très intéressant.  J’ai aimé tout ce qu’il a dit.  Ce qui m’a impressionné, c’est qu’il se faisait renvoyer des classes. (Josée-Ann Gaudreault)

v     J’ai trouvé qu’il n’était pas timide.  Quand il est arrivé, on aurait dit qu’il savait déjà tout de Chicoutimi.  Je trouve que son accent est drôle.  J’aimerais bien parler comme lui.  (Kim Williams)

v     Je le trouve très grand.  Il disait souvent etc.…  Il écrivait beaucoup au tableau.  Je le trouvais drôle.  Il parlait beaucoup.  (David)

v     Il dit de drôles de mots comme « emmerdant ». (Nadia Cloutier)

v     Ce qui m’a le plus impressionné, c’est sa façon d’écrire une histoire.  J’ai bien aimé qu’il réponde à toutes nos questions (Carolle-Anne Tremblay)

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Vendredi dernier, nous avons eu de la belle visite dans notre classe.  Cécile Gagnon est venue nous parler de son livre « L’ascenseur d’Adrien » qui fait partie des livres de la Bataille des Livres.  Plusieurs élèves ne l’avaient pas encore lu car nous en avons que deux exemplaires.  Elle nous a donc raconté l’histoire mais surtout, elle nous a dévoilé des secrets que nous voulons partager avec vous.

Cécile Gagnon (auteure québécoise)

Cécile Gagnon a retourné dans ses souvenirs pour écrire ce livre.  Elle s’est rappelée l’époque où des personnes conduisaient les ascenseurs.  Elle a aussi pensé au funiculaire qui relie la Basse-Ville et la Haute-Ville de Québec.  L’histoire de « L’ascenseur d’Adrien » se passe donc dans la ville de Québec.  Elle nous a fait aussi réfléchir sur l’habitude que nous avons de plus en plus de dire des mots anglais.  C’est pourquoi, dans son livre elle change le nom de l’hôtel Étoile pour Star.  À ce moment de la rencontre, elle nous a bien fait rire en imitant la vedette snob. Aussi, nous avons appris pourquoi la compagnie de recyclage s’appelait  "Mélange".  C’est que Cécile Gagnon a pris le de Mélanie et le ange de Ange-Aimé.

L’heure passée avec Cécile Gagnon a donc été très intéressante et amusante.  Nous l’avons trouvée très drôle et expressive.  Nous en avons profité pour lui montrer les romans que nous écrivons présentement.  Elle nous a fait de bons commentaires.  Nous l’avons trouvée vraiment gentille car jamais ses critiques étaient méchantes.  C’était aussi bien bizarre de savoir ce qu’un auteur pensait de notre travail.  À la fin, elle nous a raconté une erreur qu’elle avait faite dans un livre.  Elle parlait de cueillir des pommes en …juin.  On a donc compris que ce n’est pas parce qu’on est écrivain, qu’on ne se trompe pas.  De là, l’importance de bien vérifier nos textes.

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