4ème étape

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Vous pouvez télécharger les documents présentés dans les vidéo ICI.

Nous vous souhaitons de beaux échanges et nous réjouissons de vous lire d’ici au vendredi 3 mai .

13 réflexions sur « 4ème étape »

  1. Extraits choisis de mon journal intime!

    A.
    L’endroit préféré de mon petit ami était chez moi… c’est en tout cas ce qu’il a prétendu lorsqu’il est venu chez moi pour la 1ère fois ! Bizarre…

    Il aimait les motos parce que son père lui avait donné la sienne.
    Il aimait les chiens parce qu’il en avait un.

    Aujourd’hui encore il aime manger de l’herbe… ça je n’en suis pas si sûre, mais je ne le contredis jamais ! Parce qu’il est né à la campagne prétend-il !

    Le père de mon amoureux était barman et sa mère n’a jamais trouvé de travail fixe. Elle a tout essayé, mais son passé la rattrapait à chaque fois : elle avait trop fait de bêtises : trafic de drogue entre autre !

    Il aimait porter des habits à la mode… ah ça oui, il avait tout… vraiment tout. Grâce à sa famille qui était très riche. Mais il n’aimait pas porter des habits trop serrés.

    B.
    Il a aimé ma beauté, à moi et mon caractère ! Les garçons aiment mon caractère et mon physique ; ils disent que j’ai un beau corps.

    Ce jour-là, je suis presque sûre : j’ai demandé la même glace que lui, à la vanille… mais comme je suis trop gauche, j’ai laissé tomber ma glace : la honte !
    Le beau gosse, il est venu m’aider et on s’est mis à la même table. On a commencé à parler.
    Il me disait qu’il adorait mon visage : Il aimait aussi ma voix et il adorait mes cheveux.
    J’avais pas le courage de lui parler, moi. Mais lui, oui.
    Ouais, je me souviens : Il est venu vers moi et il m’a dit salut. Je lui ai répondu salut et on s’est souri…

    J’étais venue au parc pour parler avec mes meilleures potes et lui pour traîner avec les siens… mais tout ça n’avait plus d’importance !

    C.
    Pas de surprise ! ça a été le coup de foudre.

    J’avais un doudou qui s’appelait Peluche. Il me consolait alors je l’ai emmené avec moi et je l’ai posé à côté du vase en porcelaine.

    Nous avons eu 2 enfants : deux filles : Lola et Lily. Nous avons acheté un chien « Dogi » et un oiseau « Cuix ». Nos filles sont jumelles.

    Je crois me souvenir que lorsqu’elles étaient petites, il y avait des personnes qui criaient dans notre quartier. Il y avait pas mal de jeunes qui buvaient… la police venait souvent toquer chez nos voisins.
    A côté, il y avait un couple aussi avec 2 enfants et 2 chats. Moi et mon amoureux on s’entendait super bien avec nos voisins.

    Kim Mamadou, classe de 8H de Monthey

  2. Bonjour. Me revoilà. C’est moi Loliemha. Je vous écris de la Chaux-de-Fonds. Depuis la dernière fois ,il m’est arrivé un truc incroyable. Je suis fou….de joie cette fois. Avant cette rencontre inattendue ,ma vie avait peu d’intérêt et j’avais l’impression que personne ne s’intéressait à moi. D’ailleurs je ne faisais absolument rien pour attirer l’attention. Je m’habillais avec ce qui me tombait sous la mains ,enfilant mes vêtements préférés au gré des saisons : des shorts en été et des trainings en hiver, des t-shirts en été et des pulls en hiver. Mes moments préférés étaient d’aller voir ma famille à Montréal ;ça me faisait un bien fou car ici je ne voyais pratiquement personne, solitaire plus par nécessité que par besoin. Quand ma famille venait chez moi c’était plutôt rare pour mon anniversaire uniquement .Pour me sentir proche des miens, je trimballe toujours dans ma poche mon objet favorit. C’est une pierre , une pierre que mon grand frère m’a donnée. Elle a une valeur sentimentale . Repenser à mon frère ça me rendait triste . Pour me consoler je me disais qu’il pouvait arriver par surprise à tout moment .Les surprises c’est assez son genre. Quand je regardais par la fenêtre du salon, tout ce que je pouvais voir c’était ma ville toute grise et sale.
    Il y a 2 moi, le 8 juin (cette date est gravée à jamais dans ma mémoire),comme mon frigo et mon garde-manger étaient vides, je me suis mis un grand coup de pied au derrière et me suis obligé à sortir pour acheter du pain et deux, trois autres bricoles. Il y avait du vent mais c’était agréable car il faisait chaud. J’ai changé mon itinéraire habituel car il y avait des gilets jaunes dans la rue. Des fois ça castagne alors moi, je préfère éviter.
    J’ai aperçu une file de gens qui dépassait d’une boulangerie .ça doit bêtre une bonne adresse,ai-je pensé. J’ai attendu mon tour et senti quelque chose au niveau de mon postérieur. C’était un chien qui me reniflait les fesses .J’en ai la phobie. Alors j’ai pris mes jambes à mon cou et je me suis mis à courir .Quand je me suis arrêté, à bout de souffle, une fille m’a demandé si ça allait.Elle était coiffée avec un drôle de chignon et portait des habits fleuris. J’ai immédiatement aimé ses yeux profonds , ses magnifiques cheveux , sa façon de s’ habiller… et aussi ses fesses rondes. Le jour où je l’ai rencontrée ,j’avais 19 ans et elle en avait 18.Nous nous sommes parlés comme si nous nous connaissions depuis toujours.J’avais perdu ma timidité. Depuis ce 8 juin, on ne se quitte plus.
    On s’est trouvés un chouette appart.Quand on a emménagé,il faisait super beau. Je suis rentré en premier et j’étais super content. J’aime vraiment notre nouvelle maison
    On a tous les 2 sauté de joie après être rentrés et on a dansé. C’était la pagaille à cause des cartons mais on était quand même content et après notre danse c’était encore plus la pagaille… Quand nous sommes ensemble, nous aimons sortir et nous promener dans notre nouveau quarier. Dehors,on s’installe sur un banc ou dans l’herbe. Moi je fais de la couture et elle je ne sais pas à quoi elle pense car on peut rester silencieux pendant des heures. Pas besoin de parler quand on est bien.Ce matin ,quand nous avons fini de déballer notre dernier carton ,nous avons trouvé un cadeau. Il était bleu et dur. Nos amis nous l’avaient offert comme porte-bonheur pour notre nouvelle vie à deux . Alors on l’a rangé au salon pour le voir chaque jour et se souvenir qu’on a de la chance de s’être connus.
    Ce soir, on va aller au cinéma voir un film. Je pense qu’on prendra la voiture.

  3. Je ne comptais pas passer sur le site de la Bataille des Livres avant une ou deux semaines et puis et puis : je suis trop curieux ! J’ai eu envie de jeter un oeil… « Sait-on jamais », me suis-je dit…

    Et puis voilà : déjà deux textes, deux histoires ! Super content que vous vous y soyez mis/mises, vous, les instits ! J’espère que ça n’a pas été trop casse-tête, pour vous, pour trouver un « fil »… En tout cas, ça marche : les deux fils « tiennent » ! Un tout grand merci à vous pour votre implication !

    Et un tout grand merci à vous, les élèves ! Vous avez fourni un beau matériel de base à vos instits, nom d’une pipe ! J’espère que cette façon un peu « déglinguée » d’inventer une histoire ne vous a pas trop perturbés ! J’espère aussi (je croise les doigts) que vous avez pris plaisir à fournir ainsi du « matériel » à vos instits !

    Il vous reste une « mission » à rempli : j’en parlerai bientôt dans de nouvelles vidéos… En attendant, n’hésitez pas à prendre ici ou là des phrases, des fragments, des choses que vous aimez, dans les textes écrits dans les autres classes… La dernière mission sera une façon de nous dire au revoir et d’emporter avec vous un souvenir de cette « Bataille des livres »… Mais, chut !, je n’en dis pas plus pour l’instant ! Hihi !

    Belle suite de printemps à vous !

    Je vous embrasse

    Vincent

  4. Coucou c’est Julima de la Tchaux (la Chaux-de-Fonds…ça fait un moment qu’on ne s’est parlé.Voilà ce qu’était ma vie l’an dernier.Je vivais avec mes parents.Mon père est médecin et ma mère vétérinaire.On est plutôt à l’aise financièrement. J’avais une magnifique chambre très lumineuse avec des rideaux rose clair ,des murs peints en violet (à ma demande),un grand lit très confortable,un beau bureau,une table de nuit avec une lampe et un réveil violets.J’adore rêvasser en regardant par ma fenêtre qui donne sur la Seine. J’imagine mon futur,mon mari…J’ai aussi un dressing bien garni :j’ai un faible pour les tops et les robes par contre j’ai horreur des jupes et des pantalons légers et j’ai une phobie des bottes roses.Oui je sais c’est un peu bizarre. Chez moi,mon endroit préféré c’est la bibliothèque avec toutes ses étagères remplies de livres…J’aime vraiment cet endroit, comme un cocon douillet où je me sens bien .J’ai un petit frère et une petite sœur ,ils me font craquer. Même si je dois étudier je finis toujours par me laisser tenter :on joue à cache-cache, à The Voice. J’ai dû quitter mon petit nid il y a quelques mois pour commencer mes études universitaires. Ça a été difficile de quitter la maison et j’ai pas mal déprimé au début car je ne savais pas encore que cela m’amènerait à le rencontrer LUI !. Ce matin-là quand je me suis réveillée dans ma minuscule chambre d’étudiante, , j’ ai écoué la radio. On disait que le président donnait une conférence sur le réchauffement climatique, une banque se faisait braquer et l’enfant d’une célébrité –je ne sais plus laquelle- était née. Je me suis rendue compte que j’allais être en retard ,alors j’ai couru jusqu’à la gare.Arrivés sur le quai, j’ai pesté car mon train venait de partir. Et là je l’ai rencontré ,à la gare, sur le quai 3,à 8 h 32 .Il m’a dit :
    -Bonjour, on dirait que vous avez aussi raté votre train. Subjuguée –il était tellement beau-je lui ai répondu : -Bonjour
    Lui qui a continué de me parler comme si on était de vieilles connaissances.Il était drôle et
    il me faisait des blagues.
    Et j’ai rigolé ,j’ai rigolé comme je n’avais plus ri depuis longtemps.
    Ce qui m’a plu chez lui au premier abord ce sont ses cheveux tout bouclés ,ses yeux en amande et sa façon de s’exprimer comme si les mots volaient .
    Et on a pris le train ensemble.Et on ne s’est plus quittés. Il a changé ma vie .Il m’a apporté de la sérénité car malgré notre « richesse « , j’ai vécu une enfance très difficile car mon père est décédé à mes 5 ans et comme j’étais une enfant timide qui avais toujours la casquette, le bombers d dernier cri,j’ai été raquettée pendant 3 ans. Depuis que je l’ai rencontré j’ai confiance je me sens forte car il me rassure. Ensemble ,on est bien dans notre appartement. Quand on s’y est installés, Il grêlait ce premier jour .ça tambourinait sur la tôle de la mansarde. C’était l`hiver et c’était mon petit ami qui avait passé la porte en premier et m’a dit <>. C’est très grand ,il y a de magnifiques catelles noires au sol et il y a de magnifiques murs blancs, une grande télévision au milieu du mur du salon et il y a de magnifiques meubles. C’est moi qui m’occupe de la déco .La semaine, je sors de chez moi à 7h00 pour aller travailler.ça ne m’ennuie pas de me lever tôt car je pars avec mon amoureux.Je le dépose au boulot avec ma vieille voiture que j’ai payée avec mon premier salaire. Je rentre vers 17h10 à la maison après être allée le récupérer au boulot .Ensuite on a toute une longue soirée à passer ensemble.La nuit dernière, nous n’arrivions pas à trouver le sommeil. Nous nous sommes levés, avons mis notre manteau et nous sommes installés sur notre balcon pour regarder les étoiles . On a aperçu un hibou et un aigle -incroyable en pleine ville-. Ça a été la meilleure nuit ma vie. Puis on a eu envie de se balader alors on est sortis et on a vu un sdf. On lui a offert un super sandwich géant. On a croisé notre voisine qui promenait son chien. C’est une vielle dame de 82 ans . Elle a 5 chats et elle est un peu fofolle. On s’entend très bien avec elle. Elle raconte plein d’histoires abracadabrantes.Le jour se
    Levait. Le petit bistrot du coin remontait son rideau de fer alors on est allés déjeuner les 3 .Elle avec son chien et nous avec nos pyjamas sous nos manteaux.

  5. Je suis Jo, Sticky Jo et je vais vous raconter quelque chose :
    Mon papa est un cowboy sanguinaire. Ma maman est une infirmière professionnelle. J’ai quitté la maison à 10 ans pour exercer le travail de mathématicien. Je voyais le désert à perte de vue. Il y avait une seule route et celle-ci menait à Las Vegas ; je ne voyais personne.
    J’adorais venir en Suisse pour voir le paysage et surtout Miège. C’est un si beau village. Je pleurais quand je voyais le soleil car il faisait tous les jours 40 degrés.
    J’en avais marre de la chaleur. J’adorais porter un short et t-shirt bleu et des chaussettes blanches. J’étais joyeux quand je voyais la pluie et un requin car je trouvais cela mignon.
    Je suis fils unique, ce n’est pas toujours facile car je n’ai personne avec qui me bagarrer, même pas un copain. Il n’y avait personne où j’habitais. Mes objets préférés étaient les stores, je les fermais tout le temps car sinon je mouillais mes beaux habits.
    Je crois me souvenir : c’était il y a à peu près trois mois que je l’avais rencontrée. Elle m’a fait comme un flash. Elle était habillée d’une belle robe couleur vanille, au milieu du marché entouré de stands, marchands et fruits multicolores. Ses cheveux étaient un mélange de noir ébène, avec du bleu marine. Ses yeux étaient bleus comme du cristal. Elle avait une peau de pêche. Elle devait avoir 16 ans. Moi je n’en avais que 14. Oh, et ses chaussures ! Elles étaient d’une blancheur absolue. Elle était si belle comparé à moi. J’étais habillé d’un t-shirt et d’un short, et aux pieds, de simples sandales. Il faisait beau et chaud ce jour-là. Le soleil était au zénith et les oiseaux chantaient. Nous étions en été, quelle belle saison !
    Elle était en train de regarder ce qui l’intéressait. Des enfants jouaient. Les adultes discutaient, et des marchands criaient dans tous les sens essayant de vendre par-ci par-là des fruits et légumes.
    J’ai fait le premier pas, je me suis approché et j’ai bredouillé : «B…Bonjour ! ». Elle m’a regardé, puis elle m’a adressé un sourire avant de répondre :
    « Bonjour ! Comment t’appelles-tu ?
    – Sti… Sticky Jo ! Ravi de faire votre connaissance, madame. Madame ?
    – Isabelle, a-t-elle répondu.
    – Isabelle ? Quel joli prénom !
    Elle rougit, cela devait lui faire plaisir. Que j’étais content. Le monde était calme, pas de guerre. La vie paisible !
    Et donc ensuite, voilà ce qui est arrivé. Nous rentrions chez nous et elle me dit : « Je te jure sur le styx que si tu parles, tu es mort. ». Il faisait froid, c’était l’hiver alors elle glissa et tomba. C’était noir quand nous sommes entrés dans la maison, il y avait un canapé, une télévision, une cuisine et beaucoup de toiles d’araignées.
    Notre voisin était un vieillard qui marmonnait tout le temps, il tenait plus à sa place de parking qu’à sa famille. Tout le monde le détestait. Je quittais tous les jours la maison à 1 heure du matin pour écouter un concert. Je rentrais avec mon overboard électrique à 3heures du matin.
    Mon meilleur ami, qui se nomme Charlie m’avait offert un poignard recouvert de sang, depuis je ne le quitte pas, je dors avec lui, je mange avec lui, … .
    Notre chat s’appelait Malheur. Je l’adorais parce que ça me rappelait ma vie.
    Sarah, Atlan et Tanguy de Miège 8H (Valais)

  6. Bonjour Vincent,

    C’est avec beaucoup d’humilité que nous ne participerons pas à votre 4ème atelier.

    En effet, notre contexte scolaire actuel étant la préparation de notre fancy-fair (qui a lieu ce samedi 04), nous n’avons pas eu le temps de nous impliquer à 100% dans votre atelier d’écriture. Et comme nous n’aimons pas faire les choses à moitié, nous avons décidé d’aller au plus important à savoir les répétitions de notre spectacle.

    Nous mettrons les bouchées doubles pour votre dernier atelier, promis 🙂

    A bientôt,
    Les élèves de 6ème année de l’école Saint Rémy de Braine-le-Château

  7. Classe : 8H Saillon
    Enseignante : Rose-Marie Sierro

    Je voyais mes amis jouer au baseball avec une balle de ping-pong. Je voyais aussi le chat du voisin essayer de danser la macarena. Lorsque je tournais la tête, je voyais également des ballons de foot et de basket aller contre la maison d’en face. Ce qui me rend joyeuse, c’est de voir des animaux en liberté ou de nager sous l’eau. J’aime aussi manger des pizzas devant la télévision (en particulier des films d’aventures). J’apprécie aussi tout ce qui vient de l’Egypte ancienne (vases, bijoux, pyramides) et j’aime aussi manger du chili con carne. Mes amis me rendaient heureuse. Ma famille me rend aussi heureuse ainsi que mon chien Renegate. Ma mère était avocate et mon père concierge. J’aime bien les pantalons qui sont troués, je trouve cela très joli. Je déteste les robes et les trucs du genre.

    J’étais dans un restaurant à l’ouest de la ville. La décoration était dans le thème de l’Italie. Non, que dis-je, cela s’est passé plus tard. Au début, je l’ai rencontrée au bar de la route. Je l’ai trouvée quand il neigeait. Elle venait juste de faire un accident de voiture. Je lui ai donc demandé comment elle s’appelait et quel âge elle avait. Elle m’a répondu 22 ans et Leïla. Par la suite, nous sommes restés toutes les vacances de Noël ensemble. Je crois me souvenir qu’au moment de la rencontre je chantais avec tout le monde autour. Huit ou neuf gars avaient des fumigènes à la main et quelques supporters se battaient. Mais peut-être que je me trompe, cela devait passer sur l’écran de la télévision accrochée dans le fameux bar. C’est moi qui lui ai parlé en premier et je lui ai dit : « Bonjour madame, désolé de vous déranger mais dès que je vous ai vu j’ai su qu’on était fait pour être ensemble. » et elle m’a répondu que j’avais raison. J’ai adoré sa belle chevelure rousse et ses tâches de rousseur. Je l’ai tout de suite trouvée super jolie dans ses habits larges.

    Nous avons vécu 17 ans ensemble, nous avons eu 3 enfants et nous avons acheté 1 chien. Nos enfants s’appellent Paul, Pierre et Catherine. Notre chien s’appelle Boby. Catherine a les cheveux longs et blonds. Paul a les cheveux roux et ceux de Pierre sont bruns. La nuit passée, j’étais dans ma chambre et j’ai entendu des bruits. C’étaient des cris de bébés et d’enfants. J’ai donc apporté un St. Sacré et je l’ai posé dans un petit meuble afin de me rassurer. Par la suite, je me suis mis à côté de la lumière. Nous avons emménagé durant l’été, le 22 juillet. C’est ma femme qui est rentrée en premier. Elle avait une robe verte. Elle était très heureuse d’enfin habiter avec moi. J’ai pris un vase que ma maman m’a donné le jour où je suis parti de mon ancienne maison. Le vase me rappel ma maman.

    Jean-Pierre Dujardin

  8. Classe 8P Fontenais

    Avant… avant, c’était une petite chambre. Elle était noire et blanche, simplement. Mais ça, c’était avant… Il y avait quand même des tableaux au mur. Le reste de ceux qui habitaient là, encore avant.
    Mais quand ils regardaient par la fenêtre, ils se voyaient les amoureux.
    Et puis… et puis il y a eu le chant des oiseaux… le costard neuf… ses bottes…
    Ses yeux bleus brillants me touchèrent au plus profond de moi. Ses cheveux blonds et sa manière de se déhancher était magnifique. Je ne pus m’empêcher de la regarder. Mon amoureuse parla en premier. Elle me dit : « Pourquoi tu … » Mais je ne la laissai pas finir. Je répondis du tac-au-tac : « Je t’aime ! Veux-tu être avec moi ? Et on aura plein d’enfants… »
    J’étais Jean, j’avais 2 ans en la regardant et elle… elle avait au moins 21 ans de beauté dans les yeux.
    Aussi étrange que cela puisse paraître, ils se sont mariés. Ils achetèrent un cochon d’Inde qui tomba dans la cage du serpent du voisin. Ils prirent un chien, qui se fit écrasé deux semaines plus tard. Ils eurent un enfant, enfin, mais il tomba du troisième étage de l’hôpital…
    Aujourd’hui, leur maison est proche d’un salon de coiffure : « Le petit beignet ». L’image du chien est au mur, mais dedans, il fait un froid glacial. Les rideaux sont toujours tirés, le parquet est brisé.
    « Nos voisins sont vraiment spéciaux, ils sont Allemands je crois. Ils sont vraiment gentils, mais ils font beaucoup de bruit. Nous ne les avons pas encore rencontrés. » dit la nouvelle gérante du salon de coiffure.
    Ce jour-là, ils quittèrent leur maison à 6h30 pour aller au travail. Ils se déplaçaient en voiture, car ils allaient travailler à la même place. Ce jour-là, il n’y eut pas de bruit dans la maison à la fin de la journée…

  9. Avant elle… j’avais une vie monotone, pas très banale, mais monotone…

    En hiver, j’aime porter des camisoles, des tongs, par n’importe quel temps, toujours avec mon vieux short de foot tout déchiré, le look ultra stylé quoi ! En été, j’adore mettre des costards-cravates, mais pas du tout des collants !
    Mon objet favori était une montre que j’avais gagnée au concours « swatch ». Je l’adorais, car à chaque fois que je la portais pendant une loterie, je gagnais le premier prix. Mon deuxième objet favori était un papa, parce que j’aimais en manger.
    Depuis chez moi, je voyais le lac Léman, la forêt Amazonienne et la ville. Je suis triste parce que toute ma famille est morte parce que mon arrière-grand-père les a tués.

    Mais un jour…

    Je me baladais dans le parc du village, après une heure de promenade, je l’ai vue… au loin, une fille, aux cheveux d’or, tellement belle. Il y avait une énorme fontaine d’eau, très claire comme le ciel.
    Je me suis dit : allez, je dois me lancer, il faut que je lui parle, sinon elle va glisser entre mes doigts. Alors, je m’avance, j’ai tellement mal au ventre… Mon premier mot : « Bonjour ! », elle me répond du même mot, j’espère que la discussion va durer. C’est elle qui a ensuite dit les premiers mots. Ces mots qui allaient changer mon destin et le sien, je m’en souviendrai toute ma vie.

    À présent, mon meilleur ami Paul nous a offert un canapé gris, tout doux. On l’a directement placé sous la fenêtre à côté de l’escalier.

    À 8 heures, pour aller au travail, nous partons chacun de notre côté et nous rentrons en voiture. Moi je quitte ma femme le matin, ou c’est plutôt elle qui me quitte, car je suis au chômage. Mais nous levons vers 7h15 tous les matins afin de prendre le déjeuner ensemble.

    Classe de Corcelles-Cormondrèche, Elodie Challandes (8H)

  10. Classe de 8H de Saillon, Florence Lovey

    Avant de me rencontrer, sa chambre avait des murs roses pailletés avec plein de cadres. Il y avait un grand lit et la niche de son chien. Sa maman travaillait au supermarché et son père était vétérinaire pour cochons. A moins que son père travaillait en tant que mécanicien… oui, c’est cela… et sa mère chez salt. Bref, son enfance était un peu particulière et il a quitté la maison trois mois après avoir surpris son père en train de danser comme une algue en chantant « on écrit sur les murs ». Il avait pile poil dix-huit ans à son départ. Il est surtout parti parce que la police est venue chercher son père pour l’emmener à l’asile de fou. Ca le rendait triste de voir les autres gens pleurer. Il écoutait de la musique pour être moins triste et il écrivait sur son journal intime. Je crois me souvenir que dans sa chambre, il y avait un œuf qui attaquait sa mère. Il y avait également des rideaux blancs et, en fin de compte, il me semble plutôt les murs étaient bleus.

    Le jour où je l’ai rencontré, j’ai parlé en premier. J’ai dit: « bonjour » et il m’a répondu: « ça va ». Je l’ai tout de suite trouvé gentil et j’ai particulièrement adoré sa façon de parler. J’ai adoré plonger mon regard dans ses yeux. Quelle bécasse je fais! J’ai complètement oublié de vous dire où on se trouvait quand on s’est rencontrés. J’étais dans un jardin, en train de jouer au foot. De son côté, il était déjà dans le parc en train de faire de la balançoire. Il m’a dit adorer mes yeux bleus, ma gentillesse envers les autres ainsi que ma glace au schtroumpf. Pour ma part, j’ai beaucoup aimé son habillement et sa façon de parler. D’une fois qu’on a fait connaissance, il me faisait tellement rire. Je vais me répéter, mais c’est vraiment sa gentillesse qui m’a faite craquer. Et cela, malgré le temps étrange qu’il faisait dans ce parc, à la fois beau et froid. Le vent soufflait. Pourtant le soleil du printemps brillait au-dessus de nos têtes.

    Nous avons finalement franchi le pas et décidé de débuter notre vie commune ! La joie que nous éprouvions à l’idée de vivre ensemble fut légèrement entachée par les activités nocturnes qui se déroulaient sous les fenêtres de notre nouveau chez-nous pour notre première soirée… Il y avait une bagarre, deux jeunes amoureux qui se retrouvent en douce et des voitures qui roulaient dans un vacarme effroyable ! La routine s’installe petit à petit, on part tous les deux à neuf heures. Mon amoureux va à la salle de muscu et moi, je vais travailler en ferrari jusqu’à 17h05. Il me semble que notre meilleur ami, Fred, nous a offert un livre pour notre aménagement. Il s’agissait de « l’histoire ancienne » et ce livre était rouge. Non, ce n’est pas tout à fait exact, en fait, il nous a offert une télé et nous a peint un mur en bleu. Ses chaussures un peu particulières ressemblaient à du béton. Oh! il reste un dernier détail que je ne vous ai pas raconté. Comme j’avais acheté la maison toute seule auparavant, j’y vivais déjà avant de rencontrer mon amoureux. Et lorsqu’on y est entrés les deux ensemble, c’était l’été et il faisait très très beau. Il n’y avait aucun nuage et un grand soleil. Peut-être est-ce un présage pour la suite de notre histoire ?
    A très vite.

    Emilie

  11. 8H, Christen Célia La Chaux-de-Fonds

    Partie 1 ; La vie de ma douce.

    Elle est née le 26 novembre. Je sais beaucoup de choses sur elle, sa mère est serveuse son père travaille dans une brocante. Elle est fille unique, ses parents ont toujours fait en sorte qu’elle ne manque de rien. Quand elle était petite elle dansait beaucoup, avait d’assez bonnes notes mais pas beaucoup d’amis. Le jour de ses 9 ans ses parents l’ont inscrite dans une école de danse qu’elle rêvait d’intégrer tous les week – end elle dormait et mangeait là – bas. Un jour elle tomba dans les escaliers de son école, elle s’est fracturée le tibia. Personne n’est venu l’aider. Quelques mois plus tard, elle pouvait à nouveau danser. Elle avait pris du retard mais elle s’est rattrapée. À 15 ans sa mère lui a offert un pendentif à tête de loup, c’était un bijou transmit de génération en génération, elle ne le quittait jamais. À 19 ans, elle décida de quitter ses parents pour s’installer en ville proche de son école de danse elle ne s’intéressait plus aux études, elle voulait faire de la danse son métier. Un jour un ‘inspecteur’ est venu et a repéré son talent il lui a proposé plusieurs rôles importants dans certains ballets et c’est comme ça qu’à débuté sa carrière. Pendant 2 ans elle s’est pleinement consacrée à ça ensuite elle a compris que c’était un peu trop du coup elle apparaissait un peu moins sur scène. 2 ans plus tard, on s’est rencontrés, dans un parc, voici comment cela s’est passé…

    Ah oui, j’allais oublier, elle s’appelle Célia.

    Partie 2: Notre rencontre

    C’était un jour nuageux, mais un jour doux ou il ne faisait pas très froid. J’étais venu pour me changer les idées, penser à autre chose et aussi faire faire un tour à mon berger Australien. Elle avait l’air absente, attirée par quelque chose que je ne voyais ni ne sentais pas. J’ai faiblement toussoté pour attirer son attention mais elle ne le remarqua pas, sûrement à cause de la fontaine, juste à côté de nous. J’avais 24 ans et elle en avait 23. Elle était discrète, avec sa doudoune blanche et son jeans. Moi, je portais une veste en cuir noire et un pantalon gris. Après un moment, elle m’aperçut et me reconnut : nous, Célia et moi, étions tous les deux dans la même classe en 10e HARMOS. Après avoir parlé, nous sommes allés dans un bar pour boire un verre. Au bout d’un moment, elle finit par m’avouer qu’elle était amoureuse de moi lors de notre année scolaire commune. Ce qu’elle ne savait pas, c’est que moi aussi. C’est à ce moment que Célia et moi, nous avons commencé notre vie commune.

    Parti 3: Notre vie finalement

    Quand nous avons du temps Célia et moi allons faire des randonnées avec notre enfant nous allons souvent en face de chez mes parents. Nous faisons aussi beaucoup de sport tous seul comme par exemple de la course ou de la natation. Nous habitons au coin de la rue Marie- Paule. En fa ce de chez ma sœur et de ses parents. Leur maison était spacieuse avec beaucoup de meubles des dessin de Sven. La peinture était claire nous avons un chien et une tortue. Bref notre vie était parfaite et simple. Mais j’aurais préféré avoir une fille elle se serai appelée Lya mais bon c’est quand même bien. J’aime ma vie et ma famille et c’est tous ce qui compte pour moi.

  12. Sa chambre était toute noire avec trois araignées et un troupeau de fourmis sous son lit. Sur sa table de chevet, il y avait un aquarium dont elle n’avait pas changé l’eau depuis trois ans. Cette pièce ressemblait à Las Vegas, avec des rideaux rayés bleu et jaune,, c’était beau. Ma future petite amie aimait porter des chaussettes, par contre, elle n’appréciait pas les chapeaux. Si vous vouliez lui faire plaisir, il vous suffisait de lui offrir du Nutella, du fromage ou une soirée romantique. Elle n’aimait pas regarder la télévision, surtout les émissions de cuisine qui la rendaient triste, alors elle mangeait du chocolat et allait méditer au pied du grand cerisier qu’elle voyait par sa fenêtre.
    Ma chérie avait cinq soeurs qui l’ignoraient. Elle a quitté la maison à dix ans car ses parents ne l’aimaient pas. Son père était banquier et sa mère travaillait dans une station service.

    Quand je l’ai vue pour la première fois, il faisait très chaud, certainement à cause du réchauffement climatique. J’avais 24 ans, tout comme elle. J’ai tout de suite remarqué ses yeux bleus et sa mèche blonde. Plus tard, elle m’avoua qu’elle avait adoré ma façon de porter mes lunettes dans ma poche. J’étais venu au centre commercial pour acheter une boîte pour le rat mort que j’avais trouvé dans la ruelle dans laquelle je me trouvai plus tôt.

    Je crois me souvenir que le jour de notre emménagement, il faisait froid, il pleuvait. C’est d’abord elle qui est entrée et qui a dit : « Il fait tellement froid pour un mois de mai ». Les lumières s’éteignaient et se rallumaient sans cesse. Nous vécûmes dans une grande maison sans lit ni salon, mais nous ne nous entendions pas avec les voisins, un couple de retraités grincheux. Son meilleur ami lui a offert un vase chinois bleu, rouge et noir qu’elle a posé sur la table de nuit.
    Le déroulement de chacune de nos journées étaient réglé comme une horloge. Nous nous levions toujours à 8:00 précises et allions travailler à trottinette.
    Nous marchions, nous discutions et nous nous regardions dans les yeux pendant des heures. Nous eûmes trois enfants, un chien et un chat.

    Classe de 8P, Satigny Village, Suisse

  13. Bonjour à toutes et à tous,

    Désolé de vous répondre aussi tardivement ! J’étais très occupé et, une fois que je suis très occupé, eh bien, eh bien, j’oublie que le temps passe et que j’ai des choses importantes à faire, comme laisser ici un petit commentaire !

    Tout d’abord, un tout tout grand merci à vous, les enseignants, les enseignantes, d’avoir joué le jeu : haha ! vous voyez ainsi que ce n’est pas toujours simple d’écrire ! Mais vous vous êtes bien débrouillé : chaque texte porte « votre patte », pourrait-on dire ! Certains textes laissent les choses, les phrases, les idées, s’enchaîner sans trop se poser la question de savoir si tout cela fera un tout cohérent ; d’autres textes au contraire sont plus travaillés du point de vue de la cohérence ; d’autres encore ont gardé « la patte des élèves », la façon particulière, à la fois très simple et gorgée de trouvailles, avec laquelle les enfants écrivent !

    Bref : « il y en a pour tous les goûts », comme on dit, et c’est parfait comme ça !

    Quant à vous, les élèves, un tout grand merci d’avoir fourni ainsi « du fil à retordre » à vos instits ! Haha ! Durant toute l’année, ils vous inondent de choses à faire, c’était bien à votre tour de leur donner du travail ! Haha ! Je devine, en tout cas, à travers ces textes remaniés par vos instits, toute votre fantaisie, votre imagination débordante et un peu « folle » ! J’espère que vous avez pris plaisir à entendre et à lire ce que vos instits avaient fait de vos phrases et idées !

    Il vous restera une « mission » à remplir ! Hé oui : on en est déjà à notre cinquième rendez-vous ! J’ai déjà réalisé mes vidéos et elles seront bientôt en ligne. D’ici là, n’hésitez pas à lire lire et lire les textes des autres classes et à relire les vôtres ; n’hésitez pas à noter dans un petit carnet ou une feuille que vous ne perdrez pas les phrases qui vous touchent, qui vous émeuvent, les petits bouts d’histoire qui vous font frémir, rêver ou rire. La cinquième « mission » sera largement basée sur ces phrases, bouts d’histoire, etc., que vous aurez choisis.

    Bien à vous et bien belle suite de printemps

    Vincent

    PS : pour la classe de Braine : pas de souci pour cette mission : je suis sûr que vous allez vous surpasser pour la suivante ! Des bises !

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