5ème étape

 

 

Bonjour les écrivaines et les écrivains,

Vous voici presque arrivé(e)s au bout de toutes vos épreuves, à la fin de ce marathon littéraire ! Je ne peux que saluer d’abord votre courage pour avoir, en plus de toutes vos activités, réussi à produire tous ces textes, aussi divers et passionnants. Ensuite votre persévérance pour essayer toujours de faire mieux. Et enfin votre patience pour avoir supporté les sautes d’humeur, les remontrances et le caractère épouvantable d’Onésime. Alors, avant de regarder (de loin et si je peux…) comment va se passer cette cinquième et dernière activité, je vous souhaite par avance de très agréables et reposantes vacances…

Toutes mes amitiés.

Didier Dufresne

 

Bonjour, c’est Onésime,

Avant de commencer cette aventure avec vous, j’avais un ami. il s’appelait Didier Dufresne. Après ce qu’il vient de dire de moi (et ce n’est pas la première fois!), je peux vous informer qu’il ne l’est plus. Je dirais même qu’il a intérêt à changer de trottoir s’il me croise dans la rue !

Bref, oublions ce sinistre personnage ! Il aura eu au moins une bonne idée dans sa vie : celle de nous faire nous rencontrer ! Car figurez-vous que depuis que nous « travaillons » ensemble (vous plus que moi!!!), je sens comme un frémissement. Il me semble que ma mémoire revient, que mes idées sont plus claires, que j’ai encore malgré mon âge des choses à dire…

Et puis ma situation financière s’est améliorée grâce à la vente de pas mal de vos textes. Les invitations à des salons du livre reprennent (j’ai failli rencontrer quelques-uns d’entre vous à Genève !). C’est grâce à vous !

Je dois dire, et vous savez que le compliment n’est pas ma tasse de thé, que vous avez été à la hauteur de mes demandes, et même au-delà de mes espérances. Aussi, vu le peu de temps qui reste, le soleil qui brille et la fin de l’année scolaire qui arrivera très vite, j’ai décidé de ne pas vous charger d’une trop lourde mission pour la cinquième et dernière activité. La consigne numéro 1 sera : Faire court ! (je sais, ce n’est pas le plus simple !)

Je suis donc monté pour la dernière fois dans le grenier fouiller parmi mes vieux manuscrits. J’ai trouvé une page arrachée, une de plus. Ce n’est pas le début d’un texte… pas la fin non plus ! Si ma mémoire est bonne, c’est un morceau d’un conte chinois que j’avais adapté il y a fort longtemps. Mais qui étaient les sept sorcières et qu’avait fait Laoda pour les mettre en colère ? Aucun souvenir… Quels ennuis ont causé ce nez démesuré au pauvre Laoda et comment il va s’en sortir (s’il s’en sort!!!) ? Là non plus, pas moyen de me le rappeler !

Alors voici ce que je vous propose : Je vous recopie le paragraphe que j’ai retrouvé, vous écrivez ce qui s’est passé avant et ce qui suit. Et tout cela en privilégiant clarté et « concision » (cherchez-moi ce que veut bien pouvoir dire ce mot…). Il s’agit donc de trouver le début et la fin de cette histoire.

Pour des écrivain(e)s chevronné(e)s comme vous, c’est une simple formalité. J’ai même dit à Didier de ne pas faire de fiche pour les enseignants. Ils n’ont plus besoin de son aide depuis longtemps !

D’accord ? Alors c’est parti… Et je veux tout le monde à l’arrivée ! Les 17 classes au complet. Même si la participation est symbolique (certains dans le canton de Neuchâtel savent de qui je parle ! Qu’ils tremblent, je les ai à l’œil !)…

Voici le morceau du texte :

« Entouré des sept sorcières, Laoda n’en menait pas large. Assis par terre, il roulait des yeux affolés tandis qu’elles discutaient entre elles.

– Il faut lui donner la correction qu’il mérite, dit la vieille.

– Coupons-lui les oreilles ! proposa la plus jeune.

– Arrachons-lui les ongles ! grogna la sorcière cornue.

– Passons-le à la moulinette ! s’écria la plus petite.

Laoda, tête basse, sentait la sueur couler sur son front.

Il essayait de ne pas entendre tous les supplices que les sorcières proposaient en ricanant.

Finalement, elles tombèrent d’accord : pour le punir, elles allaient lui allonger le nez… »

A vous de jouer… Peut-être pourrai-je vendre l’un de vos contes à mon éditeur. J’aurai ainsi un confortable bénéfice et pourrai partir en vacances à vos frais !!! Hahaha, je suis plus diabolique que les 7 sorcières de ce conte!!!

Et toujours pas un mot à Didier Dufresne ! Cette fois, j’ai bricolé le logiciel. Il ne devrait même plus parvenir à se rendre sur le site. On n’a pas besoin de lui !!!

Je ne sais pas si mes images de voyage vous ont plu… On enchaîne cette fois avec des illustrations de mes bouquins… La première image, c’est comme d’habitude : cadeau ! Ici, Laurent Audouin est aux pinceaux.

Amitiés.

Onésime

PS : Comme certains n’ont pas pu venir me voir à Genève, je joins le fichier des Mark’Tapage collector à mon image. Ainsi, les maîtresses et les maîtres qui le souhaitent pourront vous en imprimer.

A télécharger ICI

Onésime Courbouillon attend vos productions pour le 8 juin au plus tard !

31 réflexions sur « 5ème étape »

  1. Ecole Sainte-Anne 6ème Mr André
    Waterloo Belgique

    Voici notre production pour ce 5ème et dernier atelier. Déjà un tout grand merci pour ces ateliers.

    Laoda se promenait tout seul dans un parc d’attraction abandonné alors que ses parents lui avaient interdit d’y aller car on disait dans le village qu’il était hanté et qu’on y avait déjà vu des sorcières.
    Mais Laoda était un aventurier et ne croyait pas à ces histoires.
    Soudain, des sorcières, elles étaient 7, surgirent d’une attraction appelée autrefois Flash Back. Elles encerclèrent Laoda qui essaya, mais en vain, de s’échapper et leur cria des injures du genre « Vieilles cruches » , « Sales monstres », etc.
    Très en colère, les 7 sorcières l’entourèrent et réfléchirent à comment lui donner une correction d’être ainsi rentré dans le parc d’attraction sans autorisation.

    Votre texte…

    Laoda n’arriva pas à s’échapper car les sorcières le tenaient.
    Une des sorcières sortit sa baguette magique munie d’un crochet et la fixa sur le nez de Laoda pour l’allonger.
    La sorcière commença à tirer quand tout à coup, la baguette se cassa.
    Pendant qu’une autre sorcière alla chercher une autre baguette, Laoda se souvint d’avoir des pétards dans sa poche. Il réussit à les sortir et en les lançant sur le sol, du bruit et de la fumée se propagèrent et de ce fait, prises de panique, les sorcières ne savaient plus où aller.
    Laoda profita de ce moment pour attraper une baguette magique et arriva à faire disparaitre toutes les sorcières par un simple coup de baguette.
    Au dernier coup de baguette, le parc d’attraction se remit en route et toutes les attractions se remirent à tourner comme si rien ne s’était passé. Il y avait à nouveau plein de monde et Laoda retrouva ses amis. Ils s’amusèrent tous ensemble le restant de la journée.
    Dans une des attractions, on pouvait voir comme décoration le cadavre de 7 sorcières et au dessus de l’entrée une pancarte avec l’inscription suivante :  » Flash Back des 7 sorcières ».

  2. Bonjour les amis belges !

    Du bon travail vous avez fait ! dirait maître Yoda… Et comme disait ma grand-mère, « vous n’y êtes pas allés de main morte ! ». Décorer le parc d’attraction avec 7 cadavres de sorcières ! Du plus pur mauvais goût , hahaha ! Vous finissez en beauté !!!
    Vous avez bien respecté la consigne, vous avez fait court sans rien oublier. On sent que l’écriture, vous la maîtrisez de mieux en mieux. Je suis donc obligé de vous féliciter. Vous êtes les premiers à avoir bouclé les 5 activités ! Ça mériterait une médaille (en chocolat !)… En attendant, voici une image tirée d’un de mes livres…

    Quand toutes les classes auront terminé, j’écrirai une lettre ouverte à tous les participants… Guettez votre boîte à messages ! Suspense !

    A bientôt.
    Onésime

  3. Bonsoir et un grand merci pour cette appréciation très positive. Nous avons pris beaucoup de plaisir à participer à cet atelier d’écriture et avons apprécié aussi bien nos productions que vos commentaires ainsi que les interventions d’Onésime.
    Nous sommes maintenant en pleine révision de nos épreuves de fin de primaire que l’on appelle chez nous CEB (certificat d’études de base). Nous garderons un excellent souvenir de notre collaboration et attendons avec impatience votre dernier message.

    Avec toutes nos amitiés,

    André Buekenhoudt et ses élèves de 6ème
    Ecole Sainte-Anne
    Waterloo
    Belgique

  4. Cher Monsieur Onésime,

    Alors, on a bien voulu écrire encore un texte pour vous, mais bon, on vous a quand même réservé une petite surprise en échange de la manière dont vous nous avez traités toute l’année. On espère qu’elle vous plaira (hihihi).

    La classe de 5FRC2 de Cortaillod.

    La punition inévitable

    Il était une fois, un homme grognon, méchant, farceur et moqueur. Il n’était pas très beau et ressemblait à un gnome. Il s’appelait Onésime et avait 67 ans.
    Un jour où, il se promenait dans la forêt, à la recherche de sa prochaine bêtise, il tomba sur une étrange cabane. Il y entra et vit immédiatement un étrange grimoire qui trônait sur la table à manger.
    Il s’en empara et alla le cacher au fond d’un placard de la cuisine. Soudain, il entendit des voix qui s’approchaient, vite il sauta dans le four et referma la porte derrière lui.
    C’était les sept sorcières qui rentraient chez elles. Dès qu’elles franchirent la porte, elles s’aperçurent de la disparition du grimoire. Onésime, caché dans le four n’en menait pas large, il les entendait s’énerver de plus en plus.
    Malheureusement, son nez se mit à le picoter et il ne put retenir un éternuement monstrueux qui l’expulsa de sa cachette.
    Quatorze yeux se tournèrent vers lui.
    -Ne vous énervez pas, leur dit-il, je vais tout avouer, le grimoire est caché dans le placard là-bas.
    Mais quand la plus jeune ouvrit le placard, elle découvrit une souris entrain de dévorer le grimoire. La colère des sorcières redoubla.
    Entouré des sept sorcières, Onésime n’en menait pas large. Assis par terre, il roulait des yeux affolés tandis qu’elles discutaient entre elles.
    – Il faut lui donner la correction qu’il mérite, dit la vieille.
    – Coupons-lui les oreilles ! proposa la plus jeune.
    – Arrachons-lui les ongles ! grogna la sorcière cornue.
    – Passons-le à la moulinette ! s’écria la plus petite.
    Onésime, tête basse, sentait la sueur couler sur son front.
    Il essayait de ne pas entendre tous les supplices que les sorcières proposaient en ricanant.
    Finalement, elles tombèrent d’accord : pour le punir, elles allaient lui allonger le nez.

    La plus vieille prononça une formule magique et Onésime se retrouva avec un nez si long, qui touchait par terre.

    Désormais, Onésime était la cible de toutes les moqueries, il s’encoublait tout le temps sur son nez en marchant dessus et tout le monde rigolait sur son passage.
    Depuis ce jour, il évita au maximum de sortir de chez lui et ne put plus faire de blagues aux autres.

    Alors ça vous a plu? Simple retour des choses non?
    Même si vous êtes un grognon, on a adoré ces activités. Merci pour cette belle année passée avec vous, pleine d’histoires inédites!

    • Hahaha, mes petits Cortaillods !

      Non seulement vous maniez la langue française avec aisance, mais je vous trouve une qualité supplémentaire : vous ne manquez pas d’humour ! Moi non plus d’ailleurs, et si je vous ai fait souffrir cette année, c’est avec humour aussi. Allez, avouez-le, vous l’aimez bien, le vieil Onésime !!!
      En tout cas, votre texte est très bien construit, répond à la consigne et est agréable à lire. Que demander de plus ? Ah, si… La signification exacte du verbe « s’encoubler » !
      Vous avez en tout cas mérité une image. Voici Belkenote, un personnage d’une de mes histoires…

      Et avant la fin de l’année, une révélation…
      A bientôt.
      Onésime

  5. Cher Didier, cher Onésime,

    Un grand merci de nous avoir accompagné tout au long de ces activités.
    Même si l’on sent bien les tensions qu’il y a parfois entre vous… nous vous souhaitons de rester amis 😉
    Bonne suite et bel été, meilleures salutations des élèves d’Orvin et de leurs enseignants, Caroline et Daniel

    Laoda et les sept sorcières

    Dans une forêt sombre, pleine de toiles d’araignées, se trouvait un manoir sinistre et terrifiant avec des murs en piteux état et un grand trou dans le toit. Des branches poussaient sur les murs.
    Une sorcière laide à la peau grise et aux cheveux ébouriffés y habitait avec son serviteur qui était un nain. Un soir, pendant la pleine lune, six amies qui habitaient dans six villages différents vinrent la rejoindre pour confectionner leur potion magique qui leur permettait de transformer tout le monde en âne.

    Laoda, un garçon courageux, se promenait dans la forêt quand il arriva soudain devant la porte du manoir. Curieux et pensant que le manoir était abandonné, il entra et avança dans un long couloir avec des tableaux qui prenaient vie à son passage. Laoda frissonna de peur. Il se demanda s’il rêvait. Bouche bée, il continua courageusement d’avancer et il arriva dans une grande salle où sept sorcières prononçaient des formules magiques devant un chaudron. En se rapprochant pour mieux voir la scène, il fit tomber une fiole…

    – Oups ! cria-t-il sans le vouloir.
    Une sorcière arriva vers lui et dit :
    – Tiens, tiens, tiens… qui voilà… on a de la visite !
    Terrifié, Laoda tomba par terre.
    Entouré des sept sorcières, Laoda n’en menait pas large. Assis par terre, il roulait des yeux affolés tandis qu’elles discutaient entre elles.
    – Il faut lui donner la correction qu’il mérite, dit la vieille.
    – Coupons-lui les oreilles ! proposa la plus jeune.
    – Arrachons-lui les ongles ! grogna la sorcière cornue.
    – Passons-le à la moulinette ! s’écria la plus petite.
    Laoda, tête basse, sentait la sueur couler sur son front.
    Il essayait de ne pas entendre tous les supplices que les sorcières proposaient en ricanant. Finalement, elles tombèrent d’accord : pour le punir, elles allaient lui allonger le nez…
    Laoda était très mal à l’aise entouré des sept sorcières furieuses qui tendaient leur baguettes magiques contre lui en prononçant leur sortilège :
    – Balalou cadibi !!!!
    Affolé, Laoda roula en boule mais c’était trop tard. Il sentit son corps s’engourdir puis son nez s’allonger, s’allonger…
    Paniqué, Laoda s’enfuit en se cognant mille fois avec son long nez jusqu’à son retour à la maison.

    Les jours suivants furent bien pénibles !

    Quand il mangeait, il se mettait de la nourriture partout. Son nez trempait dans son assiette quand il la regardait. Quand il quittait la maison, les autres enfants n’étaient pas très sympa avec lui, ils se moquaient en le traitant de “nez tordu” et en lui disant qu’il était moche. Mais le pire, c’était encore avec ses frères qui l’utilisaient comme porte-manteaux ! Tous les jours, c’était la même histoire. Laoda était assis et ses frères rentraient à la maison en disant :
    – Salut nez tordu ! ah ah ah.
    Et ils posaient leurs manteaux sur son long nez.
    Parfois, Laoda se rendait chez ses camarades pour aller jouer avec eux car il se sentait très seul mais chaque fois qu’il essayait de frapper à leur porte, c’était son nez qui frappait la porte en premier et ses camarades rigolaient en voyant alors son nez rouge. En l’attendant raconter ce qui lui arrivait, ils se moquaient tout le temps de lui. Pour Laoda ce n’était vraiment pas drôle.

    Un soir, Laoda en eut tellement marre et il était tellement triste que personne n’écoute sa douleur qu’il décida de retourner dans ce manoir maudit. Sa mère l’avait encouragé :
    – Demande-leur pardon, lui avait-elle dit, elles te rendront ton visage d’avant.

    Laoda rentra dans le manoir et alla se cacher dans leur laboratoire. Il trouva une baguette magique noire posée sur le sol et un grimoire sur un meuble gris, couvert de toiles d’araignées. Laoda chercha parmi toutes les formules magiques écrites dans le livre s’il en trouvait une pour raccourcir son long nez. Comme il ne la trouvait pas, il en choisit une au hasard et prononça “Brim, bram, broum, broum broum !” et tout d’un coup… sa bouche grossit et ses oreilles s’allongèrent !

    Laoda s’enfuit et retourna chez lui. Honteux de son visage qui était encore pire, il comprit qu’il ne redeviendrait jamais comme avant et que d’être trop curieux pouvait avoir des conséquences pour toute la vie.

    • Bonjour les Orvinettes et les Orvinets,

      Je vais réfléchir à me réconcilier avec Didier ! Je ferai d’ailleurs à ce sujet une révélation avant les vacances.
      En attendant, j’ai lu votre texte (et admiré votre dessin !). On sent les idées qui bouillonnent, mais aussi l’ordre qui les canalise. Votre texte est bien construit, le lecteur est intrigué et veut connaître la suite. J’ai bien aimé votre petite morale sur la curiosité à la fin, à la manière des contes traditionnels. Et aussi le fait que, voulant arranger les choses, Laoda s’allonge les oreilles !!!
      Donc bravo pour votre travail ! Votre récompense est là, un petit personnage tiré d’un de mes anciens livres.

      A bientôt, vous aurez encore de mes nouvelles ( mais plus de travail à faire pour moi !)

      Amitiés.

      Onésime

  6. Bonjour Onésime,

    Avant de te lancer dans notre récit, toute le classe tient à te remercier pour le temps que tu nous as consacré cette année. On a beaucoup aimé écrire pour toi. Et tes conseils et remarques nous ont aidé à progresser.
    La consigne qu’on a préférée, c’était la dernière : faire court! Hihihhi!
    Nous, on a fait vraiment court!!!

    La semaine prochaine, on commence nos épreuves du CEB (Certificat d’Etudes de Base). Ce sont des épreuves particulières que tous les enfants de 6ème année primaire de Belgique (francophone) vont passer en même temps, avec les mêmes questions. Ca fait un peu peur mais ça va aller, on est prêts.

    Les 25 zouaves (oups! les châtelains de Braine) de la classe de Mme Evelyne t’envoient un bisou. Pourrais-tu en donner quelques-uns à Didier? Parce que lui aussi nous a donné du plaisir avec ses belles images…

    MERCI MERCI MERCI

    Cyprien, Martin, Kenan, Chiara, Mattéo, Juliette, Lauriane, Laura, Victor, Luka, Rémi, Nore, Maria, Mariane, Louise, Indra, Enzo, Yassin, Loucas, Lucas, Pauline, Emeline, Nicolas, Virgile et Saulo

    LA TORTURE.

    Il y a très longtemps, les humains et les sorcières avaient prêté serment : aucun des deux peuples ne pouvait aller dans le monde de l’autre.
    Mais un jour, Laoda, un jeune garçon qui s’était perdu dans la forêt, fut aspiré par un portail mystérieux. Il fit un rapide passage à Licorne Land et repartit sous une pluie de paillettes rose bonbon.
    Lorsqu’il ouvrit les yeux, il se rendit tout de suite compte qu’il était dans l’autre monde. Tout était sombre. Terrorisé, il tomba à genoux. Il venait de se rendre compte qu’il était dans le monde où il ne pouvait pas pénétrer.
    Entouré des sept sorcière, Laoda n’en menait pas large. Assis par terre, il roulait des yeux affolés tandis qu’elles discutaient entre elle de son châtiment.
    – Il faut lui donner la correction qu’il mérite, dit la vielle.
    – Coupons-lui les oreilles! proposa la plus jeune.
    – Arrachons-lui les ongles ! grogna la sorcière cornue.
    – Passons-le à la moulinette ! s’écria la plus petite.
    Laoda, tête basse sentait la sueur couler sur sont front.
    Il essayait de ne pas entendre tous les suplices que les sorcières proposaient en ricanant.
    Finalement elles retombèrent d’accord : elle allaient lui allonger le nez…

    Il se réveilla en sursaut.
    – Ouf ! Ce n’etait qu’un cauchemar ! pensa Laoda.
    Et il se rendormit jusqu’au Lendemain…

    • Ecole du Val d’Arve, 6P, Ariane Haefliger

      Bonjour Onésime!
      Voici notre dernière réalisation. Tous nos remerciements pour ces superbes activités que tu nous as concocter. Nous sommes très tristes de devoir te quitter mais espérons te recroiser un jour!!

      Laoda le Samouraï

      Aujourd’hui, c’était un grand jour pour Laoda; il allait être nommé Samouraï! Mais seulement si les sept sorcières malfaisantes ne viennent pas l’embêter.
      En effet, Monsieur Laoda s’entrainait tous les jours. Il s’exerçait sur des pierres. Le problème est que les sorcières sont connues pour se transformer en pierre à la lumière du jour dans ce village! Ce pauvre Laoda, sans se douter qu’il faisait quelque chose de mal, brisa une pierre en deux pendant un de ses entrainement….
      Il avait brisé en deux, une des soeurs sorcières! Elles se retrouvèrent donc à sept et étaient très en colères.
      Depuis, les sept sorcières se vengèrent chaque année, en empêchant Laoda de gagner la bataille. Cette année, elle décidèrent de se venger autrement. Elles le capturèrent! Aussitôt dit, aussitôt fait! Elles sautèrent sur leur balaie. Les sorcières arrivèrent dans les vestiaires. juste avant la bataille et capturèrent Laoda. Il n’eut pas le temps de réagir. Les sorcières le jetèrent par terre.
      Entouré des sept sorcière, Laoda n’en menait pas large. Assis par terre, il roulait des yeux affolés tandis qu’elles discutaient entre elle de son châtiment.
      – Il faut lui donner la correction qu’il mérite, dit la vielle.
      – Coupons-lui les oreilles! proposa la plus jeune.
      – Arrachons-lui les ongles ! grogna la sorcière cornue.
      – Passons-le à la moulinette ! s’écria la plus petite.
      Laoda, tête basse sentait la sueur couler sur sont front.
      Il essayait de ne pas entendre tous les suplices que les sorcières proposaient en ricanant.
      Finalement elles retombèrent d’accord : elle allaient lui allonger le nez…
      Les huit sorcières étaient en fait les femmes de Laoda. Mais le vilain Laoda avait une autre femme en cachette. Quand les sorcières l’apprirent, elles furent tellement en colères qu’elles commencèrent à se transformer en pierre à la venue du jour. Cette malédiction était donc à cause de Laoda. La sorcières auraient tout fait pour que Laoda mène mal sa vie. Le samouraï, sans défense allait se faire changer le nez quand il s’écria:
      « STOOOOOP! »
      Laoda dit qu’il préférait mourir que de vivre avec un grand nez. Aussitôt dit, aussitôt fait! Les sorcières tuèrent Laoda et exposèrent son corps dans leur demeure pour être à jamais heureuses.

    • Mes petits Châtelains, mes petites Châtelaines,

      Vous avez bien travaillé pour moi cette année, mais en plus, vous avez retenu la leçon : je prends de la distance avec humour. Pour cette dernière activité, qui arrivait en fin d’année alors que vous aviez beaucoup d’autres choses à faire, vous vous êtes servis de l’humour pour contourner la difficulté ! Vous avez pris au pied de la lettre la consigne « faire court ». C’était votre droit le plus strict ! C’est ainsi que vous avez utilisé la fin d’histoire, dite « en queue de poisson » !!! Hahaha ! Vous m’avez pris à mon propre piège ! Mais heureusement, vous aviez soigné votre début d’histoire.
      Je vous félicite en tout cas pour être allé jusqu’au bout des 5 « épreuves » avec courage et humour.
      Je vous donne votre dernière image de l’année, bien méritée, tirée d’un de les livres.

      Une dernière chose : je ferai passer un message avant les vacances, à toute les classes. Un scoop !

      En attendant, bonne fin d’année scolaire (et bon CEB !)

      Amitiés.
      Onésime.

  7. Bonjour Onésime,
    Voici notre dernier texte. La maîtresse avait rajouté une petite contrainte… Notre histoire devait se passer au Val-de-Travers. Du coup, nous en avons profité pour parler de quelques lieux mythiques de notre belle région. Tu pourras aussi lire qu’une certaine « fée verte » s’immisce dans notre histoire. Elle est très réputée chez nous et le symbole de l’absinthe.

    Merci de nous avoir guidé tout au long des récits. Bel été à vous et à Monsieur Dufresne.

    La classe 7FRCPs1 du Val-de-Travers

    La fée verte à la rescousse

    Au Val-de-Travers, dans le centre de Môtiers, vivait un jeune garçon qui s’appelait Laoda. Plus qu’un jour et les vacances étaient finies. Alors, il décida d’aller visiter la Grotte de Môtiers.
    Laoda avait 13 ans et demi. Il était riche et pouvait faire tout ce qu’il voulait. Mais il n’avait pas d’ami. On se moquait souvent de sa taille. Le jeune garçon était un nain de 1 mètre 30.
    Aujourd’hui Laoda s’ennuyait. Alors, sans y penser, il prit son ordinateur et alla sur internet. Sur la page principale, le journal local L’Express annonçait un concours aux enfants de plus de 10 ans. Ils devaient écrire un article à publier dans le journal. L’enfant avec le meilleur article gagnerait de superbes cadeaux. Laoda voulait tenter sa chance. Il était resté éveillé toute la nuit, essayant de trouver l’inspiration. Mais rien ne lui venait en tête. Quand il regarda sa montre, il fut étonné de voir qu’il était 6 heures du matin. Quelques rayons traversaient la pièce. Malgré tout, il se rendormit tout de même jusqu’à 8 heures. Il savait quoi faire aujourd’hui : explorer la Grotte de Môtiers. Il partit après avoir pris son déjeuner.
    Il se retrouva au Plat-de-Riau, qui est une plaine surplombant la grotte. Il descendit le magnifique chemin au pas de course pour se rendre dans la grotte. À peine arrivé, il se précipita à l’intérieur de la cavité. Pendant qu’il observait ce bel endroit, Laoda vit au loin sept ombres terrifiantes. Il se rapprocha et vit que ces ombres appartenaient à sept sorcières, toutes différentes les unes des autres. Les sorcières virent enfin le jeune homme et le fixèrent du regard. Laoda terrifié, pris ses jambes à son cou et rentra chez lui. Une fois dans sa chambre, il prit son ordinateur et commença à écrire un article pour l’Express: « Sept sorcières à la Grotte de Môtiers ». Il envoya l’article et fit une longue sieste.
    Le lendemain matin, il prit son ordinateur et regarda la une de l’Express. Il découvrit avec joie qu’il était l’heureux gagnant du concours! Mais plus encore, les gens voulaient en savoir davantage sur ces mystérieuses sorcières! Alors, tout content, Laoda retourna à la grotte.
    Il y faisait noir, beaucoup plus noir qu’hier. Il regarda autour de lui et prit peur car il ne voyait plus la sortie de la grotte. Il se sentait coincé… Désespéré, il se laissa tomber par terre. Les sept sorcières se penchèrent sur lui. Entouré des sept sorcières, Laoda n’en menait pas large. Assis par terre, il roulait des yeux affolés tandis qu’elles discutaient entre elles.
    – Il faut lui donner la correction qu’il mérite, dit la vieille.
    – Coupons-lui les oreilles! Proposa la plus jeune.
    – Arrachons-lui les ongles! Grogna la sorcière cornue.
    – Passons-le à la moulinette! S’écria la plus petite.
    Laoda, tête basse, sentait la sueur couler sur son front.
    Il essayait de ne pas entendre tous les supplices que les sorcières proposaient en ricanant. Finalement elles tombèrent d’accord: pour le punir elles allaient lui allonger le nez… Laoda qui tenait à son nez demanda : – Pourquoi voulez-vous me punir ? – Nous voulons te punir car tu as dit des choses horribles sur les sorcières dans L’Express! Répondit la sorcière sadique.
    – Je… je… je suis…dé… désolé! Bégaya Laoda.
    Impossible de se sauver. Les sorcières sortirent leurs baguettes maléfiques. Elles commencèrent la formule magique quand tout à coup… La fée verte de l’absinthe fit irruption dans la grotte. Elle prit Laoda, s’envola avec lui laissant les sorcières avec une bouteille d’absinthe. La fée verte le déposa chez lui et repartit aussitôt.
    – LAAAAOOOODAAAA!
    Laoda se réveilla en sursaut. Il s’était endormi après avoir déjeuné. Sa mère criait. Il descendit.
    Une chose était sûre, il ne voulait plus participer au concours de l’Express.

    • Bonjour les Élèves-de-Travers,

      Merci pour votre texte et la photo de la grotte. Bonne idée que d’utiliser la fiction pour faire découvrir sa région. Rien de tel qu’une bonne histoire de sorcières qui s’y serait passée pour donner envie d’aller visiter la grotte de Môtiers ! En tout cas, moi, j’y ferai bien un tour (mais j’ai peur de me faire allonger le nez !).

      Vous avez fait une fois de plus du très bon travail. Et votre idée de faire intervenir la fée verte à la fin est drôle. J’espère qu’à 13 ans, votre héros Laoda n’avait pas bu d’absinthe !
      Donc image méritée, tirée de mes bouquins. A bientôt dans la grotte de Môtiers ou ailleurs.

      Un dernier message de ma part vous parviendra avant les vacances…

      Amitiés.
      Onésime

  8. Bonjour Onésime,
    Voici notre dernière contribution. On espère vraiment qu’elle vous satisfera 🙂 et que vous perdrez un peu de votre « grognitude ».
    Merci de nous avoir accompagnés dans ce travail et bel été à Didier et Onésime!

    Une sorcière bien maladroite

    Il était une fois un village qui s’appelait Kong. Là-bas vivaient 7 sorcières : Germaine, Cunégonde, Gertrude, Bosi, Cerise, Pata et Praliné. Toutes pratiquaient la magie noire et étaient aussi connues pour mener toutes sortes d’expériences bizarres avec de la poudre à canon.
    Un jour, un jeune garçon prénommé Laoda fit la découverte d’un quartier abandonné dans cette ville. Il vit un temple tout noir et très dangereux. Intrigué, il y entra. Aussi il découvrit un grand livre et une espèce de drap qui recouvrait des objets étranges, mais très attirants. Il s’en rapprocha et les toucha pour s’en emparer.
    Mais les sorcières l’attrapèrent. La plus ridée, qui était Gertrude dit :
    – Maintenant, tu es à nous !
    – Hahahaha ! rirent toutes les sorcières.
    Entouré des sept sorcières, Laoda n’en menait pas large. Assis par terre, il roulait des yeux affolés tandis qu’elles discutaient entre elles.
    – Il faut lui donner la correction qu’il mérite, dit la vieille.
    – Coupons-lui les oreilles ! proposa la plus jeune.
    – Arrachons-lui les ongles ! grogna la sorcière cornue.
    – Passons-le à la moulinette ! s’écria la plus petite.
    Laoda, tête basse, sentait la sueur couler sur son front.
    Il essayait de ne pas entendre tous les supplices que les sorcières proposaient en ricanant.
    Finalement, elles tombèrent d’accord : pour le punir, elles allaient lui allonger le nez…
    – Pitié, ne me faites pas ça, supplia Laoda. Je suis trop beau pour avoir un nez allongé ! Je l’aime mon nez !
    – Mais tu vas te taire oui ? Ou on t’allonge tout entier ! rajouta la sorcière cornue.
    Au même moment, la sorcière la plus jeune et la plus lucide, Cerise, attacha solidement Laoda à un poteau, histoire d’être sûre qu’il n’irait pas plus loin.
    Alors, la sorcière la plus ridée prit sa baguette et alla chercher son grand livre de magie noire. Elle fit la formule et … BOUM ! Toutes les sorcières furent propulsées à plusieurs kilomètres de leur ville.
    La malheureuse Gertrude, qui ne voyait plus très bien avec sa peau toute plissée s’était trompée de baguette magique ! De la poudre à canon était cachée à l’intérieur ; elle avait pris celle qui lui servait à faire les expériences et non celle de la magie noire…
    Laoda n’en croyait pas ses yeux, sans même faire aucun effort, il était libre et put s’enfuir chez lui.

    Classe 6H, Le Pâquier, Suisse

    • Ma « grognitude » vous salue bien, mes petits Pâquiers !

      J’ai décidé de ne plus râler en ce mois de juin (si ce fichu temps de pluie s’arrête enfin, scrogneugneu de crotte de bique ! Zut, j’ai encore râlé !).

      Bon, ce n’est pas après vous que je râlerai cette fois en tout cas. Vous avez respecté la consigne et fait court. Votre début de texte met bien en place la situation. Vous avez trouvé une solution pour sauver Laoda de la « grand-nez-titude ».

      Et tout au long de cette année scolaire, vous avez su travailler ces 5 activités sans vous départir d’une bonne dose d’humour. Je vous en remercie. Il ne me reste plus qu’à vous féliciter et vous remettre votre traditionnelle image, tirée d’une de mes histoires anciennes.

      Ah, j’oubliais… J’enverrai avant les vacances un petit message à toutes les classes. Je réglerai définitivement mes compte avec Didier Dufresne.
      En attendant, bonne fin d’année scolaire.

      Onésime

  9. Laoda et les sept sorcières

    Il était une fois, un jeune homme, prénommé Laoda vivait dans un village de la Province de Pékin. C’était un jeune sorcier vêtu d’une cape noire et d’un chapeau pointu. La veille du jour fatidique, il se disputa avec la plus petite des sorcières.
    Le lendemain, il rencontra son ami et lui raconta toute la vérité sur lui et ses sept connaissances les plus spéciales. Il lui dit aussi qu’il devrait se rendre auprès des sorcières.

    Quelques jours plus tard, pour s’excuser, Laoda alla rendre visite aux sept sorcières qu’il appelait les sept connaissances. A peine arrivé à leur tour, il toqua et sans attendre une quelconque réponse, il entra.
    Dans l’une des pièces qu’il découvrit, il trouva, formant un cercle, les vieilles femmes laides et médisantes (définition du Larousse) qui lui ordonnèrent de s’asseoir au centre de leur cercle.

    « Entouré des sept sorcières, Laoda n’en menait pas large. Assis par terre, il roulait des yeux affolés tandis qu’elles discutaient entre elles.
    – Il faut lui donner la correction qu’il mérite, dit la vieille.
    – Coupons-lui les oreilles ! proposa la plus jeune.
    – Arrachons-lui les ongles ! grogna la sorcière cornue.
    – Passons-le à la moulinette ! s’écria la plus petite.
    Laoda, tête basse, sentait la sueur couler sur son front.
    Il essayait de ne pas entendre tous les supplices que les sorcières proposaient en ricanant.
    Finalement, elles tombèrent d’accord : pour le punir, elles allaient lui allonger le nez… »

    Dès que Laoda entendit ces mots, il se téléporta loin de celles-là. La plus jeune le retrouva et lui enleva tous ses pouvoirs.
    Elle l’enferma dans un sous-sol.

    Ne le voyant pas revenir, son ami le chercha à l’endroit indiqué par Laoda. Avec beaucoup de courage, il se dirigea vers la demeure des magiciennes. La nuit venue, lorsqu’elles se reposaient, il s’introduit dans les lieux et entra discrètement dans la pièce où elles se trouvaient.
    Il prit un grimoire de sorcellerie et une baguette magique et menaça les vieilles femmes de les faire disparaître si elles ne libèrent pas son ami.
    Effrayées, elles délivrèrent Laoda.
    Ceci fait, les deux compagnons s’échappèrent de la tour et la firent disparaître avec elles.

    • Bonjour les petits élèves sur la Colline de Sion…

      Vous êtes venus à bout de cette cinquième activité. Bravo ! Les idées ne vous ont pas manqué… Si j’osais, je dirais qu’il y en avait même un peu trop et qu’il aurait fallu faire des choix; mais je ne le dis pas car vous allez encore me traiter de « vieux ronchon ».
      Je vous donne mon dernier conseil de pro : quand vous dites au début : « La veille du jour fatidique, il se disputa avec la plus petite des sorcières. », votre lecteur doit absolument savoir ensuite : qui est cette sorcière la plus petite, qui sont les plus grandes, quel est ce jour fatidique, pourquoi ils se sont disputés…

      Voilà, c’était mon dernier conseil, ce qui ne m’empêche pas de vous féliciter pour votre participation aux 5 activités. J’espère que, malgré mes remontrances (toujours pour votre bien !) vous avez eu plaisir à « travailler » pour moi.

      Une dernière image pour votre collection, tirée d’un de mes livres… Et bientôt, j’enverrai un message aux classes à l’occasion des vacances.

      Amitiés
      Onésime

  10. Bonjour!

    Un grand merci pour ces ateliers!

    Voici notre production:

    Cet après-midi, un jeune garçon nommé Laoda rentra chez lui depuis l’école, accompagné de son ami Bob l’Eponge. Ils décidèrent d’emprunter un nouveau chemin. Le parcours devenant long, l’adolescent était très affamé et avait très soif.

    Tout d’un coup, ils virent une petite maison un peu lugubre, mais Bob l’Eponge encouragea Laoda à avancer. Ils s’approchèrent alors de la maison et Laoda se dit : « Ils auront surement de l’eau et de la nourriture ! ». Mais avant que son poing n’ait pu toucher la porte, celle-ci s’ouvrit toute seule. Laoda trouvait cela bizarre mais encore une fois, Bob l’Eponge lui demanda de ne pas s’inquiéter. Devant eux, s’étendait une longue table où y étaient disposés 7 verres et une énorme carafe d’eau. Sans même réfléchir, Laoda prit un verre et se mit à boire, boire, boire ! Soudain, il vit tout trouble autour de lui et finit par s’évanouir. Bob l’Eponge, qui n’avait rien bu, partit à toute vitesse.

    Quand Laoda se réveilla et vit sept sorcières autour de lui, il fit enfin le rapprochement : la maison lugubre, l’eau au goût bizarre, et tous ces verres, il était dans leur maison ! Et il avait, sans le vouloir, déclenché leur colère.

    Entouré des sept sorcières, Laoda n’en menait pas large. Assis par terre, il roulait des yeux affolés tandis qu’elles discutaient entre elles.

    – Il faut lui donner la correction qu’il mérite, dit la vieille.

    – Coupons-lui les oreilles ! proposa la plus jeune.

    – Arrachons-lui les ongles ! grogna la sorcière cornue.

    – Passons-le à la moulinette ! s’écria la plus petite.

    Laoda, tête basse, sentait la sueur couler sur son front.
    Il essayait de ne pas entendre tous les supplices que les sorcières proposaient en ricanant.

    Finalement, elles tombèrent d’accord : pour le punir, elles allaient lui allonger le nez…

    -Pourquoi me punissez-vous ? demanda le jeune garçon.

    -Parce que nous sommes des sorcières qui dansent ! rétorqua l’une d’elles.
    Et les sorcières se mirent à chanter « Baila alegria macarena… »

    Puis une des sept sorcières prit sa baguette magique et dit « classbouzouketbadoux ».

    En cinq secondes, Laoda se transforma en singe…

    -Mais que m’avez-vous fait ?

    -Oups, j’ai dû me tromper de formule, dit la sorcière, je recommence : zalabazoux !

    En cinq secondes, le petit garçon se transforma en paraisseux.

    -Mais que faites-vous ? dit Laoda.

    -Oh la poisse… répondit la sorcière.

    -Bon à moi d’essayer, affirma une autre sorcière, carabiloutha !

    Et enfin le nez du jeune homme commença à s’allonger.

    Laoda se mit à paniquer et là :

    -Laoda ! cria sa maman.

    Le jeune garçon se réveilla en sursaut et se rendit compte qu’il était sur son canapé, devant son film préféré : Bob l’Eponge et la compagnie.

    Classe de 7P, Liliana Ferreira
    Ecole de Compesières

    • Bonjour Compensières,

      Bon travail pour conclure ces 5 activités. J’aime beaucoup votre idée de la table, des sept verres et l’énorme carafe. Et que goûter au breuvage fasse démarrer l’histoire. Vous avez su créer une image intéressante, ce n’est pas toujours facile.
      Bien sûr, vous me connaissez, je ne suis jamais content… Ou plutôt, j’ai toujours envie de mettre mon grain de sel partout. Alors je vous dis que pour la fin, vous auriez pu aller un peu plus loin en mélangeant le rêve et la réalité (que les sorts « ratés » jetés par les sorcières aient plus un rapport avec la vie réelle de Laoda par exemple…) Mais c’est plus facile à dire qu’à faire.

      En tout cas, je suis fier de vous : vous êtes allés jusqu’au bout de cette expérience ! Une image de d’un de mes anciens bouquins est là pour vous récompenser. Et bientôt, comme toutes les classes, vous recevrez un message de ma part… Suspense !

      Amitiés.
      Onésime

  11. Bonjour Onésime,

    Voici notre dernière production… et oui, déjà… comme le temps passe vite.

    On t’avoue… ta bonne humeur et tes mots délicats vont nous manquer… si, si…

    Bonne lecture!

    Nous te souhaitons, à toi ainsi qu’à Didier Dufresne, un bel été.

    Laoda et les sept sorcières

    Il était une fois, un garçon qui s’ appelait Laoda; il était pauvre et avait perdu sa mère quand il avait 2 ans. Il habitait au Wakanda avec son père Kirikou qui était malade.
    Ce dernier lui dit un jour :

    – « Va me chercher une pomme dans la forêt maudite! Seule cette pomme pourra me guérir ».

    Il partit le lendemain en direction du grand pommier qui se trouvait au beau milieu de la forêt. Quand il arriva au pied de l’arbre, il le contempla et monta au tronc. Une fois sur une branche, il arracha la pomme et sept sorcières apparurent instantanément.
    Il n’eut même pas le temps de dire un mot qu’une sorcière lui lança un sort: il ne pouvait plus bouger. Là, immobile, entouré des sept sorcières, Laoda n’en menait pas large. Assis par terre, il roulait des yeux affolés tandis qu’ elles discutaient entre elles.

    – « Il faut lui donner la correction qu’il mérite, dit la vielle.
    – Coupons-lui les oreilles ! proposa la plus jeune.
    – Arrachons-lui les ongles ! grogna la sorcière cornue.
    – Passons-le à la moulinette! » s’écria la plus jeune. 

    Laoda, tête basse, sentait la sueur couler sur son front.
    Il essayait de ne pas entendre tous les supplices que les sorcières proposaient en ricanant.
    Finalement, elles tombèrent d’accord : pour le punir, elles allaient lui allonger le nez.

    Elles allaient lui allonger le nez juste parce qu’il avait volé une pomme, quel triste destin !
    Mais par miracle, juste avant que l’une des sorcières ne lui jette le sort, un bûcheron apparut et les fit déguerpir avec avec de grands bruits de tronçonneuse.
    Laoda pris de panique, prit la pomme et s ‘enfuit sans demander son reste.

    Arrivé chez lui, il donna la pomme à son père et pleura. Son père se rétablit en moins d’ une semaine et put trouver un travail. Désormais, Laoda pourrait mener une vie normale comme tous les autres enfants et manger à sa faim grâce à un bûcheron inconnu qui l’avait sauvé dans la forêt. Il aimerait bien savoir son identité!!!!!

    Classe de Mme Ruiz Cortes, 8P, Ecole des Promenades (Carouge)

  12. Bonjour les élèves en Promenades à Carouge,

    Vous avez fait deux énormes progrès pendant ces 5 activités : vous avez découvert que j’étais « toujours de bonne humeur » et que j’avais pour vous « des mots délicats »…

    Trève de plaisanterie, bravo pour être allés jusqu’au bout de l’aventure avec moi. Vous ne pouvez pas savoir le bien que ça m’a fait de vous voler (pardon, « emprunter »…) vos idées.

    Pour cette dernière activité, donc, mes derniers conseils …
    Rien à redire sur votre début. On est tout de suite dans l’univers du conte. L’image des sorcières qui apparaissent alors qu’il cueille le fruit est très visuelle et très bien trouvée.
    Je reste un peu sur ma faim pour la fin (Hahaha, super jeu de mots Onésimien !). D’abord la tronçonneuse m’a un peu fait quitter l’univers du conte. Ensuite, j’aurai bien aimé que Laoda ait vraiment le nez allongé pour savoir comment il s’en serait sorti.

    Mais ce ne sont que des détails. Je vous félicite pour votre boulot, et de bon cœur je vous offre cette image tirée d’un de mes bouquins.

    Et bientôt, comme les autres classes, je vous enverrai une sorte de carte postale d’adieu avant les vacances…
    A plus.
    Onésime

  13. Ecole du Val d’Arve, 6P, Ariane Haefliger

    Bonjour Onésime!
    Voici notre dernière réalisation. Tous nos remerciements pour ces superbes activités que tu nous as concoctées. Nous sommes très tristes de devoir te quitter mais espérons te recroiser un jour!!

    Laoda le Samouraï

    Aujourd’hui, c’était un grand jour pour Laoda; il allait être nommé Samouraï! Mais seulement si les sept sorcières malfaisantes ne viennent pas l’embêter.
    En effet, Monsieur Laoda s’entrainait tous les jours. Il s’exerçait sur des pierres. Le problème est que les sorcières sont connues pour se transformer en pierre à la lumière du jour dans ce village! Ce pauvre Laoda, sans se douter qu’il faisait quelque chose de mal, brisa une pierre en deux pendant un de ses entrainement….
    Il avait brisé en deux, une des soeurs sorcières! Elles se retrouvèrent donc à sept et étaient très en colères.
    Depuis, les sept sorcières se vengèrent chaque année, en empêchant Laoda de gagner la bataille. Cette année, elle décidèrent de se venger autrement. Elles le capturèrent! Aussitôt dit, aussitôt fait! Elles sautèrent sur leur balaie. Les sorcières arrivèrent dans les vestiaires. juste avant la bataille et capturèrent Laoda. Il n’eut pas le temps de réagir. Les sorcières le jetèrent par terre.
    Entouré des sept sorcière, Laoda n’en menait pas large. Assis par terre, il roulait des yeux affolés tandis qu’elles discutaient entre elle de son châtiment.
    – Il faut lui donner la correction qu’il mérite, dit la vielle.
    – Coupons-lui les oreilles! proposa la plus jeune.
    – Arrachons-lui les ongles ! grogna la sorcière cornue.
    – Passons-le à la moulinette ! s’écria la plus petite.
    Laoda, tête basse sentait la sueur couler sur sont front.
    Il essayait de ne pas entendre tous les suplices que les sorcières proposaient en ricanant.
    Finalement elles retombèrent d’accord : elle allaient lui allonger le nez…
    Les huit sorcières étaient en fait les femmes de Laoda. Mais le vilain Laoda avait une autre femme en cachette. Quand les sorcières l’apprirent, elles furent tellement en colères qu’elles commencèrent à se transformer en pierre à la venue du jour. Cette malédiction était donc à cause de Laoda. La sorcières auraient tout fait pour que Laoda mène mal sa vie. Le samouraï, sans défense allait se faire changer le nez quand il s’écria:
    « STOOOOOP! »
    Laoda dit qu’il préférait mourir que de vivre avec un grand nez. Aussitôt dit, aussitôt fait! Les sorcières tuèrent Laoda et exposèrent son corps dans leur demeure pour être à jamais heureuses.

  14. Bonjour à vous au Val d’Arve…

    Dites-moi, vous n’avez pas manqué d’idées en cette fin d’année ! Des sorcières qui se transforment en pierre, un samouraï qui aurait eu peut-être huit femmes mais en aimait une autre… Et ce brave Laoda qui préfère la mort à la honte d’un grand nez ! Même si je trouve la fin un peu rapide et cruelle , hahahaha !
    Il y avait là d’excellentes pistes pour concocter une bonne histoire… Pourtant, l y aurait eu à mon avis encore un peu de travail de mise en ordre à faire pour la clarté de votre propos. Mais cela est dû sans doute à cette fin d’année scolaire où les activités ne manquent pas (et le temps; lui, manque…).

    Et puis vous êtes toujours un peu fâchés avec la conjugaison (la concordance des temps…). Mais plus tard, quand vous continuerez à écrire, vous penserez au vieil Onésime et ses conseils de ronchon sur la conjugaison. Alors vous vous souviendrez, et tout deviendra clair.

    En attendant, bravo pour vos efforts et votre travail de l’année, et chapeau pour les idées… Bientôt, vous aurez une dernière fois de mes nouvelles.

    Mais avant, votre image-récompense, tirée d’un de mes anciens livres.

    Amitiés.
    Onésime

  15. Cher Onésime,

    Nous vous prions d’excuser notre retard, mais la fin de l’année est une période très chargée pour les 8P à Genève. En effet, nous avons eu les épreuves cantonales et la maitresse doit nous rendre les carnets une semaine avant les autres.
    Nous avons eu aussi différentes sorties dont la journée sportive qui nous ont sorti de la classe, nous laissant moins de temps que ce que nous aurions voulu pour cette dernière mission. L’avantage c’est que nous avons été obligé d’honorer votre dernière consigne qui était de faire court.
    Voici donc notre dernière production. Nous espérons que vous pourrez profiter de vos vacances. Pour nous, ce seront des vacances un peu particulières puisque nous finissons l’école primaire dans moins de trois semaines.
    Nous avons eu du plaisir lors de cet atelier et nous avons beaucoup appris.
    Nous espérons que vous allez garder le sourire et que vous n’aurez plus besoin de nous pour avoir des idées.

    Bonne lecture

    Une bonne correction

    Laoda était un homme d’une trentaine d’années qui travaillait dans un petit magasin tout gris. Il avait un petit nez fin et gris. Sa peau était blafarde et il était toujours vêtu de gris. Laoda était un homme fort raisonnable et il n’aimait pas quand les personnes qu’il croisait dans la rue faisait preuve d’un peu trop d’originalité. Il était plutôt grincheux et n’hésitait jamais à expliquer aux autres comment ils devaient se comporter selon lui.
    Un jour, alors qu’il se rendait à son travail, il croisa une femme dans la rue vêtue comme une sorcière.
    – Madame, Halloween est passé depuis longtemps ! Pourquoi continuez-vous à vous déguiser de cette manière ? Vous devriez avoir honte, la houspilla-t-il.
    – Monsieur, il s’agit de mon uniforme professionnel. EN effet, je suis une sorcière et ceci est notre tenue réglementaire.
    – Madame, je regrette, mais les sorcières n’existent pas. Je vais appeler l’asile pour qu’ils s’occupent de vous.
    – Vous en êtes sûr ? Demanda la sorcière en claquant des doigts.
    Au moment où Laoda s’apprêtait à prendre son portable dans la poche de son veston gris, il sentit un vide. Son téléphone avait disparu.
    – C’est ça que vous cherchez ? Demanda la sorcière en souriant.
    Laoda fut stupéfait en voyant son téléphone dans les mains de la sorcière.
    – Hé ! Rendez-moi mon téléphone ! Cria-t-il.
    Mais au lieu de le lui rendre, la sorcière fit disparaître l’appareil sous les yeux ahuris de son propriétaire. Il se précipita sur la sorcière en hurlant mais aucun son ne sortit de sa bouche. La sorcière avait posé une sorte de bâillon invisible sur sa bouche. Pantois, il s’interrompit dans son élan.
    – Tu te permets de juger les autres. Tu juges sans savoir et sans connaître. Je vais t’emmener au bureau où mes collègues et moi-même te donnerons une bonne leçon. Elle posa sa main sur son épaule et ils se téléportèrent dans une sombre caverne. On pouvait entendre des chauves-souris qui piaillaient et volaient dans les profondeurs d’un tunnel. Six sorcières se trouvaient dans la caverne. Elles faisaient des choses étranges que Laoda ne comprenaient pas très bien. Certaines agitaient des baguettes magiques dans les airs. D’autres, observaient des breuvages aux couleurs miroitantes en murmurant dans une langue que Laoda ne connaissait pas. La sorcière qu’il avait interpellée à son grand regret, s’adressa à ses collègues.
    – Mes amies, ce monsieur tout gris m’a manqué de respect ! Il m’a insultée et prétend que les sorcières n’existent pas. Nous devons lui donner une correction et mettre un peu de couleur dans sa vie grise et ennuyeuse.
    Les sorcières posèrent leurs yeux perçants sur Laoda qui se sentit tout d’un coup minuscule. Elles se levèrent et se mirent en cercle autour de lui.

    Entouré de sept sorcières, Laoda n’en menait pas large. Assis par terre, il roulait des yeux affolés tandis qu’elles discutaient entre elles.
    – Il faut lui donner la correction qu’il mérite, dit la vieille.
    – Coupons-lui les oreilles ! proposa la plus jeune.
    – Arrachons-lui les ongles ! grogna la sorcière cornue.
    – Passons-le à la moulinette ! s’écria la plus petite.
    Laoda, tête basse, sentait la sueur couler sur son front.
    Il essayait de ne pas entendre tous les supplices que les sorcières proposaient en ricanant.
    Finalement, elles tombèrent d’accord : pour le punir, elles allaient lui allonger le nez…
    Elles levèrent leur baguette magique et prononcèrent en chœur une formule incompréhensible. Laoda sentit un picotement au bout de son nez et avant qu’il ait le temps de réaliser ce qui lui arrivait, il se retrouva dans son salon.
    Soulagé, il pensa un instant que rien de cela ne s’était produit et qu’en fait il n’était pas encore sortit de chez lui.
    Il se toucha le visage et sentit que son nez était anormalement grand. Paniqué, il se précipita à la salle de bain et se regarda dans le miroir.
    – Horreur ! Non seulement mon nez mesure au moins 30 centimètres, mais il est aussi tout vert ! Je n’aurais jamais dû parler à cette sorcière, je ne devrais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas. Maintenant, je ne pourrai plus jamais sortir de chez moi. Tout le monde se moquera de moi. Je commanderai tout ce dont j’ai besoin sur internet et demanderai au facteur de déposer les paquets devant la porte.

    Après plusieurs semaines enfermé chez lui, Laoda commençait à réaliser à quel point sa vie d’avant lui manquait. Il pensait à son petit magasin tout gris et surtout il commença à penser à toutes les personnes qu’il avait jugées, sermonnées, critiquées. Quand il réalisa quel horrible vieux grincheux il avait été, il sentit les larmes lui monter aux yeux. Il ne put plus s’arrêter quand il compris tout le temps qu’il avait perdu à critiquer les autres plutôt que d’essayer de voir leurs qualités et essayer de partager de bons moments avec eux. Il se sentit profondément seul.
    – Je suis tellement désolé, soupira-t-il.
    A ce moment, la sorcière apparu dans le salon dans lequel il s’était avachi et lui dit :
    – Laoda, je vois que tu regrettes sincèrement ce que tu as fait et nous avons décidé de t’accorder une deuxième chance. Je vais te rendre ton nez, mais je vais te demander d’arrêter de juger ton prochain. Essaie de profiter de la vie et d’être bienveillant avec les personnes qui croisent ton chemin.

    Laoda sentit un petit picotement au bout de son nez. Avant qu’il ait eu le temps de dire merci, la sorcière s’était déjà volatilisée. Il se précipita dans la salle de bain. Tout était redevenu normal. Tout était redevenu exactement comme avant. Tout ? Pas tout à fait…

    Loada était un homme d’une trentaine d’années qui travaillait dans un petit magasin gai et coloré. Il avait un petit nez fin. Sa peau était claire et il était toujours vêtu de gris. Un petit mouchoir vert dépassait de la poche de son veston et ses chaussettes étaient toujours accordées à son mouchoir. Laoda était toujours un homme fort raisonnable mais il avait appris à mettre un peu de couleur dans sa vie.

    Classe de Francesca Marchesini, 8P, École Ami-Argand
    File: classe.pdf

  16. Bonjour les Amis… Bonjour les Argands… ( Hahaha ! Je suis en pleine forme ! )

    Je savais bien que j’allais recevoir votre texte un jour ou l’autre. Vous avez tellement bien travaillé lors de cet atelier (oui, vous ne rêvez pas, c’est un compliment sincère !) que je savais que vous iriez jusqu’au bout. Quel dommage qu’on se soit manqués à Genève ! Heureusement, j’ai vu votre photo…

    Mais revenons à votre texte. Malgré le temps qui était compté, la fin d’année proche et tout et tout, vous êtes parvenus à produire un texte de qualité. La consigne est respectée, on a envie de connaître la fin de l’histoire… Et votre morale, puisqu’il s’agit d’un conte, est très bien trouvée. Mettre un peu de couleur dans sa vie, ne pas critiquer les autres sans raison… Un beau programme !
    Et finalement, vous n’avez pas fait si court que ça ! Non, vraiment, c’est réussi et j’ai bien aimé travailler avec vous cette année ( ou plutôt « vous faire travailler » !!!)

    Mais j’y pense,… Le Laoda de votre histoire, ce petit bonhomme tout gris qui critique tout le monde… Ne me dites pas que vous vous êtes inspirés de moi ? Vous n’auriez pas osé !!! Je préfère ne pas y penser, je pourrais redevenir le vieux grognon que, grâce à vous, je ne suis plus !

    Alors bonnes vacances. Vous aurez encore, comme toutes les classes, un message de moi avant la fin des cours.
    En attendant, votre image plus que méritée !

    Amitiés.
    Onésime

    PS : Au fait, avez-vous reçu les « Mark’Tapage » que je vous ai envoyés ?

  17. Et nous voilà enfin, bons derniers !
    Onésime, nous espérons que vous avez pu vous inspirer de nos idées farfelues pour recommencer à faire des livres formidables, parce que nous, on aime lire ! Un grand merci pour toutes ces propositions qui ont fait fonctionner notre imagination pendant cette année scolaire et bonnes salutations aussi à Didier, si vous décidez de faire la paix !
    Bon été !
    La classe 5P42 de Corcelles-près-Payerne et Isabelle Giauque.

    Laoda et les sept sorcières.

    Un jour, Laoda rentrait de son cours de musique en patins à roulettes. En passant sur le chemin de la forêt, il trébucha et glissa dans le ravin. « Boum, patatras ! » A toute vitesse, il roula jusqu’en bas de la pente et se cogna avec son casque contre un tronc. Tout en haut de l’arbre, dans la cabane des sorcières, les flacons de potions, et même la fiole très précieuse de licorne à deux têtes se brisèrent d’un seul coup.
    – Crotte !
    – Zut alors !
    – Flûte !
    – Oh non, nos potions !
    – Oh my God !
    – Quel gâchis !
    – Mais qui est le cornichon qui a fait ça ?
    Les sept sorcières très fâchées, sourcils froncés, regardèrent par la fenêtre.
    – Encore ce sale gosse ! Quel pignoufle celui-là ! dit la sorcière cornue.
    Avec leur balai, elles descendirent en vitesse vers Laoda. La plus vieille des sorcières l’emporta sur son véhicule volant et le déposa sur la pierre au milieu de leur lieu d’invocation.

    Entouré des sept sorcières, Laoda n’en menait pas large. Assis par terre, il roulait des yeux affolés tandis qu’elles discutaient entre elles.
    – Il faut lui donner la correction qu’il mérite, dit la vieille.
    – Coupons-lui les oreilles ! proposa la plus jeune.
    – Arrachons-lui les ongles ! grogna la sorcière cornue.
    – Passons-le à la moulinette ! s’écria la plus petite.
    Laoda, tête basse, sentait la sueur couler sur son front.
    Il essayait de ne pas entendre tous les supplices que les sorcières proposaient en ricanant.
    Finalement, elles tombèrent d’accord : pour le punir, elles allaient lui allonger le nez…

    – Ça, ça ne va pas me plaire ! se dit Laoda.
    – Préparons le sort. Demain, quand il sera prêt, on lui allongera le nez. En attendant, mettez-le au cachot. dit la vieille.
    Pendant ce temps, Laoda réfléchit à un plan.
    – Je sais ! Je vais leur flanquer des claques avec mon grand nez !
    Le jour arriva et le sort fût prêt. Laoda tremblait que les sorcières ne se doutent de son plan.
    – Abracadibrus alatibrus ! Qu’on lui allonge le nez ! dit la toute petite.
    Le nez de Laoda commença à s’allonger. « Presque assez pour les claques ! »
    – Qu’est-ce que tu as dit, Laoda ? demanda l’apprentie.
    – Je vais vous mettre une RACLEE !
    « Ta, ta, bing, boum »
    – Alors, on fait moins les malignes maintenant !
    Il rentra à tout vitesse chez lui avec son nez ultra long et , épuisé, se coucha sur son lit.
    Tidididi tidididi tidididi tidididi …
    Laoda se réveilla en sursaut :
    – Oh non ! Pas déjà le matin ! Faut aller à l’école !Comment je vais faire avec ce nez impossible ?
    Il courut au miroir pour regarder son allure.
    – Ouf ! Tout ça n’était qu’un rêve ! Mon nez est intact ! se dit-il soulagé.
    Fin.

    On souhaite de bonnes vacances d’été à tous les autres écrivains des autres classes et à leurs enseignants.
    Les 5P42

  18. Hello les Corcellois-Payernais et les Corcelloises-Payernaises,

    Hahaha ! Bons derniers ! Ce n’est même pas sûr car certaines classes ont du mal à boucler leur emploi du temps en cette fin d’année chargée… Et moi même je tarde à vous répondre.
    En tout cas, le travail est fait, et bien fait. la consigne est respectée et vous avez fait court. Comme je suis un éternel râleur, je dirais que j’ai préféré votre début à votre fin… Je trouve qu’on a du mal à « imaginer » la volée de claques et je pense que des pros comme vous auraient pu trouver mieux que le rêve comme chute à cette histoire. Mais ce que je dis là, c’est pour faire honneur à ma réputation de grand donneur de conseils. C’est moi le grand « Yaka » !
    Car tout au long de ces 5 activités, vous avez fait preuve de sérieux dans le travail, d’imagination dans la recherche d’idées, et surtout, vous n’avez jamais manqué d’humour. Et moi, malgré tout ce que j’ai pu dire, je suis très content d’avoir fait ce bout de chemin littéraire avec vous et toutes les autres classes.
    C’est donc avec grand plaisir que je vous remets votre image-récompense tirée d’un de mes anciens bouquins.

    Vous recevrez bientôt de ma part, comme toutes les autres classes, un message avant de partir en vacances. Mon testament littéraire en quelques sorte. Et comme vous le suggérez, je vais réfléchir à me réconcilier avec Didier. Enfin, peut-être…

    Amitiés.
    Onésime

  19. Bonjour !
    Nous ne savons pas si vous pourrez lire nos textes ! Mais avec notre spectacle que nous présentons le 25 juin, la danse que nous préparons avec les petits avec qui nous travaillons en tutorat, notre maîtresse a été débordée et elle ne trouve que maintenant le temps de recopier nos textes. Pour cette dernière activité, chacun a écrit une nouvelle et nous avons choisi ces trois.
    Alors bonne lecture et surtout de très bonnes vacances … ensoleillées et peut-être à l’année prochaine !
    La classe de Florence Vauthey 5P, école de Robert-Hainard, Bernex
    Le pauvre Laoda
    Il était ue fois sept sorcières qui habitaient dans un village appelé « Potion ».
    La plus jeune sorcière s’appelait Sarah, la deuxième Grognottote. Ce prénom lui allait très bien car elle grognait tout le temps. La troisième s’appelait Iris car elle adorait admirer les fleurs de toutes espèces. La quatrième, Tartine, mangeait des tartines tout au long de la journée. Celles-ci étaient au Nutella, à la confiture mais la sorcière inventait sans arrêt de nouvelles recettes comme la tartine au fromage blanc et à la ciboulette. La cinquième, Guigui, jouait de la guitare dès sa plus tendre enfance. La sixième, Mireille, adorait … le miel. Et enfin, la dernière était la plus vieille. Elle s’appelait Fifi mais tout le monde, autour d’elle, l’appelait « mémé ». Fifi adorait danser même jusqu’à la fin de la nuit et tout ça malgré son âge avancé. Sarah, elle, cuisinait et Grognottote passait son temps à crier sur sa sœur Iris ! Iris avait un petit problème : elle adorait manger alors, elle était un peu … grosse.
    Un jour, un petit sorcier alla frapper à la porte de Grognottote. Celle-ci ouvrit la porte et s’exclama :
    – Qui est-ce ?
    – C’est moi ton nouveau voisin. Je m’appelle Laoda, j’ai dix ans et j’habite tout seul !
    Grognottote lui dit :
    – Ce n’est pas comme cela qu’on vient se présenter en tant que voisin !
    Et elle appela sa sœur et ses amis. Eux aussi trouvèrent cela inacceptable.
    Puis les sept sorcières allèrent frapper à la porte de Laoda.
    Entouré des sept sorcières, Laoda n’en menait pas large. Assis par terre, il roulait des yeux affolés tandis qu’elles discutaient entre elles.
    – Il faut lui donner la correction qu’il mérite, dit la vieille.
    – Coupons-lui les oreilles ! proposa la plus jeune.
    – Arrachons-lui les ongles ! grogna la sorcière cornue.
    – Passons-le à la moulinette ! s’écria la plus petite.
    Laoda, tête basse, sentait la sueur couler sur son front.
    Il essayait de ne pas entendre tous les supplices que les sorcières proposaient en ricanant. Finalement, elles tombèrent d’accord : pour le punir, elles allaient lui allonger … le nez !
    Pendant que Guigui allait faire sa fameuse potion, Laoda réfléchissait très vite. Il trouvait que ces sorcières exagéraient drôlement. De tels supplices seulement pour un manque de … politesse ! Mais très vite, il fut distrait par les autres sorcières et en oublia presque sa mésaventure.
    Lorsque Guigui eut fini la potion, elle appela les sorcières. Iris banda les yeux de Laoda et lui dit :
    – On a une surprise pour toi !
    Lorsqu’elles enlevèrent le bandeau, Laoda vit devant lui un gros chaudron. La boisson sentait bon la myrtille et il en but un peu. Aussitôt, il se sentit fatigué et alla se coucher sans même saluer les sorcières.
    Le lendemain, Loada, en se lavant les dents, observa son visage dans le miroir et que vit-il ? Son nez était très très long et il y avait plein de boutons dessus.
    Il alla se cacher dans la forêt. Là, un oiseau vint se poser sur son nez et se mit à chanter à tue-tête ! Puis un autre se posa également et, bientôt, dix oiseaux différents avaient pris le nez de Laoda comme perchoir !
    Très déçu, le jeune garçon retourna chez lui en songeant que c’était sans doute un coup des sorcières.
    Arrivé à la maison, il alla frapper chez les sorcières. C’est Iris qui ouvrit la porte.
    Sans lui demander la permission, Laoda rentra chez elle. Il vit aussitôt le chaudron qui trônait toujours au milieu de la pièce.
    Laoda empoigna Iris et lui demanda de boire la fameuse potion.
    Tout d’abord, Iris refusa puis elle fut bien obligée d’accepter. Mais avant de boire, elle avoua :
    – C’est bien nous qui t’avons empoisonné ! Nous nous excusons beaucoup !
    Laoda réfléchit un peu puis il dit :
    – Ce n’est pas bien grave mais je dois retrouver mon vrai nez immédiatement !
    Sarah dit quelques mots magiques, une épaisse fumée sortit du chaudron
    et … chacun pourra imaginer ce qui s’est produit juste après !

    Etre beau, est-ce si bien ?
    Il était une fois un garçon qui avait dix ans, les yeux bleus ainsi que les cheveux blonds. Il avait un e grande taille mais il était surtout très curieux ! Et il s’appelait Laoda.
    Un jour, il se promenait dans les bois et, entre deux grands arbres bien verts, il découvrit une grotte. Celle-ci était très sombre. Laoda voulut la visiter. Quand il mit un pied à l’intérieur, il se mit soudain à trembler, trembler …
    Parvenu au fond, une sorcière surgit devant lui et demanda :
    – Que fais-tu là ?
    – J’ai … j’ai vu cette gro-grotte et j’ai-ai voulu la voir.
    Deux secondes plus tard, six autres sorcières se trouvaient devant lui et se mirent à discuter :
    – C’est qui, celui-là ?
    – Je ne sais pas. Et toi ?
    Laoda les observait une à une et pensa qu’elles devaient être sœurs.
    La plus grande s’appelait Sorciette. Elle avait une longue robe noire et était très très laide. Rien qu’en la regardant, on avait envie de vomir ! A cause de la couleur orange vif de sa peau, de ses boutons rouge foncé qu’elle avait sur tout le corps ! La deuxième était un peu plus présentable mais ce n’était pas vraiment génial. Elle s’appelait Casette. Sa robe rouge faisait penser aux boutons de sa sœur ! !
    Ce qui changeait, chez chacune des sœurs, c’était la couleur de la robe. Il y avait Vanesette, Linette, Canette. Il y avait des triplés et une dernière sorcière, la plus jeune, qui se nommait Isette.
    – Que vous êtes laides, dit Laoda sans vraiment réfléchir ! Vous êtes si moches
    que personne ne voudra vous épouser ! Vous devrez vivre dans cette grotte si humide et sombre jusqu’à la fin de votre vie !
    Entouré des sept sorcières, Laoda n’en menait pas large. Assis par terre, il roulait des yeux affolés tandis qu’elles discutaient entre elles.
    – Il faut lui donner la correction qu’il mérite, dit la vieille.
    – Coupons-lui les oreilles ! proposa la plus jeune.
    – Arrachons-lui les ongles ! grogna la sorcière cornue.
    – Passons-le à la moulinette ! s’écria la plus petite.
    Laoda, tête basse, sentait la sueur couler sur son front.
    Il essayait de ne pas entendre tous les supplices que les sorcières proposaient en ricanant.
    Finalement, elles tombèrent d’accord : pour le punir, elles allaient lui allonger le nez …
    – Pardon ? dit Laoda. M’allonger le nez ! Quelle idée idiote !
    A ce moment, les sorcières dirent à haute voix une formule magique :
    – Alonginya Abracadabra ! chantèrent-elles en chœur.
    Laoda toucha son nez mais, heureusement, les sorcières s’étaient trompées !
    A ce moment, le garçon vit que c’était … ses pieds qui avaient grandi, grandi ! Alors, Sorciette s’exclama :
    – Vous êtes stupides ! Vous vous êtes trompées ! La bonne formule est :
    Chinanachi Patafa !
    Dès qu’elle prononça cette phrase, les beaux cheveux blonds de Laoda se mirent à pousser jusqu’à toucher terre.
    – Aaaaaaaaaa, cria-t-il ! Mes cheveux !
    Il se précipita vers un miroir, s’observa quelques secondes puis se mit à pleurer à chaudes larmes.
    Les sœurs ne savaient vraiment plus quelle était la bonne formule et certaines parties du corps de l’enfant se mirent à changer : ses doigts, ses jambes mais aussi ses yeux qui ressemblaient à des soucoupes volantes !
    Enfin, Inette dit une dernière formule et tout redevint normal.
    – Pourquoi as-tu fait cela ? demandèrent ses sœurs.
    – Parce que je le trouve si beau ! Alors je veux qu’il reste ainsi !
    Avant de partir, Laoda promit à Isette que, plus tard, lorsqu’il serait adulte, il l’épouserait et ils feraient une très grande fête sans oublier d’inviter les autres sorcières. On ne sait jamais …

    Que faire pour vivre heureux ?
    C’était le matin. Laoda ronflait dans son lit.
    – Dépêche-toi, Laoda. Tu vas arriver en retard à l’école, dit sa maman.
    – J’veux pas y aller ! C’est trop pourri ! En plus, toi, t’es une sorcière toute cornue, répliqua-t-il à sa maman Jacqueline.
    – Vas-y tout de suite !
    Chaque matin, c’étaitcomme ça. Laoda vivait avec ma maman sorcière et ses autres amies qui étaient très énervantes.
    Laoda passa devant la chambre de la plus vieille, Elena, lui prit sa baguette magique qui se trouvait dans la serrure. Ensuite, il passa devant la chambre de sa maman Jacqueline. Elle était en bas, dans la cuisine et ne s’aperçut pas que son fils lui prenait également sa baguette magique.
    Il fit de même avec toutes celles des autres sorcières. En passant devant la chambre de la plus jeune, Malika, il sourit puis s’en alla à l’école.
    Sur le chemin, il croisa certaines amies de sa mère : Katharina, aux cheveux orange, Amandine qui portait toujours des habits fluo, Hélène qui collectionnait les souliers à hauts talons et, enfin, Pschiché qui adorait faire du shopping. Laoda les salua poliment et arriva juste à l’heure à l’école.
    A quatre heures, à la fin des cours, le jeune garçon sortit dans la cour et vit Jacqueline et ses amies sorcières qui l’attendaient. Jacqueline et Pschiché le prirent par les bras et l’assirent par terre.
    Entouré des sept sorcières, Laoda n’en menait pas large. Assis par terre, il roulait des yeux affolés tandis qu’elles discutaient entre elles.
    – Il faut lui donner la correction qu’il mérite, dit la vieille.
    – Coupons-lui les oreilles ! proposa la plus jeune.
    – Arrachons-lui les ongles ! grogna la sorcière cornue.
    – Passons-le à la moulinette ! s’écria la plus petite.
    Laoda, tête basse, sentait la sueur couler sur son front.
    Il essayait de ne pas entendre tous les supplices que les sorcières proposaient en ricanant.
    Finalement, elles tombèrent d’accord : pour le punir, elles allaient lui allonger le nez …
    Katharina (celle qui avait les cheveux orange) sortit son livre miniature de magie de sa poche puis elle tapa trois fois dessus et le livre prit sa taille normale. Katharina alla jusqu’à la page 60 et là était écrit : Allongement de nez.
    Tout d’un coup, un coup de vent fit tourner une page sans que la sorcière s’en rende compte. Et elle prononça la formule qui y était écrite :
    – Sorroris réapitus !
    Mais comme ce n’était pas la bonne page, Katharina prononça la mauvaise formule. Et, hélas, cette phrase transforma toutes les sorcières qui se trouvaient à quelques mètres de lui en … feuilles mortes ! !
    Alors, Jacqueline, Halika, Katharina, Amandine, Elena, Hélène et Pschiché se mirent à devenir de plus en plus petites jusqu’à se transformer en feuilles mortes.
    Ensuite, Laoda rentra chez lui, heureux, ses cheveux blonds volant au vent.
    Il prit sa clé où était inscrit son âge (11 ans), ouvrit la porte d’entrée, prit le goûter préparé par sa maman et fit une petite sieste.
    Depuis, Laoda vit tout seul. Il ne va plus à l’école, profite de la fortune des sorcières et il est très très heureux !
    Le pauvre Laoda
    Il était ue fois sept sorcières qui habitaient dans un village appelé « Potion ».
    La plus jeune sorcière s’appelait Sarah, la deuxième Grognottote. Ce prénom lui allait très bien car elle grognait tout le temps. La troisième s’appelait Iris car elle adorait admirer les fleurs de toutes espèces. La quatrième, Tartine, mangeait des tartines tout au long de la journée. Celles-ci étaient au Nutella, à la confiture mais la sorcière inventait sans arrêt de nouvelles recettes comme la tartine au fromage blanc et à la ciboulette. La cinquième, Guigui, jouait de la guitare dès sa plus tendre enfance. La sixième, Mireille, adorait … le miel. Et enfin, la dernière était la plus vieille. Elle s’appelait Fifi mais tout le monde, autour d’elle, l’appelait « mémé ». Fifi adorait danser même jusqu’à la fin de la nuit et tout ça malgré son âge avancé. Sarah, elle, cuisinait et Grognottote passait son temps à crier sur sa sœur Iris ! Iris avait un petit problème : elle adorait manger alors, elle était un peu … grosse.
    Un jour, un petit sorcier alla frapper à la porte de Grognottote. Celle-ci ouvrit la porte et s’exclama :
    – Qui est-ce ?
    – C’est moi ton nouveau voisin. Je m’appelle Laoda, j’ai dix ans et j’habite tout seul !
    Grognottote lui dit :
    – Ce n’est pas comme cela qu’on vient se présenter en tant que voisin !
    Et elle appela sa sœur et ses amis. Eux aussi trouvèrent cela inacceptable.
    Puis les sept sorcières allèrent frapper à la porte de Laoda.
    Entouré des sept sorcières, Laoda n’en menait pas large. Assis par terre, il roulait des yeux affolés tandis qu’elles discutaient entre elles.
    – Il faut lui donner la correction qu’il mérite, dit la vieille.
    – Coupons-lui les oreilles ! proposa la plus jeune.
    – Arrachons-lui les ongles ! grogna la sorcière cornue.
    – Passons-le à la moulinette ! s’écria la plus petite.
    Laoda, tête basse, sentait la sueur couler sur son front.
    Il essayait de ne pas entendre tous les supplices que les sorcières proposaient en ricanant. Finalement, elles tombèrent d’accord : pour le punir, elles allaient lui allonger … le nez !
    Pendant que Guigui allait faire sa fameuse potion, Laoda réfléchissait très vite. Il trouvait que ces sorcières exagéraient drôlement. De tels supplices seulement pour un manque de … politesse ! Mais très vite, il fut distrait par les autres sorcières et en oublia presque sa mésaventure.
    Lorsque Guigui eut fini la potion, elle appela les sorcières. Iris banda les yeux de Laoda et lui dit :
    – On a une surprise pour toi !
    Lorsqu’elles enlevèrent le bandeau, Laoda vit devant lui un gros chaudron. La boisson sentait bon la myrtille et il en but un peu. Aussitôt, il se sentit fatigué et alla se coucher sans même saluer les sorcières.
    Le lendemain, Loada, en se lavant les dents, observa son visage dans le miroir et que vit-il ? Son nez était très très long et il y avait plein de boutons dessus.
    Il alla se cacher dans la forêt. Là, un oiseau vint se poser sur son nez et se mit à chanter à tue-tête ! Puis un autre se posa également et, bientôt, dix oiseaux différents avaient pris le nez de Laoda comme perchoir !
    Très déçu, le jeune garçon retourna chez lui en songeant que c’était sans doute un coup des sorcières.
    Arrivé à la maison, il alla frapper chez les sorcières. C’est Iris qui ouvrit la porte.
    Sans lui demander la permission, Laoda rentra chez elle. Il vit aussitôt le chaudron qui trônait toujours au milieu de la pièce.
    Laoda empoigna Iris et lui demanda de boire la fameuse potion.
    Tout d’abord, Iris refusa puis elle fut bien obligée d’accepter. Mais avant de boire, elle avoua :
    – C’est bien nous qui t’avons empoisonné ! Nous nous excusons beaucoup !
    Laoda réfléchit un peu puis il dit :
    – Ce n’est pas bien grave mais je dois retrouver mon vrai nez immédiatement !
    Sarah dit quelques mots magiques, une épaisse fumée sortit du chaudron
    et … chacun pourra imaginer ce qui s’est produit juste après !

    Etre beau, est-ce si bien ?
    Il était une fois un garçon qui avait dix ans, les yeux bleus ainsi que les cheveux blonds. Il avait un e grande taille mais il était surtout très curieux ! Et il s’appelait Laoda.
    Un jour, il se promenait dans les bois et, entre deux grands arbres bien verts, il découvrit une grotte. Celle-ci était très sombre. Laoda voulut la visiter. Quand il mit un pied à l’intérieur, il se mit soudain à trembler, trembler …
    Parvenu au fond, une sorcière surgit devant lui et demanda :
    – Que fais-tu là ?
    – J’ai … j’ai vu cette gro-grotte et j’ai-ai voulu la voir.
    Deux secondes plus tard, six autres sorcières se trouvaient devant lui et se mirent à discuter :
    – C’est qui, celui-là ?
    – Je ne sais pas. Et toi ?
    Laoda les observait une à une et pensa qu’elles devaient être sœurs.
    La plus grande s’appelait Sorciette. Elle avait une longue robe noire et était très très laide. Rien qu’en la regardant, on avait envie de vomir ! A cause de la couleur orange vif de sa peau, de ses boutons rouge foncé qu’elle avait sur tout le corps ! La deuxième était un peu plus présentable mais ce n’était pas vraiment génial. Elle s’appelait Casette. Sa robe rouge faisait penser aux boutons de sa sœur ! !
    Ce qui changeait, chez chacune des sœurs, c’était la couleur de la robe. Il y avait Vanesette, Linette, Canette. Il y avait des triplés et une dernière sorcière, la plus jeune, qui se nommait Isette.
    – Que vous êtes laides, dit Laoda sans vraiment réfléchir ! Vous êtes si moches
    que personne ne voudra vous épouser ! Vous devrez vivre dans cette grotte si humide et sombre jusqu’à la fin de votre vie !
    Entouré des sept sorcières, Laoda n’en menait pas large. Assis par terre, il roulait des yeux affolés tandis qu’elles discutaient entre elles.
    – Il faut lui donner la correction qu’il mérite, dit la vieille.
    – Coupons-lui les oreilles ! proposa la plus jeune.
    – Arrachons-lui les ongles ! grogna la sorcière cornue.
    – Passons-le à la moulinette ! s’écria la plus petite.
    Laoda, tête basse, sentait la sueur couler sur son front.
    Il essayait de ne pas entendre tous les supplices que les sorcières proposaient en ricanant.
    Finalement, elles tombèrent d’accord : pour le punir, elles allaient lui allonger le nez …
    – Pardon ? dit Laoda. M’allonger le nez ! Quelle idée idiote !
    A ce moment, les sorcières dirent à haute voix une formule magique :
    – Alonginya Abracadabra ! chantèrent-elles en chœur.
    Laoda toucha son nez mais, heureusement, les sorcières s’étaient trompées !
    A ce moment, le garçon vit que c’était … ses pieds qui avaient grandi, grandi ! Alors, Sorciette s’exclama :
    – Vous êtes stupides ! Vous vous êtes trompées ! La bonne formule est :
    Chinanachi Patafa !
    Dès qu’elle prononça cette phrase, les beaux cheveux blonds de Laoda se mirent à pousser jusqu’à toucher terre.
    – Aaaaaaaaaa, cria-t-il ! Mes cheveux !
    Il se précipita vers un miroir, s’observa quelques secondes puis se mit à pleurer à chaudes larmes.
    Les sœurs ne savaient vraiment plus quelle était la bonne formule et certaines parties du corps de l’enfant se mirent à changer : ses doigts, ses jambes mais aussi ses yeux qui ressemblaient à des soucoupes volantes !
    Enfin, Inette dit une dernière formule et tout redevint normal.
    – Pourquoi as-tu fait cela ? demandèrent ses sœurs.
    – Parce que je le trouve si beau ! Alors je veux qu’il reste ainsi !
    Avant de partir, Laoda promit à Isette que, plus tard, lorsqu’il serait adulte, il l’épouserait et ils feraient une très grande fête sans oublier d’inviter les autres sorcières. On ne sait jamais …

    Que faire pour vivre heureux ?
    C’était le matin. Laoda ronflait dans son lit.
    – Dépêche-toi, Laoda. Tu vas arriver en retard à l’école, dit sa maman.
    – J’veux pas y aller ! C’est trop pourri ! En plus, toi, t’es une sorcière toute cornue, répliqua-t-il à sa maman Jacqueline.
    – Vas-y tout de suite !
    Chaque matin, c’étaitcomme ça. Laoda vivait avec ma maman sorcière et ses autres amies qui étaient très énervantes.
    Laoda passa devant la chambre de la plus vieille, Elena, lui prit sa baguette magique qui se trouvait dans la serrure. Ensuite, il passa devant la chambre de sa maman Jacqueline. Elle était en bas, dans la cuisine et ne s’aperçut pas que son fils lui prenait également sa baguette magique.
    Il fit de même avec toutes celles des autres sorcières. En passant devant la chambre de la plus jeune, Malika, il sourit puis s’en alla à l’école.
    Sur le chemin, il croisa certaines amies de sa mère : Katharina, aux cheveux orange, Amandine qui portait toujours des habits fluo, Hélène qui collectionnait les souliers à hauts talons et, enfin, Pschiché qui adorait faire du shopping. Laoda les salua poliment et arriva juste à l’heure à l’école.
    A quatre heures, à la fin des cours, le jeune garçon sortit dans la cour et vit Jacqueline et ses amies sorcières qui l’attendaient. Jacqueline et Pschiché le prirent par les bras et l’assirent par terre.
    Entouré des sept sorcières, Laoda n’en menait pas large. Assis par terre, il roulait des yeux affolés tandis qu’elles discutaient entre elles.
    – Il faut lui donner la correction qu’il mérite, dit la vieille.
    – Coupons-lui les oreilles ! proposa la plus jeune.
    – Arrachons-lui les ongles ! grogna la sorcière cornue.
    – Passons-le à la moulinette ! s’écria la plus petite.
    Laoda, tête basse, sentait la sueur couler sur son front.
    Il essayait de ne pas entendre tous les supplices que les sorcières proposaient en ricanant.
    Finalement, elles tombèrent d’accord : pour le punir, elles allaient lui allonger le nez …
    Katharina (celle qui avait les cheveux orange) sortit son livre miniature de magie de sa poche puis elle tapa trois fois dessus et le livre prit sa taille normale. Katharina alla jusqu’à la page 60 et là était écrit : Allongement de nez.
    Tout d’un coup, un coup de vent fit tourner une page sans que la sorcière s’en rende compte. Et elle prononça la formule qui y était écrite :
    – Sorroris réapitus !
    Mais comme ce n’était pas la bonne page, Katharina prononça la mauvaise formule. Et, hélas, cette phrase transforma toutes les sorcières qui se trouvaient à quelques mètres de lui en … feuilles mortes ! !
    Alors, Jacqueline, Halika, Katharina, Amandine, Elena, Hélène et Pschiché se mirent à devenir de plus en plus petites jusqu’à se transformer en feuilles mortes.
    Ensuite, Laoda rentra chez lui, heureux, ses cheveux blonds volant au vent.
    Il prit sa clé où était inscrit son âge (11 ans), ouvrit la porte d’entrée, prit le goûter préparé par sa maman et fit une petite sieste.
    Depuis, Laoda vit tout seul. Il ne va plus à l’école, profite de la fortune des sorcières et il est très très heureux !

  20. Coucou les petits Bernex et leur maîtresse débordée !

    Bien que je sois déjà parti en vacances à Hawaï (je vous ai envoyé une carte postale, vous allez la recevoir bientôt…) et que vous soyez HORRIBLEMENT en retard, j’ai lu vos trois textes… Déjà, je vous félicite d’avoir été jusqu’au bout des activités et d’avoir recopié et envoyé ces textes (bravo Florence !!!) sans même savoir si je les lirai. Heureusement, quand Onésime s’engage dans un projet, c’est à fond !

    Bon, je vais râler une dernière fois (Oh que j’adore ça !!!), mais c’est pour rire. D’abord, vous auriez gagné à travailler tous ensemble plutôt qu’individuellement. Mais les délais étaient courts et la fin d’année scolaire toujours bousculée. Ok, je passe l’éponge.

    Les trois textes que vous avez choisis ont bien des qualités (et aussi des défauts, hahaha !). Il me semble que j’avais mis dans ma consigne : faire court ! Vous avez été plutôt bavards et vos textes sont un peu longs. C’est pourquoi le lecteur que je suis s’est parfois un peu perdu dans les détail et les péripéties de vos histoires. Vous avez voulu bien faire, trop bien peut-être… Mais on sent le plaisir que vous avez eu à écrire : c’était pour moi le principal objectif de cette dernière activité.

    Les idées, vous en avez tous eu, bien plus que moi ! Celles qui m’ont le plus intéressé se trouvaient je crois dans le second texte. Laoda est puni car il a dit que les sorcières sont moches. C’est simple et efficace. Les sorcières se trompent et ce sont les pieds et les cheveux de Laoda qui grandissent. C’est visuel et drôle.

    Bon, je ne vais pas baratiner ainsi jusqu’aux vacances. Vous avez très bien fait de m’envoyer vos textes et j’ai eu plaisir à les lire. Je vous offre donc une belle image pour vous récompenser. Et bientôt, vous devriez recevoir une carte postale…

    Bonne vacances bien méritées.
    Onésime

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