Salut les poètes !
Nous revoici ensemble pour ce qui sera en fait notre dernier atelier. Enfin, il y aura encore un dernier rendez-vous après celui-ci, mais c’est aujourd’hui la dernière consigne que je vous donne.
J’ai lu attentivement vos textes écrits à partir de champs sémantiques. J’y ai lu de bonnes choses mais elles ne m’ont pas sauté au cœur de façon aussi évidente que les autres fois. C’est bien normal parce que j’ai quelque chose à vous avouer : peut-être avez-vous trouvé la consigne facile… Mais obtenir des résultats fabuleux à partir de consignes faciles, c’est justement ce qu’il y a de plus difficile ! Eh oui ! Car la consigne est là pour vous guider, vous soutenir, vous encadrer… Or la consigne du champ sémantique vous laissait très libre, donc presque sans guide, presque sans aide.
Quand je vous ai fait travailler sur les allitérations (les sons), ça vous a semblé difficile mais les résultats étaient très bons. Ici, je vous obligeais à moins de choses donc je vous tenais moins par la main. Voilà ce que je devais vous avouer : c’était en vérité l’exercice le plus dur et je vous ai laissés vous débrouiller tout seuls ! Si je l’ai fait, c’est que j’ai senti que vous commenciez à être capables de voler de vos propres ailes…
Je ne m’étais pas trompé. Certains l’ont prouvé en écrivant les textes qui suivent. Et si les poèmes ci-dessous sont réussis, c’est parce qu’ils ont naturellement mélangé de vieilles consignes à la nouvelle (surtout la technique de la liste avec chute surprenante). Car voyez-vous, créer un champ sémantique, ça donne des idées mais ce n’est en fait pas suffisant pour faire un poème. Voilà pourquoi je vous avais imposé la rime, pour une fois .
Donc :
Les patineurs
Et voici les patineurs
De bonne humeur.
En dansant sur des bosses,
Ils avaient prévu leur noce :
La belle danse !
Quelle cadence !
Leurs beaux gestes
Etaient si lestes.
Mais elle le lâche,
Il tombe avec panache
Et se blesse.
Elle le laisse,
Cette peste.
Il glisse, roule,
Boum !
(Kostia)
Ce qui est chouette dans ce poème, c’est aussi qu’on a l’impression qu’il parle de mariage en même temps que du patinage, grâce à la phrase « Ils avaient prévu leur noce ». Du coup, quand on dit qu’elle le lâche et qu’ « elle le laisse, cette peste », c’est comme si on disait qu’elle le quitte le jour même du mariage alors qu’ils viennent d’ouvrir le bal. Ça raconte toute une histoire.
Dans tous les poèmes suivants, c’est pareil, c’est la chute finale qui fait qu’ils sont supers et qu’ils nous racontent une histoire :
Pendant que je suis au pieu,
Tout est silencieux.
Quand je me réveille,
J’ai encore sommeil.
A sept heures du matin
Je mange du bon pain.
A midi,
Je mange du riz
Et le soir
Je pars à la gare
Pour la ville de Sion.
Arrivé, je prends l’avion,
Direction la station.
Je suis rentré
Dans un bombardier
Et l’action a commencé.
(Elliot)
Moi et mon cheval,
Nous sommes allés sur Jupiter.
Nous avons vu un autre animal.
De là-haut, nous avons regardé la terre
Puis ensemble nous avons observé les étoiles.
La plus belle était la plus brillante.
Pour dormir j’ai planté ma tente.
Je me suis réveillée dans mon lit.
Mon cheval était parti.
(Gaëlle)
Dans ma maison,
Il y a un grand salon.
Un grenier, avec un canapé
Où mon chat dort toute la journée.
Il n’arrête pas de miauler et de ronronner.
Un jour, quand il a sauté dans la cheminée,
Il s’est envolé…
(Camille)
Pendant les vacances
En Provence,
Chacun danse
La balance
En cadence
Devant l’ambulance !
(Luna)
Je vais au carnaval
Avec Chantal.
On mange des bonbons
Déguisées en dragon.
On a à manger
Plein l’ panier.
Moi j’ai ses couleurs
Et elle a mon bonheur.
(Sarah)
C’est très mignon, ne trouvez-vous pas, cette idée que quelqu’un porte notre bonheur ? Il y a aussi de tout petits bouts de poèmes qui m’ont plu. Si j’étais votre éditeur, je vous dirais, laissons tomber quelques mots et gardons juste ceci :
Moi,
Je me suis déguisé
En poireau.
Ce n’était pas beau
Mais c’était rigolo.
(Cylia, Roman, Sarah)
Il y a une noix
Qui a trouvé un emploi
Au rayon des petits pois.
(Léonard)
Et puis il y a mon préféré. Car, comme toujours, j’en ai un préféré ! Il me fait d’ailleurs fort penser à la chanson de Noir Désir… Le champ sémantique est très précis, les mots bien choisis… Ici, il n’y a pas vraiment de chute mais il y a un beau jeu de sonorités et un bon rythme, ce qui reste le principal en poésie, comme je l’ai déjà dit : le rythme. Mais ça, je ne peux malheureusement pas vous l’apprendre, il faut le sentir par vous-même.
Le voici :
Le soir, il y a des étoiles
Brillantes dans la toile.
Ces planètes, ce système solaire.
Blanc de printemps,
La neige, le soleil, le temps.
Bleu de tristesse,
Lumière de finesse,
Pluie d’étoiles filantes,
Orage et glace brillante.
(Isalyne et Carla)
Voici le mien. Je l’ai créé à partir du mot TRAIN, ce qui m’a fait utiliser les mots vitre (vitreux) , guichet, vache, wagon, charbon, terminus, frontière, gare, dérailler :
« Pourquoi ne dis-tu rien ? »
Tu vois passer des trains
Derrière tes yeux vitreux.
Le maître s’impatiente :
« Combien font six fois deux ? »
Tu restes bouche ouverte,
T’as fermé ton guichet.
On dirait une vache
occupée à brouter.
Mais pourquoi tu dis rien ?
« C’est pourtant pas sorcier ! »
Dans ton crâne, huit wagons
déversent leur charbon.
Pour toi c’est terminus,
Miné, minable, minus,
Bloqué à la frontière.
« Combien font deux fois six ? »
Tu sais pas, tu t’enlises.
Tu voudrais bien t’enfuir,
Le train est déjà loin,
Il est parti sans toi,
Tu sais pas, tu dis rien.
« Tu cherches la bagarre ? »
Tout le monde te raille.
Ta tête est une gare
Pour locos qui déraillent.
Eh bien voilà, il ne me reste plus qu’à vous donner ma dernière consigne pour un tout dernier exercice !
Cette consigne sera encore plus simple que celle du champ sémantique… Donc encore plus compliquée ! Vous le savez, maintenant.
Je vous demande de repenser au sac en plastique du tout début, d’être dans cette énergie-là. Que le sac en plastique se déploie tout seul dans votre tête à la place de toute pensée. Il faut juste penser au sac et à rien d’autre. En même temps, vous aurez une feuille blanche devant vous et vous ferez des gribouillis avec votre stylo dans le haut de la feuille… Et puis à un moment vous écrirez une lettre, juste une lettre de l’alphabet, sans réfléchir, la première qui vient (vous n’y aurez pas pensé puisque vous penserez au sac en plastique) et puis une deuxième lettre attachée à la première. C’est important d’avoir bien fait des gribouillis avant parce que c’est ça qui va mettre votre main en mouvement. La poésie vient du mouvement. C’est comme ça qu’on commence à sentir le rythme. Pas en y réfléchissant. C’est comme une danse de votre corps mais concentrée dans votre main. A partir de vos deux lettres, vous avez le droit de réfléchir un tout tout petit peu pour que ça forme un mot. Un mot qui existe et qui veut vraiment dire quelque chose :
« Aaaaaa…. Fffff… Affolé. »
Ensuite vous formez un début de phrase :
« Affolée, la guêpe s’envole »
C’est le mot qui va vous donner l’idée, vous verrez : étant en mouvement ça viendra tout seul !
Passez très vite à la ligne et voyez quelle image vous vient en premier lieu. Attrapez-la :
« Affolée, la guêpe s’envole,
elle monte haut dans le ciel. »
Il suffit de continuer dans le même esprit, ligne après ligne, sans trop réfléchir mais en gardant votre petite danse, votre petite musique dans la tête. Si vous acceptez de laisser les mots venir tout seuls, viendront aussi des allitérations, parce que les mots aiment beaucoup jouer. Le champ sémantique, il viendra tout seul aussi : « guêpe » fait venir « voler » et « voler » fait venir « ciel ». Si un mot vous accroche plus qu’un autre, vous avez le droit de le répéter :
« Affolée, la guêpe s’envole,
elle monte haut dans le ciel.
Elle est folle, la guêpe de monter si haut,
si haut, là dans le ciel,
si proche du soleil. »
Si des rimes viennent, laissez-les venir aussi, mais ne les cherchez pas à tout prix.
Si un poème s’installe en longueur, laissez le faire, mais il peut aussi être très court et qu’arrive tout de suite la chute :
« Affolée, la guêpe s’envole,
elle monte haut dans le ciel.
Elle est folle, la guêpe de monter si haut,
si haut, là dans le ciel,
si proche du soleil.
Elle prend le soleil pour une prune
mais elle va se brûler les ailes. »
Je vous jure que ce poème, je viens de l’improviser pour vous, exactement en faisant ce que je viens de dire, étape par étape.
Je ne dirais pas que c’est un poème magnifique mais il n’est tout de même pas trop mauvais non plus… Et puis, comme je l’ai dit au début aussi, il faut parfois en écrire cinquante avant d’en avoir un bon. C’est comme ça.
Comme pour apprivoiser un animal : il faut le laisser venir à soi et se montrer patient.
C’est Bernard Friot qui m’a appris ça. Je l’en remercie.
Bonne écriture.
Pour télécharger : 5ème envoi de Ludovic Flamant
Je vous demande de repenser au sac en plastique du tout début, d’être dans cette énergie-là. Que le sac en plastique se déploie tout seul dans votre tête à la place de toute pensée. Il faut juste penser au sac et à rien d’autre. En même temps, vous aurez une feuille blanche devant vous et vous ferez des gribouillis avec votre stylo dans le haut de la feuille… Et puis à un moment vous écrirez une lettre, juste une lettre de l’alphabet, sans réfléchir, la première qui vient (vous n’y aurez pas pensé puisque vous penserez au sac en plastique) et puis une deuxième lettre attachée à la première. C’est important d’avoir bien fait des gribouillis avant parce que c’est ça qui va mettre votre main en mouvement. La poésie vient du mouvement. C’est comme ça qu’on commence à sentir le rythme. Pas en y réfléchissant. C’est comme une danse de votre corps mais concentrée dans votre main. A partir de vos deux lettres, vous avez le droit de réfléchir un tout tout petit peu pour que ça forme un mot.Ensuite vous formez un début de phrase :C’est le mot qui va vous donner l’idée, vous verrez : étant en mouvement ça viendra tout seul !
Passez très vite à la ligne et voyez quelle image vous vient en premier lieu. Attrapez-la.
Il suffit de continuer dans le même esprit, ligne après ligne, sans trop réfléchir mais en gardant votre petite danse, votre petite musique dans la tête. Si vous acceptez de laisser les mots venir tout seuls, viendront aussi des allitérations, parce que les mots aiment beaucoup jouer. Le champ sémantique, il viendra tout seul aussi. Si un mot vous accroche plus qu’un autre, vous avez le droit de le répéter.
Si des rimes viennent, laissez-les venir aussi, mais ne les cherchez pas à tout prix.
Si un poème s’installe en longueur, laissez le faire, mais il peut aussi être très court et qu’arrive tout de suite la chute.
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Voici nos productions : classe CYP2/Lutry
Guillaume Tell (Luca)
GUillaume Tell,
L’homme qui mange des babybels
Et qui tirait comme une pelle.
Mais ce n’était qu’un rebelle
Qui venait d’Israël.
Mes amies (Jade)
MEs amies, elles sont si différentes :
La première est super forte et elle écrase les portes,
La deuxième est super faible et elle est laide,
Et pour finir la troisième est moyenne et elle adore les hyènes.
La GIrafe (Melissa)
J’ai une girafe
Qui donne des baffes :
Bing, bang, elle m’applatit sur le tapis,
Je me casse la cheville.
A l’hôpital, ça fait très mal,
ça se répare dans un placard !
Ronaldo (Roberto)
ROnaldo, c’est un footballeur.
Il est très fort,
Il a un Labrador et un Yorkshire Terrierm
Il dit que les chiens, ça tient compagnie.
Il est portugais comme moi,
Il a une piscine super grande,
Il jette son Labrador dans la piscine.
NUl, c’est nul (Maurine)
Aujourd’hui, je vais à la natation.
Ensuite, j’irai au supermarché.
Le soir, je mangerai des épinards.
C’est nul !
Le super-Héros (Chiara)
Le SUper-Héros
Vole si haut
Que dans le ciel,
Il voit une abeille.
Il prend de l’eau,
Eclabousse l’abeille,
Et soudain elle devient une groseille !
Le lapin brun (Tamara)
ATtiré par la carotte,
Le lapin part si vite
Que je n’ai pas le temps de l’attraper
Pour le mettre dans ma haie.
Dans mon lit je repense à ce lapin brun.
Sur ma tête je sens le lapin brun,
Je suis sûre qu’il n’est pas loin.
Sur la carte, je trace où ce lapin pourrait bien se trouver,
Mais finalement je le vois dans mon jardin !
Porc (Adam)
Un POrc fort trouve de l’or,
Il a battu un super-héros.
Ensuite, il s’est marié.
Après, une abeille est venue le piquer
Mais le porc l’a écrasée.
Le hamster (Hélène)
J’Ai un hamster
Gros comme une patate !
Quelques fois, il va chez mon voisin
Pour jouer et manger du pain.
Il arrive à lire et à écrire,
On s’amuse bien avec mon hamster !
Le chien du voisin (Benoît)
LE chien du voisin s’appelle Rintintin.
Ce petit zinzin aime les gros câlins.
Tout le monde dit qu’il est fort et qu’il fait peur,
Mais c’est lui qui a très peur des voleurs.
Tess (Tess)
Tess c’est moi.
J’ai les cheveux blonds,
Blonds comme la lune.
La lune est dans le ciel,
Dans le ciel il y a le soleil.
Le soleil est jaune,
Jaune ressemble au châtain.
Le châtain, c’est comme les marrons,
Les marrons c’est comme l’automne.
L’automne c’est une saison,
Et ma saison préférée c’est le printemps,
Le printemps c’est maintenant !
Tarte (la maîtresse qui n’a pas pu s’empêcher de faire cette fois !)
– TArte ! Me dit mon père, tu es une tarte !
– A la crème ou à la framboise Papa ?
Dis-je d’un ton qui le fâcha…
– En veux-tu une maintenant ma fille ?
– Tout dépend, cher père, quelle sera la garniture choisie…:
Noisettes, vin cuit, poires au chocolat ?
C’est avec plaisir que je partage avec toi.
– Ho ! Si tu ne cesses pas, ce n’est pas une tarte que tu auras,
Mais le pensionnat !
– S’ils ils y font de bonnes tartes ou fromage et au saumon, moi ça me va !
A ces mots, mon gentil Papa se décomposa,
Pris notre tarte au citron faite maison,
Et sur sa propre tête,
La renversa.
Voici les productions des élèves de 3P de Grimisuat.
Mon petit ourson
J’ai un petit ourson
Comme il est mignon
Il ressemble à une boule de poils
Dans mon lit j’ai peur
Mais quand il vient contre moi
Il me protège
Ouf je n’ai plus peur
MARIE
Un âne mange de l’herbe
Il mange trop
Il mange jusqu’à la terre
Il aura mal à l’estomac
En plus il mange super vite
Il a presque dévoré tout le pré.
YANNICK
La mer est calme
Sur l’eau, les oiseaux
Volent haut, haut dans le ciel
Le sleil réchauffe nos pensées.
CHLOE
Monsieur le maire avait une fille
Elle grandissait top
A un an, elle faisait un mètre
A deux ans elle faisait deux mètres
A trois ans elle faisait elle faisait trois mètres
A dix ans elle faisait dix mètres
A cent ans elle arrivait au ciel.
MATHIEU
Le kiwi pousse sur un kiwitier
La banane pousse sur un bananier
La cerise pousse sur un cerisier
L’avocat est dans un bureau
KEVIN
L’abeille Mireille
Ma belle petite Mireille
La jolie abeille
Qui vole dans les airs
Et plouf dans l’eau
LAURA
Thibaut fait de la moto
Il a un casque avec des flammes
Ah que j’aime sa moto rouge
Avec son casque, il est rigolo
MARGOT
Tisselette l’araignée tisse un fil d’or
On dirait qu’elle danse au bout de son fil
Elle s’agite si fort
Qu’elle s’emmêle dans son fil d’or
C’est pas si facile de tiser sans s’emmêler.
THOMAS
Bonjour,
Nous avons pris un peu de retard, mais voilà quelques poèmes. Nous espérons qu’ils vous plairont.
Nous vous remercions pour ces beaux ateliers, parfois difficiles, mais toujours intéressants.
Classe de Josiane Lavanchy, 3P, collège de Chissiez
BLatte, pauvre blatte
Toi, insecte appelé cafard
Tu es aplati comme une feuille morte
Tu voles, tu voles,
Tu cours, tu cours,
A la recherche de déchets.
Tout le monde te déteste !
Luna
GAre à mon phare
Qui vient de la Loire !
Chaque nuit noire,
Il éclaire la mer
Avec sa lumière
Qui tourne, tourne
Tous les soirs !
Bonne nuit, mon phare !
Ammany
NAvire, mon beau navire,
Vogue vers Izmir,
Navire, mon beau navire,
Vogue vers Izmir,
Accoste dans le port,
Embarque les passagers
Pour d’autres horizons.
Au revoir, Izmir !
Dylan
J’Essaie, j’essaie de voler
Mais je n’y arrive pas.
Pourquoi, pourquoi ?
Parce que je n’ai pas d’ailes !
Bien sûr que c’est pour ça !
Jawed
ATtrapons cette mouche
Qui vole dans notre chambre.
Tu voles par-ci,
Tu voles par-là,
Tu te poses sur mon bras,
Tu me chatouilles le nez.
Arrête, petite mouche,
Tu me casses les pieds !
Claudio
Bibliothèque, toi ma bibliothèque
Tu as de si jolis livres
Qui me font rêver,
Rêver d’aventures dans la jungle,
de découvertes avec les animaux,
Toi, ma bibliothèque,
Je t’adore !
Blenita
PApillon, beau papillon,
Tu voles sur les fleurs
Tout là-haut dans le ciel.
Le soleil fait briller tes ailes multicolores.
Que tu es beau, papillon !
Alicia
GAzelle, comme tu es belle !
Tu joues à la marelle
Avec les autres gazelles.
Tu cours dans la savane.
Tu es légère comme une plume.
Tu manges de l’herbe
Et des buissons pour te nourrir.
Gazelle, continue ton chemin
A travers les continents.
Bon voyage, ma gazelle !
Romeo
RAt,
Ne pars pas !
Cours par-ci, cours par-là !
Reste avec moi
Mon rat !
Va là-bas,
Mais j’espère que tu reviendras !
Pourquoi ?
Damien
DU sucre dans du café, mmh…
Rien de mieux que du sucre dans du café
Pour ne pas dormir le soir !
Du lait dans le chocolat, mmh…
Rien de meilleur que du lait dans le chocolat
Pour être en pleine forme toute la journée !
De la cannelle dans du thé, mmh…
Rien de plus goûteux que de la cannelle dans du thé
Pour apprécier son goûter !
Garwang
MYgale, mygale à huit pattes poilues
Tu piques comme une abeille
Tu empoisonnes les hommes
Tout le monde a peur de toi
Mais un jour,
Toi aussi, tu mourras.
Miguel
GNome, ô petit gnome,
Toi, homme de la nuit,
Tu es tout poilu.
Tu es tellement joufflu.
Tu es minuscule.
Sans vouloir te blesser,
Tu es un peu bête…
Pauvre petit gnome !
Ammany et Luna
Bonjour,
voici quelques-unes de nos productions avec un peu de retard. Un grand merci pour ces ateliers d’écriture.
L’âne galope très loin,
très très loin,
jusqu’au bout du monde.
Je lui ai dit « reviens ».
Il est revenu
et je suis montée sur son dos
et nous sommes partis
à la conquête du monde!
Inès
Dans le désert du Caire,
je mange un dessert
au goût amer,
un vrai calevaire.
Un tas de hors-la-loi
s’attaque
au bas de l’usine
made in China.
Guillaume
Boulon,
la bille a le numéro 9
et la couleur noire.
La bille
ne veut plus porter l
le numéro 9
mais elle veut porter
le numéro 3
et la couleur rouge.
Anne
J’en ai marre,
marre à bout,
bout de ficelle,
selle de cheval,
cheval de course,
course à pieds,
pieds à terre,
terre de feu,
feu de camp,
camp de forêt,
forêt vierge,
Vierge Marie,
marie-toi avec moi.
Nathan D.
Répondre.
Je réponds au professeur
de basket
Malheur il ne répond pas.
J’ai essayé 10’000 fois mais…
il n’est pas là.
Le lendemain
je vais chez lui mais…
il est au lit!
Justine
Federer et Wavrinka
font partie d’un tennis club
comme moi!
Ah mais j’ai oublié
qu’ils sont plus forts
que moi!
Baptiste V.
Vas-t’en
petit bourdon!
A l’attaque bzzz.
Oh non, une attaque de bourdon!
3,2,1, décollage immédiat,
bon écoutez les gars,
préparez vous à tirer.
Je suis plus fort que vous.
Non.
Mon oeil.
Qu’est-ce qu’il a ton oeil?
Nathan S.
Classe 3P de Savièse
Dutron Sylvie
Ecole du Bois Renaud (Pont-à-Celles Belgique)
Voici quelques productions. Merci pour ces différents ateliers, nous nous sommes bien amusés! Dommage que ce soit déjà fini!
Achète cette robe
Pour que je la porte
Achète aussi le mètre
Pour ma grand-mère
Et achète ces jeux
Je les veux
Appelle ta maman
Pour lui dire le temps
Appelle papa
Pour filmer mes pas
Et appelle mamy
J’ai vu une souris
Dors petite abeille
Dans cette corbeille
Dors maman
Il y a trop de vent
Et dors papa
Il y a des rats Diégo
Je m’appelle Juliette
Et je regarde la lune
Avec mes lunettes
En mangeant des prunes
Pour devenir brune
Quand j’irai sur la lune. Christine
Maman aime les fleurs
Qui sont dans son cœur
Avec des décors
Et des rubans d’or
Maman est toute blanche
On dirait un ange
Mais en bikini
C’ est une petite souris. Sarah
Bizarre Ese yadigar
A mis le bazar
Dans le bar
Et après elle
Se cache
Sans ranger ce bazar
Elle est vraiment bizarre
Dans ce bar
Ese yadigar Loïc
Le cheval part.
Mais par où ?
Par où il part ?
Galoper dans un pré
Va-t-il tomber ?
Est-il tombé ?
Boum il est tombé
Dans un trou ?
Un grand trou ?
Non dans le pré
Et moi je m’ en vais. Anaïs
Je regarde la lune
Toutes les nuits
Elle est jolie
Et elle scintille
C’est mon amie et j’en suis ravie
Je regarde la nuit
La nuit me sourit
Je lui présente ma famille
Mais elle n’aime pas mon papi
Pourtant il est gentil. Emeline
Natation,
Nadine,
Nando,
Nathalie,
Nanie,
Nous naviguons
Dans la nature
Mais au foot, on est a égalité. Ese ya
Ludovic est mon ami
Il aime le riz
Les spaghettis
Les kiwis
La beauté est merveilleuse
Madame danse le boggie woggie
Au pays des danseuses
Elle ne sont pas menteuses. Jimmy
Les guêpes
Fabuleux une guêpe .
J’ adore les guêpes
Elle vole si haut dans le ciel.
Catastrophe je me suis piquée
Sale guêpe je vais te tuer
Et je suis dans ma chambre. Clémence
Le soleil éclate de rire .
En chantant et en pleurant.
Sous la douche il louche.
Au matin il grille son pain.
Et le soir il prend à boire. Mathis
Sarah dit :
Salut Sam
Dis donc
ta maison est sale
donne –moi un seau d’eau
que je lave tes rideaux
et tes carreaux .
Merci Sarah. Sullivan
Florian trouve
Une pomme
A terre
Il la met
Dans la terre
Et ça fait
Une pomme de terre. Florian
Guillaume va à la mer .
Il trouve un ver de terre.
Et le jette dans la mer.
Ca fait un ver de mer. Guillaume
Bonjour,
Voici nos productions.
Nous espérons que vous aurez du plaisir à nous lire
File: pomes1-1.doc
Bonjour Monsieur,
Comme le temps passe vite ! Nos rencontres touchent à leur fin. Dommage !
Mille mercis.
La classe de 3/4B de l’ECLF de Berne
ABsolument, je suis content !
Je joue au foot.
La lune tombe dans le bleu
Et dans tes yeux.
Le foot
A des croûtes
Benzema boit
Du coca
Avec Abdallah
Ronaldo est rigolo
Messi est mon ami
Et moi je recommence mes rimes !
Abdullah
GMail : j’écris à mon amie
Je vais lui offrir un géranium
La plus belle des fleurs qui existe
C’est vraiment ma meilleure amie
Son animal préféré est le chat
Et le chien se jette dans le volcan !
Marina
ELéphant dort et ronfle
Il est grossier
Il fait du bruit
Je ne m’endors pas
Il m’énerve
Je n’en peux plus
Je veux le réveiller
Mais comment faire ?
L’éléphant est gros et moi petite
Mais j’ai du courage et je le réveille
Mais, c’était une petite coccinelle qui dormait¨
Lena
RAquette tape la balle
Et la balle s’envole
Elle s’envole comme un oiseau
La balle atterrit sur un oiseau
L’oiseau prend la balle
Et l’oiseau atterrit sur l’arbre
Il dépose la balle dans le nid
Et…
La balle se casse
Et un autre oiseau sort !
Sahar
GAmin, ça c’est lui
Il fait tout ce qu’il veut
Il aime faire des bêtises
Il lit Tintin
Et moi, je ne fais que de manger !
Gosha
AValer des poissons
Avoir faim
Bien manger à la cantine
Aller à l’école
Hello Kitty dans une école de Japonais !
Usman
MOuvementée, la chenille s’en va
Du cocon, un papillon s’envole
Sur la plage,
Je lis une image
Et dans l’image je vois une page.
Iris
SAc pour mon ami
Je joue au foot
Merci mon ami
Ronaldo, une photo !
Ma moto pour dodo.
Saliou
ELéphant dort et ronfle
Il est grossier
Il fait du bruit
Je ne m’endors pas
Il m’énerve
Je n’en peux plus
Je veux le réveiller
Mais comment faire ?
L’éléphant est gros et moi petite
Mais j’ai du courage et je le réveille
Mais, c’était une petite coccinelle qui dormait¨
Lena
AChève ton travail
Maman cuit du riz
La cuisine est blanche.
Blanche comme les rideaux
Les rideaux tombent sur la table.
La table se renverse
Zut !
Myriam
WAgon, le train part
Le train part dans dix minutes
Mille huit cents personnes à bord
Donne-moi de l’or
Tu n’auras pas ta part dans deux minutes!
Ils se sont trompés.
Le train est parti depuis six secondes !
William
SAlsa, une danse
Elle fonce comme une lance
Et quand la nuit arrive
Elle part avec renard et canard
Mais pendant que le soleil se lève
Elle n’arrête pas de jouer avec les rats
Je rêve d’une voiture qui parle et qui vole.
Sophie
NOtre vie est importante
L’amour aussi
L’enfant en a besoin
Les personnes âgées aussi
Mais quant à moi
Je n’ai pas besoin de ça
Car je n’existe pas !
Larissa
LAngue, langue
Le drapeau français
Le drapeau anglais
Toutes ces couleurs dans les drapeaux
Mais moi, je n’aime pas les couleurs !
Paul
Bonjour,
Voici la sélection pour l’Ecole Française de Genève :
La lampe
La lampe brille
Et clignote dans le noir.
Et tout d’un coup,
Elle s’éteint au loin.
Profondément endormie,
Dans ma chambre,
Sous la couette bien chaude, je rêve
Dans le noir, le noir de la nuit.
Maÿlis
L’éléphant
Un éléphant boit
Il recrache l’eau
L’eau est sale
L’éléphant meurt
« Il y a un éléphant
De moins sur la Terre »,
dit le martien.
Théophile
L’horloge
L’horloge est toute blanche
On ne voit que les chiffres en noir
Il faut rajouter des couleurs
Elle est tombée
Elle est toute cassée
Maman arrive
Elle se fâche toute rouge
Et nous donne une grosse fessée.
Eléonore
Le garçon aime le gâteau,
Il mange comme un glouton .
Le père est grognon,
Il montre son ventre .
Alors le garçon devient rouge de rage,
Il frappe la porte en la claquant.
Et le père se dit:
« Gloup, quel glouton! »
Aseah
Le sac en plastique
Du petit garçon
S’envole. Il va polluer!
Le petit garçon veut le rattraper
Mais il est passé sur la route.
Le papi dit au petit:
N’y va pas !Tu vas te faire écraser!
Le garçon n’en tient pas compte
Et il se fait écraser.
Le papi dit à la mamie :
Tu vois chérie, je te l’avais dit!
Maël
Mon lapin
Mon lapin est dans sa cage
Il est tellement mignon.
Un soir,
J’ai oublié de fermer sa cage.
Dommage il s’est enfuit.
J’ai pleuré, pleuré, et encore pleuré
Pendant toute la journée.
Nella
L’arbre
Comme cet arbre est joli!
Il a de longues branches,
Il a des feuilles colorées,
Il a un gros tronc marron
Et il est gigantesque,
Tellement grand,
Que je monte dedans.
Gabrielle
Bonjour Ludovic,
la classe de 4P de Porrentruy au Jura a pris beaucoup de plaisir dans cet atelier. Certains élèves n’ont pas réussi du premier coup. Certains ont fait quelque chose d’assez magique… Les deux lettres sont dans le titre en majuscule.
aVIon
Mon avion a décollé
Et est allé plus haut
Il tourne, il plonge,
Il plane, il retourne,
Il va de plus en plus haut
Panne d’essence
L’avion tombe vers la mer
Bong
L’avion rebondit sur une baleine
Et tombe dans l’eau
Il se transforme
En sous-marin…
(Gaëlle)
TAbleau
Le tableau vert
Un chat vert
Des yeux verts
Ton corps tout vert
Ce champ vert
Le cheval vert
Tu cours dans ce champ
Tu galopes dans ce champ
Ce vert t’impressionne
Ce vert te donne une envie de chanter
De galoper de courir et parfois une envie de dormir.
(Jehona)
VAgue folle
Vague folle
Sur la plage
Comme un orage
Avec rage
Elle déchire tout sur son passage
Elle veut atteindre les nuages
Il fait tellement chaud
Un mirage ?
Elle se transforme en vapeur…
Et devient un nuage.
(Nadia)
ANge
Je suis allée dans les nuages,
Et j’ai rencontré un ange.
Mais en faite je rêvais…
Parce que la maîtresse m’a réveillée
Elle m’a demandé
– Es-tu dans les nuages ?
– Hein quoi… Pardon.
(Emma C.)
PRomenade
En me promenant
J’ai vu une petite bête à bon Dieu.
En marchant dans la forêt
J’ai vu un grand cerf.
En galopant avec mon cheval
J’ai vu une petite abeille.
L’abeille m’a piqué
Et je me suis endormie.
(Emma J.)
BIcolore
L’encre rouge ou bleue…
Un stylo bicolore…
Une feuille en or…
Un crayon très long…
Un dessin un peu clair…
Une plume surtout foncée…
Tout ça dans mon sac blanc…
Soudain la plume coule
Un sac tout bleu !
Dommage !
Ma couleur préférée
C’est le JAUNE.
(Noah)
A bientot.