Texte final

Bonjour à tous !

Nous voici arrivés au terme de notre histoire ! Bravo à toutes les classes qui ont réalisé un magnifique travail.

Le dernier chapitre choisi est celui de la classe de Madame Magali Dobler, à Courfaivre. Bravo à tous ses élèves !

Pour le titre, vous avez choisi 24 heures rêvées, Top chrono !.


24 heures rêvées, Top chrono !

Chapitre 1

Bonjour, je m’appelle Nico Casquette et je vais vous raconter une drôle d’histoire.
Tout a commencé par un bel après-midi des vacances de Toussaint. Pour l’anniversaire de ma cousine Josette Baluchette, on a fait une randonnée en montagne. Elle avait aussi invité trois autres cousins, Paul Siffleur, Hugo Lunetto et Juliette Couette-Couette.

01_debut

J’étais très content, car le soir, nous devions dormir ensemble dans un vieux chalet où les parents de Josette nous attendaient. Ma mère ne s’était pas décidée pour nous accompagner, mais ce n’était pas grave. Josette qui était la plus âgée de nous tous connaissait bien le chemin. Nous avions promis d’être sages et de bien l’écouter. Nous attendions avec impatience la soirée, car nous avions prévu de préparer un grand feu pour faire griller des saucisses et des chamallows.
Nous nous promenions joyeusement sous un soleil éclatant. Il faisait beau et chaud. Nous admirions les prairies resplendissantes de mille fleurs qui sentaient terriblement bon. Un ruisseau coulait le long de la colline. Nous étions entourés d’oiseaux de toutes les couleurs. Des animaux nous regardaient passer. Nous étions émerveillés par cette belle nature. C’était l’endroit le plus chouette au monde. Nous ne nous doutions pas que nous allions nous perdre et que nous allions vivre une aventure palpitante.
Comme toujours j’étais à la traine. C’est alors qu’un bruit m’a intrigué. « Ha ! Ha ! Je vais te manger petit saumon », ai-je entendu. En regardant, j’ai vu un ours et un saumon qui se disputaient. J’ai eu tellement peur que j’ai doublé les autres et nous avons continué la randonnée. Un peu plus loin, nous nous sommes arrêtés pour faire un jeu.
Il commençait à se faire tard, le soleil allait se coucher. Nous avancions tranquillement, mais il fallait se dépêcher pour trouver ce fameux chalet qui ne devait plus être très loin. Lorsque la nuit tomba, une bise froide se leva. On ne voyait rien. On avait faim. Josette a trébuché et fit tomber son balluchon dans une flaque. Paul continuait à siffler, mais je crois que comme nous tous, il commençait à avoir peur.
À l’intersection de deux chemins, Hugo nous fit remarquer un panneau indicateur accroché à un arbre. Nous nous sommes approchés, pas très rassurés. Hugo prit sa lampe de poche, la braqua sur la pancarte et lut l’inscription d’un œil inquiet : « Manoir de la Terreur.» Paul a arrêté de siffler. Je compris, à ce moment, que nous nous étions perdus.

Chapitre 2

Nous avions très peur, mais avions-nous le choix ? Soit nous mourrions gelés (d’autant plus qu’il commençait à tomber des cordes), soit nous nous décidions à suivre ce panneau peu rassurant. Nous avons opté pour la deuxième solution. C’est d’un pas prudent que nous nous sommes mis à avancer. De tous les côtés, on entendait plein de bruits bizarres.

02_suite

Quelques minutes plus tard, un grand manoir se dressa devant nous au milieu d’un cimetière. Certaines fenêtres étaient éclairées et on pouvait y voir des ombres étranges. Des chauves-souris volaient au-dessus des tours. On entendait des cris d’animaux terrifiants. Il y avait des pierres cassées sur le sol.
Josette était blanche comme une feuille et nous tremblions tous de tous nos membres.
C’est alors que, d’un arbre juste derrière nous, un squelette tomba avec une pancarte dans les mains sur laquelle on pouvait voir une flèche indiquant la direction de la porte du manoir suivi de « Entrez seulement !». De peur, Juliette Couette-Couette tomba dans les pommes. Paul Siffleur essaya de la réveiller avec trois claques, mais cela ne servit à rien. Alors en dernier recours, Hugo Lunetto décida de lui faire du bouche-à-bouche. Là, allez savoir pourquoi, elle reprit illico ses esprits.
Puis, soudain, dans un long grincement, la porte du manoir s’ouvrit toute seule.
Là apparut, sur le pas de la porte, un homme vêtu d’un long manteau noir.
Josette Baluchette hurla alors: – Nous sommes que des enfants, pitiééééé, ne nous faites pas de mal !
L’homme répondit d’une voix douce : – Oh mes pauvres enfants! Vous devez être terrifiés! Ce satané squelette fait peur à tout le monde. Mais n’ayez crainte, je ne vous veux pas de mal. Entrez vous réchauffer. Vous devez être gelés ! Venez manger un peu de gâteau !
Nous nous sommes tous regardés. Les dents de Josette Baluchette jouaient des castagnettes. Des gouttes de sueur tombaient du front d’Hugo Lunetto. Juliette Couette- Couette riait nerveusement et Paul Siffleur grelottait de froid ou de peur, je ne savais pas trop. Moi, mon cœur battait à 100 à l’heure. Nous avions la trouille d’entrer, car ce manoir n’inspirait pas vraiment confiance, mais la forêt derrière nous semblait encore plus terrifiante avec la nuit et les coups de tonnerre de plus en plus violents. De plus, cet homme n’avait pas l’air méchant !
C’est ainsi que, finalement, nous sommes entrés à l’intérieur du manoir. Dans l’entrée, on découvrit un immense escalier en bois. Aux murs, des portraits de chevaliers, des haches et des épées étaient accrochés. Une horloge près de la porte indiquait 20h00. Mon Dieu, nous étions en retard. Les parents de Josette devaient être morts d’inquiétude. L’homme monta l’escalier. Nous l’avons suivi.
Quand tout d’un coup… plus de lumière ! On s’est tous mis à hurler. Dans le noir, je suis redescendu l’escalier. Un peu plus loin derrière moi, j’entendais la voix de l’homme dire : – Cela doit être l’orage qui a provoqué une panne d’électricité. N’ayez pas peur ! À tâtons, j’ai retrouvé la porte d’entrée. J’ai essayé de l’ouvrir, mais… elle était verrouillée…

Chapitre 3

J’étais terrifié. Je voulais absolument ouvrir cette porte, mais ce n’était pas possible. Derrière moi, il n’y avait plus aucun bruit. J’étais seul !
J’ai marché dans le noir pendant quelques minutes en suivant les murs… puis, la lumière s’est enfin rallumée. Je me trouvais dans une cuisine. Je me suis mis à chercher dans les casseroles, dans les services, dans les tiroirs… Je ne savais pas vraiment ce que je cherchais !Un indice sur ce manoir ? Un moyen d’en sortir ?
C’est alors que j’ai senti un souffle dans ma nuque et une main toute froide sur mon épaule. Je me suis retourné. C’était l’homme au manteau qui me souriait. C’est là que j’ai vu ces dents de vampire. J’ai hurlé, hurlé, tellement fort qu’une fenêtre s’est cassée.
– Vous vous vous êêêêtes un vam un vam un vampireeee !
— N’aie pas peur. Je suis Samir le vampire. J’effraie à tout le monde, mais je suis un vampire sympa, je t’assure. Comme tu n’étais plus là quand la lumière est revenue, tes amis étaient inquiets pour toi. Je t’ai cherché partout avant de finalement te trouver ici.
– Où sont-ils ? Qu’avez-vous fait d’eux ?
Ils sont dans la grande salle à manger. Suis-moi je vais t’y emmener. Tu dois mourir de faim. Il y a de la bonne soupe et du cochon au menu ce soir.
Dans ma tête, tout se mélangeait. Devais-je croire cet homme ? Et si jamais il était vraiment méchant ? J’étais perdu ! Mais je ne pouvais pas abandonner mes amis.
Je l’ai donc suivi d’un pas tremblant. Nous sommes arrivés vers une porte. Là, il y avait un chandelier fixé au mur. Samir l’a pris dans la main et il l’a poussé vers le bas. Une porte s’est alors ouverte… c’était un passage secret avec un étroit escalier. Il y avait des tableaux sur les parois et au fond des marches, plein de lumière.
Arrivé en bas de l’escalier, j’ai fait des yeux de merlan frit. Devant moi se trouvait une grande salle où s’étendait un magnifique festin. J’en étais bouche bée ! Tous mes amis, Juliette, Paul, Hugo et Josette étaient là, bien vivants, en train de s’amuser avec d’étranges personnages.

03_fin

Samir me présenta Colette le squelette, Biscôme le fantôme, Turlututu le bossu, Berangère la sorcière, Jean-Roger le chevalier. Tout le monde discutait et rigolait. Finalement. Ces personnages bizarres n’étaient pas méchants ! Mon ventre s’est mis à ronronner à cause de la faim. Je me suis donc installé à table à côté de Colette le squelette. Jean-Roger a alors pris sa contrebasse, et s’est mis à jouer . Hugo Lunetto a invité Berangère la sorcière pour une petite danse pendant que Josette Baluchette faisait les yeux doux à Biscôme le fantôme.
Dringgg ! Dringg ! Je me réveille en sursaut ! Tout cela n’était qu’un rêve. C’est demain que nous allons en montagne pour l’anniversaire de Josette Baluchette. J’espère que cela se passera bien !

Le texte final

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