4ème étape

Seules les classes inscrites aux ateliers pourront poster leur réponse.

Eric Simard a réagi à vos publications sur la page de la 3ème étape.

Vous trouverez ci-dessous sa dernière mission :

Téléchargez les consignes de la 4ème étape ici.

Eric Simard attend avec impatience vos travaux pour le vendredi 3 juin.

16 réflexions sur « 4ème étape »

  1. Bonjour,
    nous avons accompli notre dernière mission et nous avons eu envie d’écrire la fin de cette histoire. Nous attendons vos commentaires pour pouvoir faire notre livre personnel.
    Merci pour cette belle expérience
    cordialement la 7FR252 de La Chaux-de-fonds
    File: cerise4-1.pdf

    • Bonjour !
      Belle idée que de commencer votre chapitre par une scène qui fait frémir (le lion va être abattu par les policiers !). Rien de tel pour embarquer le lecteur dans le tourbillon des émotions ! Vous passez ensuite à une scène de tendresse (mamie Jo rassure Cerise en la prenant dans ses bras), puis à une scène comique (mamie Jo pratique le fitness en pleine nuit !). Que de loopings dans le monde des émotions ! Bravo à vous. Puis mamie bougonne parce qu’un coup de fil l’oblige à poser ses haltères de 25 kg qui musclent ses cuisses et ses fessiers.
      Arrive ensuite une brochette de confusions délicieuses :
      police/peau lisse : normal, elle fait du fitness. Finies les rides…
      danger/âgé : ne surtout pas demander son âge à mamie, elle est capable de vous envoyer une haltère.
      sauvage/massage : Il ne faut pas lui dire deux fois. Tonique ne veut pas dire insensible…
      restez chez vous/rendez-vous : si en plus il faut s’inscrire pour se faire du bien…
      abattre/numéro 4 : Et en plus ils sont sourds…
      Tout ça pour apprendre finalement qu’elle comprend ce qu’elle veut !
      Ce n’est plus le grand huit émotionnel mais carrément des figures aériennes !
      Et en plus elle parle « lion » en rugissant. C’est une grand-mère de choc et on aimerait tous en avoir une comme elle. Surtout quand elle se permet devant les yeux médusés des militaires de câliner le lion en l’appelant « gros chaton » ! Je pense qu’elle a dû faire un stage chez les commandos d’élite pour annoncer : « Je vous prie de dégager car tout est sous contrôle. »
      On est surpris d’apprendre qu’elle manque de se noyer à Walvis Bay. On aurait presque eu envie qu’elle affronte un grand requin banc, le couteau entre les dents.
      Bon… tout ça pour dire que je me suis régalé à vous lire et qu’en plus, votre fin est une grande bouffée d’espoir. Triples bravos et bonne continuation si vous développez de nouvelles aventures de mamie Jo ! Très bel été à vous ! Eric Simard

  2. Bonjour,
    Voilà, dernière mission accomplie ! Nous espérons que la fin de notre histoire vous plaira. Nous vous remercions pour vos précédents commentaires qui nous ont fait très plaisir!
    Nous nous sommes bien amusés avec Cerise et sa grand-mère.
    Cordialement,
    les élèves de la 7P1 de Sainte-Croix
    File: Simardderniereetape.pdf

    • Bonjour à tous !
      Vous donnez le ton à votre histoire avec le titre que vous avez choisi : « Le cirque foireux »
      Je trouve intéressant d’avoir associé ces deux mots où la fête devrait être au rendez-vous : le cirque et la foire. Un titre étrange et prometteur donc.
      Vous avez su renouveler votre inspiration avec des trouvailles de confusions de mots comme celle-ci qui est ma préférée :
      – Avez-vous vu un animal avec une crête orange ?
      – Maintenant vous voulez des crêpes et du jus d’orange ?!
      La confusion avec la barre de lion est aussi bien trouvée et la grand-mère qui pense que les rugissements qui retentissent proviennent de sa poulette montre à quel point son ouïe est défaillante.
      La réplique finale avec la grand-mère qui croit qu’on va venir la chercher pour la visite du zoo est aussi très amusante.
      La lecture de votre fin d’histoire m’a vraiment fait penser à un conte ou le cruel (poule dévorée) côtoie le comique (poule qui imite la police), ou l’extraordinaire (le louloucoptère) côtoie l’ordinaire (poussière sous le lit)
      La poule trop bavarde finit dans le ventre du lion et je ne m’y attendais pas du tout. Surtout que Mamie semble s’y être attachée (elle l’appelle « sa poulette »). Mais après tout, un lion qui a faim ne laissera pas passer l’occasion d’une belle cuisse de poulet. Et puis, elle aurait sans doute dû réfléchir à deux fois avant de se faire passer pour la police…
      La fin est très optimiste et c’est tant mieux. On en a besoin de nos jours !
      Merci pour ce partage. Je vous félicite pour toutes ces idées surprenantes qui prennent le large et emmènent le lecteur dans un monde cocasse où tout semble possible. Bravo encore et très bel été à vous ! Eric Simard

    • Bonjour à vous !
      Je dois vous dire tout d’abord que j’ai bien ri avec vos choix de confusions de mots quand la grand-mère répond au policier au téléphone. Vous avez eu vraiment de sacrées bonnes idées.
      Demander au policier de venir prendre un bain, il fallait oser ! J’imagine la tête de l’homme quand il entend cette invitation surprenante ! Et confondre « Mamadou, il y a un lion » avec « Moi aussi, j’ai un doudou lion… », pas mal du tout ! Je vois aussi que les footballeurs de la classe ont eu le dernier mot et ont réussi à obtenir l’intrusion de Dimitri Paillette dans une histoire de cirque où il n’y a pas de ballon rond. Chapeau les sportifs ! Votre histoire bascule quand la grand-mère se met à comprendre les mots du policier. Ces mots sont tellement incroyables (tuer le lion devant chez elle) que Cerise ne la croit pas. Décidément !
      Il y a toutefois un point qui ne me semble pas cohérent à la première lecture : c’est la rapidité avec laquelle Cerise passe de la peur dans sa chambre en entendant des grognements à un dialogue copain/ copine avec le lion. Elle lui parle même sur un ton très familier. Je pense qu’il aurait fallu justifier ce ton « bon enfant » car on se demande pourquoi Cerise est si proche de Félix alors qu’elle ne l’a vu qu’une fois et en plus de loin.
      On ne sait pas à la fin si le lion réussira à rester libre. Vous informez juste le lecteur qu’il n’a pas été retrouvé. Et vous dressez un parallèle très drôle avec le policier qui, lui, s’est égaré en essayant de dénicher le lion. J’ai beaucoup apprécié votre liberté de langage dans vos textes et votre sens de la dédramatisation en jonglant avec les émotions. J’entends une petite voix qui me dit : On a peur mais finalement ce n’est pas si grave… Il y a pire dans la vie ! D’ailleurs on va même en sourire …
      Bravo à vous et bonne continuation dans vos voyages en écriture ! Et profitez du bel été qui pointe son nez !!! Eric Simard

    • Bonjour à tous !
      J’apprécie beaucoup comment vous avez écrit la crainte et le stress de Cerise, comment son corps se vrille et se noue, et surtout comment vous avez montré qu’elle pouvait se raisonner et se détendre. Bravo à vous.
      Pour le dialogue entre Mamie et le policier, vous avez trouvé de bonnes confusions dans le même esprit que le chapitre précédent. Vous avez fait du policier une personne qui reste à l’écoute malgré cette impression que Mamie se fiche de lui. Sa réaction est tout à son honneur car il pense que quelque chose ne tourne pas rond et il ne veut pas laisser Mamie dans cette situation. Vous êtes dans la sensibilité et la nuance des sentiments et je vous en félicite.
      Quand vous évoquez la peur de Cerise devant le lion, vous la rendez attachante car elle ne fuit pas ; Elle essaie de surmonter ses craintes en respirant. Les techniques de respiration sont effectivement un bon moyen d’apaiser des émotions envahissantes.
      Puis vous attribuez une belle maturité à Cerise en lui confiant des paroles de sagesse. Elle s’adresse pourtant au roi de la savane, ce n’est pas rien !
      Dans le dernier chapitre, vous allez encore plus loin dans la compréhension des personnages entre eux. Mamie n’est pas aussi dure d’oreille qu’on l’imagine et elle comprend très bien ce qui se trame. Ses mots montrent toute l’empathie dont elle est capable : « Je ressens les émotions des personnes que j’aime ! »
      Cerise reconnaît qu’elle a été dure avec sa mamie et elle lui dit en s’excusant. Je suis soulagé que vous ayez fait de Cerise une petite fille sensible qui reconnaît ses erreurs. C’est une preuve de sa force intérieure. J’avoue que votre troisième chapitre m’avait un peu chagriné.
      Vous avez raison de finir avec optimisme, car quand on dirige sa vie avec le cœur, tout est possible. Mille bravos à vous et tous mes encouragements pour vos futures histoires.
      Et profitez bien du bel été qui arrive ! Eric Simard

  3. Bonjour Monsieur Simard,
    Nous vous remercions pour ce magnifique atelier d’écriture. Nous avons adoré élaborer des textes plus ou moins longs.
    Voici la fin du texte que nous avons rédigé par petits groupes.
    Bonne lecture et bel été à vous!
    A bientôt!

    La classe 7FR391 du collège de la Promenade à la Chaux-de-Fonds
    File: Cerise-4metape_7FR391.pdf

    • Bonjour !
      Cette fois-ci, vous avez mis la mamie en colère puisqu’elle s’imagine qu’on la traite de folle et même d’ivrogne. C’est effectivement ce qui peut se produire quand on entend mal !
      En revanche, je n’ai pas compris quand la mamie répond : « Comment ça, il y a un pont dans le bassin et il ne faut pas rire » car il n’y a pas de rapport de sonorité avec la réplique du policier qui précède. Peut-être avez-vous oublié de retranscrire une partie du dialogue ? Peut-être que la mamie a confondu « Il y a un lion dans le jardin » avec « il y a un pont dans le bassin » ? Dans ce cas, je comprends mieux.
      Bonne idée d’avoir décidé que Cerise demande de l’aide au chat Croissant puisqu’elle peut se faire comprendre de lui. Idée surprenante ensuite d’imaginer que le lion ne s’est pas enfui du cirque mais qu’il a subi la jalousie de la danseuse. Je ne m’y attendais pas du tout !
      J’ai adoré le moment où Cerise a soudain peur d’être dévorée et où le lion lui répond avec une évidence désarmante : « Je ne veux pas manger quelqu’un qui m’aide. »
      L’accompagnement du lion chez elle est logique car le père de Cerise est vétérinaire. Mais la crainte du papa est aussi légitime car il sait qu’un lion rôde dans la ville. Toutes ces situations se succèdent avec pertinence et on y croit. La queue qui dépasse du buisson est une jolie image qui rend le lion sympathique. J’ai beaucoup aimé la sincérité de Cerise quand elle décrit le félin : « C’est juste un pauvre lion : vieux, moche, malade et super gentil ! ». C’est dur mais vrai et ça vexe le lion, lui, le prétendu roi des animaux.
      J’apprécie votre fin : le lion retourne au cirque parce que finalement il ne l’avait pas quitté de sa propre volonté. La danseuse l’en avait chassé ! Pour se racheter, j’aurais presque souhaité que la danseuse fasse copain/copine avec le lion et lui cède une partie de sa grande roulotte pour qu’il passe les dernières années de sa vie dans le confort. Mais ça… c’est une autre histoire…
      Bravo à vous et félicitations pour tous vos textes ! Continuez à échafauder de belles histoires ! Et très bel été qui approche !!! Eric Simard

    • Bonjour à tous !

      Vous avez trouvé des « images » adéquates pour définir comment Cerise vit ses émotions dans son corps : « trembler comme une feuille », « sortie d’un congélateur ». La littérature foisonne d’images qui permettent au lecteur de « ressentir »et de comprendre par des comparaisons ce que peut vivre en profondeur un personnage.
      Dans la deuxième partie, j’adore cette réplique que fait la grand-mère au policier :
      « Je m’en fiche que vous ayez de belles cuisses. »
      Vous m’avez bien fait sourire avec cette réponse qui ne manque pas de piquant ! J’ai imaginé la tête du policier au bout du fil. Il ne doit pas entendre ce genre de chose tous les jours…
      Et que la grand-mère pense que les grognements viennent de ses ronflements, alors là… chapeau ! Cette fois-ci, j’ai ri !
      Quelle surprise de voir apparaître dans votre histoire les tortues Ninjas ! Rien ne laissait présager dans vos chapitres précédents cette irruption, d’où mon étonnement. Mais vous justifiez très vite leur venue en en faisant les « sauveurs » des animaux du cirque.
      Je comprends que vous soyez allés chercher dans des personnages surnaturels la force qu’il manquait aux animaux emprisonnés. Il aurait été difficile pour Cerise et sa mamie de réaliser ce prodige à elles seules.
      Bravo pour l’idée de la carte postale finale. Vous amplifiez le côté rocambolesque de la fin de l’histoire en attribuant aux animaux du cirque des activités et des goûts humains : verre de Spritz, Beach-volley… Pourquoi pas. Je me suis quand-même demandé si toute cette aventure n’était pas finalement un rêve de Cerise après avoir visionné un film avec les tortues Ninjas comme héros. Elle se serait endormie après le film en rêvant de l’évasion de ses amis prisonniers grâce aux fameuses tortues. A la fin, elle serait réveillée par sa mère qui constate que son grand coquillage qui était sur la table de nuit est tombé sur le sol et s’est cassé. On ne saurait pas si elle a rêvé. Mais ce serait une autre histoire, peut-être trop triste, non ? A moins qu’une fois levée, elle apprenne à la radio que les animaux du cirque ont disparu !!!
      En tout cas, félicitations pour toutes ces idées et ces frissons d’humour qui font la richesse de votre aventure ! Je vous souhaite de passer un très bel été. Peut-être à Madagascar ? Eric Simard

    • Bonjour à tous !
      Je vous félicite pour votre passage sur les émotions ressenties par Cerise quand elle entend les grognements. Vous avez effectué un travail très précis sur le vocabulaire des ressentis dans le corps. L’un des buts de l’écriture est de « piéger » les émotions dans les mots et les phrases afin que ces émotions se libèrent au moment où le lecteur les prononce dans sa tête. Les mots sont donc des « transmetteurs d’émotions et de sentiments » et on commence à devenir écrivains lorsqu’on parvient à restituer nos émotions à ceux qui nous lisent, sans qu’elles perdent de leur force. Personnellement, à la fin de ce passage, j’avais presque moi-même la gorge nouée, les muscles contractés, la boule dans le ventre et les dents qui claquent…
      Le dialogue de mamie avec le policier est tel je vous l’avais demandé : la grand-mère tourne l’homme en bourrique et on est presque gêné pour lui. Bravo pour la pertinence des confusions entre les mots.
      J’aime beaucoup comment vous avez décidé de rendre Cerise courageuse, ce qui ne l’empêche pas de trembler de peur. C’est important de monter que des sentiments très différents nous habitent. On peut être très sûr de soi dans une situation et manquer de confiance dans une autre. Je trouve que les héros et héroïnes qui n’ont pas de défauts ne nous ressemblent pas. On pourrait avoir envoie d’être comme eux mais ils restent loin de nous parce que trop « parfaits ».
      Le dialogue entre le lion et Cerise est d’une très belle sensibilité et votre fin est une fin merveilleuse. Vous-même, vous admettez que « ce n’est pas tous les jours qu’on adopte un lion ! », mais ce n’est pas grave parce que vous m’avez donné envie d’y croire.
      Concernant le titre, je préfère personnellement « Panique au cirque » plutôt que « la fille qui murmure à l’oreille des animaux. ». J’aime la musique des mots et « Panique au cirque » est un titre qui « claque » quand on l’entend. Bravo et merci de m’avoir fait partager vos écrits. Je vous souhaite une belle continuation dans le partage de vos sentiments et de vos émotions et un très bel été à venir. Eric Simard

    • Bonjour à tous !
      Nous voilà à la fin de votre aventure et vous avez choisi de ne pas envisager d’évasion pour le lion, mais plutôt une fin de vie améliorée, dans un cirque plus compréhensif aux souffrances des animaux. Certains passages comme la conversation entre Cerise et le directeur du cirque manque à l’histoire car on se demande ce qu’elle a bien pu dire à cet homme pour qu’il change d’avis. Je pense de mon point de vue, qu’elle lui aurait montré qu’elle pouvait communiquer avec les animaux. Ça aurait été un moment poignant de votre aventure. Imaginez Cerise traduisant au directeur ce qu’ont dans la tête, dans le cœur et dans le ventre des animaux qu’il a enfermé et fait travailler durement depuis tant d’années ! Qu’aurait répondu ce directeur aux reproches du lion : « Mais c’est horrible, répond le lion en pleurnichant, je n’ai pas assez d’espace pour me défouler et je n’ai plus envie de me faire fouetter au moment des spectacles. »
      Mais peut-être vous a-t-il manqué du temps pour écrire ce passage important. En tout cas, on sent à certaines phrases le lien très fort entre Cerise et le lion. Comme ce passage-ci :
      « Elle fait des cauchemars. Son cerveau s’imagine plein de choses horribles. Elle s’imagine que le lion a été kidnappé… ou tué ! Elle tremble. Elle stresse. »
      L’empathie de Cerise pour les animaux et sa capacité unique de communiquer avec eux laisse présager une vie consacrée à combattre la souffrance des animaux. Ce qu’elle réussit à faire avec le lion dans votre aventure n’est peut-être qu’un début…
      Félicitations pour l’ensemble de votre histoire et bonne continuation dans vos inspirations d’écriture. Merci pour ce partage et passez un très bel été !!! Eric Simard

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