3ème étape

Seules les classes inscrites aux ateliers pourront poster leur réponse.

Vous pouvez télécharger la 3ème mission complète en PDF ici.

Chers jeunes auteurs de l’atelier d’écriture,

Mes chers jeunes auteurs de l’atelier d’écriture,

Quel plaisir j’ai pris cette fois encore à lire vos textes ! Tonnerre d’applaudissements pour la qualité de votre travail.

Vous avez fait preuve de sérieux et d’originalité, vous avez déroulé les fausses pistes de votre enquête avec un savoir-faire de scénaristes. Personne n’a perdu le fil de son histoire, bravo. Très beau travail !

Je suis aussi très satisfaite de votre manière d’écrire. Vos styles sont différents, c’est normal, mais ils sont tous vifs, drôles, vos dialogues sonnent juste, les descriptions me donnent envie de sauter dans le premier train pour venir me promener chez vous.

Vous pouvez être fiers de vous. Moi je le suis.

Quelle chance elle a, cette Ally Potter, de vivre autant de belles aventures en Suisse. À la fin elle sera peut-être épuisée, mais on lui permettra de prendre quelques vacances pour se remettre de toutes ses émotions. Ça joue pour vous ?

Je vous invite à lire les histoires des autres groupes : certaines classes ont des intrigues assez similaires, d’autres sont parties dans des directions totalement différentes. Une belle variété qui est le reflet de la diversité de nos imaginaires à tous.

Vous voyez, il n’y a pas une seule manière de raconter une histoire, chaque auteur (écrit), chaque conteur (oral), a la sienne.

C’est infiniment précieux.

Nous allons maintenant passer à l’étape suivante : suite et fin de l’enquête.

Ce qui correspond dans le schéma narratif à la fin des périphéries et la résolution du problème (3 et 4).

Mission « Enquête et retrouvailles »

Votre mission est claire : retrouver Ally Potter.

À vous de lancer vos super enquêteurs sur la bonne piste, celle qui mènera jusqu’aux retrouvailles avec notre actrice disparue.

Sacrée mission, non ? Sous votre plume créative et talentueuse, vos enquêteurs vont devenir des héros.

Méthode

1- Vérifiez que vous êtes bien d’accord entre vous sur ce qui est réellement arrivé à Ally. Si vous avez des petits changements ou ajustements à faire, il est encore temps.

2- Réfléchissez au chemin et aux étapes que vont suivre vos enquêteurs pour comprendre la situation et la retrouver : il se peut que ce soit simple, parce qu’ils ont la bonne intuition tout de suite, ou un peu plus compliqué. Attention quand même à ne pas perdre votre lecteur, il faut qu’il réussisse à vous suivre. Donc du suspense, oui, mais pas un catalogue de rebondissements ! À vous de faire le bon dosage.

3- Écrivez cette fin d’enquête. Utilisez tout ce que vous connaissez déjà : des dialogues, des descriptions, vos autres personnages alliés ou ennemis, vos chiens…

4- La scène de retrouvailles : lorsqu’ils retrouvent Ally Potter, c’est un moment très important du roman. Pas forcément long mais intense. Soignez bien cette partie. Peut-être devront-ils la libérer, l’aider à s’enfuir, ou appeler la police en renfort… il y a mille possibilités, j’ai hâte de voir quel sera votre choix à chacun.

5- A la fin de cette troisième étape, Ally doit être retrouvée (la vraie Ally hein, sauf si vous avez une petite idée de double twist en tête) et le lecteur doit avoir compris ce qui s’est passé.

À vous de jouer !

Je suis impatiente de voir ce que vous allez imaginer !

Bon courage !

Véronique

Véronique Delamarre Bellégo attend avec impatience vos travaux pour le vendredi 19 mars.

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36 réflexions sur « 3ème étape »

  1. Coucou Véronique! Après un long périple, les élèves de l’insubmersible Titanic de Vercorin sont arrivés à bon port. Voici le travail final ainsi que les différents articles de journal (ceux qui annonce la venue, la disparition et son retour). Bonne lecture!

    Vercorin, le 16 novembre 2020 (article de journal 1)
    Dans sa salle de classe des 5-6H, Elisa n’arrive pas à se concentrer. Elle observe par la fenêtre de magnifiques parapentes aux belles couleurs d’automne qui décollent des sommets enneigés des montagnes de Vercorin. Il faut dire que l’article du journal « Verco News » l’a déconcertée !
    Elisa a 10 ans. Dans la vie, cette pétillante jeune demoiselle aime cuisiner des pâtisseries avec sa maman, mener des enquêtes et résoudre des énigmes. Sportive, elle skie beaucoup au Crêt-du-Midi et fréquente les cours de théâtre de la troupe de Chalais avec son copain Jean qui est un acteur prometteur. Tout le monde dit qu’il aspire à une grande carrière d’acteur. Il arrive à Elisa de courir après ses chats entre les chalets du village de Vercorin qui lui font penser à Noël qui approche.
    – Elisa tu me sembles rêveuse ! lui signale calmement sa maîtresse, madame Paulette Colle.
    – Veuillez m’excuser mais c’est à cause de l’article de ce matin. Je n’arrive pas à me concentrer. Mon idole Ally Potter arrive à Vercorin. Je ne pense qu’à ça…
    – Du calme, reste focus sur ton évaluation de sciences. Tu auras le temps d’y penser à la récréation.
    La journée semble durer une éternité. Enfin, la sonnerie de 14H 25 retentit. Elisa, accompagnée de son meilleur ami Jean, fonce au parc à moutons pour rencontrer la star.
    Arrivés sur les lieux, il y a foule. Les élèves, soucieux du respect des gestes barrières, font la queue et respectent patiemment la distanciation.
    – C’est long…
    – Ouais, c’est même SUPER long… répond Jean.
    Après une interminable attente, ils aperçoivent enfin la célèbre actrice.
    Ally vient de souffler ses 15 bougies. Originaire de Manchester en Angleterre, elle a appris le français à l’école et se débrouille plutôt bien.
    Ses cheveux sont roux et elle porte une longue tresse sur le côté. Ally aime briller : le masque qu’elle porte est tout pailleté. Son style peut varier mais elle se dit plutôt gothique comme sa couleur préférée est le noir. Notre anglaise ne se sépare jamais de ses deux porte-bonheurs : un médaillon avec un trèfle à quatre feuilles et une poupée vaudou offerte par son oncle des Philippines .
    Elisa aurait bien voulu la serrer fort dans ses bras mais elle se rappelle soudain des mesures COVID.
    – Hello Ally ! Je suis trop fan de ton travail. J’ai vu tous tes films, glousse Elisa.
    – Serais-tu d’accord de nous signer un autographe ? Mon prénom c’est Jean.
    – On peut faire aussi un selfie ? Mes copines ne vont pas en croire leurs yeux.
    – Bien sûr, of course… One minute.
    – Tiens, mais qu’est-ce que tu portes autour du cou ? questionne Jean.
    – Mmmmmm c’est mon médaillon porte-bonheur. Il me suit everywhere heu….partout.
    – Tu vas dormir où ce soir Ally ? s’empresse de demander Elisa.
    – Au Swisspeak Resort Hotel.
    – Génial, mes parents y sont concierges. On va se croiser alors.
    – Bye Ally !
    Arrivée à l’hôtel, Ally découvre avec enthousiasme sa résidence. Elle est d’abord impressionnée par la grandeur de ce bâtiment en forme de L. A l’intérieur, il y a un restaurant, une salle de billard et un espace Wellness.
    Elle se dit « Ohlala, que c’est beau » !
    Ally découvre un lieu traditionnel. Le magnifique lustre du plafond de la réception lui fait penser à un ciel étoilé. Elle mémorise directement le numéro de sa chambre, le 124. Son appartement est boisé et chaleureux. Elle prend possession de sa luxueuse suite et profite du jacuzzi privé qui donne sur les montagnes. En observant le panorama, Ally se réjouit à l’idée de pouvoir bientôt skier.
    Le soir venu, elle descend au restaurant de l’hôtel où l’attend toute l’équipe du tournage. La serveuse arrive et Ally commande en entrée un plat de viande séchée. « For the first time », elle déguste une raclette. Pendant la soirée, elle sourit et fait des blagues à son équipe.
    Un jeune homme passe devant sa table. Leur regard se croisent et c’est immédiatement un « crush » entre eux. L’inconnu demande s’il peut se joindre à eux. Ally accepte. Insouciante, ils rient toute la soirée. Après le repas, ils font une partie de billard et le mystérieux inconnu lui propose d’aller observer les étoiles sur la terrasse.
    Le lendemain, Ally est absente au petit déjeuner. D’habitude si constante, cela ne lui ressemble pas du tout. Les membres de l’équipe sont inquiets. Son assistant décide de frapper à la porte de la chambre 124 et découvre avec effroi que la star a disparu ! (article de journal 2)
    C’est la panique à l’hôtel. Elisa essaie de se frayer un chemin dans la cohue.
    L’inspecteur Jetrouverien a été nommé chef de l’enquête. Il est connu pour son incompétence. Pour qu’il découvre un indice, on peut toujours attendre le jour où les poules auront des dents, ou alors le jour où la classe d’Elisa cessera de bavarder (c’est-à-dire JAMAIS !) Quand l’inspecteur part en patrouille, il a la trouille qu’on le zigouille. Il n’a pas la lumière à tous les étages. « Il n’a pas inventé l’eau chaude» répète souvent le boulanger de Vercorin. « Il parait que la dernière fois que son chef lui a dit de prendre la porte, il est parti avec ! » affirme la caissière du magasin Edelweiss.
    Elisa, qui était serveuse le fameux soir de la disparition, décide de mener son enquête. En effet, elle connaît les recoins de l’hôtel mieux que personne. A l’école, c’est elle qui résout toujours les énigmes des escape game. Elle décide d’appeler son copain Jean qui lui sera aussi d’une grande aide.
    Les deux camarades décident de s’organiser et Elisa se repasse le fil de la soirée dans sa tête. Elle se rappelle immédiatement du mystérieux jeune homme qui a passé la soirée avec Ally. Notre enquêtrice jette un œil au registre de l’hôtel. Discrètement, les amis dérobent la clef et foncent dans la chambre du crush d’Ally.
    Sur place, tout laisse à croire que notre inconnu a dû quitter les lieux de manière précipitée. En effet il a laissé son natel, son chargeur et son porte-monnaie. En fouillant dans son portefeuille, Elisa tombe sur la carte d’identité de notre inconnu qui s’appelle Jonathan Lebogoss.
    – Regarde Elisa, Jo Lebogoss a reçu 12 appels en absence hier soir… tu ne trouves pas cela étrange ?
    Rappelons immédiatement ce numéro, s’empresse de répondre notre détective en herbe. Elisa compose le numéro. Une voix féminine répond.
    – Allo, dit l’inconnue?
    – Allo, je m’appelle Elisa. J’enquête sur la disparition d’Ally Potter. Elle a disparu de l’hôtel Swisspeak. La dernière fois qu’elle a été vue c’était hier soir en compagnie de Jo Lebogoss. Mais qui êtes-vous ?
    – Je suis Marie-Christine, la petite amie de Jo.
    – J’ai une question ? demande Elisa, avec une voix sûre et confiante.
    – Je vous écoute ?répond Marie Christine.
    – Vous avez laissé 12 appels en absence hier soir à Jo. Pourquoi ?
    – Mmmmm….J’ai vu les story de Jo et Ally P sur Instagram et j’étais folle de jalousie de les voir si proches. Je lui ai ordonné de rentrer tout de suite à Grimentz. D’ailleurs, il est à côté de moi. Je peux vous le passer si vous le souhaitez.
    – C’est inutile. On voulait juste savoir si c’était lui qui avait kidnappé Ally. Mais vous venez de nous fournir la preuve que non. Désolée du dérangement. J’espère que tout va s’arranger pour vous.
    – Au revoir et bonne chance dans vos recherches.
    Les amis raccrochent, un peu tristes et désespérés de pas avoir démasqué le coupable. Ils sont dans une impasse. Sans conviction, ils décident de regarder dans le natel de Jo. En parcourant les photos et videos, un détail étrange les surprend :
    – Regarde Jean, dit Elisa. Sur cette video, on voit bien notre maîtresse Paulette Colle qui discute avec Ally Potter ! Je n’en crois pas mes yeux.
    – Ouh lala, on dirait bien qu’elles sont en discussion houleuse. Leurs poings sont serrés, elles ont le regard noir et Ally a ses sourcils froncés. La maîtresse est toute rouge, je ne l’ai jamais vue comme ça.
    – C’est sûr, c’est elle la coupable répond Elisa. Nous devons immédiatement nous rendre à son chalet.
    – Jésus Marie-Joseph….Je me sens mal, je vais vomir les frites de la cantine de midi. J’ai l’impression que je devrais peut-être retourner voir All…à la maison si j’y suis…. raconte Jean. Pire, j’ai peut-être le cornichonvirus. J’ai perdu l’odorat et ne sens même plus l’odeur des pieds de ma grand-mère. Bye bye, je rentre à Chalais.
    En deux temps trois mouvements, Elisa se retrouve au chalet de Madame Colle. En arrivant proche de l’entrée, elle voit la poupée vaudou d’Ally ensanglantée cachée derrière la boîte aux lettres. Un coup de tonnerre éclate. Elisa reste pétrifiée : jamais elle n’aurait pensé que sa maîtresse pouvait être si cruelle et diabolique.
    – Prenant son courage à deux mains, elle frappe à la porte de Madame Colle, décidée à la confondre.
    – Bonjour maîtresse !
    – – Mais c’est toi Elisa ? Que fais-tu ici ? questionne la maîtresse, troublée par cette visite surprise.
    Je ne suis pas là pour rigoler maîtresse, c’est sérieux. J’enquête sur la disparition d’Ally Potter. J’ai regardé des videos où vous étiez au restaurant « LE BISTROT » et vous aviez l’air d’être fâchée contre elle. De plus, j’ai vu la poupée vaudou d’Ally pleine de sang chez vous. Expliquez-moi ?
    – Oui, j’étais en colère contre Ally, je l’avoue. Depuis l’annonce de son arrivée à Vercorin, mes élèves n’arrivent pas à se concentrer et à travailler correctement. Mais la poupée par contre, ce n’est pas moi, assure la maîtresse. Il y a une camera de surveillance devant mon chalet. Allons visionner les images de cette nuit.
    – Elisa et son enseignante partent observer l’écran. Aux alentours de 04h00 du matin, elles distinguent la silhouette d’un individu qui dépose la poupée à la vitesse de l’éclair. Il porte un sweat à capuche noir, un jogging noir et une cagoule grise.
    – Elisa demande à sa professeur de zoomer sur l’image. Après de longues minutes d’attente, Elisa distingue un précieux indice : sur la fameuse veste se trouve un dessin connu. Elle sursaute et déclare :
    – Je rêve ! C’est le logo du FC Chalais… Il faut immédiatement que je me rende au stade. Merci pour votre aide et désolée de vous avoir accusée à tort.
    – C’est un plaisir de te rendre service. J’espère que tu vas réussir à trouver le coupable.
    Notre enquêtrice fonce au téléphérique. Arrivée dans la cabine du télé, elle s’assied sur le banc. Derrière une caisse, elle aperçoit le masque à paillettes que portait Ally au parc à mouton. Elle se dit qu’elle est sur la bonne piste.
    Stressée, Elisa se précipite en courant au vestiaire du FC Chalais à Bozon. Arrivée devant la porte, elle entend du bruit. Elle se dit « il y a quelqu’un, c’est certain». Elle fait le tour du bâtiment et aperçoit, par la fenêtre, Ally Potter qui joue aux cartes avec un jeune homme qui lui tourne le dos. Sans se poser de questions, elle jette une grosse pierre et la vitre se brise en mille morceaux. Surpris, le garçon se retourne. Elisa le reconnaît immédiatement. C’est Jean, son meilleur ami. Elle croit halluciner.
    – Wath’s going on ? Hurle Ally.
    -Qu’est-ce que vous faites là ? s’empresse de dire Elisa.
    – Calme toi, je vais tout t’expliquer, lui répond Jean d’une voix étrange.
    Elisa, Ally et Jean s’installent sur les bancs et discutent. Le jeune homme explique qu’il a kidnappé Ally par jalousie. En effet, on lui avait proposé d’être sa doublure s’il arrivait malheur à Ally durant le tournage.
    – Mais comment as-tu pu organiser cet enlèvement ? questionne Elisa.
    – La veille de la venue d’Ally, je suis venu jouer chez toi. J’ai volé la clef de la chambre. Je suis allé acheter des gouttes homéopathiques à la pharmacie Machou à Chalais. Le soir du souper au Swisspeak, je me suis introduit dans la chambre d’Ally et j’ai mélangé les somnifères à de l’eau.
    – Mais comment as-tu fait pour la transporter jusqu’ici sans que personne ne vous remarque ?
    – Je l’ai mise dans un tonneau que j’ai roulé jusqu’au téléphérique.
    – Mais personne ne t’a posé de questions ?
    – Non, j’ai fait croire que j’étais le fils de Jean Louis Mathieu, le caviste de Chalais et que je lui ramenais du vin.
    – Et Jo Le Bo Gosse alors ? Et la poupée vaudou devant chez notre maîtresse ?
    – C’était mon complice. C’est mon cousin. Je l’ai payé pour qu’il la drague. Concernant madame Colle, je devais gagner du temps. J’ai déposé la poupée durant la nuit.
    – Et le sang alors ?
    – C’était du ketchup.
    – Donc, cette histoire du cornichon virus était en fait un mensonge. Mais tu es mon meilleur ami, comment as-tu pu me trahir à ce point !
    – Désolée, je regrette d’avoir fait ça et je m’en veux. Pardonnez-moi, implore Jean, les larmes aux yeux.
    – Je suis obligée d’aller contacter l’inspecteur Jetrouverien. Ce secret est trop lourd à porter.
    – Non Elisa ne contacte pas la police, hurle Ally. Au fond, j’ai appris à connaître Jean et c’est quelqu’un de bienveillant. Il s’est bien occupé de moi et ne m’a pas fait de mal. Il m’a même appris à jouer au jass et à me relaxer. J’ai pris des vacances et j’ai compris que j’étais quelqu’un de simple, comme tout le monde. J’ai une idée, je vais raconter à la police que j’ai tout manigancé. (article 3)
    On raconte qu’après cet article, le village de Vercorin a fait la fête pendant 3 jours et que Jean et Elisa ont été sélectionnés pour faire une tournée mondiale avec Ally. FIN
    File: articleannoncantlavenuedAllyPotter.pdf
    File: articledejournalannoncantladisparitiondAlly.pdf

    • Coucou les matelots de l’insubmersible Titanic, bravo pour votre histoire. Vous êtes déjà arrivés à la fin, incroyable ! Vous aurez un peu moins de travail pour la prochaine étape.
      Je vous félicite pour la qualité de votre texte. Beaucoup d’humour, une intrigue avec des rebondissements, de très beaux dialogues et des articles de presse plus vrais que nature.
      Et comme j’ai attrapé le covid il y a un mois, votre cornichonvirus me fait bien rire.
      Je vous envoie prochainement les consignes pour la dernière étape. Mais si vous voulez prendre un peu d’avance, vous pouvez vous lancer dans les illustrations.
      Bravo pour votre travail et à bientôt,
      Véronique

  2. Bonjour,

    Nous arrivons à la fin de notre histoire, toujours avec autant de plaisir.
    J’ai juste un petit soucis pour insérer des images dans le texte. Du coup, je les mets en pièce jointe et j’indique quand il faudra les ouvrir. 🙁

    Chapitre 6

    Clara et Romain ouvrent la boîte marron.
    -Mais il n’y a rien. dit Romain.
    -Attends ! dit Clara.
    Elle sort un petit canif de sa poche. Elle ouvre la lame et elle la met dans la boîte. Elle sort une fine feuille de papier.
    -Mais c’est l’autre partie de la carte. s’écrit Romain.

    ouvrir pièce jointe carte2

    -Regarde, je crois qu’il y a un message codé. dit Clara.

    ouvrir pièce jointe codesecret

    -Ouah, ça va faire du boulot ! s’exclame Romain.
    -Comment on va faire pour le décoder ? dit Clara.
    -Je ne sais pas et toi ? répond Romain.
    -Moi non plus. dit Clara.
    Les enfants réfléchissent. Mais ils ne trouvent pas.
    Tout à coup, Romain a une idée.
    Pourquoi ce ne serait pas le A vaut Z ?s’exclame Romain.
    -Oui, bonne idée. dit Clara.
    Les enfants décodent le message :

    Pour nous rejoindre, prends un bateau et viens « en paix ».
    Ton serviteur

    Après dix minutes et en regardant bien la carte, ils comprennent que paix veut dire l’île de Peilz.
    -Tu crois qu’on devrait y aller ? questionne Clara.
    -Je n’en doute pas. répond Romain.
    -Mais comment ?dit Romain

    Chapitre 7

    Clara et Romain vont vers l’assistant d’Ally.
    -Est-ce que vous avez un bateau ? dit Clara.
    L’assistant ne sait pas quoi répondre. D’un côté, il veut voir Ally, mais de l’autre il n’est pas très sûr. Romain et Clara n’ont que dix ans. Finalement, il cède, car il veut tellement revoir Ally.
    -Oui bien sûr. C’est celui d’Ally.
    Aussitôt dit, aussitôt fait. Les deux enfants, l’assistant et Max se retrouvent sur le lac.
    Ils se faufilent en toute discrétion sur l’île et recherchent Ally. Max renifle le parfum d’Ally et la trouve, mais il repart tout doucement. Clara va voir. Elle revient.
    -Il y a deux kidnappeurs. chuchote Clara.
    Alors l’assistant décide d’un plan : « Max va aller délivrer Ally. Pendant ce temps, les enfants vous allez vous occuper des kidnappeurs avec moi. »
    -Oki !!!! répondent les enfants.
    Max se dépêche, il découpe la corde avec ses crocs et libère Ally qui rentre dans le bateau. L’assistant arrive avec Clara et Romain.
    Ils repartent tous les cinq jusqu’à Vevey.

    Chapitre 8

    Une fois à l’hôtel, Ally prend Romain et Clara dans les bras.
    -Sans vous, je ne serais plus là. Merci !!!!
    Les deux enfants demandent ce qui s’est passé et qui sont les méchants.
    -En fait, j’étais dans ma chambre et tout à coup, on m’a kidnappée et on m’a mise dans un sac. Au bout d’un moment, j’ai été secouée et on m’a posée dans un bateau. Lorsqu’ils m’ont déplacée dans la cabane de l’île de Peilz, j’ai entendu les kidnappeurs parler. Et là, j’ai reconnu la voix d’ Erin McGonagall. C’est une autre star. Elle voulait prendre ma place dans la série. Avec l’aide de son plus grand admirateur, elle avait prévu me noyer dans le lac. Vous m’avez vraiment sauvé la vie. Mille mercis encore. Mais d’ailleurs, où sont les deux coupables ?
    Clara rougit puis elle dit :
    -Ne vous en faites pas, nous nous sommes occupés d’eux. Ils ne vous embêteront plus.
    -Mais allez, dites-moi que sont-ils devenus ? Allez, allez, s’il vous plaît…
    -On les a laissés sur l’île avec quelques provisions. dit Clara
    Ally est très étonnée de la situation, mais quand même contente d’être sauvée.
    -Mais comment vont-ils revenir ?demande Ally
    -Ha, on leur a donné des bouées. répond Romain
    -J’espère qu’ils savent nager. dit Ally
    -AH AH HA rigolent Clara et Romain.
    Ally est tellement contente qu’elle propose aux enfants de participer au film. Romain, sans hésiter, dit oui. Clara réfléchit, puis finit par dire oui.
    Clara et Romain rentrent chez eux. Ils se réjouissent de raconter toute cette aventure à leur famille et surtout de revoir tout bientôt Ally pour tourner quelques scènes de la nouvelle saison de leur série préférée.

    File: carte2.pdf
    File: codesecret.pdf

    Tout bon week-end et au plaisir de recevoir vos commentaires et la dernière mission.

    Les diablotins de Vevey, 5P

    • Bonjour mes diablotins chéris,
      Génial ! Super dénouement. Encore une fois de l’humour et du suspense, c’est très bien. J’aime beaucoup votre carte et le message avec le code secret. C’est malin.
      Ce cher Max retrouve sa maîtresse, ouf. Vous êtes arrivés à bon port, sans difficulté. Et on sent que vous avez pris plaisir à jouer les auteurs en herbe. Je suis très contente.
      Les grands esprits se rencontrent, car figurez-vous que je voulais proposer dans la prochaine étape d’écrire une scène finale qui ressemble à la vôtre : Ally invite ses deux sauveurs à tourner dans un épisode de sa série. Si vous en avez envie, et si vous pensez que c’est utile pour votre histoire, vous pouvez écrire un court chapitre supplémentaire, qui s’appellerait : « 3 mois plus tard sur le plateau. Silence, on tourne ! », et nous montrer un petit moment du tournage, avec le trac, la fierté, l’émotion… Cela vous permettrait d’explorer un peu le vocabulaire du cinéma.
      Je vous enverrai prochainement les consignes pour la dernière étape.
      Encore bravo pour votre travail et à bientôt,
      Véronique

  3. Bonjour Véronique, bonjour à tous,

    les idées étaient nombreuses pour cette étape. Nous avons discuté sur plusieurs fausses pistes. Nous vous proposons donc la suite des aventures d’Ally.

    Cette semaine, nous avons aussi terminé de découvrir votre livre « SOS ange gardien ». Nous avons eu beaucoup de plaisir à découvrir l’histoire de Kévin. Nous avons pu faire des parallèles avec nos vies respectives. Merci pour ce moment de lecture très agréable.

    Nous vous souhaitons une toute belle journée. A bientôt.

    Les Super-Ecrivains d’Haute-Nendaz, Valais, 5H

      • Bonjour mes super écrivains, j’espère que vous allez bien en ce début de printemps.
        Je suis touchée que vous ayez lu SOS ange gardien. C’est un de mes romans qui a connu le plus de succès. C’est une histoire que j’ai pris beaucoup de plaisir à écrire et qui m’a donné de belles émotions d’écriture.
        Bravo pour votre texte, je vous félicite d’avoir réussi à retrouver notre pauvre Ally, enfermée et ligotée dans son placard. La jalousie est un bon mobile de vengeance.
        Je vous envoie prochainement les consignes pour la dernière étape. Mais si vous voulez prendre un peu d’avance, vous pouvez vous lancer dans les illustrations.
        Bravo pour votre travail et à bientôt,
        Véronique

  4. Bonjour,
    voici la suite de notre histoire. On est toujours a se poser la question : C’est quoi un double twist ? On a bien une idée mais…

    Nous sommes les Juventutistes de Porrentruy, Jura, Suisse

    Chapitre 3

    Maxime, le petit copain d’Ally, s’est réveillé seul dans son lit. Il se demande où est sa copine. Il se dit qu’elle est sûrement en train de jouer sa prochaine séquence, car il est déjà onze heures. Il va prendre son petit-déjeuner, puis décide de se rendre au château.

    Il croise, cachés derrière un mur, deux enfants.

    Vous jouez à cache-cache ?
    On observe le tournage ! Dit Cassandre à voie basse.
    Mais on a peur de Brutus le garde du corps d’Ally.
    Qui est ce Brutus ? Ally n’a jamais eu de garde du corps. Moi, je connais bien Ally, je vais lui poser la question.

    Il se dirige d’un pas ferme vers sa compagne. Un colosse au crâne rasé lui coupe la route et l’interroge.

    Qu’est-ce que tu fais là, minus ? Le tournage est interdit au public !
    Je connais bien Ally, je viens lui dire bonjour, répond Maxime.

    Brutus, attrape son bras et le tord violemment. Maxime hurle de douleur et appelle Ally à son secours.

    Le metteur en scène commence à s’énerver et demande du silence.

    Jette-le dehors, crie Ally à Brutus avec un large sourire, on ne peut pas travailler tranquillement.

    Brutus escorte Maxime jusqu’au pont-levis et le pousse violemment. Maxime, ne faisant pas le poids, roule par terre. Il avait beau crier son désaccord et le nom de sa copine devant tout le monde, personne n’a levé son petit doigt.

    Ally confuse de ne pas reconnaître ce garçon et rit jaune de cette situation.

    Qu’y a-t-il, pourquoi tu ris? Demande le metteur en scène.
    Je ne suis pas très en forme pour jouer ce matin, est-ce qu’on pourrait faire autre chose ?
    Ok, on pourrait jouer la scène du saut depuis la grand tour, mais la cascadeuse qui te ressemble beaucoup n’est pas encore arrivée de Paris.
    Mais je peux très bien faire ce saut, j’adore prendre des risques ! Dit Ally.
    Si tu veux, mais d’habitude, debout sur une chaise, tu as le vertige.
    Pas cette fois, je me sens inspirée. Je sens que je peux le faire.

    L’équipe monte à la Tour Réfous, Ally, équipée d’un baudrier est prête, les caméras aussi. Un drone filmera la scène depuis le ciel.

    Action ! Hurle le metteur en scène.

    Ally, doit tuer des fantômes en plein vol en sautant du haut de la tour accrochée à un câble. Depuis les créneaux, elle saute dans le vide. On entend que le bruit de la tyrolienne. La jeune cascadeuse armée d’un pistolet tire dans tous les sens.

    Depuis leur cachette les deux petits détectives n’en croient pas leurs yeux.

    Wouhaaaa !!! Crient-ils en coeur.
    Incroyable on dirait qu’elle a fait ça toute sa vie.

    Pour Ally, tout ce passe pour le mieux. Mais à l’approche du sol, le câble se détend et l’actrice roule violemment à terre, car sa vitesse est très grande. Ally hurle de terreur et glisse, elle va s’écraser contre le mur Nord du château. Personne ne peut résister à un choc si pareil.

    Puis, dans une confusion de poussière et de bruit, elle disparaît littéralement du lieu. Tous les membres de l’équipe de tournage sont pétrifiés. Seul, Brutus loin de la scène n’a pas remarqué la catastrophe.

    Cassandre court près du point d’impact, suivit d’Ismaël. Ils remarquent une petite ouverture dans le mur, juste pour passer le corps d’un enfant.

    Ils se glissent à quartes pattes dans le trous et descendent lentement une rampe, ils glissent et prennent de la vitesse et se retrouvent à plat ventre dans une pièce sombre.

    On voit rien crie ! Crie Cassandre.
    J’allume ma torche. Répond Ismaël.

    Ils semblent qu’ils se trouvent au coeur d’une pièce oubliée du château, mais aucune trace d’Ally.
    Ils trouvent une vielle porte qui ressemble à une porte de prison sortent de la pièce, longent un long couloir remplis de toiles d’araignées. Cassandre se blottit contre son camarade, car elle déteste ces bestioles.
    Chut ! Silence, on entend des voies. Dit Ismaël.

    Les Juventutitistes de Porrentruy

    • Bonjour les Juventutistes,
      Encore une fois, je vous félicite pour votre texte. Votre histoire est originale et riche de rebondissements. Je confirme que cela ferait un beau film policier. J’aime vos personnages, les gentils, les méchants, les enquêteurs, vos ambiances, vos descriptions, les dialogues qui sonnent juste. C’est vraiment très bien. Pour des enfants de votre âge, c’est admirable.
      Je suis très contente d’avoir échangé avec vous de vive voix. Cela rend notre atelier encore plus intime. Encore désolée d’avoir été obligée de décaler notre rendez-vous, mais comme je vous l’ai dit je combattais le vilain virus.
      Tout me semble bien en place dans votre histoire, à l’exception peut-être de l’arrivée de Maxime. N’oubliez pas que ce que vous avez indiqué dans le texte secret ne figurera pas dans le texte final. Vérifiez que vous précisez bien dans le texte final, qui est Maxime, comme il arrive, pourquoi il n’entend pas Ally partir. Il faut peut-être ajouter une ou deux phrases pour que ce soit plus clair.
      Je trouve que votre intrigue est bien ficelée, bravo !
      Je vous donne en avant-première quelques-unes des consignes de la quatrième étape. Vous pouvez prendre un peu d’avance si vous le voulez.
      À bientôt, bises,
      Véronique

      Pistes pour la quatrième étape :
      – imaginer une belle scène finale : une fête ? Une scène joyeuse ? Qu’est ce qui peut faire sentir à votre lecteur que la scène est joyeuse : des rires, des chants, une fête, un repas, les personnages doivent être heureux. Écrire une chanson ?
      OU
      – Pour les remercier, Ally leur propose de tourner une scène dans le film ? Une scène sur le plateau de tournage. Émotion et trac.
      OU
      – Un dialogue où tous les personnages sont réunis et prononcent une phrase (exercice de style).
      OU
      – Un article de journal

      Il vous reste à :
      – découper votre texte en chapitres
      – choisir un titre
      – rédiger la 4ème de couv, un résumé qui donne envie de lire mais ne dévoile rien de l’intrigue
      – ajouter la liste des auteurs
      – faire des illustrations
      – choisir une illustration pour la couverture
      – trouver vos premiers lecteurs : aller offrir une lecture à voix haute à une autre classe de votre école ?

      Et voilà, c’est fini.
      Mais peut-être n’est ce que le tome 1 d’une série… une autre disparition ?

  5. Charlie et Jules avaient décidé de se baigner dans la piscine de l’hôtel.
    Pendant ce temps, Maria la femme de ménage faisait son ménage comme tous les jours dans la chambre 418. Elle bougea le lit et voit une trappe . Elle décide d’appeler la réception et de les prévenir.
    Sans perdre une seconde, la réceptionniste appelle les enquêteurs qui s’occupent de l’enquête.

    Un quart d’heure plus tard, Lise et Toni arrivent à l’accueil de l’ hôtel Beau Rivage. Ils montent pour aller voir cette fameuse trappe. Lise et Toni ont fouillé tout l’hôtel il y a deux jours, mais n’ont rien trouvé. Et dans la chambre non plus, il n’avait pas vu la trappe.
    Il observait cette étrange trappe quand tout à coup, le téléphone posé sur la table sonna. C’était celui de Charlie. Les enquêteurs regardent et lise le message qui dit : : On a mis Ally a l’endroit que vous nous avions dit.
    -Quoi? Mais trop bizarre! s’exclame Lise.
    – Nous devons questionner Jules sur ce message aujourd’hui. Réponds Toni.

    Ils quittent la chambre rapidement et redescendent à la réception.
    Les deux enquêteurs demandent à la dame de la réception s’ils ont des caméras de surveillance.
    -Oui nous en avons répondu la dame.
    -Pouvons-nous les voire questionne les deux enfants.
    -Oui bien sûr s’exclame la réceptionniste.

    Lise et Toni commencent à regarder les vidéos de surveillance de la chambre 418.
    La soeur et le frère d’alla me semble vraiment suspect. Disent les deux.
    Écoute écoute cette conversation!

    Ally a disparu et il faut que personne ne le sache. Dis Jules.
    Ne t’inquiète pas répond Charlie.

    -Oh j’ai une idée: si on mettait des micros dans les poches de leur veste dit-il.
    -Exactement à quoi je pensais s’exclame Lise.
    Lise et Toni prennent les micros et se faufilent jusqu’à la chambre 418. Toni ouvre la porte avec précaution. Lise tremble de tout son long, elle a les mains moites et le front en sueur. Elle commence à penser:
    Et si on se trompe? Et si on est sur une fausse piste et que Charlie et Jules n’ont rien fait? C’est quand même leur soeur! Et si on nous voit en train de mettre les micros?
    Lise? Lise? dit Toni.
    Euh quoi? Demande la fille.
    J’ai ouvert la porte maintenant, il ne manque plus qu’à mettre le micro dans la poche de leurs vestes, dit l’enquêteur.
    OK, chochotte Lise.
    Voilà c’est fait. On y va.

    Au même moment, Charlie et Jules finissent leur baignade et remontent dans leur chambre. Les enquêteurs ont juste le temps de sortir de la chambre, de fermer la forte et de s’en aller à grands pas.

    Les 18 écrivains de Renens, 6H

    • Quel suspense ! Vous êtes cruels, votre texte s’arrête juste au pire moment ! J’ai envie de connaitre la suite !
      Bravo pour le rythme de votre enquête, c’est vif, il y a du danger, le lecteur frisonne. C’est très bien.
      N’oubliez pas de mettre des tirets devant vos dialogues, cela facilite la lecture.
      Je vous envoie prochainement les consignes pour la dernière étape. Mais si vous voulez prendre un peu d’avance, vous pouvez vous lancer dans les illustrations.
      Bravo pour votre travail et à bientôt,
      Véronique

  6. Bonjour,

    Voici le troisième chapitre de notre histoire:

    Tim et toute l’équipe de tournage se mirent en route en direction de leur studio qui se trouvaient à quelques kilomètres du Mont-sur-Lausanne. Ils avaient bien compris qu’Ally se trouvait là-bas mais ne comprenaient pas la raison de cette disparition, ils ne savaient pas sur qui ils allaient tomber.

    Sur la route ils rencontrent un tas d’embuches! En sortant du Mont, ils tombent sur un bouchons dans lequel ils sont resté 45 minutes! Le bouchon était causé par un accident sur l’autoroute….. qu’ils devaient prendre! Pour ne pas perdre de temps, ils décidèrent d’emprunter des routes de compagnes afin d’éviter le trafic. Manque de chance pour eux, ils tombèrent nez-à-nez avec des manifestants dans un village. Cela leur fit perdre également du temps, ils ont du attendre que les personnes s’écartent de la route pour continuer leur chemin. Lorsqu’ils n’étaient plus qu’à quelques mètres de leur studio, ils ont été à nouveau freiné par des travaux! Ils ont alors décidé de laisser la voiture sur un parking et de continuer leur chemin à pieds.

    Une fois arrivé devant le studio, Tim et toute l’équipe étaient terrifiés de ce qu’ils allaient découvrir à l’intérieur. Sans perdre de temps, ils dévalèrent les escaliers qui les menaient à leur local. Lorsqu’ils ouvrirent la porte, ils firent quelques pas silencieusement, ils tendaient l’oreille pour sa

      • Quel suspense ! Vous êtes cruels, votre texte s’arrête juste au pire moment ! J’ai envie de connaitre la suite !
        Bravo pour le rythme de votre enquête, c’est vif, il y a du danger, le lecteur frisonne. C’est très bien.
        N’oubliez pas de mettre des tirets devant vos dialogues, cela facilite la lecture.
        Je vous envoie prochainement les consignes pour la dernière étape. Mais si vous voulez prendre un peu d’avance, vous pouvez vous lancer dans les illustrations.
        Bravo pour votre travail et à bientôt,
        Véronique

  7. Bonjour,

    Voici le troisième chapitre de notre histoire:

    Tim et toute l’équipe du tournage se mirent en route en direction de leur studio qui se trouvaient à quelques kilomètres du Mont-sur-Lausanne. Ils avaient bien compris qu’Ally se trouvait là-bas mais ne comprenaient pas la raison de cette disparition, ils ne savaient pas sur qui ils allaient tomber.

    Sur la route, ils rencontrent un tas d’embûches! En sortant du Mont, ils s’engouffrent dans un bouchons dans lequel ils sont resté 45 minutes! Le bouchon était causé par un accident sur l’autoroute….. qu’ils devaient prendre! Pour ne pas perdre de temps, ils décidèrent d’emprunter des routes de compagne afin d’éviter le trafic. Manque de chance pour eux, ils tombèrent nez-à-nez avec des manifestants dans un village. Cela leur fit perdre également du temps, ils ont du attendre que les personnes s’écartent de la route pour continuer leur chemin. Lorsqu’ils n’étaient plus qu’à quelques mètres de leur studio, ils ont été à nouveau freiné par des travaux routiers! Ils ont alors décidé de laisser leur voiture sur un parking et de continuer leur chemin à pieds.

    Une fois arrivé devant le studio, Tim et toute l’équipe étaient terrifiés de ce qu’ils allaient découvrir à l’intérieur. Sans perdre de temps, ils dévalèrent les escaliers qui les menaient à leur local. Lorsqu’ils ouvrirent la porte, ils firent quelques pas silencieusement, ils tendaient l’oreille pour savoir si Ally étaient avec des malfaiteurs. Mais rien…. Ils n’entendaient rien et de plus toutes les lumières étaient éteintes. Ils firent un pas de plus et découvrir ….. un gâteau posé sur une tableau. Il était inscrit « Je t’ai bien eu ! » signé « Ally ».

    Ils ont a peine eu le temps de lire le mot, qu’Ally est apparue avec le garde et la femme de ménage en chantant « Joyeux anniversaire ». Toute l’équipe étaient abasourdie, qu’était-il en train de se passer? Des centaines de confettis éclatèrent dans tous les sens.
    Un présentateur télé surgit également de l’ombre et expliqua la situation à tout le monde:
    – Vous avez été piégé par votre actrice Ally Potter! Elle a accepté de participer à notre émission de caméra cachée: Swisslivecaméra. Nous avions disposé des caméras dans l’hôtel pour pouvoir suivre vos recherches, et vous vous en êtes sortis à merveille!! En moins de deux, vous avez réussi à retrouver votre collègue. BRAVO!

    Tim était à ce moment partagé entre plusieurs sentiments, il était si content de revoir Ally mais pourtant il lui en voulait un peu de lui avoir fait ce coup-là! Surtout le jour de son anniversaire…..

    Toutefois, toute l’équipe a hurlé de rire lorsqu’ils ont compris que cette disparition n’était qu’une mascarade et qu’ils avaient été piégés! Ils ont alors tous partagé un moment de joie en chantant et en mangeant du gâteau. Ils fêtaient non seulement l’anniversaire du tendre fiancé d’Ally mais également leur retrouvaille tant attendue!

    Voici la fin de notre histoire, nous avons pris énormément de plaisir à la créer et nous espérons qu’elle vous plaira!

    A bientôt,

    Classe 6P5, Mont-sur-Lausanne

    • Oh oui votre texte me plait beaucoup, c’est malin, original et dynamique. Bravo à vous.
      Je suis contente que vous preniez du plaisir à écrire cette enquête.
      Depuis le début j’ai un coup de cœur pour votre intrigue de caméra cachée. C’est une très bonne idée. Et vous menez votre lecteur par le bout du nez jusqu’au dénouement final.
      J’aime beaucoup votre « Tim était partagé entre plusieurs sentiments : il était content de revoir Ally mais il lui en voulait de lui avoir fait ce coup là. ». La réaction de Tim est logique et ça rend la scène encore plus crédible.
      Je vous envoie prochainement les consignes pour la dernière étape. Mais si vous voulez prendre un peu d’avance, vous pouvez vous lancer dans les illustrations.
      Bravo pour votre travail et à bientôt,
      Véronique

  8. Bonjour Véronique,

    Voici notre petite 3e partie.

    Bon week-end!

    Les élèves de la CLI Trembley à Genève

    Les policiers lui demandent :
    – Que faisiez-vous à 3h du matin dans la chambre d’Ally ?
    – Nothing ! Nothing ! répond Kylito.
    – Où est Ally Potter ?
    Kylito ne répond pas alors les policiers décident de faire sentir un habit d’Ally Potter aux chiens et leur demandent de pister la star. Les chiens ont retrouvé Ally dans une maison abandonnée. Les policiers libèrent la femme. Elle explique que Kylito l’a enlevé et qu’il voulait la tuer pour prendre sa place ; être célèbre et riche. Les policiers mettent donc Kylito en prison.

    • Bonjour chers petits auteurs, votre suite est en effet un peu courte, mais ce n’est pas grave, vous terminerez la prochaine fois.
      Avez-vous besoin d’aide pour avancer ? Dites-le-moi si c’est le cas. Vous pouvez aussi ne pas tout raconter, faire des ellipses. Finir par une scène où le coupable se fait arrêter par la police, avec un article de journal qui explique son mobile. Inutile de faire des choses trop compliquées. Vous pouvez aussi écrire la dernière phrase dans toutes les langues des élèves de la classe. Ou imaginer que cette disparition est justement un épisode de la série que tourne Ally.
      Je vous enverrai les consignes pour la dernière étape dans quelques jours. Rien ne vous empêche en attendant de commencer vos illustrations.
      À bientôt pour la suite,
      Véronique

  9. Bonjour Véronique,
    Nous espérons que vous allez bien.
    Nous avons continué notre travail d’écriture. Nous avions parfois des idées différentes, nous avons donc voter pour choisir.
    En relisant notre texte depuis le début nous avons trouvé quelques incohérences que nous avons modifiées. Nous devons encore discuter du choix de notre titre. Voici notre texte :

    Mystérieuse disparition à Genève

    Aujourd’hui est un grand jour. La célèbre actrice Ally Potter arrive à Genève pour le tournage de l’épisode 3, saison 2, de la série mondialement connue : Ally Potter chasseuse de fantômes ! Ally Potter a 15 ans, elle est grande et mince, elle est naturellement belle. Cette actrice a les cheveux longs, bruns et lisses, les yeux marron, la peau blanche. Elle porte un jean troué et un tee shirt noir avec un lion blanc, des baskets blanches et une montre de grande marque à la mode. Elle porte en bandoulière le sac en cuir rouge que sa grand-mère lui a offert pour son anniversaire.

    Ally Potter arrive devant l’hôtel en limousine. L’hôtel est grand, moderne et luxueux. Il a 5 étoiles et 5 étages, il s’appelle « L’aigle » et sa façade est blanche. Il est au bord du lac Léman, sur la rive droite, en face du jet d’eau et il a une piscine sur son toit.

    Les gardes surveillent les arrivées, ils prennent les bagages d’Ally Potter et la conduisent vers l’immense réception où des portraits de stars ornent les murs. Ally reconnaît le sien.
    Un majordome l’accompagne jusqu’à sa chambre n°59 au 5ème étage.
    Elle est magnifique : les murs sont blancs, les rideaux brillent de mille feux. Depuis sa fenêtre elle a vue sur le lac et le jet d’eau, la vieille ville, le plateau de tournage et le Mont Blanc.
    Sur la splendide table de chevet trône un pot de roses multicolores, il y a aussi une magnifique armoire, un grand lit à baldaquin moelleux recouvert de chocolats.
    Ally ouvre la porte-fenêtre, s’avance sur le balcon et voit que dans la ville, c’est la fête : tout le monde se réjouit des fêtes du lac qui commencent le soir-même.

    Aussitôt elle redescend et se précipite vers les attractions. Elle se dirige vers L’Ascenseur qui est celle qu’elle préfère même si elle a un peu peur. Beaucoup de monde attend son tour. Dans la file d’attente, des fans reconnaissent Ally Potter et lui demandent de signer des autographes. Ensuite elle s’installe sur un siège à côté d’un monsieur et ses deux enfants. Lorsque l’ascenseur redescend, ils crient comme des fous !
    Il commence à faire nuit, elle voit le jet d’eau qui change de couleur. Elle se dépêche de retourner à l’hôtel en empruntant une mouette (petit bateau qui permet de traverser le lac). Il est déjà 20 heures, elle rejoint l’équipe du tournage dans la salle de restaurant. Ils mangent, rient, se racontent des blagues et ne voient pas le temps passer. Ally est particulièrement agréable ce soir-là car parfois elle peut se montrer autoritaire avec l’équipe du tournage, elle donne très souvent des ordres au cameraman et lorsqu’on n’est pas d’accord avec elle, elle se met en colère. Ce soir elle est sympathique comme elle l’est avec ses amis à qui elle offre souvent des places VIP pour voir ses films en avant-première. Elle les invite aussi très souvent au Mc Donald’s et dans des parcs d’attraction.

    Il est 22h30 lorsqu’elle décide de regagner sa chambre car elle doit être en forme pour le tournage prévu le lendemain. Son assistant lui donne rendez-vous à 8 heures pour le petit déjeuner.

    Mais à 8h15, Ally Potter n’est pas dans la salle de restauration. L’assistant s’inquiète car habituellement elle n’est jamais en retard. Serait-elle restée endormie ? Il décide d’aller frapper à sa porte. Personne ne répond. Comme la porte est entrouverte, il entre. La lumière est éteinte, les rideaux sont fermés, la fenêtre est ouverte, les draps sont froissés et l’assistant remarque quelques taches sur l’armoire. Mais Ally n’est pas là…

    L’assistant descend immédiatement dans la salle de restauration pour prévenir le reste de l’équipe :
    « – Ally a disparu, elle n’est pas dans sa chambre !
    -Prévenons la police », propose le cameraman.
    « -Attendons un peu, nous allons peut-être la retrouver. »
    Deux enfants qui déjeunaient à côté d’eux les entendent et réagissent :
    « Ally a disparu ! C’est horrible ! »
    Ils se précipitent vers l’assistant.
    « – Monsieur monsieur ! Nous venons d’entendre qu’Ally a disparu. Est-ce vrai ? Pouvons-nous vous aider à la retrouver ?
    -Mais vous plaisantez, vous n’êtes que des enfants. Et qui êtes-vous ?
    -Nous nous appelons Julia et Jacky, nous sommes frère et sœur, nous avons 10 et 12 ans et nous logeons dans la chambre juste en-dessous de celle d’Ally. Hier nous avons discuté avec elle dans l’Ascenseur aux fêtes du lac.
    -Ah ! mais c’est de vous dont Ally m’a parlé hier !
    -Allons dans sa chambre, nous y trouverons peut-être des indices… »

    Jacky, Julia et l’assistant s’empressent de prendre l’ascenseur pour aller au 5ème étage. Ils entrent dans la chambre d’Ally et ils l’inspectent sous tous les angles. Tout de suite Jacky remarque quelque chose.
    « -Regardez ! Je vois des taches sur l’armoire.
    – Oui, je les ai vues tout à l’heure. C’est inquiétant », répond l’assistant.
    -« En plus la fenêtre est ouverte », remarque Julia.
    – « Ally a sûrement été kidnappée. », dit Jacky.
    C’est alors que Julia trouve un autre indice.
    « -Venez voir, il y a un papier sous le lit. Il est écrit quelque chose : « Rendez-vous à la piscine. »
    -Vite, allons-y. Ne perdons pas de temps. », propose l’assistant.

    Ils montent les escaliers quatre à quatre. En arrivant sur la terrasse, ils cherchent partout : au bord de la piscine, sous les matelas des transats…Ils ne trouvent aucun indice et s’apprêtent à repartir quand soudain Jacky s’écrie :
    « -Regardez ! un ticket de manège à côté du pied de ce transat ! »
    En l’observant de plus près, les enfants remarquent que c’est un ticket pour l’attraction de l’Ascenseur. Ils se souviennent que c’est le manège préféré d’Ally, alors Julia dit :
    « -Peut-être qu’il appartient à Ally. Allons vite aux attractions.
    -Bonne idée les enfants ! Mais…attendez. Quelle heure est-il ?
    Il est déjà 9h, allez-y sans moi, je dois absolument aller prévenir le reste de l’équipe, ils doivent se demander pourquoi nous ne sommes pas encore sur le plateau de tournage. »

    L’assistant part immédiatement en direction du lac. Les enfants filent avec lui. Quand ils arrivent sur les quais, ils voient que le conducteur s’apprête à détacher la Mouette. Ils lui crient de les attendre. Ils ont juste le temps de monter dans le bateau avant qu’elle parte. La traversée du lac leur semble bien longue. Quand le bateau accoste, ils se dépêchent de descendre puis ils se séparent. L’assistant dit :
    « -On se retrouve sur le plateau de tournage pour faire le point.
    -A tout à l’heure », répondent les enfants.

    Les enfants vont aux attractions. Dès qu’ils arrivent près des manèges, ils demandent aux premières personnes qu’ils croisent :
    « -Auriez-vous vu Ally Potter ?
    -Non » leur répond un homme en faisant un clin d’œil.
    Jacky et Julia s’éloignent et s’interrogent :
    « -Tu penses qu’il dit la vérité ? » demande Julia.
    « -Je ne sais pas trop, il me paraît un peu bizarre.
    -Oui tu as raison, il y a quelque chose qui cloche avec ce monsieur. Il a un regard étrange et une drôle d’allure avec ses yeux méchants, ses dents noires, son collier et sa boucle d’oreille avec une tête de mort, sa moustache, son tatouage et en plus il est chauve ! Nous devrions… »
    Julia interrompt Jacky car il lui semble reconnaître Ally.
    Les deux enfants se précipitent vers une jeune fille vêtue d’un jean troué et d’un tee shirt noir et ils l’attrapent par le bras. Elle se débat et lorsqu’elle se retourne, ils se rendent compte que ce n’est pas Ally. Julia et Jacky s’excusent et vont vers le monsieur qui s’occupe de l’Ascenseur. Ils lui demandent :
    « -Monsieur, est-ce qu’Ally Potter est dans l’Ascenseur ?
    -Non, je l’ai vue hier mais pas aujourd’hui.
    -Ne perdons pas de temps ici, allons rejoindre l’assistant. »
    Les enfants accourent au plateau de tournage qui n’est pas très loin de là.
    Lorsqu’ils arrivent, tout essoufflés, ils voient l’équipe de tournage qui s’affaire sur le plateau. Les enfants disent :
    « -On n’a rien trouvé aux attractions, et vous ?
    -Rien non plus pour l’instant.
    -Nous allons vous aider … »
    Les enfants vont dans tous les recoins et soudain Julia s’écrie :
    « -Regardez, il y a une petite tache à côté de cette caméra.
    -Peux-tu allumer les lumières pour qu’on voie mieux ? » demande l’assistant à l’éclairagiste.
    L’homme éclaire le plateau.
    Tout le monde s’approche et observe la tache de plus près.
    « -Mais c’est la même que celles qu’on a vues dans la chambre, dit Jacky.
    -Ally est forcément passée par là », s’exclame l’assistant.
    -« Mais oui ! » crient les deux enfants en cœur.
    -« Alors, où est-elle ? »
    -«Attendez… Ces tâches semblent vraiment être des tâches de chocolat », dit Jacky.
    – « Ally adore le chocolat », ajoute l’assistant.
    -« Je me souviens… J’ai vu un marchand de chocolat près du stand de tir à la fête foraine », dit Jacky. « Retournons-y.
    -Oh non ! » dit Julia.
    -« Pourquoi ? » demande Jacky.
    – « Tu te rappelles il y a l’homme bizarre. Je ne le lui fais pas confiance.
    -Quel homme bizarre ? » demande l’assistant.
    – « Un homme qui a une drôle d’allure. Tout à l’heure quand nous l’avons interrogé, il nous a dit qu’il n’avait pas vu Ally mais je ne sais pas s’il nous a dit la vérité », dit Jacky.
    -« Il vous a peut-être menti », ajoute l’assistant. « Retournons l’interroger.
    -Oh non ! On est obligé d’y aller ? Il me fait peur ce bonhomme », dit Julia.
    -« Ne t’inquiète pas Julia. Avec moi, vous ne craignez rien. Ne perdons pas de temps.» dit l’assistant.

    Et ils se dirigent vers la fête foraine d’un pas pressé.
    En s’approchant, ils entendent des cris au loin :
    « -Au secours ! je veux sortir de là !
    -Mais c’est la voix d’Ally », dit l’assistant.
    -« Ça semble venir du jet d’eau », disent les deux enfants.
    En s’avançant ils entendent tambouriner dans une grosse caisse en contre-bas de la jetée et ils aperçoivent l’homme bizarre caché derrière.
    -« Alors c’est vous qui cachiez Ally », dit l’assistant.
    -« Sortez-moi d’ici », crie Ally.
    -« Vous allez la délivrer tout de suite, sinon on appelle la police », l’avertit l’assistant avec une grosse voix.
    L’homme qui semble avoir peur ouvre le cadenas et s’enfuit en prenant ses jambes à son cou.
    « -Hourra! Hourra ! On a retrouvé Ally ! », crient les deux enfants en sautant de joie.
    -« Ça me fait vraiment plaisir de te voir. Comment vas-tu ? » demande l’assistant à Ally.
    -« Mieux maintenant que vous êtes là ! » lui répond-elle.
    -« On est tellement content de vous voir », dit Julia. « On a eu si peur !
    – On vous cherche depuis 8h30 », ajoute Jacky. « On commençait vraiment à désespérer…
    -Mais que s’est-il passé ? » lui demande l’assistant. « Comment es-tu arrivée là ?
    -Bien justement je n’en sais rien … » répond Ally.
    « En tous cas, merci les amis car sans vous je ne sais pas ce que je serai devenue.
    Je ne vous remercierai jamais assez. Je vous offre une glace », dit Ally.
    -« Merci ! » répondent Julia et Jacky.
    Alors que les enfants dégustent leur glace, Ally leur demande :
    -« Est-ce que ça vous dirait d’avoir un rôle dans mon film ?
    -C’est vrai ? On pourrait jouer avec vous ? » crient les deux enfants en cœur.
    -« Bien sûr », répond Ally, « puisque je vous le propose. Il nous manque justement deux acteurs.
    -Trop chouette ! » s’écrie Julia.
    – « Allons vite au plateau de tournage, nous avons déjà assez perdu de temps comme ça », dit l’assistant.

    Arrivés au plateau de tournage, tout le monde est content de voir Ally saine et sauve. Le réalisateur explique brièvement leurs rôles à Julia et Jacky et ils peuvent enfin tourner l’épisode 3 de la saison 2.
    Le tournage se déroule à merveille. Le réalisateur est très satisfait du résultat, il félicite les deux enfants pour leur prestation.

    Le soir venu, toute l’équipe dîne au restaurant de l’hôtel.

    Les p’tits auteurs de Genève
    La classe de CE2 de madame Vaglio (EPFG)

  10. Il est presque 16h00, les deux enquêteurs et Robert sont dans la chambre d’Ally Potter.

    Eric et Chloé s’étalent sur le lit et se questionnent :
    On fait quoi ? On regarde la vidéo ou pas ? Demande Chloé
    On la regarde, dit Eric
    Mais il est quelle heure en fait ? Je suis perdue, demande Chloé
    Il est 15h46, on a encore le temps de chercher des indices ou de questionner les voisins des chambres.

    En jouant dans la chambre, Omelette trouve un papier sous le lit et il l’amène à Chloé.
    mais qu’est-ce que tu as dans la bouche mon brave petit chien ? Chuchote Chloé
    Wafff waff, lui répond Omelette
    Oh, Eric vient ici, Omelette à trouver un mot écrit en brésilien.
    Ils essaient de lire le papier mais ils n’arrivent pas.
    On attend que la maman d’Ally arrive du Brésil et elle nous aidera.
    Normalement, elle est déjà dans la limousine avec Ben, elle arrive, dit Eric.

    A 16h00 pile, les enquêteurs allument la télévision de la chambre. Ils regardent la vidéo d’Ally au restaurant.
    C’est du n’importe quoi, dit Eric
    vraiment, répond Chloe
    Ce sont des mensonges, Ally adore ses fans!! Dit Robert
    Tout d’un coup, la maman d’Ally arrive dans la chambre et crie :
    vous regardez la télé au lieu de chercher ma fille !
    Chloé lui répond:
    voici une vidéo d’Ally au restaurant et c’est bizarre qu’elle parte comme ça en courant.
    La maman d’Ally, Nathalie, explique que sa fille n’est pas comme ça.
    mais alors, qu’est-ce qu’Ally aime faire ? Pourquoi est-elle comme ça? demande Chloé
    Ma fille aime voyager dans le monde, faire du shopping, écrire, aller au cinéma, répond la maman.
    J’ai lu le mot « shopping » sur le papier qu’Omelette a trouvé, pouvez-vous nous aider Nathalie s’il vous plait, dit Eric
    Oui oui, montrez moi le papier les enfants, je veux retrouver ma fille.

    Sur le papier c’est écrit: Chers amis,…

    Lorsque tout d’un coup, le téléphone d’Ally sur la table vibre. Elle a reçu un message. Tout le monde ne bouge plus, ils le regardent, Eric va le cherche.
    NOOOON, le téléphone est bloqué par un code, crie Eric
    Moi je connais son code, le code est 0412, dit Robert
    En déverrouillant le téléphone, ils découvrent une photo d’Ally avec trois personnes autour d’elle. Nathalie dit:
    mais ces trois personnes sont ses trois meilleurs amis du Brésil. Clara, Léa et Marc, ce sont ses amis d’enfance. Mais où sont-ils ?
    Donnez moi le téléphone, dit Chloé. Nous allons analyser la photo.
    Regarde l’inscription Chloé, cet arrière plan me dit quelque chose, dit Éric.
    C’est le nom d’un magasin, c’est écrit LOUIS VUITTON. Regarde il y a le petit panneau avec l’adresse en bleu à côté, dit Chloé.
    Elle est à LAUSANNE, crie Eric.
    Voila où se cache Ally, elle n’a donc pas été kidnappé, dit Nathalie
    Je ne comprends pas pourquoi elle ne m’a rien dit, se demande Robert

    Nathalie est soulagée. Ils décident de partir à Lausanne, alors Robert appelle Ben pour qu’il vienne en les chercher en limousine.

    Les deux enquêteurs, Omelette, Nathalie et Robert montent dans la limousine. Pendant le trajet, il y a un accident de la route qui bloque la route, donc ils décident de sortir de la voiture.
    on doit trouver une solution, vite, dit Nathalie
    Robert, tu connais la ville toi, comment on fait pour aller à Lausanne depuis ici ?? Demande Ben
    On peut prendre le bus n°17, il nous amène à St François, allons prendre le bus à l’arrêt Renens-Village, répond Ben
    Alors on y va, disent les enquêteurs

    Lorsqu’ils arrivent à Lausanne, ils vont chez LOUIS VUITTON, en regardant depuis dehors l’intérieur des autres magasins.
    Tout le monde rentre dans le magasin et Chloé dit :
    regarde tous ces beaux sacs à mains
    Mais pas d’Ally Potter en vue. Chloé demande à la caissière :
    vous n’auriez pas vu Ally Potter ?
    Je ne sais pas qui s’est, répond la dame
    Chloé lui montre une photo d’Ally Potter et la caissière répond :
    elle était là il y a dix minutes. Elle est partie au magasin d’en face.
    Merci, répond Eric
    Au revoir

    Ils rentrent tous dans le magasin d’en face qui s’appelle HERMES.
    wahou, il est énorme, ma fille a de bons gouts, dit Nathalie
    Tout le monde la cherche mais on dirait qu’elle n’est pas là. Eric s’assoie pour reprendre des forces. Quand tout d’un coup, Omelette aperçoit Ally depuis le magasin, il tire sur la laisse et Eric est tiré par Omelette.
    Chloé demande:
    qu’est-ce qui se passe?
    Je ne sais pas, répond Eric
    Je crois qu’Omelette a trouvé une piste, suivons le, dit Chloé

    Tout le monde suit Omelette et Eric. Nathalie voit Ally, elle court vers elle et dit :
    ma chérie où étais-tu passé?
    Maman ?! Qu’est-ce que tu fais là ? Répond Ally
    Je croyais que tu avais été kidnappé, dit Nathalie
    Kidnappée ??!! N’importe quoi !!! Mes amis sont venus me chercher très tôt ce matin et nous avons fait les boutiques, répond Ally
    Eric commence à poser une tonne de questions à Ally.
    C’était quoi ce mouchoir plein de sang qu’on a retrouvé dans ta chambre ??! Demande Eric
    Quoi ? Vous êtes allés dans ma chambre ? !? Bah j’ai juste saigné du nez.

    La planète des écrivains

    5-6P/01
    Leslie Perez
    Renens-Ouest

    • Encore une fois, bravo !
      On se laisse complètement prendre par le rythme de votre histoire. Vous avez parfaitement su mélanger les idées de tout le monde. C’est très bien. Et vous réussissez à faire vivre beaucoup de personnages, ce qui n’est pas facile.
      N’oubliez pas de mettre des tirets devant vos dialogues, cela facilite la lecture.
      Je vous envoie prochainement les consignes pour la dernière étape. Mais si vous voulez prendre un peu d’avance, vous pouvez vous lancer dans les illustrations.
      Bravo pour votre travail et à bientôt,
      Véronique

  11. Bonjour Véronique,

    Précision :
    Le lecteur ne pourra pas encore comprendre ce qui est arrivé à Ally dans la suite de l’histoire de mes élèves. Ils ont prévu le dévoiler dans le dénouement qu’ils écriront ensuite, peut-être sous la forme d’un article de journal ???
    Par la suite, nous envisageons créer un livre avec l’histoire de la classe. Nous ne savons pas encore si ce sera un livre unique pour la classe avec « concours » dessins pour les illustrations ou si chacun sera l’illustrateur de son exemplaire. Nous devons encore en parler mais si vous avez des conseils à nous donner, je suis preneuse !

    Je vous souhaite un excellent week-end.

    Geneviève Vaglio (Ecole primaire de Genève)
    Je vous souhaite un bon week end.

    • Mes chers p’tits auteurs : encore une fois, bravo ! Très belle suite ! Il y a du rythme, de l’action, une tension dramatique. Vive la Mouette, la fête foraine, le lac et le jet d’eau !
      On sent que vous avez pris plaisir à jouer les auteurs en herbe. Je suis très contente.
      J’attends donc les explications et le dénouement avec impatience. Un article de journal, oui ce serait une très bonne idée.
      Les grands esprits se rencontrent, car figurez-vous que je voulais proposer dans la prochaine étape d’écrire une scène finale qui ressemble à la vôtre : Ally invite ses deux sauveurs à tourner dans un épisode de sa série. Si vous en avez envie, et si vous pensez que c’est utile pour votre histoire, vous pouvez écrire un court chapitre supplémentaire, sous forme de prologue, qui s’appellerait : « Quelques jours plus tard sur le plateau. Silence, on tourne ! », et nous montrer un petit moment du tournage, avec le trac, la fierté, l’émotion… Cela vous permettrait d’explorer un peu le vocabulaire du cinéma.
      Pour la présentation des dialogues, il faut que vous fassiez un choix. Soit vous mettez juste des tirets (- bla bla bla…), soit des guillemets (« bla bla bla »).
      Je vous enverrai prochainement les consignes pour la dernière étape.
      Concernant les illustrations, tout est possible. Soit chacun illustre son exemplaire, soit vous gardez vos illustrations préférées. Dans ce cas, voilà ce que je vous propose : choisissez les scènes à illustrer (5 ou plus), faites des groupes équilibrés de 3-4 élèves pour chaque scène, et ensuite votez. Ceux qui ne seront pas sélectionnés peuvent avoir un autre rôle : un petit cabochon entre les chapitres, un portrait des personnages en début d’histoire, la liste des auteurs joliment mise en page… ou ajouter un détail sur une des illustrations choisies.
      Je vous envoie les consignes pour la quatrième étape prochainement.
      Encore bravo pour votre travail et à bientôt, mes p’tits auteurs de Genève,
      Véronique

  12. Bonjour Madame Delamarre,
    Bonjour à toutes et tous,

    Après un travail individuel puis en sous-groupes, nous avons longuement débattu de toutes les possibilités pour cette partie centrale et cruciale de l’enquête. C’était passionnant, mais il est parfois très difficile de mélanger plusieurs idées intéressantes qui peuvent être contradictoires et affaiblir le récit policier.
    Comme pour les étapes précédentes, les élèves ont eu beaucoup de plaisir à progresser dans la construction de cette énigme. A leur enseignant, le très long travail de mise en forme et de rédaction.
    Dans l’attente d’une situation finale digne de ce nom, voici ce que nous vous avons concocté.
    En vous souhaitant bonne lecture et en vous remerciant par avance pour vos conseils, nous vous envoyons nos meilleurs messages depuis le garage où Ally a enfin été libérée !

    Les concombres à la sauce piquante.
    Classe de l’école de Vésenaz. (5P-6P)

    * * *
    De retour à la Bibliothèque, Gaston et Rosita s’engouffrent avec fébrilité dans le long couloir sombre qui mène à la cave aux balais.
    Comme Rosita a eu l’honneur de découvrir la clé sur les toits du Grand-Théâtre, c’est Gaston qui va tenter, cette fois, d’ouvrir la porte mystérieuse. Il introduit la clé dans la serrure, la tourne lentement vers la droite et… la clé bloque. La porte refuse de s’ouvrir ! Les deux jeunes détectives sont très déçus. Ils ne savent plus quelle piste suivre, à présent.

    C’est alors que Rosita, qui prend son travail d’enquêtrice très au sérieux, décide d’observer avec davantage d’attention cette petite clé que Gaston tient encore dans sa main. Son regard est soudain attiré par un tout petit numéro, gravé sur le dessous de la clé : 12348. Une partie de ce numéro lui rappelle quelque chose, mais elle ne saurait dire de quoi il s’agit.
    – Comment allons-nous poursuivre l’enquête ? demande Rosita à son coéquipier.
    – Retournons à l’hôtel International, nous avons peut-être manqué un indice supplémentaire, qui se trouverait dans la chambre d’Ally Potter, lui répond Gaston.
    – Oui, ajoute Rosita, c’est une très bonne idée. D’autant plus qu’il y a encore Pépite, son chien. Il pourrait nous être utile pour retrouver la trace d’Ally ! Tu connais le flair légendaire de nos amis à quatre pattes.
    Ragaillardis par cette perspective, Gaston et Rosita se mettent en chemin. Il fait beau ce jour-là et traverser la ville à pied est un vrai plaisir. Il faut compter une bonne demi-heure de marche entre le parc des Bastions, où se trouve le temple du savoir qu’est la Bibliothèque de Genève et l’hôtel International, une construction ultra-moderne située sur l’autre rive.
    En parcourant les rues de leur ville, les deux jeunes regardent distraitement les devantures des magasins. Leur regard est attiré par une vitrine propre derrière laquelle sont exposés de magnifiques sandwiches ! Rosita lève les yeux et lit « Sandwicherie Corbac ».
    – Tiens, c’est marrant, s’exclame Ally, ce commerce porte le nom d’un personnage de jeu vidéo.
    – Je me demande bien pourquoi, lui répond Gaston. De toute façon, nous nous sommes arrêtés au bon endroit. Tu n’as pas faim, toi ?
    – Oui, j’ai très faim, dit Rosita. Les aventures de ce matin m’ont creusé l’estomac.
    Les deux détectives entrent dans la sandwicherie et comprennent le lien qui existe entre son nom et les produits qu’elle vend : il y a là des Sandwiches fantômes, des Sandwiches AP et même des Sandwiches… Pépite, en forme de chien et évidemment aux concombres avec de la sauce piquante.
    – Ma parole ! s’exclame Gaston, la patronne semble une véritable connaisseuse du monde de l’image…
    C’est ce que lui confirme, avec un sourire enjoué, la jeune femme qui prend leur commande et emballe un sandwich AP pour Gaston et un sandwich Pépite pour Rosita qui n’a jamais craint la nourriture épicée.
    Sitôt sortis du magasin, les jeunes enquêteurs poursuivent leur route tout en croquant à pleines dents dans leur casse-croûte. Dé-li-cieux !
    Parvenus dans le hall de l’hôtel, ils croisent quelques journalistes venus aux nouvelles. Ils cherchent certainement à savoir si l’on a retrouvé Ally, mais pour l’instant, il n’y a aucune trace d’elle.
    Lorsqu’il débouchent au troisième étage, en sortant de l’ascenseur, Rosita se rappelle du lien que le numéro de la clé lui avait évoqué : 12348. Pour le numéro 12, elle ne voit pas, mais pour le 348, cela paraît évident ! C’est le numéro de la chambre d’Ally. La petite clé du lion, comme Gaston et Rosita l’ont baptisée, doit donc permettre d’ouvrir quelque chose qui se trouve dans la chambre.
    Alors qu’ils pénètrent pour la deuxième fois dans ces lieux, Gaston réfléchit. Il lui semble avoir tout inspecté, la dernière fois qu’ils étaient venus et qu’ils avaient découvert le second message dans la pantoufle rose de la jeune star de cinéma ! Ce message qui accusait ouvertement Philippe d’être l’auteur du kidnapping, et qui l’avait visiblement bouleversé.
    – Nous n’avons peut-être pas été assez attentifs, lors de notre première inspection de cette chambre, Gaston. Cherchons encore d’autres indices qui nous mettront sur la piste d’Ally ! s’écrie Rosita.
    Après quelques recherches dans la chambre et la salle de bains, Rosita se dirige vers la penderie et ouvre tout grand les deux battants de ses portes. Comment n’y avaient-ils pas pensé plus tôt ? Dans tous les hôtels de luxe qui se respectent, se trouve un coffre-fort permettant aux clients de mettre leurs valeurs en sûreté.
    – Passe-moi la clé, demande Rosita à son compagnon.
    Gaston s’exécute et Rosita cherche désespérément la serrure du coffre. Il n’y en a pas ! Parviendront-ils, enfin, à cesser ce jeu de piste que quelqu’un, dont ils ignorent l’identité, cherche visiblement à leur faire effectuer ?
    Gaston remarque alors un tout petit clavier numérique, en bas à droite du coffre.
    – Regarde, Rosita ! Il faut probablement composer le numéro gravé sur la clé pour accéder au contenu du coffre. Après tout, nous sommes dans un hôtel moderne ! Les serrures appartiendront bientôt au passé.
    Rosita compose alors méticuleusement le numéro. Dès qu’elle a pressé sur la touche 8, la porte du coffre s’entre-ouvre doucement. L’intérieur est tapissé d’une fine moquette noire. Une vieille enveloppe jaunie et usée repose sur le fond. Rosita la saisit et l’ouvre. Un plan de Genève et une vieille photographie en noir et blanc s’en échappent.
    Gaston saisit le plan et remarque immédiatement qu’un bâtiment, qui ne semble pas être très éloigné de l’hôtel, est marqué d’une croix tracée au stylo rouge.
    – Dis donc, Rosita, je crois que notre enquête progresse ! s’écrie-t-il à l’adresse de sa camarade. Quelqu’un nous indique un endroit où pourrait se trouver notre star. Qu’en penses-tu ?
    Rosita ne répond pas. Elle est plongée dans l’observation de la vieille photographie, qui est un peu floue. On y voit une route au premier plan, avec des voitures d’autrefois. Un bâtiment de forme allongée est situé au bord de la route. Un grand arbre pousse sur sa droite. Devant le bâtiment se trouvent deux pompes à essence. Un garage ! Voilà qui restreint drôlement le nombre de lieux à Genève qui pourraient avoir un lien avec la mystérieuse disparition d’Ally Potter.
    – Dommage que l’on n’arrive pas à lire le nom de ce garage, réfléchit Rosita à voix haute. On distingue quelques lettres, mais cela ne suffit pas à le déchiffrer.
    Entendant cela, Gaston s’est rapproché. Il tente lui aussi de saisir des informations visuelles, mais il doit assez vite s’avouer vaincu.
    – Nous devrions la scanner et zoomer l’image, peut-être que nous parviendrions à un meilleur résultat, suggère Gaston.
    – Très bonne idée ! répond Rosita. Nous ferons cela sitôt de retour à notre bureau, qui est en fait sa propre chambre.
    Gaston saisit la vieille photo et la retourne. Au dos figure un texte auquel ni lui ni Rosita ne s’attendaient :
    « Comment avez-vous réussi à prendre la clé dans la gueule du lion ? Bravo à tous les deux ! Vous êtes de sacrés enquêteurs ! Si vous voulez retrouver Ally saine et sauve, il vous faudra braver l’obscurité, la saleté et l’humidité.  Un sac miraculeux vous attend près de l’arbre… Bonne chance ! »

    Les kidnappeurs avaient donc tout préparé d’avance ! Cela ressemblait à un grand jeu de piste dans cette ville qu’ils connaissaient bien, Genève, puisqu’ils y était nés tous les deux. Mais à quel lieu précis ce nouveau message faisait-il donc allusion ? Sombre et froid… De quel sac s’agissait-il ? Et pourquoi la vieille photographie de ce garage ? Existait-il seulement encore aujourd’hui ? La prise de vue semblait en effet dater de plusieurs décennies, à en juger des modèles de voitures qui y figuraient. Telles étaient les questions que se posaient nos deux jeunes héros.
    – Viens, Gaston, rentrons au bureau pour scanner la photographie et réfléchir à ces devinettes, dit Rosita avec aplomb.
    – Je te suis, répond joyeusement Gaston, décidé à retrouver le plus rapidement possible Ally.
    C’est alors qu’ils entendent un jappement. Pépite ! Ils l’avaient complètement oublié. Le chien devait dormir dans son petit panier moelleux, repus de concombres à la sauce piquante que Philippe lui apportait chaque jour. Quand Ally avait reçu Pépite, Philippe lui avait promis d’en prendre toujours grand soin, notamment en cas d’absence de sa patronne. Et quelle absence tous vivaient, depuis qu’Ally avait été kidnappée ! Elle leur manquait, elle qui d’habitude était si vivante et si joyeuse… Il fallait absolument la retrouver avant qu’il ne lui arrive malheur.

    Alors que Rosita se penche pour prendre Pépite dans ses bras, celui-ci, craintif, recule. Après tout, il ne les a vus que deux fois et les jeunes détectives demeurent des étrangers pour lui. Mais son flair lui dicte de faire confiance à ces humains. Ceux-là, au moins, ne sont pas armés d’une casserole !
    Gaston, fin connaisseur de films policiers, propose alors à sa collègue d’utiliser les dons de Pépite, qui sont propres à ses semblables : puisqu’il aime tant les concombres à la sauce piquante, pourquoi ne pas faire appel à son flair afin de retrouver la trace… d’Ally Potter, cette fois-ci ?
    Sans plus attendre, Rosita et Gaston font sentir à Pépite la tenue qu’Ally endossait lors du tournage de l’épisode 3 d’«Ally Potter, chasseuse de fantômes. » Pépite la renifle et commence à remuer de la queue. Mais il ne bouge toujours pas. Les détectives montrent alors au chien, par des gestes, ce qu’ils attendent de lui. Ce dernier, ayant laissé tomber toutes ses craintes, se lance soudain joyeusement sur le balcon, puis pointe son museau vers un endroit particulier de la rue en contrebas, celle-là même dans laquelle la limousine des kidnappeurs s’était garée en attendant d’emmener Ally vers une destination inconnue ! Cette fois c’est sûr, Pépite va leur servir de guide dans le chemin vers la star prise en otage.
    – Viens, dit Gaston, il est temps de rentrer au bureau. Allons inspecter de plus près cette photographie énigmatique.
    Accompagnés du fidèle compagnon à quatre pattes d’Ally Potter, Rosita et Gaston se rendent à leur bureau.
    Après avoir scanné la photo, voici que Rosita la zoome. Même si on ne parvient pas à lire facilement l’écriture, ils parviennent à déchiffrer avec sûreté le nom suivant :
    « Garage du Capitaine. » Ils sont fous de joie! Car il existe un lien évident entre le plan et la photo, livrés par le coffre-fort : ce garage, qui a cessé son exploitation il y a plus de trente ans, est effectivement le garage abandonné qui se trouve à l’emplacement de la croix tracée sur le plan. Gaston se souvient de son nom, car il avait lu un article à son sujet, il n’y a pas longtemps. Féru d’information et de lecture, le jeune détective avait en effet l’habitude de prendre le « 20 minutes », un journal gratuit, dans l’une des nombreuses caissettes bleues qui parsemaient la ville. Dans l’une de ses éditions, il y était question de la prochaine démolition du garage abandonné pour faire place à une extension du CERN, le centre de recherches scientifiques situé non loin de Genève. Gaston et Rosita s’y étaient rendus l’an dernier, avec leurs camarades de classe, pour y visiter le Globe de la Science et de l’Innovation, une superbe coupole de bois qui abritait un petit musée consacré aux Sciences. L’exposition et le travail des scientifiques les avaient passionnés et renforcé dans leur volonté de mener des enquêtes : pour être un bon détective ou une bonne limière, il fallait faire preuve d’un esprit logique, à l’image de celui des grands scientifiques !
    – Zoomer sur le passé ne nous donne toujours pas la clé des autres devinettes, remarque Rosita. « Si vous voulez retrouver Ally, il vous faudra braver l’obscurité, la saleté et l’humidité… » disait le message écrit derrière la photo. Et le sac miraculeux qui les attendait ? Quel lien avec le mystère qui nous occupe, hein Gaston ?
    – Pour la saleté, j’ai trouvé, exulte Gaston ! Il s’agit des égouts ! Quoi de plus sale, humide, sombre, voire froid que ces longs boyaux souterrains qui sillonnent toute ville ?
    – Oui, tu as parfaitement raison, répond Rosita, enchantée par la découverte de Gaston. Il y a peut-être une galerie qui nous mènera directement au « Garage du Capitaine ». Ainsi, nous pourrons surprendre les ravisseurs et libérer Ally !
    – Ne t’enthousiasme pas si vite, lui répond Gaston. Mais je dois reconnaître que c’est une idée qui me plaît bien.
    Alors qu’il est en train de parler, Rosita regarde à nouveau l’agrandissement de la photographie sur son ordinateur. Sur la droite de l’image, majestueux, trône un très grand pin. Ça y est ! C’est certainement l’arbre mentionné dans le message. Un sac serait caché à son pied ? Que peut-il bien contenir ?
    – Regarde, Gaston ! J’ai trouvé ! s’exclame Rosita. Ce doit être derrière ce pin qui pousse à côté du garage que se cache le sac dont le dernier message parle. S’il est miraculeux, c’est qu’il nous aidera probablement à libérer Ally !
    – Tu dois avoir raison, lui répond Gaston. J’espère moi aussi la retrouver bientôt et pouvoir la libérer. Quels tourments elle a dû vivre, éloignée des siens et sans pouvoir donner de ses nouvelles. Il nous faut maintenant repérer une entrée d’égout non loin de notre bureau.
    Gaston pianote alors sur sa tablette et consulte un plan du cadastre urbain. Ce dernier détaille le dense réseau des canalisations qui sillonne Genève, en indiquant toutes les possibilités d’entrée et de sortie. Il y a justement une sortie toute proche du garage abandonné ! Les deux détectives pourront ainsi s’en rapprocher sans être remarqués par les kidnappeurs.
    -Il se fait tard, dit Rosita et nous avons passablement enquêté, aujourd’hui. Allons dormir et demain matin, nous irons au Garage du Capitaine en espérant y trouver Ally.
    – Oui, ajoute Gaston. Ne dit-on pas que la nuit porte conseil ? Au revoir, Rosita, et à demain matin. 8 heures, cela te va comme heure de rendez-vous ?
    – Parfait, réplique Rosita. A demain, 8 heures, ici même. Bonne nuit.
    – Bonne nuit, répond Gaston en s’éloignant déjà.

    Le lendemain matin, pleinement reposés, Gaston et Rosita, accompagnés du fidèle Pépite, s’engouffrent dans la bouche d’égout situé proche de leur bureau.
    Les deux jeunes suivent la galerie à toute vitesse. Au bout d’un moment, Gaston et Rosita parviennent à un embranchement. Lequel de ces deux passages choisir ? Ils jouent à pile ou face : pile, ils iront à gauche et face, ils prendront à droite.
    – Allez, Rosita, lance la pièce de 5 Francs ! encourage Gaston. Et hop, Rosita fait tourner en l’air le disque de métal.
    – C’est pile, s’écrie-t-elle. Allons-y, Gaston, ne perdons plus de temps !
    Nos deux enquêteurs prennent la galerie de gauche et marchent pendant un long moment. On entend constamment le bruit d’écoulement des eaux sales. L’humidité est saisissante et mieux vaut ne parler ni de la saleté ni des odeurs ! Mais Gaston et Rosita ne vont pas lâcher le morceau si près du but : il en va peut-être de la vie d’Ally Potter ! Que diraient ces nombreux fans, qui avaient pleinement goûté aux joies de la fête, alors que Genève était en liesse et accueillait la jeune star de cinéma pour son nouveau tournage ? Ils seraient bouleversés de ne jamais la revoir et tristes de n’avoir plus la joie de découvrir ses nouveaux épisodes.
    Alors que ces pensées les assaillent, Gaston intime à Rosita de s’arrêter. Un peu plus loin devant eux, les pieds sur les barreaux métalliques qui permettent de sortir des égouts, ils aperçoivent alors un homme tout de noir vêtu, le visage dissimulé par une ample capuche. Il a légèrement soulevé le couvercle de la bouche et est au téléphone :
    – Je suis dans une bouche d’égout. Vous avez eu un contact ? Ils vous ont donné l’argent ? Vous savez très bien que j’en ai vraiment besoin et que je ne peux plus attendre ! Vous attendez quoi pour les contacter ? On ne va pas pouvoir garder la môme plus longtemps !
    Rosita tend l’oreille. Elle aimerait pouvoir entendre les réponses de l’interlocuteur mystérieux, mais elle n’y parvient pas. Ni Gaston, d’ailleurs. Et puis cet homme, dont ils ne reconnaissent pas la voix, c’est qui ? Un des kidnappeurs ? Un complice ?
    Les deux enquêteurs n’ont pas le temps de réfléchir plus longtemps. Voici que l’inconnu referme le couvercle, descend les échelons et… rebrousse chemin en se dirigeant droit vers eux !
    Vite, il faut se dissimuler ! Heureusement, Rosita avise un renfoncement dans la paroi de la galerie. Elle s’y précipite avec Gaston. Pépite les suit et se tait au bon moment. L’inconnu à la capuche passe juste à ce moment et, absorbé par ses pensées, ne les voit pas du tout. Ouf ! Le danger est écarté. Les deux jeunes ne connaissent en effet pas ses intentions.
    Gaston braque alors sa lampe de poche sur les deux plans qu’il a pris avec lui : celui du coffre et celui du cadastre, qu’il a imprimé. Il n’y a pas de doute, ils sont au bon endroit. La bouche qui a servi à passer l’appel téléphonique est celle qui se trouve juste en face du garage abandonné.
    – Viens, Rosita, le grand moment est arrivé ! chuchote Gaston. Nous allons tâcher de trouver le sac et inspecter son contenu.
    – OK, répond Rosita, mais faisons attention. Si les ravisseurs se trouvent dans le garage, ils sont peut-être armés.

    Les vaillants détectives en herbe sortent de leur cachette et progressent dans la galerie jusqu’à la bouche qui mène à la surface. Avec tous leurs sens en alerte, ils gravissent silencieusement les échelons rouillés. Gaston, en tête, soulève lentement le couvercle de la bouche et examine les environs. Il n’y a personne.
    – Je vois le grand pin dont tu m’as parlé, Rosita ! chuchote-il avec excitation. Mais je ne vois pas le sac. Nous n’avons pas le choix, il nous faut sortir à l’air libre.
    – D’accord, acquiesce Rosita, même si cette idée ne l’enchante guère, car ils seront alors à découvert. Ils auraient dû prévoir de se rendre au Garage du Capitaine de nuit, pour avoir moins de chance d’être remarqués.
    Gaston et Rosita sortent tous deux, accompagné de Pépite, des égouts. Ils ne sont pas fâchés de quitter ce monde de l’obscurité et de la puanteur ! Mais au-devant de quel monde inconnu se dirigent-ils ?
    Rapidement ils sont derrière l’arbre vénérable, qui a dû être planté en même temps que la construction du garage. Les années ont tordu son tronc, mais il a encore un bel aspect. Pourvu qu’il puisse être conservé, lorsque le nouveau bâtiment dédié à la recherche scientifique remplacera le vieux garage, pense Rosita qui aime profondément la Nature.
    – Regarde, Rosita ! J’ai trouvé le sac. On dirait un sac de pommes de terre ! J’espère qu’il contient autre chose, car ce n’est pas avec des tubercules qu’on va pourvoir libérer Ally !
    – Laisse-moi l’ouvrir ! ajoute Rosita aux remarques de son coéquipier.
    En joignant le geste à la parole, elle ouvre la fine ceinture de cuir qui ferme le sac et plonge sa main dans son mystérieux contenu. Elle en ressort une liasse d’Euros ! Gaston n’en croit pas ses yeux. A son tour, il plonge ses deux bras jusqu’au fond du sac et en brasse le contenu.
    – Miracle ! exulte-t-il. Ce sac est plein d’argent ! Il y a peut-être la somme demandée pas les ravisseurs. Nous allons pouvoir libérer Ally ! Qui peut bien nous avoir fait un cadeau pareil ?
    – Je ne sais pas, lui répond Ally, mais ne perdons pas notre temps. Il faut trouver un moyen d’entrer dans le garage.
    – Mais tu veux vraiment leur donner tout cet argent, alors qu’ils ne le méritent pas, demande Gaston ?
    – Écoute, on y va et verra bien, rétorque Rosita. Ce serait idéal, bien sûr, de pouvoir libérer Ally et de garder l’argent, mais rappelle-toi que les ravisseurs sont proba

    Les deux jeunes gens longent alors le trottoir, tout en faisant signe à Pépite de ne pas faire de bruit. Tous deux portent le sac, car il est trop lourd pour le porter seul. Ils parviennent devant l’entrée principale du garage qui donne sur la rue. Rosita essaie d’ouvrir la porte, mais celle-ci ne bouge pas d’un millimètre.
    – Peut-être qu’il y a une autre entrée à l’arrière, remarque Gaston.
    – Oui, cherchons-la, mais soyons vigilants, souffle Rosita à laquelle se colle Pépite.
    Le chien a dressé les oreilles et commence à gronder sourdement. Il doit avoir flairé quelque chose…
    Rosita et Gaston se cachent derrière des buissons qui poussent à l’angle du mur du garage. Pépite continue de gronder. Les deux jeunes veulent en avoir le coeur net : ils sortent précipitamment de leur cachette, contournent l’angle et tombent sur un gros chien de garde. Celui les fixe du regard avant de commencer à aboyer bruyamment ! Heureusement, il se trouve derrière une grille qui délimite la cour arrière du Garage du Capitaine.
    Vite, il faut trouver une solution ! Pépite semble avoir senti l’odeur de sa patronne et cherche à escalader le grillage. Gaston et Rosita, malgré le danger que représente la situation, tiennent à absolument à entrer dans le vieux bâtiment, car la vie d’Ally en dépend peut-être.
    – Ouvrons la porte de la grille, lance Rosita avec le coeur qui bat à cent à l’heure, et tâchons d’attirer le chien afin d’avoir la voie libre !
    – Mais c’est dangereux ! s’écrie Gaston. Tu as vu la taille du molosse ? Il se souvient, à ce moment-là, d’avoir emporté un petit sachet de concombres à la sauce piquante, en cas d’urgence. En voici une ! Et de taille…
    Gaston sort de sa poche le sachet, en déchire un bout et le fait renifler à Pépite. Ce dernier oublie aussitôt l’odeur d’Ally et ouvre déjà sa gueule tout en frétillant de la queue. Gaston lance alors le précieux sachet le plus loin qu’il peut, en direction du terrain vague situé à l’arrière du garage. Pépite se précipite à sa suite. Rosita ouvre la grille et le chien des ravisseurs se lance à la poursuite de Pépite. Que va-t-il se passer ? Alors qu’il a rejoint son congénère, le molosse se fige et renifle le sachet. Il perd subitement toute agressivité et se met à goûter cette nourriture inconnue. Pépite le regarde, dubitatif. Ouf ! Le grand chien de garde commence à frétiller également de la queue. Il semble aimer, lui aussi, ce met particulier.
    Pendant que les deux chiens font connaissance, Gaston et Rosita s’aventurent dans le garage. La porte arrière n’était en effet pas fermée à clé.
    Courageusement, les deux jeunes enquêteurs pénètrent dans la bâtisse abandonnée. La pénombre y règne et la poussière recouvre tout. Il y a là des anciens bancs de travail, sur lesquels se trouvent encore de vieux outils. Une veille voiture dont ils ne connaissent pas la marque est juchée sur un pont élévateur. Aucune trace d’Ally !
    Soudain, leur regard est attiré par une clarté qui tranche avec la grisaille alentour. La limousine ! La peinture blanche de sa carrosserie immaculée resplendit dans la pénombre.
    – Cette fois-ci, c’est sûr ! chuchote Rosita, on est au bon endroit !
    – Attention, souffle Gaston, j’ai entendu des bruits.
    Rosita tend l’oreille. En effet, elle entend distinctement des ronflements, accompagnés d’un grognement. On dirait une voix humaine, mais les paroles sont incompréhensibles.
    Aux aguets, Gaston et Rosita se dirigent vers le fond du garage. Une porte entrouverte mène à ce qui devait être le bureau. Ils entrent dans cette pièce et… découvrent une forme humaine, dissimulée dans une housse pour carrosserie. Elle est assise sur une chaise et émet de petits bruits, semblable à des « bou ».
    – Quoiiiiii !hurle Rosita.
    – Qui a pu faire ça ? s’écrie Gaston, à son tour.
    Rosita saisit une vieille paire de ciseaux qui traînait sur un bureau et entreprend de découper la vieille housse.
    Ils aperçoivent enfin Ally, leur chère Ally Potter, ligotée et bâillonnée à l’aide de gros scotch de carrossier. Forcément, ils sont dans un ancien garage !
    – Bou bou bouboubou, bou boubou bou bou boubou, murmure Ally, étouffée par la bande collante. Ce qui signifie, pour elle, « C’est le cuisinier, le chauffeur et le serveur» !
    Rosita ne comprend rien à ce qu’elle veut leur dire. Gaston coupe délicatement le scotch et Ally peut enfin crier à haute et intelligible voix :
    – C’est le cuisinier et le chauffeur de la limousine, qui m’ont kidnappée de nuit, dans ma chambre d’hôtel. Le serveur du « Bon resto » est dans le coup. Méfiez-vous, ils sont peut-être armés. Merci beaucoup de m’avoir libérée ! Quel plaisir de vous voir !
    A peine a-t-elle prononcé ces mots que Toxique suivit de Lombre sortent de derrière une pile de vieux pneus. Ils dormaient encore, alors que la matinée était bien avancée, et viennent d’être brutalement réveillés par toute cette agitation.
    – Ah ! Ah ! Vous voici enfin ! jubile Toxique qui regarde avec un air sournois Gaston et Rosita. Vous avez aimé, le petit jeu de piste concocté par notre ami Cookie, le serveur ? Si vous voulez rendre sa liberté à notre jeune star de l’écran, il faut d’abord me donner l’argent. Vous avez les 100’000 Euros ?
    – Oui, les voici, répond Gaston qui traîne sur le sol le sac de jute contenant la somme de la rançon.
    – Contrôle un peu, pour voir si c’est la somme est exacte, intime Toxique à l’encontre de Lombre qui s’exécute aussitôt.
    Ce dernier plonge une main dans le sac et en extrait un billet de 200 Euros. Il l’examine à la faible lumière et le tâte. Il faut dire que Lombre s’y connaît, en matière d’argent : il reçoit souvent de bons pourboires de clients fortunés qu’il dépose dans les hôtels de luxe de la ville. Soudain, il s’exclame :
    – Chef, c’est un faux ! Ils veulent nous avoir !
    Lombre contrôle d’autres billets : tous sont contrefaits… Toxique sent la colère monter en lui. Il se rue sur Gaston et Rosita, pendant qu’Ally assiste avec effroi à la scène. Elle commence à peine à reprendre ses forces. Des coups de coudes et de pied sont échangés. Le chauffeur y participe également. Il s’ensuit une mêlée inextricable.
    Au bout d’un instant, Toxique cesse le combat et rugit, à bout de nerfs :
    – Nous allons vous séquestrer aussi et on demandera l’argent à votre famille !
    Avec l’aide de Lombre, il se rapproche lentement de Gaston et Rosita, qu’ils encerclent et acculent contre un mur. Au moment où ils sont prêts à les capturer, une voix ferme retentit :
    – Lâchez ces enfants ! Ils ont oeuvrés pour le bien, pas comme vous ! Vous n’aurez aucun argent. Vous méritez la prison pour vos mauvaises action. Vous vous en êtes pris à celle qui représente l’espoir de la jeunesse, Ally Potter. Une jeune star de l’écran, rayonnante et humaine, qui amène tant de bonheur à tous ses fans. Agenouillez-vous et mettez vos mains sur la tête !
    Celui qui a proféré ces paroles s’avance et sort de la pénombre qui le dissimulait : il est tout de noir vêtu et son visage est enfoui sous une capuche.
    – L’inconnu des égouts ! s’écrie Gaston. Mais qui êtes-vous ?
    Lentement, l’homme retire sa capuche: c’est Cookie, le serveur qui a apporté le grand calamar de la Méditerranée à Ally Potter le premier soir du tournage ! A cause de ce dernier, Ally avait sombré dans un profond sommeil, ce qui avait facilité la tâche de deux ravisseurs. Mais alors Cookie ne fait plus partie de la bande ? Lui qui avait un urgent besoin d’argent ?
    – Vous jouez à quoi, exactement ? lui lance Rosita d’un air mi-inquiet, mi-réprobateur. Vous êtes avec qui ? C’est vous qui avez placé le sac derrière le grand pin ?
    – Oui, c’est moi, avoue Cookie avec un air malicieux. J’ai également fabriqué tous les faux billets car je voulais qu’Ally puisse être libérée sans que Toxique et son acolyte puissent profiter de la rançon. Ce sont eux qui m’ont obligé à être dans le coup. Le soir du repas, le cuisinier m’a dit qu’il avait ajouté un puissant somnifère dans le plat commandé par la jeune star afin de pouvoir la séquestrer et tirer de l’argent facilement. Outre la rançon, il voulait aussi revendre son hélicoptère doré. Toxique avait promis de partager le butin avec Lombre et moi. J’ai accepté parce que j’avais besoin d’argent pour mon chenil. Quand j’ai fini mon travail à l’hôtel, je m’occupe en effet d’un chenil. Je recueille tous les chiens abandonnés, et je peux vous dire qu’il y a beaucoup. Leur nourriture et la construction de nouvelles niches me coûte très cher et mon salaire ne suffit pas. Je me suis laissé embarqué dans cette histoire, mais je l’ai regretté le lendemain matin, dès que j’ai vu le désarroi sur le visage de Philippe. J’ai réalisé que lorsqu’on s’en prend à une personne, c’est tout son entourage qui souffre aussi. J’ai alors décidé de retourner ma veste et de tout faire pour que vous puissiez retrouver Ally vivante, tout en faisant croire à ces deux nigauds que je faisais encore partie de leur bande. J’ai eu l’idée d’un jeu de piste qui le mènerait jusqu’ici.
    – Misérable ! hurle Toxique. Je savais bien que tu finirais par nous trahir ! Tu es bien trop gentil pour supporter le rapt d’une mineure, fût-elle star. Je vais t’écrabouiller. Viens, Lombre, on va lui faire sa fête !
    En un clin d’oeil Gaston, Rosita et Cookie se précipitent sur les piles de vieux pneus et les font dégringoler. Une véritable cascade ! Toxique et Lombre sont projetés à terre et à moitié ensevelis ! On n’entend plus que des gémissements.
    Un bruit effroyable retentit alors… Une dizaine de policiers, cagoulés et armés, font irruption dans le garage après avoir défoncé la grande porte principale qui donne sur rue. Une lumière vive inonde l’ancien atelier de mécanique.
    – Mains en l’air et personne ne bouge, ordonne l’un des policier en pointant son pistolet sur les deux malfaiteurs.
    Cette fois-ci, ceux-ci se rendent. Ils ne sont plus en état de s’échapper. Alors qu’ils lèvent à regret leurs bras et que deux policiers leur passent des menottes, un aboiement, puis un second, se font entendre : Pépite et le grand molosse ! Tout le monde les avait oubliés et ils ont dû terminer les concombres depuis un bon bout de temps ! Pépite saute de joie partout dans le garage et accourt vers Ally pour lui lécher le visage. Ally est au comble du bonheur.
    Sur ces entrefaites, Philippe apparaît, le sourire aux lèvres. Sa présence, inattendue en ces lieux, surprend tout le monde.
    – Ally ! Ma chère Ally ! pleure-t-il, lorsqu’il aperçoit sa jeune protégée les yeux rougis de larmes d’émotion. Tu vas bien ? Ils ne t’ont rien fait ?
    – Non, Philippe, heureusement, lui répond gentiment Ally. A part m’empêcher de parler, ce qui est le comble pour une actrice de cinéma ! Que je suis contente de revoir et de comprendre que tu n’étais pas mêlé à mon enlèvement. Mais comment as-tu fait pour venir jusqu’ici ? Et pourquoi la police est arrivée juste à temps ?
    – Tout est très simple, répond calmement Philippe. Quelques jours après ta disparition, Cookie est venu me voir dans ma chambre. Il m’a expliqué toute l’affaire et m’a confié vouloir participer à l’arrestation de ses deux complices. C’était un rôle dangereux, car il jouait un double-jeu. Il m’a montré tout le matériel qu’il préparait pour son jeu de piste. Il lui paraissait important que Gaston et Rosita ne retrouvent pas tout de suite Ally, afin que Lombre et Toxique ne se doutent pas de sa double-complicité. Il devait donc les renseigner sur le lieu où se trouvait Ally, sans attirer les soupçons des ravisseurs. Je suis alors resté en contact avec lui, tout au long de votre enquête, Rosita et Gaston, poursuit l’assistant d’Ally en se tournant vers les jeunes gens.
    – Mais alors, pourquoi n’avez-vous pas alerté la police dès le début ? demande Gaston avec une pointe de reproche. La vie d’Ally aurait pu être en danger !
    – D’une part, je vous faisais confiance, car vous avez prouvé à plusieurs reprises vos capacités de détective, répond Philippe alors que les deux jeunes rosissent légèrement de fierté. D’autre part, je voulais protéger Cookie. Si la police était intervenue trop tôt, Lombre et Toxique auraient pu s’en prendre à lui. On ne sait jamais comment une arrestation va tourner. Quand Cookie m’a averti, tout-à-l’heure par talkie-walkie, que vous aviez trouvé le Garage du Capitaine et que vous étiez sur le point de libérer Ally, nous avons convenu d’alerter les forces de l’ordre afin qu’ils puissent vous donner le coup de main final.
    Lombre et Toxique qui viennent d’entendre tout cela sont très fâchés contre Cookie, mais ils sont également penauds d’avoir échoué dans leur plan. Gaston et Rosita, deux jeunes à leurs premières armes, ont réussi à les empêcher de devenir riches !
    – Bien joué ! Toutes mes félicitations, déclare solennellement le chef des policiers en serrant les mains de Rosita et de Gaston, au comble du bonheur. Vous avez rendu une fière chandelle à notre star invitée et elle pourra désormais poursuivre sa chasse aux fantômes. J’espère que le reste de votre séjour sera plus agréable que son début, ajoute-t-il à l’égard d’Ally.
    – J’y compte bien ! s’écrie avec joie la jeune actrice aux longs cheveux bruns. Venez, rentrons à l’hôtel et prenons un bon repas tous ensemble pour fêter la fin de cette triste affaire !
    Alors que des policiers emmènent Lombre et Toxique dans le fourgon cellulaire, le chef ordonne à Cookie de les suivre également car il a joué un rôle dans l’enlèvement. Ce sera au juge de décider de son degré de culpabilité. Le regard résigné, Cookie monte également dans le véhicule, non sans avoir lancé un dernier regard aux jeunes et à Philippe.
    – Ouah, ouah ! jappe Pépite.
    – Oui, mon Pépite adoré, lui susurre Ally à l’oreille, tout en le caressant, viens, rentrons à l’hôtel. Tu dois avoir besoin de repos, toi aussi.
    – Whouaf ? Aboie à son tour le mâtin tranquille, ce qui pourrait se traduire par « Et moi ? »
    – C’est vrai, qu’allons-nous faire de lui ? demande Rosita, en regardant avec compassion le grand chien qui est désormais seul. Il n’a plus de patrons…
    – Prenons-le avec nous, dit Ally. On décidera plus tard, mais j’ai déjà ma petite idée à ce sujet.
    Tous sortent du garage, alors qu’un clocher des environs indique midi. C’est le moment d’aller se restaurer, sans crainte d’être empoisonné, cette fois ! Ils montent dans le minibus que Philippe a loué pour toute la durée du tournage. Alors que Gaston ouvre la portière pour grimper à l’intérieur, il remarque un corbeau avec une croix blanche sur le bec : une publicité pour la « Sandwicherie Corbac ».
    Décidément, ils n’auront pas échappé au corbeau dans cette aventure !

    • Bonjour mes petits concombres. Je suis très contente d’avoir fait votre connaissance de visu. C’était chouette ce moment de questions réponses. Je vous ai dit par oral tout le bien que je pense de votre belle histoire. Bravo à vous. On ne manque pas d’idées dans votre classe, belle créativité.
      Je vous enverrai les consignes pour la dernière étape dans quelques semaines. Rien ne vous empêche en attendant de commencer vos illustrations.
      Des bises à tous,
      À bientôt pour la suite,
      Véronique

  13. Bonsoir,

    Voici la 3e partie avec un peu de retard, j’en suis navrée.

    « Elle refuse alors il l’ouvre lui-même. En rentrant, Max voit une femme qui est assise sur le rebord de la fenêtre, les cheveux en bataille avec une cicatrice sur la joue et vêtue d’une longue robe noire avec un voile tombant derrière sa tête. Kalys était restée sur le pas de la porte mais arrivait à voir la scène.

    Kalys et Max s’enfuient et rentrent à l’hôtel et discutent des faits. Ils se demandent où est-ce qu’ils auraient pu se cacher s’ils étaient à la place d’un kidnappeur. Ils se souviennent qu’il y a deux ans il y a eu un kidnapping dans la région et que la personne recherchée a été retrouvée dans un quartier peu fréquenté, presque abandonné.

    Kalys et Max aimeraient se rendre dans ce quartier mais ils ont peur. Tout à coup, Max a une idée. Il se rappelle que tous les samedis ils promènent les chiens du quartier dont plusieurs chiens féroces : Bob le pitbull, Aron le chien loup, Cerbert le bulldog et Marley le berger allemand. Ils vont alors chercher ces derniers.

    – Bob, Marley, Aron, Cerbert, s’écria Max.

    Bob, Marley et Aron se précipitent vers les enfants et Cerbert arrivae par derrière. Ils commencent la marche.

    – Cerbert, va le premier, Marley et Aron en deuxième et Kalys et Bob, venez avec moi.

    Ils partent en direction du quartier peu fréquenté et trouvent un téléphone par terre.

    – Oh on dirait le téléphone d’Ally, dit Kalys.

    Ils poursuivent leur marche et la recherche d’Ally et après une trentaine de minutes le téléphone se met à sonner. C’était un numéro masqué.

    Les enfants hésitent mais décident finalement de décrocher. La voix est grave et dit :

    – Allo … Ally ?

    Kalys et Max n’en reviennent pas ! C’est le téléphone d’Ally !
    – Max, Max… C’est … C’est le téléphone d’Ally, dit Kalys.

    Max répond à l’inconnu :

    – Nous avons retrouvé le téléphone d’Ally, nous sommes des personnes à la recherche d’Ally, pouvez-vous nous aider ? répond Max.

    – Où êtes-vous ? rétorque l’inconnu.

    Les deux enfants indiquent à l’inconnu où ils se trouvent. Dix minutes plus tard, une voiture se gare à proximités des enfants, alors qu’ils continuaient leur recherche pour retrouver la star.

    Un agent de police imposant, faisant deux fois leur taille sort du véhicule dans un nuage de poussière. C’était l’agent Rugby. Max a l’impression d’être dans un film.

    L’agent se dirige vers les enfants et dit :

    – C’est vous qui avez répondu au téléphone ?

    Les deux enfants un peu apeurés se méfient au début mais finissent par l’apprécier. Ils continuent leur marche tous les trois avec les chiens. Après quelques minutes de marche, ils passent à côté d’un local d’où du bruit se dégage.

    L’agent Rugby se dirige vers la porte et la force grâce à son fusil. Il demande aux enfants de s’écarter. En rentrant, des rats se faufilent entre ses jambes. Il se rend compte que les rats étaient la source du bruit et finit par sortir du local. Il tient au courant les enfants et ensemble ils continuent leur marche accompagnée des chiens. Après dix minutes de marche, ils entendent à nouveau des bruits et des voix et sont persuadés qu’il y a des gens dedans. Il défonce à nouveau la porte : se tiennent devant eux des escaliers illuminés qui descendent vers le bas. En descendant, le stress monte et leurs mains deviennent moites. En arrivant à la dernière marche, ils ouvrent la porte et aperçoivent Ally bâillonnée. Les enfants ont peur et Max décide, par précaution, de lâcher Marley, le berger allemand. L’agent Rugby se précipite vers Ally pour la détacher. Pendant ce temps des bruits de pas se font entendre et une voix grave s’écrit :

    – Qui est là?

    Rugby prépare son fusil et les enfants se cachent derrière son énorme gabarit. Ils s’assurent que Ally est en bonne santé et la positionne à côté d’eux derrière l’agent.

    L’agent s’empresse de prendre son talkiewalkie et prévient ses collègues :

    – On a retrouvé Ally, j’ai besoin de renfort. »

    Bonne lecture !

    La classe Harry Potter
    école de Zurich
    5P-6P

    • C’est super ! Quelle énergie, quel rythme !
      Je vous félicite pour cette belle suite. L’idée d’aller chercher des chiens féroces en renfort est très originale ; quant à l’arrivée du policier colosse, grâce à téléphone d’Ally, c’est malin.
      Il se dégage de votre texte un sentiment d’inquiétude, de peur, de danger, c’est très bien.
      Je suis contente que vous ayez retrouvé notre chère Ally. J’espère qu’elle va bien et qu’elle nous racontera son aventure la prochaine fois. Vous pourrez reprendre ce que vous avez expliqué dans la partie « résumé » de la seconde étape.
      Je vous envoie bientôt les consignes pour la quatrième et dernière étape.
      Prenez bien soin de vous,
      Véronique

  14. Bonjour Véronique,
    Nous sommes désolés pour le retard pour la publication de notre histoire. Le virus a fermé notre classe… Heureusement nous avions terminé la rédaction avant !
    Les randonneurs de St-Aubin-Sauges

    Jean et Eva se promènent dans l’hôtel et cherchent un agent de sécurité.
    Ils descendent au 2ème étage puis au 1er. Jean trébuche dans les escaliers. Il tombe au rez-de-chaussée. Ils voient enfin un agent de sécurité. Ils lui demandent de voir les caméras de surveillance. Mais l’agent ne veut pas.
    Alors ils essaient d’entrer par les bouches d’aération mais, évidemment, Jean se casse la figure.
    – Jean, fais attention ! dit Eva.
    – Oui, oui, d’accord. Trouvons un autre moyen d’y aller, dit Jean.
    – Ok, on va prendre un chemin plus classique, dit Eva.
    A pied, ils arrivent près de la salle où se trouvent les caméras. Ils décident d’entrer dans la salle car il n’y a personne.
    Ils allument l’ordinateur et mettent la session sous « invité ».
    Ils tapent le n°495 car c’est la chambre d’Ally. Ils regardent longtemps les vidéos et finissent par voir que c’est la femme de ménage qui a volé l’argent !
    – La disparition d’Ally n’a donc rien à voir avec le vol dans sa chambre.
    Patatra ! Jean tombe de sa chaise.
    – Oups, dit Jean.
    – Mais Jean, qu’est-ce que tu fais, je t’ai dit de faire attention. On va nous entendre !
    – Rhoo je sais j’ai pas fait exprès !
    L’agent de sécurité entend le bruit et décide de revenir vers la salle.
    – Jean vite, on doit se cacher !
    – Ok alors on joue à cache-cache. C’est moi qui compte, dit Jean.
    – Mais non, on n’a pas le temps pour ces bêtises, il faut qu’on parte.
    L’agent de sécurité entre mais Jean et Eva sont déjà partis.
    – Ouf, il était temps, dit Eva. On a failli se faire attraper.
    Devant l’hôtel, Eva et Jean cherchent à se renseigner. Ils demandent à un major d’homme si Ally a réapparu. Le major d’homme leur répond :
    – Personne ne sait où est Ally. Aucune trace d’elle.
    Jean demande au major d’homme où est le lieu de tournage. Le major d’homme leur explique que c’est au château et leur dit comment y aller.
    Ils vont à pied au château en passant par la place Pury. Sur cette place, il y a plein de pigeons et la statue de M. Pury.
    En chemin, Eva a soif.
    – Viens Jean ! On va boire un sirop. Allez on entre dans ce restaurant. On a besoin d’une pause.
    A l’intérieur, il y a peu de monde. Une télé est éteinte.
    – Je vais l’allumer, dit Jean. Oups j’ai fait tomber la télécommande.
    – Mais qu’est-ce que tu es maladroit ! dit Eva.
    – Oui peut-être mais j’ai allumé la télé ! répond Jean.
    – Mais mais … c’est Ally, dit Eva.
    A la télévision : « Bonjour bienvenue dans le 19h30. Aujourd’hui nous allons parler d’Ally Potter… ».
    – Regarde Eva ils parlent d’Ally ! dit Jean.
    L’assistante, Marie Pionnier, se fait interviewer avec l’équipe de tournage. Ils s’inquiètent tous. Mais où est Ally ?
    Sur une table, Eva trouve un journal. On peut lire en première page :
    « Une disparition inquiétante ! »
    Ne perdons plus une minute, tant pis pour les sirops, sortons d’ici et allons la chercher !
    Après avoir marché 10 minutes, ils arrivent enfin en bas d’une colline qui se trouve au milieu de la ville. Ils montent la colline à pied mais Jean est tellement maladroit qu’il se tord la cheville sur un pavé.
    – Jean qu’est-ce que tu fais ? demande Eva.
    – Attends-moi Eva, je me suis tordu la cheville !
    – D’accord mais dépêche-toi !
    Ils arrivent enfin devant le château.
    Vers le château de Neuchâtel il y a des agents de sécurité. Ils sont devant le château. Comment y entrer ?
    Ils voient une fenêtre ouverte au 2ème étage.
    – On peut essayer d’y entrer ! dit Jean.
    Les deux enfants marchent vers la fenêtre. Eva, très observatrice, voit qu’il y a des pierres qui dépassent du château.
    – Oh Jean il y a des pierres pour escalader.
    Comme des singes, ils montent facilement le long du mur. Ils arrivent dans une salle puis marchent de longues minutes dans des couloirs. Ils voient enfin un grand panneau qui indique « lieu de tournage ».
    Ils arrivent enfin dans une grande salle. On dirait une ancienne salle de réception. Un caméraman et l’assistante d’Ally, Marie, discutent.
    Jean et Eva se cachent derrière une grosse armoire.
    – On doit trouver un moyen de se rapprocher de la discussion pour entendre ce qu’ils disent, dit Eva.
    – Je vais trouver un moyen Eva, ne t’inquiète pas.
    Au même moment, Jean trébuche dans un carton rempli de déguisements.
    – Aïe ce carton est lourd ! dit Jean.
    – Viens, j’ai une idée. On va s’habiller avec ces déguisements, on nous prendra pour des acteurs, et on pourra se rapprocher, dit Eva.
    Après quelques minutes :
    – Ta da, c’est mon nouveau costume d’Alien, dit Jean.
    – Ha, ha, tu parles d’un costume ! Tu as l’air ridicule tu es déguisé en princesse !
    – Quoi ? Et toi tu as vu le tiens ? réplique Jean.
    – Quoi, qu’est-ce qu’il a mon costume ? Moi je suis vraiment un Alien ! répond Eva.
    Eva et Jean font semblant de chercher des choses pour se rapprocher de la discussion du caméraman et de l’assistante.
    – C’est à cause de moi si Ally a disparu, dit l’assistante. Elle l’a bien mérité car elle m’a volé la vedette. Il y a deux ans, quand elle a eu son rôle dans la série, j’ai perdu le mien et je suis devenue son assistante. Je la déteste !
    Fou de rage, Jean crie :
    – C’est de votre faute, c’est vous qui avez kidnappé Ally ! Vous irez en prison.
    Au même moment, Ally entre dans la salle.
    Elle constate que les caméras sont éteintes et qu’il manque une grande partie de l’équipe de tournage.
    Ally demande pourquoi le tournage n’a pas lieu.
    Eva et Jean sont tout émus de la voir.
    – Mais où étais-tu passée ? disent-ils en cœur.
    – Comment ça où j’étais passée ? répond Ally.
    – Mais, mais, mais, tout le monde te cherche depuis ce matin, répond Eva.
    – Enfin, j’étais chez mes parents.
    – Mais pourquoi es-tu allée chez tes parents alors qu’il y avait le tournage? demande Jean.
    – L’assistante m’a dit qu’il y avait trois jours de congé, répond Ally.
    – Pourquoi l’assistante t’a dit de prendre ces congés ? demande Eva.
    Tout le monde regarde l’assistante.
    – Oh ça va, dit l’assistante. J’étais jalouse d’Ally. Tu m’as volé mon rôle et maintenant je suis obligée d’être ton assistante.
    – Mais on m’a dit que tu voulais devenir mon assistante, dit Ally. Si j’avais su que ce n’était pas ton choix, je t’aurais laissé le rôle. Je vais aller discuter avec les réalisateurs pour trouver une solution.
    – Ah c’est pour ça que vous lui envoyer des messages de menaces dit Eva.
    – Comment savez-vous cela demande Ally ?
    – Oh c’est une longue histoire répond Jean.
    Eva et Jean racontent à Ally l’enquête qu’ils viennent de mener.
    – Mais vous êtes dingues d’avoir fait tout cela pour moi, merci beaucoup !
    Suite à cette discussion, Marie discute longuement avec Ally. Leur conflit semble se calmer. Ally promet de lui trouver un nouveau rôle dans la série.
    Pour les remercier, Ally invite Jean et Eva à manger le soir-même chez ses parents.
    Ils habitent dans une maison qui se trouve aux Rochats, sur une montagne près de Neuchâtel.
    La maison de ses parents a été construite en 1776. A l’extérieur de la maison, il y a une grande forêt de sapins. La façade est en pierres taillées. Les tuiles sont mal placées et l’eau peu vite passer à travers. Il y a des fuites d’eau et le bois est en mauvais état.
    Ses parents n’ont pas beaucoup d’argent pour payer les réparations de la maison. Pour les aider, Ally leur envoie régulièrement de l’argent qu’elle met de côté grâce à son métier d’actrice.
    Ses parents sont très sympathiques. Même s’ils n’ont pas beaucoup d’argent, ils ont préparé un repas de fête grâce aux légumes qu’ils cultivent dans leur jardin et aux animaux qu’ils élèvent.
    – Pour nos deux enquêteurs de choc, hip hip hip hourra ! crie Ally !
    Jean, fou de joie, monte sur un tabouret, son verre à la main. Il glisse et se renverse l’entier de son verre sur la tête.
    – Ah décidément, tu es meilleur enquêteur qu’équilibriste dit Eva.
    Tous rigolent en cœur !

    • Mes chers petits randonneurs,
      Oh là ! Satané virus qui nous cause bien des soucis. J’espère que vous allez bien et que votre école réouvrira prochainement. Ici aussi en France les fermetures de classes se succèdent.
      Quant à moi j’ai attrapé le covid début mars, et j’ai eu une forme assez forte qui m’a clouée au lit pendant 10 jours. Pas très agréable comme expérience.
      Vivement qu’on lui torde le cou à ce vilain machin !
      Bravo pour votre super histoire, j’adore ! Je n’ai que des compliments à vous faire.
      Jean est très rigolo, sa maladresse ajoute une jolie touche d’humour au texte. Les dialogues sont vifs, le rythme est très bon, et la chute originale, puisqu’au final Ally n’a pas été kidnappée, mais juste trahie par son assistance.
      Vous êtes allés jusqu’à la fin et avez imaginé une jolie scène finale qui réunit les personnages. J’allais vous proposer de le faire dans la dernière étape, vous m’avez devancée. Comme vous avez pris de l’avance vous aurez un peu moins de travail la prochaine fois.
      Je vous envoie bientôt les consignes pour la suite.
      En attendant, si vous voulez vous pouvez commencer à réfléchir aux illustrations.
      Prenez bien soin de vous,
      Véronique

  15. Bonjour bonjour !

    Mille excuses pour le retard, nous avons été bien occupés ces derniers temps !

    Voici la fin de notre histoire :

    Ils restent bouche bée devant la scène qu’ils découvrent. Micheline se pince pour contrôler qu’elle ne rêve pas. DEUX Ally et Kay se tiennent à quelques mètres d’eux. Une des Ally a l’air très triste et fâchée, l’autre sourit, elle tient un sachet de bonbons à la main.
    – Ça ne peut pas être la vraie Ally ! Elle ne mange pas de sucre ! chuchote Micheline à Michelin.
    Ils parlent en anglais tous les trois. Celle qui a l’air triste n’est pas d’accord avec les deux autres. Elle crie :
    – Lucy ! Pleaaaase !
    Michelin explique à Micheline que ça signifie s’il te plaît. L’autre Ally doit donc s’appeler Lucy. Celle qui s’appelle certainement Lucy tire Ally par le bras et l’emmène dans les toilettes des filles. Ally essaye de se débattre mais n’y arrive pas. Elle pleure. La porte se referme sur les deux filles, Kay est toujours là et sort son téléphone portable. Quelques minutes plus tard, une seule Ally sort, il semblerait que ce soit Lucy, elle est heureuse et saute dans les bras de Kay. Ils sourient tous les deux et partent tranquillement bras dessus bras dessous. Michelin et Micheline peuvent enfin sortir de leur cachette.
    – Tu as vu ça ??? hurle Michelin.
    – Oui ! Il faut absolument qu’on aille voir ce qu’il y a dans ces toilettes.
    Ils se précipitent dans les toilettes des filles et crient en coeur :
    – Ally ! Ally ! Ally !
    Ils entendent des tambourinements. Ils cherchent d’où ils peuvent provenir.
    – I’m here ! crie une voix étouffée.
    Elle doit être à quelques part, dit Micheline affolée.
    Ils finissent par trouver une toute petite porte bien cachée. Le bruit provient de là. Évidemment la porte est fermée à clé.
    – On pourrait demander la clé à Ramona, propose Michelin.
    – Elle ne va jamais vouloir nous la donner, marmonne Micheline.
    – On va essayer !
    Michelin plein de courage court dans les escaliers retrouver Ramona. Elle est en train de faire la panosse tout en sifflotant.
    – Ramona !!! On a besoin de toi ! Il faut que tu viennes ouvrir une porte.
    Tout d’abord, elle ne veut pas arrêter ce qu’elle est en train de faire mais finit par accepter de monter avec Michelin. Micheline est restée devant la porte et essaye de rassurer Ally en lui parlant à travers la porte.
    – Mais, c’est le local de stockage, pourquoi vous voulez l’ouvrir ? dit Ramona surprise.
    – Il y a quelqu’un dedans ! s’écrie Micheline.
    Ramona sort son trousseau de clés et ouvre la porte. Ils restent les trois sans voix, Ally est recroquevillée dans un coin. Elle pleure doucement. À côté d’elle se trouve des montagnes de papier toilette. Elle est apeurée et n’ose pas s’approcher des trois personnes inconnues.
    – Don’t worry ! dit Michelin avec un gros accent français.
    Ça signifie ne t’inquiète pas. Ally le regarde et se lève calmement. Ramona est sous le choc.
    – Il faut qu’on appelle la police immédiatement !
    – Oui, tu peux le faire Ramona ? demande Micheline.
    Ramona sort son téléphone portable et compose le numéro de la police.

    Quelques minutes plus tard, plusieurs voitures de police sont devant le Rionzi. Les policiers interrogent les deux enfants, Ramona et Ally. Un traducteur est venu pour qu’Ally puissent expliquer toute la situation. Michelin et Micheline sont excités, ils sont heureux d’avoir pu aider Ally. Maintenant, ils aimeraient bien savoir ce qui s’est passé… Un policier vient vers les deux enfants.
    – Bravo les gamins ! Vous avez été super !
    Michelin et Micheline ont un sourire jusqu’aux oreilles.
    – Vous pouvez nous expliquer pourquoi Ally était enfermée dans ce local ?
    – Venez on va s’installer tranquillement pour que je puisse vous raconter.
    Le policier explique aux enfants qu’Ally Potter a une soeur jumelle, Lucy. Cette soeur est très jalouse du succès d’Ally, elle a donc décidé de prendre sa place. Elle a été aidée par Kay et le papa de Kay. Le papa de Kay est le monsieur qui a offert le perroquet. Il s’est avéré que sur la cage il se trouvait une caméra qui a permis à Kay et Lucy de savoir ce qu’Ally faisait à quel moment. Ils sont venus dans sa chambre d’hôtel pendant qu’elle dormait. Ils l’ont enlevée et l’ont amenée au Rionzi dans ce local de stockage. Ils se sont dits que c’était la meilleure cachette vu qu’ils étaient sur place pour le tournage.
    – C’était sans compter les deux petits détectives que vous êtes ! rigole le policier.
    – Que va-t-il arriver à Lucy, Kay et son père ? demande Micheline.
    – Ils vont être jugés aux États-Unis pour kidnapping.
    Michelin et Micheline laissent échapper un petit cri.
    Soudain, Ally court vers les deux enfants et les serrent dans ses bras. Elle répète :
    – Thank you ! Thank you ! Thank you !
    Les deux enfants sont aux anges, ils ont pu aider leur actrice préférée !

    Classe 6P4 du Mont-sur-Lausanne

    • Mes chers petits auteurs de la classe 6P4 du Mont-sur-Lausanne,
      Je vous décore du Grand Ordre des auteurs en herbe, et vous donne à chacun une médaille. Votre histoire est géniale !
      Tout me plait : les personnages, toujours aussi drôles, votre intrigue, l’humour, les dialogues rigolos, la sœur jumelle, Ally qui parle en anglais et que les Michelin traduisent, le perroquet, le collège, Ramona «en train de passer sa panosse en sifflotant » !
      Votre histoire est originale, vive, intelligente.
      Un grand bravo à vous.
      Je vous envoie bientôt les consignes pour la quatrième étape, mais vous pouvez déjà commencer à réfléchir aux illustrations si vous en avez envie.
      Prenez bien soin de vous,
      Bises printanières,
      Véronique

  16. Bonsoir Véronique,

    Nous n’avons pas une aussi bonne excuse que nos camarades de St-Aubin-Sauges et nous espérons également qu’ils se portent bien ? 🙂

    Mille excuses pour notre retard !

    Troisième partie :
    – « Roh, je fatigue à chercher à gauche et à droite sans pour autant trouver d’indice valable » : dit Adeline.
    – Si nous appelions Henry et Moustafa, ses gardes du corps pour les entendre ? Ensuite, nous irons manger afin de mettre nos idées sur papier lui propose Leo.

    Dring, Dring ! Moustafa décroche.
    – « Tchô Moustafa, ici Adeline & Leo, les enquêteurs chargés de l’enquête sur la disparition d’Aly. Dites-nous, nous aimerions savoir quand vous avez vu Aly pour la dernière fois, si vous avez constaté un changement dans son attitude, une personne suspecte, … ? »
    – « Non rien, ni personne. »
    – « Bon, très bien, je note ! Alors nous vous laissons et appelons de ce pas votre collègue Henry. »

    Dring, Dring !
    – « Tchô Henry, ici Adeline & Leo, les enquêteurs chargés de l’enquête sur la disparition d’Aly. Dites-nous, nous aimerions savoir quand vous avez vu Aly pour la dernière fois ? »
    – « Mmmmmh, Mhhhh » (bruit de bouche bâillonnée)

    – « Chuuut ! Écoute Adeline. Je mets le haut-parleur ».
    – « Mmmmhhh, Mmhhhh ».

    – « Hier alors qu’elle partait se coucher, pourquoi ? »
    – « Nous enquêtons, voilà tout ! Et vous avez peut-être constaté un changement dans son attitude, une personne suspecte, quelque chose à nous signaler, … ? »
    – « Elle était fatiguée par le voyage, et voulait relire son texte avant ce matin. Rien d’inhabituel ! »
    – « Bon, je vous remercie pour le temps que vous nous avez accordé et nous vous tiendrons au courant des avancées de notre enquête. Une belle journée. »

    – « Tu as entendu Adeline ? Nous aurions dit des voix lointaines … »

    En se dirigeant vers le food truck devant l’hôtel, ils aperçoivent des petits bouts blancs, semblables à des miettes …
    Leo et Adeline les reniflent dans un premier temps, les malaxent ensuite pour trouver de quoi il s’agit.
    Leo finit par les goûter.
    – « Berk » s’exclame alors Adeline.
    – « Cela t’écœure peut-être mais cela ressemble fortement aux Muffins qui trainaient sur la table basse de la chambre d’Aly. Suivons-les ! »

    Ces restes éparpillés les mènent à une bouche d’égout à deux rues de là. Plus d’autres indices autour … Que faire ?
    Après une courte discussion, nos deux enquêteurs décident de descendre côtoyer les eaux usées et qui sait, peut-être les rats.
    Évidemment, une fois après avoir pénétré dans le tunnel, leurs chemins se séparent déjà … et BOUM, des centaines de mètres plus loin, ils finissent par manquer de se rentrer dedans à la sortie des souterrains. Une seule possibilité, prendre l’échelle qui remonte vers l’extérieur.

    Les voilà revenu à la lumière du jour, à l’orée de ce qui ressemble à une forêt.
    – C’est bien beau tout cela, mais maintenant, que fait-on ? : demande Adeline.
    – « Tu te souviens du bruit de fond entendu quand j’ai mis le haut-parleur ? dit Leo. Et si on traçait le téléphone d’Henry, voir si cela nous mène quelque part ? »
    « Le signal n’est pas si loin. Let’s go ! »

    Ils marchent tous les deux sans savoir où ils sont, ni où ils vont … Jusqu’à ce qu’ils aperçoivent une cabane. À pas de souris, ils approchent lentement pour observer l’intérieur.
    – « Elle est là ! Tu es prêt à entrer ? »
    – « Yes »
    – « Tu me couvres ? Trois, deux, un. BAM ! » Leo défonce la porte.
    – R.A.S., personne ici ! crie Adeline. « Il a dû rejoindre l’hôtel pour éviter les soupçons ».

    Mmmmmh, Mmmmhhh !
    – « On est là Aly. Vous allez bien ? Calmez-vous. Vous êtes en sécurité maintenant. »

    Les p’tits moussaillons de Renens.

  17. Bonjour mes petits moussaillons, aucun problème pour votre petit retard. Et je suis bien contente que vous n’ayez pas la même excuse que les Randonneurs de St-Aubin Sauge : il ne manquerait plus que toutes les classes ferment !
    Moi aussi j’ai attrapé le covid début mars et je n’ai pas aimé l’expérience. Enfin, maintenant je suis immunisée. Ce qui ne me permet pas de vivre plus librement puisque la région parisienne est de nouveau confinée et sous couvre-feu.
    Grrr… vivement qu’on puisse recommencer à vivre normalement.
    Bravo pour votre troisième partie, c’est du bon travail. Je vous félicite d’avoir réussi à retrouver Ally. Super enquête.
    En relisant tout votre texte, je me rends compte que vous avez commencé le récit au passé (passé simple et imparfait) et que vous êtes ensuite passés au présent. Il faut homogénéiser tout ça : tout au passé, ou tout au présent, à vous de choisir.
    Pour les dialogues, je vous propose de ne mettre que des tirets.
    Exemple :
    Ils marchent tous les deux sans savoir où ils sont, ni où ils vont … Jusqu’à ce qu’ils aperçoivent une cabane. À pas de souris, ils approchent lentement pour observer l’intérieur.
    – Elle est là ! Tu es prêt à entrer ?
    – Yes !
    – Tu me couvres ? Trois, deux, un. BAM !
    Leo défonce la porte.
    – R.A.S., personne ici ! crie Adeline. Il a dû rejoindre l’hôtel pour éviter les soupçons.
    Je vous envoie bientôt les consignes pour la quatrième et dernière étape.
    Prenez bien soin de vous,
    Véronique

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