4ème activité

Chers apprentis écrivains et chères apprenties écrivaines,

« Merci à tous pour vos histoires très « décoiffantes » ! J’avais choisi ce début d’histoire bien consciemment pour « libérer » les imaginaires ! De même que j’essaie de proposer pour chaque activité un « point fort » à travailler. Ici, en ayant un début déjà rédigé, on a une piste assez bien tracée. Mais vous avez vu qu’elle peut mener dans plein de directions différentes ! En réalité, même si ça n’en a pas l’air, on est proche du conte classique. Juste un peu plus farfelu ! J’espère que la fin que j’ai imaginée vous plaira !

Bravo à vous, en tout cas. J’ai l’impression que vous prenez plaisir à inventer et rédiger, et cela c’est essentiel pour progresser !

Cordialement

Bernard Friot

Voici donc ma quatrième proposition.

Aucune histoire n’est originale à 100%. Sans le savoir ou volontairement, on emprunte en écrivant à toutes les histoires que l’on a lues, entendues, regardées…

Je vous propose donc aujourd’hui de détourner un conte. Il y a beaucoup de façons de procéder. Par exemple en inventant la suite du conte. Que devient la Belle au bois dormant après vingt ans de mariage ? Qu’a fait le Petit Poucet quand il a eu vingt ans ?

Ou bien en reprenant un personnage et en le transformant. C’est ce que qu’a fait Boris Moissard dans ses Contes à l’envers (L’école des loisirs) en créant le « petit chaperon bleu marine ».

Beaucoup d’autres auteurs se sont amusés à ce jeu. Je l’ai fait, moi, dans une histoire qui s’intitule « Suite et fin » (parue dans Nouvelles histoires pressées, éditions Milan). J’ai imaginé la vengeance du loup qui réussit à manger les trois petits cochons, vingt ans après sa déconfiture dans le chaudron d’eau bouillante…

A vous de choisir un conte et de le détourner. Moi, je choisis « La princesse au petit pois » d’Andersen…

Et voici l’histoire du « lion (très) mal élevé » telle qu’elle a été imaginée par Bernard Friot.

Pour télécharger : le 4ème envoi l’auteur

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9 réflexions sur « 4ème activité »

  1. Bonjour,
    voici encore une histoire de la classe 5P de Develier…bonne lecture!

    Un jour, un caméléon se promenait et il passa près du lion.
    A ce moment là, le lion eut une folle envie de péter et il péta sur le caméléon qui fut projeter dans les airs. Il fit le tour du monde!

    A son retour, le caméléon qui avait très mal est allé près du lion:
    -Avec tout le respect que je dois au roi des animaux, je voudrais vous dire que vous êtes un gros dégueulasse!
    De rage, le lion mangea il mangea le caméléon.
    Après cette bouchée, le lion rota et à nouveau le caméléon éjecta puis repartit en tour du monde!

    Plusieurs semaines s’écoulèrent et ils se retrouvèrent face à face.
    -Trop c’est trop! s’exclama le caméléon.
    -Je suis désolé, je ne pensais pas avoir autant de puissance.
    -Ton odeur m’a poursuivie tout le long de mon voyage et j’ai failli mourir asphyxié!
    -Je te promets de ne plus recommencer.

    Depuis ce jour, les deux compères ne se sont plus quitter. Le caméléon passait ses journées à raconter ses tours du monde au lion, qui en oubliait de péter….
    Ils ont finalement décidé de partir en voyage tous les deux et se sont éjecter en pétant violemment une dernière fois!

  2. La princesse et Dark Vador

    Vous vous souvenez d’une jeune princesse qui jouait avec sa balle d’or, qu’elle laissa tomber dans une fontaine. Elle en pleura et c’est une grenouille qui la lui ramena. Et bien nous allons vous conter une histoire à l’envers, celle de la princesse et de Dark Vador.
    La princesse après avoir perdu sa grande balle d’or pleura devant la fontaine rouge profonde de deux mètres. Son humeur était massacrante. Elle avait la peau brune et de longs cheveux blonds. Dark Vador vêtu d’une cape et d’un casque noir aimait sortir en boîte de nuit et se promener près des fontaines. C’est là qu’il rencontra la princesse Bleybede. Elle était en voyage en Chine en compagnie de son chat.
    En plein mois de juillet, alors qu’il faisait une chaleur étouffante, le chaton, sans poils, de la princesse, âgé de dix mois se promenait sur la muraille de Chine, face au château royal. Dark Vador le tua accidentellement et voulut le cacher. La princesse fut très fâchée et en voulut beaucoup à Dark Vador. Celui-ci se demanda quoi faire pour se faire pardonner
    Il prit alors son talkie-walkie et voulut joindre le magicien de la planète Star Wars. Le magicien habitait dans les étoiles. Ses pouvoirs étaient nombreux notamment ceux de redonner vie.
    Il lui demanda :
    – Qu’est-ce que je peux faire pour aider la princesse ?
    Le magicien un peu sourd répondit :
    – Tu devras prendre beaucoup de temps.
    – Est-ce qu’il existe une potion magique pour le ressusciter ? demanda Dark Vador.
    – Non désolé, pas pour les chatons, toutes mes flèches magiques sont mortelles pour eux, mais pourquoi ne pas lui offrir une surprise?
    Dark Vador, traité de grosse brute par la princesse en pleurs, eut pour mission de gagner de l’argent pour se faire pardonner et conquérir le coeur de la princesse. Il dut trouver un petit boulot. Il se fit vendeur de glaces au bord du lac. Mais habillé tout en noir et doté de très vilaines dents, il faisait peur. Alors il demanda à une jeune fille de lui prêter sa jolie robe. Celle-ci le fit, et Dark Vador devint un merveilleux vendeur de glaces. Il gagna suffisamment d’argent et décida d’offrir à la princesse, un Gremlins, nommé Jean-Michel Marius. Mais comme toutes les espèces de Gremlins, il ne pouvait manger qu’après minuit. Il était aussi fort allergique à l’eau. Le contact d’une moindre goutte de ce liquide le rendait fou et méchant. Dark Vador joua alors au loto pour acheter un Gremlins Jedaï toujours gentil, mais se fut un échec, il perdit et se contenta de Jean Michel Marius
    Très heureuse de ce cadeau, la princesse après de nombreux moments passés avec Dark Vador en tomba amoureuse. Ils aimaient sortir dans le jardin géant des mille et une fleurs. Ils chantaient, dansaient dans les champs fleuris.
    Un mardi d’été, ils se retrouvèrent près de la fontaine rouge toujours accompagnés de Jean -Michel Marius, le fameux Gremlins qui ne les quittait pas. Soudain sans prévenir, il détala à la poursuite d’une Gremlins Jedai. La jeune fille Gremlins plongea dans l’eau de la fontaine rouge et Jean-Michel Marius en fit de même.
    C’est à cet instant que la catastrophe prédite par le magicien arriva.
    Le gentil Gremlins, tout mouillé, entra dans une colère monstrueuse, se jeta sur Dark Vador et le rua de coups et finit par le jeter dans la fontaine rouge. Avec le poids de son armure, il coula au fond de la fontaine et se noya.
    La princesse, très amoureuse, mourut de chagrin.
    Classe de Givrins (Oberson-Rivat)

  3. Merci et bravo aux classes d’Orvin et Givrins, très rapides à répondre. Vous prouvez que les contes sont une source inépuisable d’inspiration. Et que réécrire les contes (même avec beaucoup de malice !), c’est une façon de la faire vivre et revivre. Bernard Friot

  4. Bonjour!!!

    Voici les 8 contes inventés par notre classe! Nous avons eu, comme toujours, beaucoup de plaisir à les écrire et espérons qu’ils vous plairont!

    Cette semaine, lors d’une animation-lecture, notre bibliothécaire nous a lu votre histoire intitulée « Alphonse ». Eh oui, l’exposition « A chacun sa cabane » à laquelle vous avez participé est à Orsières pour plusieurs semaines. Nous avons adoré cette nouvelle histoire mais mourons d’envie de savoir ce que contenait la boîte cachée sour la maison de ce cochon qui perdait la mémoire!!! Pouvez-vous nous le confier???

    A très bientôt!

    La classe de 5P d’Orsières
    File: Atelier4-BernardFriot.doc

  5. Bonjour à la classe d’Orsières. J’ai dégusté vos huit histoires avec gourmandise ! Vous avez parfaitement compris le jeu de « renversement » des contes. Quant à l’histoire d’Alphonse… j’ai oublié le secret ! Pour être sérieux : chaque lecteur peut enfermer dans la boîte le secret qu’il veut conserver… ou dont il veut se débarrasser. Et si vous tentiez l’aventure ? Prenez une boîte, écrivez chacun votre secret (que vous voulez conserver ou dont vous voulez vous débarrasser), mettez-le dans la boîte, puis laissez la boîte reposer au moins trois mois. Au bout des trois mois, ouvrez la boîte et lisez les secrets à haute voix (bien sûr, c’est anonyme !). Bien cordialement. Bernard Friot

  6. Classe de 4ème année, Mont-sur-Rolle
    Bonjour,
    Avec un peu de retard, voici la fin de l’histoire de Blanche -Neige dont nous avons transformé la fin.
    Nous avons travaillé tous ensemble sur cette histoire… Pas toujours facile de se mettre d’accord quand il y a plein d’idées qui partent dans tous les sens!

    Blanche-Neige vivait très heureuse avec son prince dans le palais. Elle avait tout ce qu’elle voulait. Pourtant, elle avait toujours l’impression que quelque chose lui manquait.Qu’est-ce ça pouvait bien être?
    Le prince, la voyant si triste, lui raconta l’histoire de sa rencontre avec les sept nains de la forêt. Elle les avait oubliés depuis son empoisonnement.
    Mais ce sont eux qui me manquent! Je veux partir à leur recherche décida Blanche-Neige.
    Alors, Blanche-Neige, son prince et leurs serviteurs à partirent à la recherche des nains.
    Ils traversèrent la sombre forêt,atteignirent les montagnes et enfin arrivèrent à l’entrée de la mine où les 7 petits hommes se préparaient à rentrer du travail.
    Blanche-Neige avait bien grandi, elle était devenue une jeune femme et les nains ne la reconnurent pas. Il faut dire qu’ils la croyaient morte depuis longtemps!
    Le premier nain dit: -Qui est cette jeune femme qui nous dévisage?
    Le second ajouta: -Elle est bien jolie!
    Le troisième renchérit: -Ses cheveux sont aussi noirs que l’ébène!
    Et le quatrième: -Ses lèvres sont belles rouges!
    Le cinquième: _Comme sa peau est blanche!
    Le sixième dit: Elle me rappelle quelqu’un…
    _Quelqu’un qui a dormi dans mon lit, autrefois! s’exclama le dernier.
    Tous se regardèrent et s’écrièrent en coeur: -Mais c’est Blanche-Neige!
    Après ces heureuses retrouvailles, Blanche-Neige proposa:
    _Ca vous tenterait, la vie de château? PLus besoin de travailler, ni de faire le ménage. Vous auriez un jardinier, un chauffeur à domicile… Bref, la vie d’aristocrate!
    Après s’être longuement concertés, les nains répondirent:
    -Nous serons très heureux de venir avec toi et acceptons ta proposition. Mais nous désirons quand-même avoir un petit travail. Cuisiniers de la cour, ça nous irait. Commençons dès ce soir!
    Après une longue marche, l’équipe arriva au château.
    Les nains visitèrent le palais, émerveillés par tant de dorures, de richesses et de merveilles.
    En découvrant la cuisine, ils se sentirent tout à coup bien petits.
    _Mais c’est 10 fois trop grand! -Qu’est-ce que c’est que ces cuillères? On pourrait se baigner dedans!
    La première surprise passée, Blanche-Neige et le prince les laissèrent préparer le repas de fête pour le soir. Tous les châtelains des environs avaient été conviés.
    Les sept cuisiniers se mirent au travail. Mais tout était trop grand et trop lourd pour eux.
    -Passe-moi le sel! demanda l’un d’eux. Mais la salière était si lourde qu’elle glissa des mains de son compagnon et le sel se répandit dans le plat.
    Et cela n’alla pas en s’arrangeant. Ils cassèrent des plats, firent tomber une marmite pleine de soupe bouillante, se brûlèrent les pieds, et avec tous ces tracas,oublièrent la viande dans le four. La pièce fut toute enfumée et le rôti beau noir.Bref, le repas fut un désastre.
    Les invités se moquèrent et le prince se sentit déshonoré.
    Furieux, il entra dans la cuisine. Lorsqu’il aperçut le bazar qui y régnait, il hurla: -Hors de mon château! Du balai! Espèces de catastrophes naturelles!
    Dépités, tristes et honteux, les nains firent leurs valises et tête basse, en pleine nuit ,reprirent le chemin de la forêt. Leur conte de fée avait été de courte durée!
    – Où sont mes amis? demanda Blanche-Neige trouvant la cuisine vide.
    – Partis! Et bon débarras! répondit le prince.
    – Mais tu n’as donc pas de coeur! Moi, je veux qu’ils vivent auprès de moi!
    – C’est eux ou c’est moi, rétorqua le prince, sûr de son coup.
    – Mon chéri, je t’aime beaucoup. Mais les nains de la forêt, je les aime encore plus. Ce sera donc eux! Et ni une, ni deux, Blanche-Neige s’enfuit rejoindre ses chers amis sur le chemin de la forêt.
    Blanche-Neige et les sept nains vécurent au fond des bois, sans richesse, sans prince charmant et sans enfants mais très heureux.

  7. Aux écrivains de Mont-sur-Rolle
    Bravo pour votre histoire. Je trouve la dernière phrase (« Blanche-Neige et les sept nains vécurent au fond des bois, sans richesse, sans prince charmant et sans enfants mais très heureux ») très « incorrecte » (politiquement) et FORMIDABLE ! En plus, si on la dit à haute voix (essayez !) elle sonne très bien !

  8. Classe de 4ème année, Savièse
    Bonjour,
    Avec un peu de retard, voici l’histoire du petit chaperon rouge revisitée.
    Le petit chaperon rose bonbon

    Il était une fois, une fille nommée le petit chaperon rose bonbon. On l’a nommé mademoiselle bonbon car elle ne pouvait pas s’empêcher de manger des bonbons à la fraise. Le soir venu, au moment d’éteindre la lumière, elle entendit des pas: « boum, boum, boum ». Elle sursauta. En voyant une ombre, elle se demanda si c’était un assassin. En fait, c’était …. son chat. En voulant attraper ses croquettes, il a fait tomber l’étagère.
    Le lendemain matin, elle prit son panier et alla acheter des bonbons roses pour sa mère grand. Sur le chemin, elle vit le loup derrière un buisson. Elle dit : « loup, es-tu là? » et il partit. Elle continua son chemin et elle le revit derrière un arbre.
    Elle dit :  » c’est encore toi? » et il partit. Elle repartit encore une fois et le vit cette fois-ci derrière un sapin. Elle dit : » pourquoi as-tu peur de moi? »
    Le loup répondit: « mais laisse moi faire pipi tranquille! »
    Mademoiselle bonbon ne savait plus quoi dire. Alors, elle partit en courant chez sa mère grand. Mais, le coup la suivit. Quand, elle arriva chez sa mère grand, elle lui raconta que le loup n’allait pas tarder. Elle avait vu que le loup l’avait suivi. Mais la mère grand sortit sa ceinture noire de judo. Quand le loup arriva, elle le mit à terre avec deux coups de pied et trois coups de poing.
    La petite dit :
    _ mais où as-tu appris à faire cela?
    _ ça fait 35 ans que je fais du judo!
    La petite fille, étonnée, donna ses bonbons roses à sa grand-mère et partit.

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