2ème étape

Seules les classes inscrites aux ateliers pourront poster leur réponse.

Vous pouvez télécharger la mission complète en PDF ici.

Chers aventuriers de Suisse et de Belgique.

Bravo !

Vous avez accompli avec succès votre première mission.

Vous voici dans la peau de votre héroïne ! Je me suis régalé à lire vos portraits et découvrir vos photos et illustrations.

Alors voilà, c’est PARTI ! Notre super-mamie est partie pour son tour du monde. Elle ne vous a même pas attendus !

Je viens d’ailleurs de recevoir une copie du début de son journal de bord…

Si j’ai bien compris, elle n’écrit pas tous les jours car elle n’en a pas le temps. Alors quand elle se pose et prend son carnet de voyage, elle raconte ce qu’elle a vécu dans la journée mais aussi les jours précédents.

CARNET DE VOYAGE

Jour 1

Chère lectrice, cher lecteur,

Si tu viens de trouver ce journal au bord d’un marigot d’Australie, c’est que je me suis fait avaler tout cru par un crocodile géant. Si tu l’as ramassé sur une piste entre Marangu Mwika et Ngare Nanyuki c’est p’t’ête bien que je me suis cassé une patte en faisant l’ascension du Kilimandjaro.

Oh bien sûr, tu te demandes bien qui je suis ?

Je suis une vieille bonne femme qui sait à peine tenir un stylo. Mais j’ai décidé de raconter l’Aventure que je suis en train de vivre. Une Aventure avec un grand « A », évidemment.

Figure-toi que je suis dingue de la nature et des animaux. C’est ce qui m’intéresse par-dessus tout.

Mais malgré ça, l’autre soir, je perds un pari avec les copines. On faisait une sorte de Quiz (tu sais ce que c’est, j’espère) et il fallait répondre à la question suivante :

« Quel animal appelle-t-on Musca domestica ? »

J’ai répondu aussi sec : « Une sorte de souris ».

Les copines ont rigolé et moi, j’ai écopé d’un gage !

Le gage ?

Faire le tour du monde en 80 jours et retrouver les traces de cet animal extraordinaire… Bien sûr, INTERDICTION ABSOLUE de consulter Internet ou d’ouvrir le moindre bouquin. Même le dictionnaire !

Et voilà comment je me suis retrouvée dans ce pétrin. Si j’avais su, ce soir-là, je serais restée bien au chaud dans mes pantoufles en train de regarder les jeux télévisés !

Jour 8

Aujourd’hui, pas grand-chose à dire sinon que j’ai très mal aux dents. Mais hier, il m’est arrivé un truc incroyable : rencontre avec une maman rhinocéros blanc et son bébé ! Pas fière, je peux vous le dire.

À vous de continuer… Vous pouvez raconter cette rencontre, mais aussi poursuivre le journal en y ajoutant d’autres aventures.

TELLE EST VOTRE MISSION !

Ouille, ouille, ouille !!! L’aventure de cette mamie intrépide se corse… Nous attendons vos publications pour le 24 janvier. D’ici là, nous vous souhaitons d’heureuses fêtes de fin d’année et de bonnes vacances.

15 réflexions sur « 2ème étape »

  1. Bonjour à tous !

    Tout d’abord une excellente année 2020 pleine de découvertes et de bonheur à vous M. Yves-Marie Clément et à toutes les classes qui participent à cet atelier d’écriture.

    Nous avons fini la deuxième mission et avons apprécié ce voyage à la recherche de la Musca domestica.

    Pour cet atelier d’écriture, nous avons travaillé en groupe et chaque équipe a écrit un jour du journal de bord de notre Miss Kalachnikov.

    Les aventures de notre personnage se déroulent en Afrique et nous avons regardé en classe le film « Félins » pour bien s’imprégner de l’ambiance de la savane africaine.

    On espère que vous aurez du plaisir à nous lire et à tout bientôt pout la troisième mission.

    Les 22 élèves de la classe de 6H de Véronique Grept
    Le Bouveret (Port-Valais)

    Jour 9 (Maloé, Olivia, Altina et Rona)

    Hier, je suis allée déjeuner dans un bar africain et j’ai profité de demander au serveur s’il connaissait la Musca domestica. Il m’a dit que c’était certainement une souris. Mais non puisque j’avais dit souris à mes copines et que ce n’était pas ça !
    J’ai commandé une des spécialités d’ici. Je ne savais pas qu’il y avait des morceaux de noix de coco à l’intérieur ! J’ai mordu dedans et comme mes dents sont sensibles, une de mes dents s’est à moitié détachée.
    En voyant ça, le chef du bar africain m’a conseillé d’aller voir le dentiste dans la savane. Je suis partie en râlant. Ah si j’avais réussi ce stupide pari, ma dent ne se serait pas détachée !
    Tout d’un coup, je vois l’ombre d’une girafe. J’ai peur et je cours de toutes mes jambes, je m’emmêle les pattes, je tombe et me retrouve le nez en face d’une cabane en bois.
    Saperlipopette ! je ne te raconte pas la suite cher journal car c’est dégoûtant !
    J’en ai marre car impossible pour l’instant de trouver la Musca truc…

    Jour 11 ( Sarah, Anaëlle, Gaétane, Delinda et Samira)

    La veille, j’ai trouvé un petit hôtel dans un village.
    Ce matin, je me suis levée en panique totale car mon chien Tempête aboyait très fort !
    C’est là que je me suis souvenue que c’était son anniversaire. Mais j’avais tellement mal aux dents… Je me suis recouchée en l’oubliant !
    Je me suis réveillée vers 11h30, je suis sortie de l’hôtel pour aller me promener avec Tempête.
    J’ai rencontré un bébé girafe et sa maman. Ensuite, je vois une personne et je lui demande ce que c’est la Musca domestica, elle me répond :
    – Je ne sais pas ce que c’est la Musca domestica !
    Du coup, je m’énerve et bien-sûr, je fais ma crise.

    Jour 13 (Adrien, Elie, Louis, les 2 Léo et Edouard)

    Ce matin, je me suis levée du pied droit pour trouver la Musca domestica.
    Je me suis dit qu’elle devait certainement vivre en haut du Kilimandjaro parce que c’est le point culminant de l’Afrique.
    J’ai vu des zèbres qui se dirigeaient vers cette montagne. Je suis montée sur une motocross et je les ai suivis
    Je suis montée jusqu’au milieu de la montagne et j’ai parqué ma moto. Je suis allée ensuite jusqu’en haut à pied, j’ai fait le tour de la montagne et je n’ai trouvé que dalle !
    Je suis redescendue du Kilimandjaro en colère.

    Jour 15 (Tessa et Lucile)

    Vous vous rappelez mon souci de dents ? Et bien, malheureusement, ça ne va pas mieux !
    Je suis allée trouver un médecin africain. Vous savez en Afrique, ce n’est pas à la mode les médicaments. Alors, il n’a pas pu me soigner et j’ai piqué une crise de nerf comme vous ne pouvez pas vous imaginer…
    Pour oublier toutes ces misères, je suis allée faire un safari dans le but de trouver cette fameuse Musca domestica.
    J’étais dans la voiture quand le guide annonça :
    -Sur votre gauche, vous pouvez admirer un magnifique troupeau de gazelles.
    Nous avançons peu à peu puis nous nous arrêtons pour faire une pause-pipi.
    Au loin, j’aperçois un beau zèbre. Je me dis :
    – J’y vais ou je n’y vais pas ?
    Finalement, je suis allée trouver le zèbre. Il n’était pas tout seul. Il était en compagnie de deux ou trois amis pas très sympathiques, je vous le garantis !
    Je leur crie :
    – Partez, vous ne faites pas le poids contre moi la plus belle Miss Kalachnikov du monde !
    Après, je suis retournée à l’hôtel et j’avais HYPER mal aux pieds et aux dents. Je me suis offert un petit massage bien mérité !
    Finalement, je n’ai toujours pas trouvé la Musca machin truc…

    Jour 20 (Lucie, Anja, Alicia, Mélissa et Lorena)

    Je me réveille comme tous les matins en espérant trouver cette fichue Musca domestica que je cherche depuis 19 jours déjà ! J’espère que ce ne sera pas un échec cette fois-ci.
    Je me prépare et c’est parti pour le dernier jour de mes aventures en Afrique.
    Sur mon chemin, je croise une girafe et je m’enfuis. Mais un monsieur m’arrête et commence à m’expliquer que la girafe n’est un animal dangereux. Je me calme, remercie le monsieur et continue mon chemin.
    Après quelques heures de recherche, la nuit commence à tomber et je dois aller à l’aéroport.
    Je suis dégoûtée de ne pas avoir trouver des informations sur cette fameuse Musca domestica mais je garde quand même espoir !

  2. Bonjour chers amis ! Merci aux élèves de la classe de 6H et à Véronique pour vos vœux partagés avec tous les participants de cette belle aventure ! Pour vous aussi, tous mes vœux de bonheur partagé !
    Un grand merci pour cette deuxième mission dans laquelle je me suis laissé embarquer avec beaucoup de plaisir.
    Visiblement, retrouver Musca domestica, ce n’est pas une mince affaire…
    Maloé, Olivia, Altina et Rona
    C’est très chouette, très enlevé. Vous avez réussi à faire vivre votre personnage, super-mamie est râleuse à souhait. Je lui souhaite de finir par mettre la main sur Musca truc quelque chose !
    Sarah, Anaëlle, Gaétane, Delinda et Samira
    Cela aurait pu s’appeler « Crise de nerfs au cœur de la savane ». Décidément, notre chère mamie a une dent contre la planète toute entière. Au fait, bon anniversaire Tempête !
    Adrien, Elie, Louis, les 2 Léo et Edouard
    Bien trouvé, ce petit tour au sommet du Kilimandjaro. C’est un endroit qui m’a toujours fait rêver. Il y a des lieux « magiques » comme ça sur terre. Le Cap de Bonne Espérance, Zanzibar, le Titicaca, Valparaiso… quand on ne peut pas y aller en vrai, on peut toujours s’y promener avec un personnage. Soit par la lecture, soit par l’écriture. Et votre petit texte me fait voyager ! Merci !
    Tessa et Lucile
    Conserver cette fameuse dent comme fil conducteur, c’est une excellente idée, qui donne de l’authenticité à votre personnage. Très bonne idée également de finir par un mal aux pieds… J’imagine qu’après ce safari, miss Kalachnikov ne sait plus où donner de la tête. Qu’elle ne se plaigne pas trop quand même car en approchant les zèbres, elle aurait pu contracter une fièvre de cheval !
    Au fait, vous avez raison, dans certaines contrées africaines, les médicaments sont rares. Cela m’est arrivé d’être (très) malade au fin fond de la brousse. Et dans les dispensaires, on distribue les médicaments à l’unité car ils sont rares. Cela évite aussi le gaspillage !
    J’aime bien aussi quand votre super-mamie s’adresse au lecteur : « Vous vous rappelez mon souci de dent ? ».
    Lucie, Anja, Alicia, Mélissa et Lorena
    Déjà le vingtième jour ! C’est super… mais Miss Kalachnikov a fait chou blanc. Pas de Musca domestica dans la savane africaine. Quel dommage pour elle. Plus que soixante jours de voyage pour dénicher enfin ce mystérieux animal ! Souhaitons bon vent à notre super-mamie qui garde malgré tout espoir. Au revoir l’Afrique…
    À toute la classe, merci encore pour ce chouette journal. Et encore plein de belles choses à partager pour cette année 2020. Hâte de vous retrouver pour une nouvelle mission !
    Voici une photo que j’ai prise d’avion. C’est le Kilimandjaro!

    Mes rencontres dans la savane…

  3. Ecole primaire de Porrentruy, classe 6P, Jura, Suisse.
    Bonjour à tous et bonne année.
    Nous avons comme dans la première activité travaillé par groupes de 2 à 3 élèves, puis nous avons choisi tous ensemble les meilleures idées et avons formulé une seule histoire. voici la suite :

    MON CARNET DE VOYAGE
    Jour 1

    Chère lectrice, cher lecteur,
    Si tu viens de trouver ce journal au bord d’un marigot d’Australie, c’est que je me suis fait avaler tout cru par un crocodile géant. Si tu l’as ramassé sur une piste entre Marangu Mwika et Ngare Nanyuki c’est p’t’ête bien que je me suis cassée une patte en faisant l’ascension du Kilimandjaro.
    Oh bien sûr, tu te demandes bien qui je suis ?
    Je suis une vieille bonne femme qui sait à peine tenir un stylo. Mais j’ai décidé de raconter l’Aventure que je suis en train de vivre. Une Aventure avec un grand « A », évidemment.

    Figure-toi que je suis dingue de la nature et des animaux. C’est ce qui m’intéresse par-dessus tout.
    Mais malgré ça, l’autre soir, je perds un pari avec les copines. On faisait une sorte de Quiz (tu sais ce que c’est, j’espère) et il fallait répondre à la question suivante :
    « Quel animal appelle-t-on Musca domestica ? »
    J’ai répondu aussi sec : « Une sorte de souris ».
    Les copines ont rigolé et moi, j’ai écopé d’un gage !
    Le gage ?
    Faire le tour du monde en 80 jours et retrouver les traces de cet animal extraordinaire… Bien sûr, INTERDICTION ABSOLUE de consulter Internet ou d’ouvrir le moindre bouquin. Même le dictionnaire !
    Et voilà comment je me suis retrouvée dans ce pétrin. Si j’avais su, ce soir-là, je serais restée bien au chaud dans mes pantoufles en train de regarder les jeux télévisés !

    Jour 2 à 7

    Rien de spécial, je prépare mon expédition autour du monde… J’envisage de partir du côté des pays chauds, où il sera plus facile de débusquer une farouche Musca domestica. La chance peut sourire aux débutants…

    Jour 8

    Aujourd’hui, pas grand-chose à dire sinon que j’ai très mal aux dents (c’est la preuve que j’en aie encore). Mais hier, il m’est arrivé un truc incroyable : rencontre avec une maman rhinocéros blanc et son bébé ! Pas fière, je peux vous le dire.

    J’ai pris au moins trente mille photos de ces animaux magnifiques, dont celle-ci. Mais depuis un long moment, quelque chose me tracasse… Je remarque tout autour de moi, des bêtes malades, qui semblent très assoiffées… La région croule sous la sécheresse, aucune rivière n’alimente les points d’eau du coin. Que se passe-t-il ? Je décide de voir ce problème de plus haut et je pars en direction du Kilimandjaro culminant à 5985m d’altitude.


    Jour 9 à 15

    Il m’a fallu une semaine pour monter là-haut. Arrivée au sommet, je pensais voir des paquets de neige et de glace et résultat, que des rochers, des cailloux et un peu de neige. Au loin, j’aperçois une personne, cette silhouette ne me semble pas inconnue. Je m’en approche et remarque avec bonheur que c’est Alphonse Danletah. Il m’explique qu’il fait un reportage sur le Kilimandjaro et la fonte des glaciers. Comme il n’y a plus de neige, ni de glace, en été, il n’y a plus d’eau qui coule de la montagne et remplit les rivières et les points d’eau de la région. Je lui explique alors qu’il y a beaucoup d’eau pas très loin, dans le lac Natron, il suffirait de la pomper et de remplir les points d’eau et les rivières avec des tuyaux. Il pense que c’est une idée géniale. Il va en parler aux autorités de la région et il pense que ça fera la « une » de tous les journaux.
    Je lui explique aussi ma mission à moi et il ne sait pas très bien ce qu’est une Musca domestica,mais il pense que je pourrais la trouver en Amérique du Sud…

    Jour 16

    Au matin, je décide de redescendre au plus vite, je salue chaleureusement Alphonse, et déploie mon fameux parapente. Je me lance dans le vide…
    La magie de l’Afrique s’ouvre devant moi. Des paysages sublimes, des forêts immenses, des troupeaux d’animaux se promènent sous mes pieds. Là-bas, des nuées de flamants roses, ici des zèbres et des buffles par centaines, là des éléphants majestueux et des girafes élégantes.
    Le temps passe, les bêtes sauvages qui étaient des petites choses minuscules deviennent de plus en plus grosses. Je vois dans les arbres une colonie de singes. Je vole juste au-dessus d’une tribu de lions. Une panthère perchée dans un arbre m’observe.
    Au loin j’aperçois un grand village africain, avec des cases et des baobabs. Je décide de me poser discrètement au milieu du village, sur la grand place.
    Des enfants qui jouaient me montrent du doigt. Ils hurlent et gesticulent, les gens sortent de leur maison. Bonjour la discrétion. J’atterris au plus vite et aussitôt une foule énorme m’entoure.
    Un grondement de tam-tams retentit et je vois les gens qui s’écartent. Arrive un vieil homme avec un long bâton orné de coquillages et plumes. Il me demande qui je suis et qu’est-ce que je fais là. Je le salue humblement et lui explique la situation. Il m’informe, après de longues discussions, que ma recherche n’aboutira pas dans son pays. Il n’a jamais croisé de Musca domestica. Je suis sur le mauvais continent. Je décide donc de partir pour l’Amazonie…

    Ecole primaire de Porrentruy, Jura, Suisse

  4. Bonjour l’école primaire de Porrentruy ! Et mes vœux pour cette année 2020. Puisse-t-on enfin savoir à quoi ressemble cette farouche Musca domestica !
    Un grand merci pour votre journal et les aventures de notre mamie pas comme les autres. Vous avez bien travaillé, nom de nom !
    Bonne idée de l’envoyer sur le toit de l’Afrique (près de 6000 mètres d’altitude, quand même) pour y chercher la cause de la sécheresse. Vous en savez quelque chose, vous qui voyez fondre les glaciers. Alphonse Danletah a bien raison de réaliser ce reportage. Peut-être pourra-t-il sensibiliser les habitants des plaines qui n’imaginent pas qu’un jour le cycle de l’eau pourrait changer ?
    En attendant, ce cher reporter va envoyer notre mamie en Amérique du sud pour y continuer son enquête ? Décidément, personne ne connaît Musca domestica.
    Bravo pour votre fabuleuse description de la savane et de ses animaux. Excellente idée d’avoir pensé au parapente. Cela montre que notre héroïne n’a peur de rien, et cela permet aussi de choisir un point de vue (plongée) qui montre la richesse et la beauté des paysages. J’imagine que ça n’a pas été facile à écrire ! Bravo aussi pour le travelling… ces mêmes animaux qui grossissent au fur à mesure qu’elle se rapproche du sol. Pas facile à montrer au lecteur et vous, vous avez réussi ce pari. Chapeau !
    L’arrivée dans le village me rappelle quand je voyageais en Afrique il y a (très) longtemps. Chaque fois qu’on arrivait près des cases, des nuées d’enfants venaient nous rencontrer. Et c’était génial. Ensuite, nous étions bien souvent invités à partager un peu d’eau ou un repas. J’en garde de merveilleux souvenirs.
    Chère super-mamie, bon vent pour l’Amazonie !
    Au fait, j’ai adoré vos illustrations ! Merci les p’tits loups !
    Nord de la Côte d’Ivoire, ma nièce dans un village où nous venons d’arriver, années 80.

  5. Bonjour Monsieur Clément,
    Nous vous souhaitons une bonne année 2020 pleine d’aventures.
    Pour cet atelier, nous avons travaillé par groupes, puis nous avons choisi un texte que nous avons amélioré tous ensemble.
    Les CM1 de l’école primaire française de Genève

    JOUR 8 :
    Aujourd’hui, pas grand-chose sinon que j’ai très mal aux dents. Mais hier, il m’est arrivé un truc incroyable : rencontre avec une maman rhinocéros blanc et son bébé ! Pas fière, je peux vous le dire.
    Dès que je l’ai vue, j’ai directement pris mon appareil photo. C’est vraiment incroyable ces animaux. Il était énorme ce rhinocéros et le bébé trop chou, mais la maman semblait méfiante. Elle me regardait avec des yeux qui font froid dans le dos. Je lui ai fait une grimace, elle s’est mise en colère et m’a foncé dessus. Alors j’ai pris mes jambes à mon cou !
    Mais il faut que je vous raconte le début de mon aventure, car jusqu’à ce jour, je n’ai vraiment pas eu le temps d’écrire.
    J’ai décidé de commencer mon voyage loin de chez moi, en Ecosse, au pays des cornemuses, mon instrument préféré. C’était très bien sauf qu’un joueur de cornemuse qui était bien trop près de moi en a joué ; ça m’a cassé les oreilles.
    J’ai vite compris que ce n’est pas là que je trouverai la réponse à mon gage. Pas la peine de compter sur le monstre du Loch Ness pour m’aider.
    Mais où trouver cette Musca Domestica ? Peut-être dans la jungle.
    Et là, quelle aventure !
    Le premier jour, j’ai rencontré un singe et j’ai compris qu’il voulait que je le suive. Il avait peut-être quelque chose à me montrer. Est-ce qu’il saurait où se trouve la Musca Domestica ? Après une heure de course, le singe s’arrête au pied d’un arbre et je me rends compte que c’est juste un bananier. Bon, j’avoue, j’ai pris une banane.
    Un autre jour, un ananas est tombé sur ma tête !
    Un autre jour, j’ai décidé de partir à la découverte d’une forêt tropicale nommée « Gefährlicher Dschungel », c’était marqué sur un panneau à l’entrée. « Gefährlicher Dschungel? » Je ne parle pas cette langue. Tant pis, j’y vais…
    Je me suis fait mordre par un serpent ! Ils auraient pu mettre un panneau avec un avertissement plus clair !
    Je me suis arrêtée dans un village nommé «Tayki». Au menu de mon déjeuner : lardons de vers de terre et chenilles au fruit de la passion. Pouah ! Ce n’était vraiment pas bon.
    Et toujours pas de Musca Domestica ! Je ne crois pas qu’elle vive ici, mais l’aventure n’est pas finie.

    • Bonjour les CM1 de l’école française de Genève !
      Je vois que vous avez pris du plaisir à suivre notre super-mamie !
      Tous mes vœux pour cette nouvelle année : bonheur, partage, fraternité… et tout ce dont vous pouvez rêver. Mettre enfin la main (ensemble) sur Musca domestica, par exemple. Quand même, elle commence sérieusement à nous énerver, celle-là !
      Belle reprise de la rencontre avec maman Rhino et son bout de chou. C’est vrai que le petit être est craquant ! Mais vous avez raison, il faut se méfier d’une maman prête à protéger sa progéniture.
      Je voudrais tout d’abord vous complimenter pour votre écriture. Je la trouve très fluide, agréable à lire, et j’imagine très bien les scènes que vous me décrivez. Félicitations ! C’est une très bonne idée de partir de plusieurs productions et d’en choisir une pour l’aboutir. Je vous en remercie.
      Retour de notre héroïne en Ecosse avec un chouette flash-back pour vivre ensuite une arrivée fort mouvementée sur le sol africain. Entre les singes farceurs et les serpents piqueurs son cœur balance ! J’espère que ce n’est pas un mamba vert qui l’a piquée ! C’est un serpent au venin très puissant. J’en ai souvent croisé en Afrique de l’ouest. Une fois, au Togo, alors que j’étais sur la piste d’hippopotames, j’ai failli marcher sur une vipère du Gabon. Heureusement, elle ne m’a pas attaqué…
      On se retrouve pour la mission 3 ! Surprise…
      Celui-ci, je l’ai rencontré à Zanzibar. Il ne m’a pas jeté d’ananas mais il m’a bien fait comprendre que je me trouvais sur son territoire.

  6. Classe de Liza Crétin, 6H, Delémont Suisse

    Bonjour et bonne année 2020 !

    Nous avons travaillé en petits groupes puis nous avons regroupé nos idées pour aboutir au texte final. Nous avons sélectionné beaucoup d’idées, mais nous ne les avons pas approfondies. Il y a encore du boulot !

    Bonne lecture !

    Jour 10
    Je faisais une photo de girafe quand j’ai vu un troupeau de gnous et de zèbres. On aurait dit qu’il portait des pyjamas. Je ne suis pas restée trop longtemps car il faisait chaud et beaucoup de mouches volaient autour de moi.
    Le lendemain je suis allée faire une photo avec un lion puis il m’a regardé d’un air bizarre. Il m’a poursuivi alors je suis montée dans ma jeep.

    Jour 17
    Alors que je me promenais, j’ai croisé un léopard. J’espère qu’il avait mangé. Cet après-midi j’ai fait la sieste mais un moustique m’a piqué.

    Jour 21
    La piqûre a gonflé. J’ai voulu me rafraichir dans la piscine mais un singe a piqué ma serviette. Je lui ai trouvé un surnom Bibou. Lorsque je l’ai attrapé, je l’ai mis dans l’eau pour me venger. Il n’était pas content du tout.

    Jour 26
    Vol direction le Maroc
    Déchets sur la plage. J’ai vu des jeunes ramasser des déchets. Ils remplissaient de grand sacs. Je les ai applaudis.

    Jour 29
    Hier, j’ai pris le bateau pour le Japon. C’était un long voyage. Dans les montagnes j’ai croisé des macaques. Heureusement, ils ne m’ont rien volé. Pas comme ce vilain Bibou. J’ai également pu manger du chat. C’est étrange comme les goûts sont différents. Dans certaines villes j’ai porté un masque pour me protéger de la pollution.
    Mais je n’ai trouvé aucune information concernant Musca domestica.

    Jour 32
    J’ai entendu à la radio qu’il y avait des feux en Australie. Dare dare, j’ai sauté dans le premier avion pour donner un coup de main aux pompiers. J’ai réussi à sauver deux koalas des flammes. Je suis fière de moi-
    J’ai profité d’acheter un boomerang à un aborigène. Peut-être pourrais-je chasser Musca domestica avec.

    Jour 35
    C’est Noël. Je suis en Suisse, à Delémont, une petite ville du Jura. J’ai été invité à manger la raclette avec le maire. Nous avons cherché ensemble ce qu’était Musca domestica, mais en vain. J’ai d’ailleurs reçu un gros livre sur les mammifères. Aucune information utile à ma recherche.
    Pendant le dessert, nous avons décidé d’organiser une chasse aux déchets avec les écoliers de la ville.
    Je pense partir au Canada. Peut-être mes amis de ce beau pays sauront-ils ce qu’est Musca domestica.

    • Bonjour chers amis de la classe de Liza.
      Bonne année à vous aussi !
      Encore du boulot, dites-vous ? C’est très important d’en prendre conscience. C’est comme ça qu’on peut espérer progresser. Mais moi, quand je lis vos textes, je trouve que c’est déjà le résultat de pas mal de travail alors je me permets de vous féliciter !
      En tout cas, sacré périple pour votre super-mamie. J’espère qu’elle se remet bien vite du décalage horaire. Vous avez été bien inspirés de lui faire faire ces sauts sur notre belle planète. Chaque fois, cela vous donne l’occasion de montrer du doigt un problème écologique ou au contraire, sa résolution, avec ces jeunes Marocains qui participent au nettoyage de leurs plages. Je suis d’accord avec vous, il faut encourager ce genre d’initiative, et cela passe aussi par ce que racontent les auteurs. Le monde va parfois mal mais il y a des solutions. En parler, c’est peut-être ouvrir les yeux au lecteur !
      Merci pour cette belle promenade. J’ai un petit faible pour le Japon. Vous le saviez ? Je suis pratiquant d’arts martiaux depuis 40 ans…
      Bises à partager et rendez-vous à la prochaine missssssion !
      Une photo que j’ai prise au Kenya.

  7. Classe 56FR381, La Sagne

    Bonjour Monsieur Clément et bonjour à tous !

    Nous avons adoré poursuivre les aventures des six mémés farfelues de notre classe. Pour cette fois-ci, nous avons mélangé nos groupes et nos grands-mères. Chacun a donc dû s’approprier un nouveau personnage, pas si simple.
    Maintenant, vous pouvez essayer de recombiner les histoires !

    Nous nous réjouissons d’avoir vos commentaires et d’écrire la suite.

    D’ailleurs, serait-il préférable de ne sélectionner qu’une seule mémé pour les prochains ateliers ?

    A bientôt !

    Les 19 élèves de la Sagne et leur maîtresse

    • Les « 19 » de La Sagne, Bonjour !
      Vous avez déjà envie d’écrire la suite ! C’est super ! Et moi de mon côté, j’avais vraiment hâte de vous lire. C’est fait et je me suis régalé une fois de plus. Eh oui, c’est parfois difficile de mélanger les groupes, de faire de la soupe à la grand-mère, de décombiner, recombiner (je crois que j’ai inventé un verbe).
      Alors voici mes commentaires :
      Groupe de Kendra, Eloïse, Gabrielle
      Mozambique, j’en rêve ! Un très grand pays, très peu habité, très sauvage, avec des peuples que j’ai envie de rencontrer depuis toujours. Ce sera peut-être un de mes prochains voyages. Vous m’y emmenez ?
      Alors là, votre texte, c’est très sympa : enchaînement de gags avec une super-mamie vraiment étourdie ! Je comprends qu’elle soit fatiguée le soir. J’espère qu’elle ne va pas se coucher sur une fourmilière !

      Groupe de Nils, Salomé, Jade
      Le ton est juste ! Bravo les écrivains. Un tigre en Afrique… je crois bien que celui-là, il s’est égaré. Achetez-lui une boussole !

      Groupe de Louis, Lia, Erine, Emil
      Bon, il va falloir que notre mamie s’offre des lunettes. J’espère aussi qu’elle a les os solides ! Attention, les amis ! Notre héroïne n’a pas le droit de consulter des livres ! Va-t-elle tricher dans sa recherche de Musca domestica ?

      Groupe de Stessy, Maé, Ilan
      De l’Afrique à l’Antarctique, elle n’a pas froid aux yeux votre mamie ! Au moins, elle y a rencontré un ours blanc égaré. Snooby, c’est mignon ! J’espère au moins qu’elle va essayer de le ramener chez lui.
      Il le mérite, après lui avoir sauvé la vie !
      Groupe de Margaux, Audrey, Emy
      93 ans ! Et je n’ai pas été invité à son anniversaire ! Intrépide notre mamie. Bravo pour votre récit bien écrit. Et en plus, il y a de la matière ! Musca domestica, ce sera pour une autre fois…
      Groupe de Sophie, Elisa, Elodie
      C’est bien, votre récit suit l’actualité désastreuse des feux de forêts en Australie.
      Mais je vois que votre mamie n’y reste pas trop longtemps. Mieux à faire à Hawaï ? C’est une partie du monde que je ne connais pas.
      Encore merci pour vos récits qui m’ont fait voyager. Rendez-vous à la prochaine mission. Vous allez voir, ce sera différent !
      Amitié…

      Petit souvenir d’Afrique…

  8. Bonjour à tous. Grand-mère Aladère poursuit son chemin… Toujours à la recherche de la Musca domestica , c’est pour nous un grand plaisir de l’accompagner dans ses aventures… Voici la suite de son histoire. Nous avons d’abord travaillé en groupes puis, en profitant des bonnes idées de chacun, nous avons inventé un texte commun. Bonne lecture! Les 6H de Port-Valais, classe de Serge Bénet

    Jour 8 (suite)

    Aujourd’hui, pas grand-chose à dire sinon que j’ai très mal aux dents. Mais hier, il m’est arrivé un truc incroyable : rencontre avec une maman rhinocéros blanc et son bébé ! Pas fière, je peux vous le dire….

    En effet, je me trouve dans le pick-up de mon guide, en pleine savane. Soudain, le véhicule tombe en panne. Je sors de la voiture et le guide tente de réparer le moteur. Il s’aperçoit que ce n’est qu’une panne d’essence. Il me quitte pour quelques heures à la recherche de la station-service la plus proche…

    Je me retrouve seule lorsqu’un rhinocéros blanc et son petit s’approchent de moi. Le petit est blessé. Il s’est probablement pris la patte dans un piège à lions. Cette vieille peau me charge. Je sens que ça va mal tourner! Je me réfugie à l’intérieur de la voiture. Pendant plusieurs interminables minutes, l’animal frappe de toutes ses forces sur la carrosserie avec sa corne puis s’enfuit. Tic-Tac mon perroquet n’en peut plus. Il hurle de toutes ses forces. Moi, j’ai peur et je reste immobile.
    A son retour, le chauffeur n’en croit pas ses yeux et s’évanouit… Je fais le plein, je prends le volant. Le 4/4 démarre mais la carrosserie est en triste état. Le guide est couché sur la banquette arrière, toujours inconscient. Je roule en direction du petit village abandonné que j’aperçois au loin…

    Jour 9
    Me voici arrivée près de ce petit village abandonné. La ville est à cent kilomètres de là. Je suis seule avec ce guide inutilisable, presque perdue…. Pas un chat à l’horizon…
    Pourtant, un petit chat gris s’approche de moi.
    – Hep, petite boule de poils, ça gaze ? lui dit Tic-Tac
    La petite bête nous regarde tristement.
    – On dirait qu’elle meure de faim, mais ce n’est pas encore sa fin.

    Je décide de nourrir ce pauvre animal. Il me reste un morceau de jambon du maigre sandwich que j’ai mangé à midi.
    Les forces lui reviennent. Je tente de la caresser mais elle me griffe aussitôt puis s’enfuit en direction d’une hutte en ruines. Pour lui montrer de quel bois je me chauffe, déjà que la température est torride, je la suis en courant. Je suffoque, il fait trop chaud. Elle me dirige devant une vieille porte en ruine. Sur cette porte, un écriteau presque illisible est suspendu. Je m’approche et je devine ces quelques mots : « Musca domestica » !!!

    C’est mon jour de chance ! Voilà un premier indice. Je sors de mon sac mon trèfle porte bonheur pour le remercier mais une soudaine bourrasque de vent le fait s’envoler. Impossible de le retrouver…

    J’abandonne mes recherches car il faut absolument que j’aille au plus vite me faire soigner cette dent qui me fait souffrir de plus en plus. Mon guide se réveille enfin…
    « Pas trop tôt » lui crie mon perroquet. « Direction la ville, et que ça saute ! ».
    Et nous voilà partis pour quelques heures de pistes chaotiques…

    Dans cette grande ville, j’espère trouver un dentiste. J’ai bientôt rendez-vous et je suis déjà en retard…
    « Accélère, Esther! Ou ta dent va tomber à terre… »
    Je fonce en espérant arriver avant la fermeture…

    Et ci-dessous, le portrait tant attendu de grand-mère Aladère…

    • Bonjour Port-Valais !
      En route avec grand-mère Aladère pour deux journées bien mouvementées. Que d’aventures et de mésaventures pour notre héroïne ! Panne d’essence en pleine savane, attaque de maman rhino, retour du guide qui ne résiste pas et s’évanouit ! Une scène très bien écrite… vous progressez, les p’tits loups, c’est super !
      Heureusement qu’il y a Tic-Tac le perroquet qui parle. C’est une bonne idée de mettre ce drôle d’oiseau en scène. Il y a quelques années, j’ai écrit deux polars pour la jeunesse et mon héros partageait ses enquêtes avec un boa constrictor. Ça faisait un drôle de duo qui fonctionnait assez bien.
      Bravo aussi pour l’idée de « l’indice ». Une piste intéressante et l’espoir de rencontrer enfin Musca domestica !
      Je vous donne rendez-vous pour la troisième mission. J’espère bien qu’on va encore se régaler ensemble.
      Au fait, tous mes vœux pour 2020 !
      Oiseaux du Kenya… ce ne sont pas des perroquets !

  9. CARNET DE VOYAGE
    Jour 1
    Chère lectrice, cher lecteur,
    Si tu viens de trouver ce journal au bord d’un marigot d’Australie, c’est que je me suis fait avaler tout cru par un crocodile géant. Si tu l’as ramassé sur une piste entre Marangu Mwika et Ngare Nanyuki c’est p’t’ête bien que je me suis cassé une patte en faisant l’ascension du Kilimandjaro.
    Oh bien sûr, tu te demandes bien qui je suis ?
    Je suis une vieille bonne femme qui sait à peine tenir un stylo. Mais j’ai décidé de raconter l’Aventure que je suis en train de vivre. Une Aventure avec un grand « A », évidemment.
    Figure-toi que je suis dingue de la nature et des animaux. C’est ce qui m’intéresse par-dessus tout.
    Mais malgré ça, l’autre soir, je perds un pari avec les copines. On faisait une sorte de Quiz (tu sais ce que c’est, j’espère) et il fallait répondre à la question suivante :
    « Quel animal appelle-t-on Musca domestica ? »
    J’ai répondu aussi sec : « Une sorte de souris ».
    Les copines ont rigolé et moi, j’ai écopé d’un gage !
    Le gage ?
    Faire le tour du monde en 80 jours et retrouver les traces de cet animal extraordinaire… Bien sûr, INTERDICTION ABSOLUE de consulter Internet ou d’ouvrir le moindre bouquin. Même le dictionnaire !
    Et voilà comment je me suis retrouvée dans ce pétrin. Si j’avais su, ce soir-là, je serais restée bien au chaud dans mes pantoufles en train de regarder les jeux télévisés !

    Jour 4
    Arrivée en Egypte, les pyramides sont très belles et très grandes. Quel pays magnifique, c’était un de mes favoris ! Les animaux y sont très particuliers, tu y verras des dromadaires, des crocodiles, des aigles et des fennecs. Le fennec est bizarre…c’est un animal très petit, qui pèse 2 kilos à peine mais qui a de très grandes oreilles qui lui permettent de ne pas avoir trop chaud dans le désert, car oui, il habite dans le désert.
    Pour trouver cette fameuse « musca domestica », je décide de me rendre dans les pyramides. Peut-être que certains hiéroglyphes vont me renseigner. Bernard, qui m’accompagne, reste scotché devant des hiéroglyphes qui contiennent des dessins d’oiseaux. Un indice sans doute….
    Je sors ma guitare électrique et branche la fonction « photo ». Je photographie les trouvailles de Bernard et ressors rapidement. Il fait tellement chaud que je dois trouver de l’eau pour moi et pour Bernard. Heureusement un marchand ambulant vient à notre rencontre. En voulant le payer, mes photos tombent et le marchand me dit « M,U,A ». Que veut-il dire cet énergumène ??? J’ai déjà assez chaud comme ça sans devoir parler et comprendre, non ?? Il me montre les photos et dit, pour la première « M », pour la seconde « U » et pour la troisième « A ». Bernard est un génie !! Il cherche des images qui correspondent aux lettres de « MUscA doMesticA », sans doute que cet animal doit appartenir à la famille des oiseaux… ??

    Jour 9
    Me voici au Congo, très grand pays dans lequel j’ai eu quelques soucis avec un rhinocéros, enfin plutôt, UNE rhinocéros et son bébé. Je voulais juste regarder de plus près son magnifique bébé mais les parents rhinos n’ont rien compris et m’ont foncé dessus en croyant que je voulais l’attaquer. Je me suis précipitée vers le premier arbre que j’ai vu et j’y suis montée plus vie que l’éclair. Les rhinos me pourchassaient, je n’ai eu d’autre choix que de sortir ma guitare électrique et de pousser le son à fond pour les faire reculer. Le son était tellement puissant que les vibrations les ont fait fuir. Ouf, sauvée par le son…
    Quelques instants plus tard, qui vois-je arriver ? Bernard !! Sur le dos d’une immense girafe, gracieuse et magnifique. Les voici qui approchent de l’arbre, la girafe sort sa très grande langue et essaie de me coiffer les cheveux en les aplatissant. Pas moyen ! bien trop de gel pour une coiffure impeccable ! La girafe me tend son cou et je descends comme sur un toboggan. Fait étrange : je vois Bernard qui becte le dos de la girafe. Arrivée en bas, je l’observe, que mange-t-il ? Sans doute des insectes… beurkkk !!!

    Jour 21
    Cela fait 12 jours que j’ai quitté le Congo et 9 jours que je navigue vers l’Australie par l’Océan Indien. Au matin du 19ème jour, alors qu’un magnifique soleil pointe le bout de son rayon, mon, attention est attirée par des cris de mouettes. Elles tournent autour d’un amas de déchets au milieu duquel trône le cadavre d’un pauvre dauphin…les mouches ont déjà envahi tout son corps, c’est vrai que les mouches aiment pondre leurs œufs dans les chaires mortes !
    Mais d’où viennent tous ces déchets ? C’est dégueulasse de voir autant de crasses dans ce bel océan ! Des cuillères en plastiques, des pailles, des gobelets, des briques, des sacs en plastiques, des palmes, des pots de yaourt, des chaises en plastique, des gants, des vêtements, des canettes, des gourdes, des bouteilles plastiques, des petites boîtes plastiques, des pneus, des mannes……
    Soudain, Bernard s’envole en croassant bruyamment en direction du dauphin mort. Voilà qu’il me rapporte une mouche en cadeau ! Quel idiot ! « Rapporte-moi des déchets plutôt que cette mouche, Bernard ! »

    Jour 25
    Après cette longue traversée, je me trouve enfin en Australie. Quel danger en ce moment, le feu détruit tout sur son passage, déjà plus de 30.000km2 de terrains détruits ! Il ne reste que peu d’animaux, peut-être un koala par-ci, un kangourou par-là mais pas d’indices sur la fameuse « MUscA doMesticA ». Le pauvre Bernard, comme beaucoup d’oiseaux en Australie en ce moment, n’arrive pas à voler longtemps à cause des fumées, il « croa-tousse »…

    Jour 30
    Débarquement en Inde, pays des couleurs. Durant ma quête, je me suis fait un ami, un singe appelé « cul-rouge ». Oui, vous me direz que ce n’est pas très agréable comme nom, alors j’ai décidé de l’appeler « Pitchi ». Bernard s’entend vraiment bien, on dirait même qu’ils se parlent !
    « Eh mec !, tu ne voudrais pas expliquer à Rockbibi, qui est là, ce qu’est la MUscA doMescticA ? Elle me fatigue, elle ne comprend RIEN ! »
    Je suis surprise de voir pour de vrai un charmeur de serpents qui, avec une simple flûte, fait sortir un cobra d’un panier en osier. Mais, voilà encore une bizarrerie de Bernard et de Pitchi, le premier planté devant le cobra et qui essaie d’attraper des mouches et le second qui agite ses pattes avant comme pour s’envoler.

    Ecole Sainte-Marguerite, classe d’Anne Leclerq

  10. Coucou les amis! Je viens seulement de lire votre travail, et quel travail!!!!! Un grand bravo pour ce sacré périple autour du monde et le soin apporté aux descriptions. On se retrouve pour la troisième mission?
    J’ai hâte de vous lire de nouveau…
    Yves-marie
    Photo: Yves-Marie dans la jungle à la recherche de Musca d.

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