Au mois de décembre, vous avez choisi le texte de la classe de M. Kolb comme première partie de votre histoire.
Voici à quoi ressemble le texte actuellement.
Bonjour, je m’appelle Nico Casquette et je vais vous raconter une drôle d’histoire.
Tout a commencé par un bel après-midi des vacances de Toussaint. Pour l’anniversaire de ma cousine Josette Baluchette, on a fait une randonnée en montagne. Elle avait aussi invité trois autres cousins, Paul Siffleur, Hugo Lunetto et Juliette Couette-Couette.
J’étais très content, car le soir, nous devions dormir ensemble dans un vieux chalet où les parents de Josette nous attendaient. Ma mère ne s’était pas décidée pour nous accompagner, mais ce n’était pas grave. Josette qui était la plus âgée de nous tous connaissait bien le chemin. Nous avions promis d’être sages et de bien l’écouter. Nous attendions avec impatience la soirée, car nous avions prévu de préparer un grand feu pour faire griller des saucisses et des chamallows.
Nous nous promenions joyeusement sous un soleil éclatant. Il faisait beau et chaud. Nous admirions les prairies resplendissantes de mille fleurs qui sentaient terriblement bon. Un ruisseau coulait le long de la colline. Nous étions entourés d’oiseaux de toutes les couleurs. Des animaux nous regardaient passer. Nous étions émerveillés par cette belle nature. C’était l’endroit le plus chouette au monde. Nous ne nous doutions pas que nous allions nous perdre et que nous allions vivre une aventure palpitante.
Comme toujours j’étais à la traine. C’est alors qu’un bruit m’a intrigué. « Ha ! Ha ! Je vais te manger petit saumon », ai-je entendu. En regardant, j’ai vu un ours et un saumon qui se disputaient. J’ai eu tellement peur que j’ai doublé les autres et nous avons continué la randonnée. Un peu plus loin, nous nous sommes arrêtés pour faire un jeu.
Il commençait à se faire tard, le soleil allait se coucher. Nous avancions tranquillement, mais il fallait se dépêcher pour trouver ce fameux chalet qui ne devait plus être très loin.
Lorsque la nuit tomba, une bise froide se leva. On ne voyait rien. On avait faim. Josette a trébuché et fit tomber son balluchon dans une flaque. Paul continuait à siffler, mais je crois que comme nous tous, il commençait à avoir peur.À l’intersection de deux chemins, Hugo nous fit remarquer un panneau indicateur accroché à un arbre. Nous nous sommes approchés, pas très rassurés. Hugo prit sa lampe de poche, la braqua sur la pancarte et lut l’inscription d’un œil inquiet : « Manoir de la Terreur.» Paul a arrêté de siffler. Je compris, à ce moment, que nous nous étions perdus.
Maintenant, il est temps à nouveau de se remettre au travail. A partir de ce texte, vous inventerez la suite de votre histoire. Comme lors de la première partie, je vous propose quelques détails de la prochaine illustration.
Vous avez jusqu’au 28 janvier pour publier votre texte et n’oubliez pas de le signer.
Bon travail !
Laurent
Paul Siffleur dit : « Je n’arrive plus à siffler tellement que j’ai peur.»
– Chut dit Hugo. Lunetto, il y a un bruit.
– Rentrons dans le manoir et allons écouter ce bruit de plus près, déclare Josette.
Quand ils rentrent dans le manoir un gros chat surgit et dit :
-Bonjour, maintenant vous devez affronter toutes les épreuves avant de ressortir. Ah, ah, ah…bonne chance !!!
– Toi, le petit chat tu pars, ordonne Juliette Couette Couette.
-Arrête de parler comme ça Juliette, c’est un chat qui parle, répondit Paul Siffleur.
Sur le chemin, ils rencontrèrent quelqu’un.
– Bonjour, je vis ici depuis longtemps. Je sais que tout le monde est méchant ici, sauf moi, déclara l’inconnu. Je fais de la soupe à la courge, voulez-vous la manger ?
– Mmmm de la soupe à la courge, on va bien se régaler, répondit Hugo. On peut la manger hein Josette ?
– D’accord, allons manger et après nous regarderons l’heure qu’il est.
Il est déjà minuit dix, affirma Josette.
– Houhouhou…… Je suis le fantôme de l’horloge et quand vous précisez le mot minuit, ça veut dire que je vais disparaître et le vampire……. Houhouhou je vais disparaître bonne chance.
– Que voulait-il dire le fantôme, questionna Juliette ?
– Il voulait dire vamp… ,je ne sais pas , tremblait Hugo.
Un bruit surgit du couloir.
– Ahahah !!! Il voulait dire vampire, mais moi je suis un gentil vampire. Je vous invite à manger, dormir et déjeuner.
– Merci tu es gentil, dit Paul.
– Demain, je vous aiderai à sortir de ce manoir hanté. Suivez-moi dans ma chambre, répondit le vampire.
Et le vampire les invita chez lui.
Classe 5-6H Mme Christen
J’ai frissonné malgré moi. Cette inscription m’a tout de suite rappelé que mon petit cousin avait un jeu vidéo qui s’appelait « la maison des morts » et c’était terrifiant.
J’avais vraiment très peur. On a continué sur ce chemin et là il y avait une deuxième grande pancarte où il était écrit :
– Partez, ne revenez pas et surtout ne dites à personne que vous êtes arrivés jusque-là.
J’aurais bien pris mes jambes à mon cou. Hugo Lunetto pleurait et s’était ratatiné comme pour se cacher. Josette Baluchette a même perdu l’équilibre et est tombée dans une flaque de boue juste à côté du cimetière.
Et puis les éléments se sont déchainés, on a entendu trois coups de tonnerre et le vent a fait s’envoler ma casquette. Quelle horreur ! Autour de nous apparaissaient maintenant, grâce aux éclairs, un cimetière, Hugo a crié :
– Regardez là-bas des squelettes qui dansent ! On a tous commencé à rigoler, mais c’était pour mieux cacher notre peur. On grinçait des dents tellement on avait peur…
Au moment précis où on allait faire demi-tour, on a entendu une petite voix qui disait :
– Aaaaapprochez mes enfants, aaaaaaapprochez…. » Puis le silence.
Moi j’avais une énorme envie d’entrer, une curiosité qui me poussait à avancer vers cette énorme porte. Paul a alors dit :
– Moi euh…je ne dors pas là-dedans en plus s’il y a des chats ou des squelettes je suis super allergique !
Puis, Hugo nous a dit en claquant des dents que les hommes ne devaient pas avoir peur alors sans vraiment le vouloir, poussés par le froid et la faim on s’est approché de la porte d’entrée de ce manoir hanté.
Il avait l’air abandonné alors sans frapper, mais en tremblant, on a poussé la porte qui grinçait (évidemment). Un nuage de chauve-souris nous est passé dessus et Paul s’est arrêté net :
– C’est quoi ça ? Il venait de marcher sur un grand os. Hugo s’est mis a crié aussi :
– Maman…. Au secours !
– Chut , taisez-vous, je leur ai dit, maintenant on entre !
– Mais !?!?
– Y a pas de « mais », a murmuré Josette.
Devant nous se dressait une première porte et là surprise « Haaaaaaaaan ! Nous étions tous bouche bée ! Il y avait un joli salon avec des fauteuils de toutes les couleurs autour d’un feu. C’était charmant.Mais Hugo a crié :
– Maman ! Un fantôme !
On lui a expliqué que ce n’était qu’un drap blanc sur une table, une nappe quoi ! On s’est réchauffé un peu et on a aperçu une deuxième porte. La peur au ventre, on l’a poussée et là on est tombé sur une jolie salle à manger avec une table déjà prête pour cinq personnes. Nous étions le nombre exact. Au milieu de la table, il y avait une dinde avec des carottes sur un plateau. Comme nous avions très faim, nous nous sommes assis et nous avons dévoré ce délicieux repas. Mmmmmh c’était tellement bon !
C’est là que Josette, la première à avoir fini, s’est approchée d’une troisième porte et a dit :
– J’entends du bruit dans la pièce d’à côté !
Mais cette pièce n’avait pas encore été découverte…
De la table, on a vu Josette entrer pour revenir très vite et nous dire :
– J’j’j’j’j’ai vvvvvvvvvvvu quelqu’un ! Et elle s’est évanouie. La porte s’est alors brusquement refermée.
Classe de 6P, Perly-Certoux, Anne BILLHARZ – Mélanie CASONATO
Voyant ce panneau, nous voulions tous repartir. Je me suis dit que c’étaient les pires vacances de ma vie. Mais Josette a dit : «Non ! Il faut aller à ce manoir. Nous ne sommes pas des bébés Demain matin nous essayerons de retrouver notre chemin.» Alors on se mit en route.
«Ecoutez», dit Juliette en sursautant quand elle entendit un hululement de chouette. «Brr !», gémit Hugo …. La forêt était très sombre. «Regardez cette lueur là-bas, c’est peut-être le chalet de mon papa, allons voir», dit Josette qui cherchait à nous rassurer.
Mais cinq minutes plus tard, la peur l’a emporté. Une énorme silhouette noire se découpait au clair de lune. Nous avons cligné des yeux plusieurs fois, mais nous voyions tous la même chose. Nous avons encore fait quelques pas et nous nous sommes arrêtés net devant ce terrifiant château. Paul Siffleur se croyait dans les films d’horreur qu’il regarde habituellement à la maison.
Tout à coup, le tonnerre gronda, un éclair nous illumina. Nous vîmes des chauves-souris de tous les côtés. Il y avait des ombres de monstres derrière les fenêtres du château. C’était quelque chose de terrible pour nous cinq : nous avions peur, nous avions froid, nous avions faim, nous étions fatigués et il pleuvait.
C’est alors que nous avons aperçu des yeux qui luisaient dans le noir. Juliette leva la tête et découvrit deux corneilles. Elle cria si fort que j’ai cru que mes tympans allaient exploser. Tout à coup, les oiseaux se mirent à parler :
-Bienvenue dans le manoir de la sorci… euh… princesse Adrienne ! Que faites-vous dans les parages petites vermines ?
-Nous nous sommes perdus en allant au chalet de mon papa, répondit Josette. Nous voulons juste trouver un abri pour la nuit.
-Et on repart demain matin très tôt, ai-je précisé.
-Ha ! Ha ! Ha ! rirent les animaux méchamment.
-Vous n’allez jamais sortir d’ici, s’exclame un chat hirsute.
-Tu as raison Mistigriffe, moi je prends la petite aux couettes, dit l’une des corneilles.
-Moi je prends celui aux lunettes, dit l’autre corneille.
-Et moi, je prends la grande, dit la chouette.
-Regardez celui-ci, qu’il a l’air appétissant, murmure le chat en désignant Hugo.
-J’ai peur, gémit Hugo.
-Regardez le sombre chevalier en haut du manoir, chuchote Paul.
-Y’aura du ragout ce soir, disent les corneilles.
-Faudra pas réveiller les zombies, chuchote la chouette.
-Ils ont l’air gras, dit l’araignée.
-Vous me laisserez les tripes si ch’uis pas là, dit le chat.
Une corneille va se poser sur l’épaule du chat et murmure :
-Il ne faut pas leur faire trop peur, sinon ils auront mauvais goût.
Nous n’en croyions ni nos yeux ni nos oreilles. Je n’avais plus de voix mais j’ai quand même eu le courage de crier :
-Vous n’oserez jamais nous manger !
-Oh que si ! on peut vous manger, dit alors le chat en se léchant les babines.
-Taisez-vous sales bestioles, arrêtez d’effrayer ces pauvres enfants morts de peur, interrompit le Chevalier. Les enfants, n’écoutez pas ces imbéciles, ils adorent faire des blagues aux passants.
– On peut vous offrir l’hospitalité, dit l’araignée en tissant sa toile. Venez donc dans le manoir. La princesse Adrienne a préparé une bonne soupe à la carotte.
-Oui entrez, un repas vous attend avec un lit tout chaud, continue la chouette.
-Ici, c’est comme un hôtel 5 étoiles, dit Mistrigriffe. Vous devriez voir ces montagnes de bonbons !
-Et ces tonnes de frites bien cuites ! hulule la chouette.
-Vous croyez que c’est vraiment une princesse qui habite ici dans un endroit aussi lugubre? nous demande Juliette.
-Oui, c’est sinistre ici, marmonne Paul.
-Peu importe, nous sommes perdus, répond Josette. Nous n’avons pas le choix, nous devons dormir ici.
-Allez, avancez, dit une chauve-souris en claquant des ailes…
Ecole primaire française de Genève
Classe de CM1 de monsieur Kolb
Hugo a eu très peur et Paul aussi. Des chauves-souris volaient par dessus, des hiboux les regardaient d’un air méchant, un garde faisait la garde au-dessus du manoir, des ombres sortaient des vitres , des tombes, tout ce qu’il fallait pour faire peur. Il pleuvait des cordes et des éclairs tombaient du ciel.
Josette fixait le manoir avec un air stupéfait. Juliette avait failli tomber dans les pommes, nous étions obligés de passer la nuit ici mais on n’osait pas.Nous avons hésité de faire marche arrière mais des chauves-souris et les hiboux nous en empêchaient. Des araignées voulaient nous piquer de partout, tout à coup un animal est sorti de la porte.
– Ahhh cria Paul , nous allons mourir ici.
– Mais non, dit Josette , ne soit pas fou.
Paul a proposé de rentrer à l’intérieur du manoir. Hugo fit un geste du doigt pour dire non mais ils sont quand même rentrés. Une longue allée noire était devant eux. On entendait un peu de bruit et après avoir parcouru toute l’allée, ils se cachèrent derrière un mur.
Classe de Mme Favre
Mes amis et moi avons continué de nous balader quand tout-à-coup un énorme orage commença à tomber. Paul Siffleur s’écria :
– Je vois des lumières au loin. Vite ! Allons nous réfugier. C’est peut-être une auberge, qui sait ?
– Ok, répondirent les autres en cœur.
– Bon alors, allons-y ! s’écria Josette Baluchette.
Mais arrivés là-bas, nous nous rendîmes compte que ce n’était ni un hôtel de luxe ; ni même une auberge. Le mot qui me vint à l’esprit était : manoir hanté ! Ce lieu n’était pas un endroit où l’on pouvait aller demander refuge, où l’on pouvait aller passer une nuit par temps d’orage.
Je pris conseil avec mes amis. Chacun avait un avis différent sur la chose. Juliette Couette-Couette nous dit :
– Un manoir hanté ça me fait froid dans le dos. Brrr ! En plus, imaginez-vous que ce soit un vampire qui réside dans ce manoir. Et qu’il ait une armée de fantômes qui attaquent les étrangers. Et ensuite la moitié de nous deviendrait des loups-ga…
– Stop ! s’écria Hugo Lunetto. Les fantômes, les vampires, les loups-garous et enfin les manoirs hantés ça n’existe pas, tu entends ? CA N’EXISTE PAS !!
– Bon finies les disputes, m’écriai-je. Effectivement les fantômes et la magie ça n’existe pas. Je pense que la décision est prise, nous allons demander l’hospitalité.
– Bon, si vous le dites, dit timidement Juliette.
Mais arrivés à l’intérieur du manoir, nous avons commencé à nous demander si les paroles de Juliette étaient finalement fausses.
Classe de 6P/7P Nathalia Ramangalahy et Laure Glaus
Tout à coup, il commença à pleuvoir des cordes, des éclairs grondaient. Nous nous trouvions devant un énorme château.
-Je me suis rendu compte que c’était la fête des morts, dit Nico.
Soudain, Juliette nous fit remarquer des tombes. Il y avait aussi un chat qui faisait le gué devant la porte. Un chevalier se tenait en haut du château ou peut-être une armure. A un moment donné, des lumières s’allumèrent. Hugo Lunetto observa un moment. Après quelques minutes, ma cousine Josette cria de peur. Elle venait de remarquer un squelette et une sorcière affreuse. Dans le sac de Paul, il y avait un poisson qu’il n’avait pas mangé à son dîner. Il le lança très loin de l’entrée du château hanté. Le chat courut après le poisson et le mangea.
Nous en profitions pour entrer dans le château.
Là, nous aurions dit qu’un vampire nous attendait. Il paraissait plutôt gentil. Il nous proposa de goûter à sa soupe. Elle paraissait bizarre.
Je lui dis que nous avions déjà mangé. Il nous proposa alors la recette. Nous décidions d’accepter car, ce n’était pas très gentil si nous la refusions.
Voici la recette :
Deux cuillères à soupe de bave de crapaud
Neuf araignées mortes
Quatorze langues de serpent
Douze poils de sanglier
Deux yeux de chat
Deux crottes de chien
Une crinière de lion
Deux cuillères à café de salive d’hippopotame.
A mettre à bouillir dans une grande marmite.
Le vampire nous proposa une chambre pour passer la nuit. A quatre heures du matin, je me réveillai et j aperçus deux fantômes et je me cachai. A ce moment, la vieille horloge sonnait quatre heures elle était couverte de toiles d’araignée.
Classe de Mme Manzetti 6H Bex
Nous avions très peur, mais avions-nous le choix ? Soit nous mourrions gelés (d’autant plus qu’il commençait à tomber des cordes), soit nous nous décidions à suivre ce panneau peu rassurant. Nous avons opté pour la deuxième solution. C’est d’un pas prudent que nous nous sommes mis à avancer. De tous les côtés, on entendait plein de bruits bizarres.
Quelques minutes plus tard, un grand manoir se dressa devant nous au milieu d’un cimetière. Certaines fenêtres étaient éclairées et on pouvait y voir des ombres étranges. Des chauves-souris volaient au-dessus des tours. On entendait des cris d’animaux terrifiants. Il y avait des pierres cassées sur le sol.
Josette était blanche comme une feuille et nous tremblions tous de tous nos membres.
C’est alors que, d’un arbre juste derrière nous, un squelette tomba avec une pancarte dans les mains sur laquelle on pouvait voir une flèche indiquant la direction de la porte du manoir suivi de « Entrez seulement !». De peur, Juliette Couette-Couette tomba dans les pommes. Paul Siffleur essaya de la réveiller avec trois claques mais cela ne servit à rien. Alors en dernier recours, Hugo Lunetto décida de lui faire du bouche-bouche. Là, allez savoir pourquoi, elle reprit illico ses esprits.
Puis, soudain, dans un long grincement, la porte du manoir s’ouvrit toute seule.
Là apparut, sur le pas de la porte, un homme vêtu d’un long manteau noir.
Josette Baluchette hurla alors: – Nous sommes que des enfants, pitiééééé , ne nous faites pas de mal !
L’homme répondit d’une voix douce : – Oh mes pauvres enfants! Vous devez être terrifiés! Ce satané squelette fait peur à tout le monde. Mais n’ayez crainte, je ne vous veux pas de mal. Entrez vous réchauffer. Vous devez être gelés ! Venez manger un peu de gâteau !
Nous nous sommes tous regardés. Les dents de Josette Baluchette jouaient des castagnettes. Des gouttes de sueurs tombaient du front d’ Hugo Lunetto. Juliette Couette-Couette riait nerveusement et Paul Siffleur grelottait de froid ou de peur, je ne savais pas trop. Moi, mon cœur battait à 100 à l’heure. Nous avions la trouille d’entrer car ce manoir n’inspirait pas vraiment confiance mais la forêt derrière nous semblait encore plus terrifiante avec la nuit et les coups de tonnerre de plus en plus violents. De plus, cet homme n’avait pas l’air méchant !
C’est ainsi que, finalement, nous sommes entrés à l’intérieur du manoir. Dans l’entrée, on découvrit un immense escalier en bois. Sur les murs, des portraits de chevaliers, des haches et des épées étaient accrochés. Une horloge près de la porte indiquait 20h00. Mon Dieu, nous étions en retard. Les parents de Josette devaient être morts d’inquiétude. L’homme monta l’escalier. Nous l’avons suivi.
Quand tout d’un coup… plus de lumière ! On s’est tous mis à hurler. Dans le noir, je suis redescendu l’escalier. Un peu plus loin derrière moi, j’entendait la voix de l’homme dire : – Cela doit être l’orage qui a provoqué une panne d’électricité. N’ayez pas peur !
A tâtons, j’ai retrouvé la porte d’entrée. J’ai essayé de l’ouvrir mais… elle était verrouillée…
Classe de Magali Dobler Ecole primaire Courfaivre
Il avait commencé à pleuvoir, nous sommes entrés dans le Manoir.
La porte grinça…
Nous nous sommes retrouvés dans une chambre entièrement noire. Soudain, nous avons entendu le son d’un piano étrange et le bruit de claquements de dents.
CLAP, CLAP, CLAP !!!! C’était un squelette !
Nous avons été rapides, nous nous sommes enfuis en courant et avons ainsi échappé à la Mort, qui nous était apparue sous la forme du terrifiant squelette.
Nous avions tous la même idée. Nous voulions sortir d’ici. Mais la porte était fermée sans aucune possibilité de fuite.
Nous avons alors aperçu une chose blanche qui flottait derrière l’horloge. Nous croyions que c’était à nouveau le terrible squelette qui venait nous prendre, mais ce n’était qu’un rouleau de papier de toilette qui venait de tomber d’une petite réserve placée au-dessus de l’horloge.
Dans notre course folle, nous sommes entrés dans la chambre la plus haute du Manoir, nous croyant en sécurité. Mais soudain, une chaise bougea. Dissimulé par son grand manteau, il était de dos ; nous l’avons quand même reconnu : DRA… DRA… DRA… le Comte Dracula !!!!
Nous avons résisté toute la nuit à la peur et à la panique, nous cachant tous les quatre sous le grand lit du Comte sans faire le moindre bruit.
Au lever du jour, quand le Comte retourna dans l’obscurité d’une grande armoire, nous avons pensé à ouvrir les volets. Comme ça, la lumière qui faisait si peur à Dracula pourrait entrer et nous, nous pouvions enfin nous échapper par la petite porte secrète que nous avions découverte derrière un lourd rideau rouge.
En ouvrant la petite porte, nous ne savions pas encore l’horreur qui s’y cachait.
Classe de Carole Garcia 6P, Veyrier, Genève
A ce moment, on entendit un ricanement, une voix assez malveillante: « Croa, croa, hahaha, croa, vous êtes… perdus ! Haha croa ! » C’était deux corbeaux noirs comme la nuit qui se moquaient de nous. Paul Siffleur finit par prendre un caillou et le jeta sur les deux volatiles. Ils s’envolèrent.
Plus on avançait, plus on voyait des tombes et les chauves-souris nous regardaient avec pitié. Comprenez-nous: soit on dormait dehors au risque de se faire dévorer par les ours, soit… on trouvait refuge au manoir. Je voyais Juliette Couette-Couette terrorisée face au manoir. Nous étions tous terrorisés ! Hugo Lunetto avait son ventre qui gargouillait, mais il n’y prêtait aucune attention car il avait peur des araignées. Il y en avait beaucoup ici, vraiment beaucoup ! Ce qui faisait peur à Josette Baluchette, c’était le chat noir à l’entrée de la maison. Faut dire qu’elle est très superstitieuse ! Il y avait aussi un chevalier en acier et des gargouilles en forme de dragon qui nous guettaient. Mais ce qui nous faisait le plus peur, c’était les ombres derrière la fenêtre.
On finit par arriver face à la porte et Josette dit:
– Bon, je toque !
Quand elle toqua, la porte s’ouvrit toute seule. Etrange ! On s’avança et la porte se referma. On sentait une bonne odeur, mais on était pris au piège. Je poussai une porte, et là, je n’en crus pas mes yeux: nous étions dans une salle à manger et une table était préparée. Il y avait cinq places. Hugo ne put se retenir et se rua sur la nourriture. Il y avait du poulet, des frites, des pizzas, des glaces, tout ce dont on pouvait rêver. Paul s’y mit, puis Josette, puis c’était enfin à notre tour à Juliette et à moi de se régaler. Sans réfléchir de ce qui allait nous arriver, nous mangions.
Tout à coup, nous entendîmes une voix:
– Bonjour chers visiteurs, je m’appelle Dents-longues. Je suis heureux que le repas vous ait plu. Maintenant, suivez-moi, je vais vous montrer vos chambres !
Tremblant de peur, nous suivîmes Dents-longues. Nous nous demandions s’il allait nous manger pour son déjeuner car il ressemblait à un vampire. Nos chambres étaient très belles mais toute la nuit, nous entendions des bruits bizarres: des rires, du tonnerre, du vent, de la pluie. Josette se décida la première: il fallait descendre et aller voir d’où provenaient ces rires bizarres.
Classe de 7H, Cornaux, Sylvie Schoeni
Nous étions tous effrayés. Hugo s’exclama :
– Mais, nous sommes perdus et il fait nuit!
Paul murmura à l’oreille de Josette :
– Nous sommes perdus, on ne peut pas revenir chez nous, il fait nuit et on n’a rien à manger.
– Qu’est-ce qu’on va faire? s’écria Juliette.
Josette dit :
– On ne peut plus rien faire…
– Si, rétorqua Hugo, il faut aller dans le Manoir de la Terreur.
Je me suis approché de quelques pas, petit à petit, jusqu’à ce que j’arrive à la porte du Manoir de la Terreur. Le portail faisait au moins quatre mètres de long. Impressionnant! J’ai vu qu’il y avait une cloche et par-dessus il y avait une tête de rhinocéros. Hugo et Juliette me dirent de ne pas sonner. Mais j’ai surmonté ma peur pour laisser place au courage et j’ai sonné. Personne ne répondait alors j’ai reculé de trois pas… 1, 2, 3, et d’un coup la porte s’ouvrit toute seule.
On était tous effrayé. Josette nous disait de rentrer dans le manoir, mais personne ne voulait entrer. Hugo prit son courage à deux mains et s’avança pour entrer. Nous, nous lui disions de reculer, mais il ne nous écoutait plus. Il entra dans le manoir. A l’instant où il était à l’intérieur, il voulut en ressortir, mais les portes se refermèrent. On l’entendait hurler de peur, impuissants.
A l’intérieur, Hugo décida de partir à la recherche de fenêtres pour ressortir. De notre côté, Paul et Juliette s’inquiétaient pour Hugo. Il fallait aller le chercher.
Hugo, pendant ce temps, décidait d’aller sur la gauche. Il vit une ombre passer en courant… Il vit un feu allumé à côté d’une horloge qui datait au moins du 19ème siècle. Il hurlait à chaque fois qu’il voyait une porte fermée mais il était bien décidé à sortir du manoir hanté. En ouvrant une porte, il vit un escalier qu’il descendit. Tout en bas, il trouva un coffre. Il hésita un long moment avant d’ouvrir le coffre. Finalement, il l’ouvrit et découvrit des pommes de terre et des carottes périmés accompagnés d’asticots verts grouillants partout. Hugo pensa qu’il n’y avait que cela, mais un fantôme transparent sortit également du coffre à son insu. Peu de temps après, il entendit des « Hou hou » et des « Haa haa ». Hugo se remit à hurler de toutes ses forces, même quelques larmes de peur roulèrent sur ses joues. Et il remonta à toute vitesse les escaliers, ouvrit la porte qui se referma toute seule après son passage. Puis, il alla à gauche et arriva dans une cuisine. A cet instant, Dracula était là, devant lui en train de boire du sang. Hugo tomba dans les pommes. Quand il se réveilla, il se souvint difficilement de l’endroit où il était. Il se releva et se souvint de Dracula en personne en train de boire du sang avec une paille. Il repartit en courant dans le salon, il se rappela aussi de l’ombre qu’il avait vue avec la cheminée allumée. Etrangement, la cheminé était éteinte, les « hou hou » avaient disparu. Seul le silence régnait… Où était ses amis ?
Classe de 6PH, école des Champs-Fréchets, Eveline Langer
Le panneau nous a guidés au manoir de la terreur. Le manoir de la terreur était un château qui avait des tours déformés et à chaque côté il y avait des gargouilles en pierre. En haut de la plus grande tour on y voyait un chevalier tenant une sagaie. Snifer la plus grande de nous tous a eu peur car elle avait vu des tombes. Soudain, un vent violent s’éleva, la pluie commença à tomber et souvent on entendait des grondements de tonnerre. Il faisait très noir et de gros yeux de bêtes nous entourer, on avait et on se serrait l’un contre l’autre. A chaque éclaire, les fenêtres du château s’éclairaient et on voyait des créatures étranges. Des arbres épineux et terrifiants portaient sur leurs branches des hiboux et des oiseaux qui nous regardaient. Sur une branche une araignée tissait sa toile. Nous avançâmes jusqu’à la porte et nous vîmes une bête enragée et elle nous poursuivra. Nous courûmes assez vite et nous échappâmes à la bête enragée. Nous nous arrêtâmes assez loin et tombâmes juste devant le chalet des parents de Josette.
Un envoi de la classe de M. Colane, CM1A, école GSEM – Mbour qui participe à ce deuxième épisode.