4ème étape

Pour cette nouvelle mission, vous allez écrire une histoire en respectant deux conditions.

1.      Votre texte devra mettre en scène des jumeaux. Filles, garçons, fille et garçon… chats, chiens, hamsters, crocodiles… Visigoths, Indiens des plaines, gladiateurs, martiens – peu importe, du moment que les héros soient des jumeaux !

2.      Vous ne pourrez utiliser aucun dialogue dans le texte.

Bon amusement, les amis ! Que les dieux de la littérature vous inspirent !

Thomas Lavachery

 

Thomas attend vos nouvelles d’ici au 27 avril au plus tard !

9 réflexions sur « 4ème étape »

  1. Bonjour Monsieur Lavachery,
    Un tout grand merci (tardif) d’avoir répondu à notre quiz!
    Voici notre texte « A la vie, à la mort ». Bonne lecture, les sixièmes année de l’école Sainte-Anne.

    A la vie, à la mort
    Cette année, nous aurions pu fêter nos 45 printemps. Mais le sort en a décidé autrement.
    Nous sommes nées en 1973, un lundi.
    J’ai d’abord pointé le bout de mon nez et quelques temps après, ce fut au tour de ma sœur de découvrir la lumière. Nous étions jumelles et en plus, nous étions deux immenses bébés. Une véritable attraction dans cette maternité américaine ! Notre père, d’origine japonaise, San Yamasaki, était pétrifié par notre gigantisme mais si fier et reconnaissant vis-à-vis de notre mère qui avait, selon lui, mis au monde les deux plus beaux bébés du monde.
    Je peux dire que notre petite enfance fut heureuse malgré un épisode douloureux : un incendie qui réduisit notre maison en cendre, en 1975. Mais il en fallait plus pour mettre la famille Yamasaki par terre !
    Malgré cet incident, nous connûmes donc une enfance insouciante. Notre père, architecte qui travaillait pour la ville, était souvent sur les chantiers mais notre mère était très présente. Nous grandîmes donc en sagesse mais pleines de rêves. Ma sœur et moi aimions regarder le ciel. Toujours « têtes en l’air ». Nous inventions des personnages avec les nuages, nous tracions des voies mystérieuses dans les étoiles, nous côtoyions la lune et le soleil dans nos aventures imaginaires. A l’école, on nous appelait les perches ou les girafes. Nous dépassions tous nos camarades de deux têtes. Nous formions un bloc haut et soudé. Seuls, ceux qui ont la chance d’avoir un jumeau peuvent comprendre cette impression d’unité. Dans les rangs, nous avions l’air de deux montagnes mais, très élancées, nous nous sentions légères comme les nuages.
    Notre adolescence fut tout aussi tranquille. De notre hauteur, nous percevions à peine les remous de l’âge ingrat. Les cancans et les petites histoires des uns et des autres nous parvenaient étouffées. Nos parents s’inquiétaient d’ailleurs. Ils nous trouvaient très différentes des autres. Nous les avions tous les deux dépassés depuis longtemps mais cela ne nous empêchait pas d’être toujours polies et respectueuses, comme le veut la tradition japonaise. Nous avions une amie qui portait le joli nom de Liberty. Son père était français et sa mère américaine. Elle était très grande aussi et c’est sa taille hors norme qui nous avait rapprochées. C’était une grande idéaliste. Elle était accueillante et connaissait la ville sur le bout des doigts.
    Les années quatre-vingts furent amusantes, un peu folles à traverser, malgré la crise économique qui ne nous concernait pas vraiment.
    Puis vint l’âge adulte et le temps des études qui fut riche en apprentissage et en expériences. Nos parents se désespéraient un peu de nous voir toujours ensemble, vivre en huis clos. Ils essayèrent de nous séparer mais ce fut peine perdue. Nous avions passé un pacte : nous étions nées ensemble, nous passerions notre vie ensemble.
    Nous ne trouvâmes jamais chaussures à notre pied. Trop grandes, nous effrayions les prétendants. Cela ne nous posait pas de problème, notre vie était faite de rêves et peuplées de personnages imaginaires qui faisaient notre joie.
    Jusqu’au jour où, scrutant le soleil et parlant aux nuages, nous vîmes approcher deux oiseaux étincelants. Nous avions l’habitude de les observer. Nous ne nous méfiâmes pas. Obstinément, ces deux-là se dirigeaient vers nous.
    La douleur que je ressentis la première m’ébranla jusqu’aux pieds. Puis ce fut au tour de ma sœur, touchée en plein cœur elle aussi.
    Nous nous écroulâmes à quelques minutes d’intervalle.
    Nous quittâmes les nuages dans un amas de poussières, épouvantées par les cris des humains qui hurlaient leur peur. Au loin, Liberty assistait impuissante à notre effroyable fin. C’était un mardi, le 11 septembre 2001.

    • Bonjour à tous,
      Quel beau texte! Il est original, et traversé par un charme singulier. Le fait que vous survoliez les années, sans jamais vous arrêter pour décrire une scène précise (sauf à la fin), contribue à créer cette atmosphère quelque peu envoûtante. Le père japonais, la taille des jumelles, l’amitié avec Liberty… rien de tout cela n’est attendu, si bien qu’on a l’impression de lire une histoire vraie. Enfin, la psychologie des deux sœurs m’a semblé pleine de justesse.
      Bravo, vraiment! « A la vie, à la mort » restera comme une des réussites de cet atelier.
      Mes amitiés,
      Thomas

      • Bonjour Monsieur Lavachery,
        Merci pour cette belle collaboration tout au long de l’année. Merci aussi pour vos conseils et vos encouragements. Nous avons été ravis de partager ces beaux moments d’écriture avec vous. Notre programme de fin d’année sera riche et dense et nous ne sommes pas sûrs d’avoir le temps de réaliser une dernière mission, s’il y en a une.
        Nous vous souhaitons déjà beaucoup de succès dans vos aventures littéraires à venir.
        Bien à vous,
        Les sixièmes année de Sainte-Anne

  2. Bonjour Monsieur Lavachery,
    Voici notre texte.
    Nous attendons votre retour avec impatience !

    Classe de Caroline Jesus et Morgane Lauk 5P – école de la Caroline

    Les jumeaux identiques

    Léo et Lucas sont jumeaux. Ils ont les mêmes goûts, les mêmes copains, les mêmes habits, les mêmes jouets. Bref ils sont identiques en tous points. Ils adorent jouer ensemble et passent tout leur temps l’un avec l’autre. Même lorsqu’ils sont à l’école, ils sont inséparables. La preuve, la maîtresse a regroupé leur bureau et lorsqu’elle en interroge un, ils répondent ensemble à la question.

    Ensemble, toujours ensemble… ils en ont marre à la fin ! C’est pour cette raison que les jumeaux ont élaboré un plan : ils jettent tous leurs jouets et leurs habits qu’ils ont en commun. Ils se coupent les cheveux de manière différente afin que les parents et la maîtresse ne puissent plus les confondre et décident de changer leur prénom pour qu’ils soient eux aussi davantage différents. À présent, ils s’appelleront Max et Antoine.

    Lorsque les parents montent dans leur chambre pour leur annoncer que le repas est servi, ils tombent des nues en voyant leurs fils en pleine action. Quel désordre dans cette chambre ! Les habits sont empilés par terre, les jeux sont en tas devant la porte et Antoine un ciseau et une mèche de cheveux à la main s’apprête à transformer son frère.

    Heureusement, les parents des jumeaux se sont montrés compréhensifs et ont entendu le mal-être de leurs fils. À présent, les garçons s’appellent de nouveau Léo et Lucas. Cependant, ils ne sont plus dans la même classe et ne s’habit plus et ne se coiffent plus de la même façon. De cette manière, plus personne ne les confond et ils sont très heureux comme cela.

    • Chers tous,
      L’idée de ces jumeaux inséparables, identiques jusqu’à la caricature, qui veulent soudain devenir différents est très sympa. J’aime aussi beaucoup le fait qu’ils veuillent changer de prénom: symboliquement, c’est fort. Deux remarques, cependant. Ce texte ressemble plus à un résumé qu’à une histoire proprement dite. On n’a pas vraiment le temps d’y entrer. Et puis j’aurais aimé que ce désir de changer, de se différencier, soit motivé par un événement. Il serait d’ailleurs intéressant que vous y réfléchissiez. Léo et Lucas, comme beaucoup de jumeaux, sont heureux de rester collés l’un à l’autre, et puis quelque chose se passe qui provoque le désir inverse. De quoi pourrait-il s’agir? Passionnante question, vous ne trouvez pas?
      J’ai bien apprécié « Les jumeaux identiques ». Bravo à tous, et à bientôt pour la dernière mission!
      Thomas

  3. Bonjour Monsieur Lavachery,

    Voici notre 4ème texte. Nous nous réjouissons de lire vos commentaires.

    Classe de Catherine Jaccard, 5P, Ecole de La Caroline, Petit-Lancy, Genève, suisse.

    Le jour suivant, Lilly se réveille de bonne humeur. Elle prend la laisse de Super Zack et va le promener. En se promenant au parc, Super Zack rencontre un chien qui lui ressemble beaucoup. Il se demande si c’est un miroir. Quel mystère…
    Zack et l’autre chien sont surpris et se regardent bizarrement. Zack parle avec l’autre chien et Lilly se demande ce qu’il se passe. Les deux chiens se demandent qui ils sont. L’autre chien s’appelle Jess et est une femelle de couleur brune. Zack la trouve très jolie et tombe éperdument amoureux. Jess ressent la même chose pour Zack. Lilly sent que Zack aime Jess.
    Elle décide d’adopter la petite chienne. Zack est très content de pouvoir adopter Jess car il pourra la voir tous les jours. La nuit arrive, Zack va rejoindre Jess dans son panier et les deux chiens dorment ensemble. Quelques jours plus tard, Jess annonce à Zack qu’elle est tombée enceinte. Quel bonheur pour les futurs parents !

    Quelques temps plus tard, Lilly était en train de ranger sa chambre quand soudain, elle entend des bruits bizarres. Elle court dans le salon pour voir ce qu’il se passe. Lilly appelle vite ses parents qui sont dans la cuisine. Tout à coup, les parents de Lilly voient la chienne qui accouche. Lilly est très heureuse car elle ne voit pas un, mais deux chiots tout mignons. Lilly est contente car ce sont des jumelles. Elle pourra leur faire des coiffures de filles. Les parents des jumelles sont contents et aboient très forts. Lilly décide de les appeler Julie et Juliette. Lilly va faire des habits de Super Héro comme ceux de Super Zack.

    Une fois les petites chiennes habillées, Lilly va les promener au parc. Elles voient un petit bébé qui avale un petit bout de pomme et il commence à s’étouffer. Les deux Super jumelles se disent que c’est le moment de le sauver. Elles sautent sur le ventre du bébé et il recrache le bout de pomme. La maman du bébé était vraiment très inquiète. Heureusement qu’il y avait les Super jumelles !
    La maman du bébé était heureuse et remercie Lilly et ses chiennes. Une fois rentrée, Lilly est fatiguée, elle boit un grand verre d’eau et nourrit ses chiens. C’est le soir, Lilly va se coucher très fatiguée.
    Le lendemain matin, la jeune fille va se promener au parc. Quand elle revient, les chiots ont disparu ! Qui les aurait pris ?

    • Bonjour à tous,
      C’est un très chouette texte. En le lisant, je trouvais que les choses allaient un peu trop bien, que cela manquait de problèmes pour Lilly et les chiens. J’ai été content de découvrir la fin et la disparition des jumelles. On pourrait presque dire que cette fin est le vrai début de l’histoire, puisque les ennuis commencent à ce moment. Je serais curieux de savoir ce qui est arrivé à Julie et Juliette. Y avez-vous songé un peu, beaucoup, passionnément – ou pas du tout? Ce serait chouette d’y réfléchir, je trouve.
      On se pose des questions concernant la maman des jumelles. Est-ce qu’elle parle vraiment? Lilly sait-elle qu’elle s’appelle Jess? Si elle ne parle que « chien », Zack est seul au courant. Lilly adopte la chienne: elle n’appartenait donc à personne? Il nous manque quelques petites précisions.
      J’ai été heureux de retrouver cette bonne Lily et de lire votre récit plein de charme et de vie.
      A bientôt pour la dernière mission!
      Thomas

  4. Il était une fois, des jumeaux pandas roux. Ils étaient dans un zoo mais ils se sont enfuis car ils vivaient dans un monde terrible. Les gens les fouettaient avec des branches de bambou, et les mettaient dans des cages. Alors ils se sont enfuis.

    Ils vivaient alors tranquillement dans la forêt amazonienne.

    Un jour, ils vont chasser, ils sentent de la nourriture. Boum, un filet leur tombe sur la tête. Les braconniers les emportent chez eux.
    Pendant la route, Matthieu s’échappe et Kaïko se fait emmener par les braconnier, Matthieu fait un plan avec tous les animaux de la jungle.

    Ils ont mis Kaïko dans une cage, Kaïko a 24h pour survivre. Matthieu appelle 3 aras bleus.
    Ils transportent la cage, un volcan explose et les aras ont peur, ils lâchent la cage dans un arbre mais dans l’arbre, il y a un anaconda noir. Il veut manger Kaïko, l’avaler tout rond en cage.

    Mais la cage est trop grosse, alors il l’ouvre en écartant des barreaux. Il attrape Kaïko mais elle se débat et lui dit de ne pas faire ça et elle lui explique que ça fera déjà un animal de moins car les braconniers veulent tuer tous les animaux de la jungle. Il décide alors de l’aider.

    Au milieu de la forêt amazonienne, Matthieu entend alors un cri. Il suit le son et arrive à un grand arbre. Là, le cri s’arrête et il voit sa sœur jumelle et l’anaconda. Il a d’abord peur, mais Kaïko lui explique vite que le serpent est devenu leur ami.

    Ils partent les trois à la recherche des braconniers pour les attraper. Ils les voient plus loin avec leurs fusils et leurs fléchettes soporifiques.
    Ils les attaquent. L’anaconda par devant, Kaïko et son frère par les côtés. Les jumeaux font tomber les braconniers et le serpent les avale tout rond.

    Kaïko et Matthieu se font alors un câlin et retournent à leur vie tranquille dans la forêt. Avec leur nouvel ami l’anaconda.

  5. Bonjour à tous,
    C’est un texte sympa, plein de péripéties. J’aime bien le personnage de l’anaconda, et la manière dont Kaïko le convertit à sa cause. Sinon il y a de petites erreurs. Les panda roux ne vivent pas en Amazonie, par exemple – ce sont des animaux asiatiques. Ce n’est pas gravissime, mais la prochaine fois essayez de mieux vous renseigner. Vous allez me dire que des pandas roux pourraient figurer dans un zoo brésilien et, s’échappant, se retrouver en Amazonie. Vrai… mais alors il fallait le dire!
    C’est amusant que vous ayez placé votre histoire dans la forêt amazonienne, vous allez bientôt comprendre pourquoi…
    Bravo pour ce texte rythmé, décoiffant. J’ai pris plaisir à le lire.
    A très bientôt,
    Thomas
    P.S. Tiens, qui êtes-vous? Vous ne l’avez pas précisé…

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