3ème étape

Seules les classes inscrites aux ateliers pourront poster leur réponse.

Vous pouvez télécharger la 3ème mission en PDF ici.

Bonjour à vous chères autrices et chers auteurs des classes A !

Vous venez de recevoir le texte que votre classe de duo a écrit à partir de votre (très chouette) « début ».

Lisez-le tranquillement, et si c’est déjà fait, relisez-le au moins une fois.

Je sais qu’en général, dans ce type de projets à deux classes, plusieurs sentiments peuvent vous assaillir : la joie et l’excitation à l’idée de voir ce que d’autres ont fait à partir de ce que vous aviez imaginé, la curiosité, la surprise (évidemment, il y a des éléments nouveaux que vous n’aviez pas prévus, vous allez peut-être vous dire « waouh, super idée, bien vu la classe B ! ») mais aussi, parfois, un zeste de déception parce que vous auriez souhaité autre chose, pas tout à fait cela, que vous aviez d’autres idées lumineuses qui resteront inexploitées …

C’est le jeu ! Si ça vous arrive et que ce sentiment domine, il faut rebondir, parce que c’est le principe de notre projet : des échanges constructifs !

Voilà pour ma petite introduction.

Les textes des classes B m’ont vraiment plu. Ils ont bien travaillé aussi et c’est plein de bonnes pistes. Le ton que vous aviez choisi a été respecté, et bien entendu, vos personnages sont là, ils ont continué à vivre sans vous.

Pour rappel, voici la mission que la classe B a remplie :

Partie 2

CLASSE B

L’équipe d’enquêteurs (enfant, groupe d’enfants, ou détective adulte, policiers ?) mène l’enquête, cherche des indices, se pose des questions, organise des filatures, entend des témoins…

Actions / rebondissements.

Maintenant, c’est à vous de reprendre le flambeau !

Votre mission consiste donc à écrire la partie 3 que j’ai résumée ainsi :

CLASSE A

L’enquête les mène sur des fausses pistes. Les soupçons se portent sur une (ou plusieurs) personne qui a un mobile. Une enquête plus poussée montre pourtant que cette personne est innocente (alibi).

Les mots importants ici sont donc : fausses pistes / soupçons / mobile / alibi.

Nous sommes au coeur de l’enquête !

C’est une partie essentielle parce qu’elle est pleine de rebondissements. Le lecteur va croire que le coupable est désigné, il ou elle a un mobile sérieux … mais cette piste ne mènera pas à la résolution de l’enquête ! La personne soupçonnée a par exemple un alibi et sa culpabilité est écartée. L’enquête reprend ensuite.

Attention !

C’est la classe B qui clôturera cette enquête dans la partie 4, donc n’allez pas trop loin, laissez-leur ce rôle. Vous avez écrit la première partie, c’était un privilège : leur privilège à eux consiste à écrire le dénouement.

Evidemment, vous commencez à me connaître … Vous vous doutez que je vais pimenter un tout petit peu cette mission.

Les contraintes sont déjà importantes puisque vous reprenez le texte écrit par les autres. Respectez le temps du récit, les dynamiques mises en place entre les personnages, la cohérence de la trame narrative.

Je ne vais pas en rajouter trop, votre mission est déjà difficile !

Juste deux contraintes supplémentaires :

– Votre texte devra comporter au moins une scène de nuit.

– Votre texte devra comporter au moins une scène « musicale » : une infinité de possibilités … soit les personnages chantent, soit une musique est diffusée là où ils se trouvent (ils sont à un concert / une chorale / quelqu’un a mis un disque, un témoin fredonne …), ça peut être quelque chose de très court, une ligne ou deux, ou une scène plus longue si ça colle avec votre intrigue.

Voilà, c’est tout !

A vous de jouer !

L’avenir de ce polar est entre vos mains.

Bon courage, vous allez y arriver.

A très bientôt,

Séverine

Séverine Vidal attend avec impatience les travaux des classes B pour le vendredi 19 mars.

18 réflexions sur « 3ème étape »

    • Bonjour !
      Un grand bravo ! Vous avez vraiment très bien travaillé. je vois une nette différence entre votre mlssion 1 et celle-ci, vos progrès sont remarquables. Vous avez des dialogues cohérents et vivants, une trame qui se tient et des petites descriptions (la lune par ex) qui permettent aux lecteurs de s’imaginer la scène de façon plus précise. C’est super.

      Il y a quelques remarques, une surtout à propos du passage sur The Voice qui pourra être amélioré.
      Encore une fois, bravo !
      A très bientôt !

      File: mission3versiondfinitive-1.pdf

      • Bonjour !

        Désolée pour le contre-temps, j’ai dû attendre de recevoir le fichier.

        Bravo à vous !

        Votre texte est très chouette, très convaincant. Vous avez vraiment fait évoluer votre façon de raconter et de placer les dialogues, de rythmer la narration. On voit clairement les progrès, je vous félicite !!!
        Il y a des petits détails qui donnent au lecteur de quoi se représenter la scène (au moment du concert par exemple, des détails « météorologiques » …).
        C’est vivant.
        Et quel suspense ! La classe B va se régaler.

        Il y a quelques détails à revoir, pas grand chose.
        A très bientôt
        File: partie3-2SierreLucasRoux_SV.docx

      • Bonjour !
        Désolée pour le retard mais j’ai attendu de recevoir le fichier sous une autre forme !

        Que de rebondissements ! Votre texte est vraiment très agréable à lire, dynamique et drôle, avec du suspense et un bon suivi de l’enquête, fausses pistes et révélation de dernière minute.
        Les dialogues m’ont beaucoup plu, je vous félicite !

        Peu de choses à modifier, essentiellement des répétitions. J’ai écrit les chiffres en lettres.

        La classe B sera ravie de prendre la suite !

        A très bientôt

        File: idee2copie-2MontheyMonikaWitschiDayer.docx

        • Mission 3 – classe de Monthey

          – Bon, qu’est-ce qu’on fait maintenant ? soupire Léo.
          – Viens, on va essayer de regarder qui est dans cette maison…

          Tout discrètement ils se faufilent le long de la maison jusqu’à une fenêtre. Pour mieux observer ils grimpent sur une poubelle… et là, ils s’aperçoivent que le russe est seul au salon en train de parler au téléphone. A son expression, on le devine contrarié.
          – Viens, on y retourne. En insistant un peu, il nous ouvrira peut-être, suggère Léo.
          Une fois devant la porte, ils sonnent à nouveau… encore et encore pendant plusieurs minutes, finalement le russe de mauvaise humeur vient ouvrir la porte :
          – Quoi encore ?
          – On aimerait vous parler de Sophie la girafe et de la puce que vous lui avez installée… Elle a disparu et nous aimerions résoudre cette enquête. S’il vous plaît, aidez-nous. C’est votre ancienne collègue qui nous a donné votre adresse. Est-ce que vous avez quelque chose qui pourrait nous aider ?

          – Bon je veux bien répondre à votre question et après vous arrêtez de sonner chez moi et vous me fichez la paix.
          – Ok, répondent William et Léo en chœur.
          – J’ai bien mis une puce sur Sophie. C’était il y a bien longtemps. Je ne sais même pas si elle est toujours connectée à l’ordi… enfin toutes les données liées à la puce de Sophie et à tous les animaux du zoo se trouvent dans l’ordinateur portable, qui habituellement est simplement posé sur le bureau de Jean-Charles.
          – Connaissez-vous une certaine Mélanie ou Johns ?
          – Non, mais cela fait longtemps que je ne travaille plus au zoo.

          Les jeunes retournent donc discrètement au zoo tout en se disant qu’ils ont dû passer à côté de quelque chose et qu’il fallait reprendre leur enquête depuis le début.
          Minutieusement, ils fouillent à nouveau le bureau. Tout à coup, William trébuche sur un objet… lorsqu’il se relève et regarde pourquoi il est tombé il voit un ordinateur portable à ses pieds.
          Après vérification, celui-ci s’allume bien, mais il est impossible de le déverrouiller.
          William appelle son ami Laurent qui est un surdoué de l’informatique et qui leur a déjà donné un coup de main lors de précédentes enquêtes. Celui-ci, tout excité est prêt à les aider.
          Laurent habite de l’autre côté de la ville.
          Il fait nuit lorsque Laurent ouvre la porte à William et Léo…
          Sans attendre il prend des mains de son ami l’ordinateur, file dans sa chambre et se met au travail. William et Léo suivent Laurent et s’écroulent sur son lit. Ils décident alors d’écouter un peu de rock’n roll juste pour chiller.
          – Comme ça fait du bien de se poser un peu, soupire Léo…mais, récapitulons :
          – Sophie disparaît
          – On commence l’enquête au zoo
          – On voit un gardien mort
          – Un bestiaire nous indique que Sophie a une valeur inestimable
          – Il y a un trou dans le bureau de Jean-Charles qui mène aux catacombes
          – On trouve un agenda qui nous dit que lundi Jean-Charles avait rendez-vous avec Mélanie et Johns et nous ne savons toujours pas qui sont ces personnes
          – On a trouvé un plan expliquant le déroulement du vol de la girafe.
          – Tout se passe dans le bureau de Jean-Charles, reprend William, c’est quand même bizarre.

          – Ça y est, s’écrie Laurent… regardez les gars ! Qu’est-ce que vous cherchez au juste ?

          Cela ne leur prend pas beaucoup de temps pour découvrir un document du nom de « Sosolagigi »

          – Ce n’est pas la vieille dame que nous avons visitée cet après-midi qui nous parlait de « Sosolagigi », tu penses que c’est une coïncidence, Léo ?
          – Bizarre… mais vas-y Laurent, ouvre ce document !

          Ce qu’ils découvrent alors les laisse encore plus perplexes. Il y a plein d’infos sur la girafe disparue et sur le traceur GPS, sur le passage secret derrière le poster.
          Un document parle également de problème d’argent, le zoo serait en grande difficulté financière.

          – Je n’y comprends rien. Allons chez mon grand-père, il nous doit bien une explication.
          Laurent curieux, leur propose de les accompagner.

          Vingt minutes plus tard les trois jeunes sonnent chez le grand-père de Léo. Celui-ci les fait entrer : il a l’air un peu perdu et est tout décoiffé. Il s’excuse de les recevoir ainsi et explique qu’en attendant le souper il faisait une partie de « Master Kingmaker », son jeu favori, juste pour se changer un peu les idées !

          Les jeunes lui révèlent tout de leur enquête : les indices trouvés dans son bureau et lui font part de leurs soupçons et de leur principal suspect.
          C’est-à-dire lui ! Jean-Charles est abasourdi.

          – Jamais je ne ferai une chose pareille pour des problèmes d’argent. Oui le zoo est bel et bien en difficulté financière, mais cela n’a rien à voir avec la disparition de Sophie. Sans elle d’ailleurs, le zoo perdra encore plus d’argent, car elle était une des attractions principales du zoo.
          – Comment expliquez-vous les rendez-vous notés dans votre agenda, le trou dans votre mur, le gardien empalé… s’écrie Laurent.
          – Eh, les gars, coupe le directeur, le gardien empalé, c’est une déco pour Halloween… faut quand même pas tout mélanger ! dit-il entre deux rires ! Bon je vous arrête pour le reste. Léo tu sais bien que je ne suis jamais dans mon bureau, qu’à part ma passion pour les jeux vidéo je me désintéresse complètement de l’informatique et qu’au bureau n’importe qui peut entrer, écrire n’importe quoi dans mon agenda, et utiliser mon ordi.
          A mon avis on a voulu me faire porter le chapeau.
          – Ok, je suis plutôt soulagé, reprend Léo. Mais alors qui a fait ce coup ? où est Sophie ?
          – Mais j’y pense… les catacombes étaient ouvertes pour Halloween et il était possible d’y faire un tour pour se faire peur et comme autre activité on pouvait survoler le zoo en hélicoptère. C’était une façon d’attirer du monde pour la nuit d’Halloween… un peu comme dans un parc d’attraction. Une proposition de notre équipe d’animation. D’ailleurs je ne sais pas si c’était une bonne idée les animaux ont été très perturbés et en plus quelqu’un en a profité pour voler notre animal star…
          – Et qui sont Mélanie et Johns alors ?
          – Demandez à Joséphine, la responsable de l’animation pour le zoo. C’est sans doute elle qui a complété mon agenda.
          – Les voleurs ont dû profiter de tout ce monde pour kidnapper Sophie… dit William songeur, cela paraît de plus en plus sûr. Nous sommes peut-être partis sur de fausses pistes…

          – Il faut absolument activer le détecteur de la puce ; le voleur ignore certainement qu’elle est munie d’un GPS.

          En attendant que Laurent trouve des éléments concernant le GPS dans l’ordinateur Jean-Charles propose d’appeler la responsable animation.

          Malgré l’heure tardive, celle-ci répond tout de suite à l’appel.
          – Je n’ai pas grand-chose à vous dire… il y avait tellement de monde dans le zoo ce soir-là. Nos animations ont été un succès. Avez-vous pensé à vérifier les caméras de surveillance qui sont à l’entrée du parc ?
          – Mais où ai-je la tête, s’énerve Jean-Charles ! Merci Joséphine, cela va peut-être nous amener à quelque chose, ne sait-on jamais… je n’y avais même pas songé.

          Et les voilà repartis pour le zoo. Il est bien tard, tout est calme. Les jeunes accompagnés du directeur chuchotent en se dirigeant vers le bureau des gardiens du parc, situé un peu à l’écart à côté de l’entrée principale.

          – Bon, regardons les images du 31 octobre… voilà !

          Sur les vidéos de surveillance rien de particulier : des gens déguisés entrent dans le parc, en ressortent, des enfants qui ont l’air tout heureux accompagnés sans doute de leurs parents. Jusqu’à 23h01, là, sur les images un camion se gare un peu à l’écart des lampadaires, tout près de l’entrée du parc. Un homme de grande taille, tout vêtu de noir, en sort et ouvre la porte arrière du camion. Quelques instants après :
          – Mais que font-ils ? c’est notre girafe. Incroyable, s’écrient les quatre en même temps.

          Ils n’en reviennent pas. Sophie sort du parc, accompagnée par deux personnes, et entre dans le camion, toute docile !
          Cela ne prend que quelques minutes. La porte est refermée et les trois personnes montent dans le camion celui-ci redémarre sans que personne n’y prête attention.

          Regardez, on voit la plaque d’immatriculation du camion : ZH 53045

          Mission 3 – classe de Monthey

          – Bon, qu’est-ce qu’on fait maintenant ? soupire Léo.
          – Viens, on va essayer de regarder qui est dans cette maison…

          Tout discrètement ils se faufilent le long de la maison jusqu’à une fenêtre. Pour mieux observer ils grimpent sur une poubelle… et là, ils s’aperçoivent que le russe est seul au salon en train de parler au téléphone. A son expression, on le devine contrarié.
          – Viens, on y retourne. En insistant un peu, il nous ouvrira peut-être, suggère Léo.
          Une fois devant la porte, ils sonnent à nouveau… encore et encore pendant plusieurs minutes, finalement le russe de mauvaise humeur vient ouvrir la porte :
          – Quoi encore ?
          – On aimerait vous parler de Sophie la girafe et de la puce que vous lui avez installée… Elle a disparu et nous aimerions résoudre cette enquête. S’il vous plaît, aidez-nous. C’est votre ancienne collègue qui nous a donné votre adresse. Est-ce que vous avez quelque chose qui pourrait nous aider ?

          – Bon je veux bien répondre à votre question et après vous arrêtez de sonner chez moi et vous me fichez la paix.
          – Ok, répondent William et Léo en chœur.
          – J’ai bien mis une puce sur Sophie. C’était il y a bien longtemps. Je ne sais même pas si elle est toujours connectée à l’ordi… enfin toutes les données liées à la puce de Sophie et à tous les animaux du zoo se trouvent dans l’ordinateur portable, qui habituellement est simplement posé sur le bureau de Jean-Charles.
          – Connaissez-vous une certaine Mélanie ou Johns ?
          – Non, mais cela fait longtemps que je ne travaille plus au zoo.

          Les jeunes retournent donc discrètement au zoo tout en se disant qu’ils ont dû passer à côté de quelque chose et qu’il fallait reprendre leur enquête depuis le début.
          Minutieusement, ils fouillent à nouveau le bureau. Tout à coup, William trébuche sur un objet… lorsqu’il se relève et regarde pourquoi il est tombé il voit un ordinateur portable à ses pieds.
          Après vérification, celui-ci s’allume bien, mais il est impossible de le déverrouiller.
          William appelle son ami Laurent qui est un surdoué de l’informatique et qui leur a déjà donné un coup de main lors de précédentes enquêtes. Celui-ci, tout excité est prêt à les aider.
          Laurent habite de l’autre côté de la ville.
          Il fait nuit lorsque Laurent ouvre la porte à William et Léo…
          Sans attendre il prend des mains de son ami l’ordinateur, file dans sa chambre et se met au travail. William et Léo suivent Laurent et s’écroulent sur son lit. Ils décident alors d’écouter un peu de rock’n roll juste pour chiller.
          – Comme ça fait du bien de se poser un peu, soupire Léo…mais, récapitulons :
          – Sophie disparaît
          – On commence l’enquête au zoo
          – On voit un gardien mort
          – Un bestiaire nous indique que Sophie a une valeur inestimable
          – Il y a un trou dans le bureau de Jean-Charles qui mène aux catacombes
          – On trouve un agenda qui nous dit que lundi Jean-Charles avait rendez-vous avec Mélanie et Johns et nous ne savons toujours pas qui sont ces personnes
          – On a trouvé un plan expliquant le déroulement du vol de la girafe.
          – Tout se passe dans le bureau de Jean-Charles, reprend William, c’est quand même bizarre.

          – Ça y est, s’écrie Laurent… regardez les gars ! Qu’est-ce que vous cherchez au juste ?

          Cela ne leur prend pas beaucoup de temps pour découvrir un document du nom de « Sosolagigi »

          – Ce n’est pas la vieille dame que nous avons visitée cet après-midi qui nous parlait de « Sosolagigi », tu penses que c’est une coïncidence, Léo ?
          – Bizarre… mais vas-y Laurent, ouvre ce document !

          Ce qu’ils découvrent alors les laisse encore plus perplexes. Il y a plein d’infos sur la girafe disparue et sur le traceur GPS, sur le passage secret derrière le poster.
          Un document parle également de problème d’argent, le zoo serait en grande difficulté financière.

          – Je n’y comprends rien. Allons chez mon grand-père, il nous doit bien une explication.
          Laurent curieux, leur propose de les accompagner.

          Vingt minutes plus tard les trois jeunes sonnent chez le grand-père de Léo. Celui-ci les fait entrer : il a l’air un peu perdu et est tout décoiffé. Il s’excuse de les recevoir ainsi et explique qu’en attendant le souper il faisait une partie de « Master Kingmaker », son jeu favori, juste pour se changer un peu les idées !

          Les jeunes lui révèlent tout de leur enquête : les indices trouvés dans son bureau et lui font part de leurs soupçons et de leur principal suspect.
          C’est-à-dire lui ! Jean-Charles est abasourdi.

          – Jamais je ne ferai une chose pareille pour des problèmes d’argent. Oui le zoo est bel et bien en difficulté financière, mais cela n’a rien à voir avec la disparition de Sophie. Sans elle d’ailleurs, le zoo perdra encore plus d’argent, car elle était une des attractions principales du zoo.
          – Comment expliquez-vous les rendez-vous notés dans votre agenda, le trou dans votre mur, le gardien empalé… s’écrie Laurent.
          – Eh, les gars, coupe le directeur, le gardien empalé, c’est une déco pour Halloween… faut quand même pas tout mélanger ! dit-il entre deux rires ! Bon je vous arrête pour le reste. Léo tu sais bien que je ne suis jamais dans mon bureau, qu’à part ma passion pour les jeux vidéo je me désintéresse complètement de l’informatique et qu’au bureau n’importe qui peut entrer, écrire n’importe quoi dans mon agenda, et utiliser mon ordi.
          A mon avis on a voulu me faire porter le chapeau.
          – Ok, je suis plutôt soulagé, reprend Léo. Mais alors qui a fait ce coup ? où est Sophie ?
          – Mais j’y pense… les catacombes étaient ouvertes pour Halloween et il était possible d’y faire un tour pour se faire peur et comme autre activité on pouvait survoler le zoo en hélicoptère. C’était une façon d’attirer du monde pour la nuit d’Halloween… un peu comme dans un parc d’attraction. Une proposition de notre équipe d’animation. D’ailleurs je ne sais pas si c’était une bonne idée les animaux ont été très perturbés et en plus quelqu’un en a profité pour voler notre animal star…
          – Et qui sont Mélanie et Johns alors ?
          – Demandez à Joséphine, la responsable de l’animation pour le zoo. C’est sans doute elle qui a complété mon agenda.
          – Les voleurs ont dû profiter de tout ce monde pour kidnapper Sophie… dit William songeur, cela paraît de plus en plus sûr. Nous sommes peut-être partis sur de fausses pistes…

          – Il faut absolument activer le détecteur de la puce ; le voleur ignore certainement qu’elle est munie d’un GPS.

          En attendant que Laurent trouve des éléments concernant le GPS dans l’ordinateur Jean-Charles propose d’appeler la responsable animation.

          Malgré l’heure tardive, celle-ci répond tout de suite à l’appel.
          – Je n’ai pas grand-chose à vous dire… il y avait tellement de monde dans le zoo ce soir-là. Nos animations ont été un succès. Avez-vous pensé à vérifier les caméras de surveillance qui sont à l’entrée du parc ?
          – Mais où ai-je la tête, s’énerve Jean-Charles ! Merci Joséphine, cela va peut-être nous amener à quelque chose, ne sait-on jamais… je n’y avais même pas songé.

          Et les voilà repartis pour le zoo. Il est bien tard, tout est calme. Les jeunes accompagnés du directeur chuchotent en se dirigeant vers le bureau des gardiens du parc, situé un peu à l’écart à côté de l’entrée principale.

          – Bon, regardons les images du 31 octobre… voilà !

          Sur les vidéos de surveillance rien de particulier : des gens déguisés entrent dans le parc, en ressortent, des enfants qui ont l’air tout heureux accompagnés sans doute de leurs parents. Jusqu’à 23h01, là, sur les images un camion se gare un peu à l’écart des lampadaires, tout près de l’entrée du parc. Un homme de grande taille, tout vêtu de noir, en sort et ouvre la porte arrière du camion. Quelques instants après :
          – Mais que font-ils ? c’est notre girafe. Incroyable, s’écrient les quatre en même temps.

          Ils n’en reviennent pas. Sophie sort du parc, accompagnée par deux personnes, et entre dans le camion, toute docile !
          Cela ne prend que quelques minutes. La porte est refermée et les trois personnes montent dans le camion celui-ci redémarre sans que personne n’y prête attention.

          Regardez, on voit la plaque d’immatriculation du camion : ZH 53045

  1. – Bon, maintenant, il faut retourner au lit… Demain est une grande journée !
    dit Amira.
    – Il faudra aussi trouver un moyen de rester un peu plus longtemps au chalet…
    ajoute Miguel !
    – Tu as raison. On va dire qu’on trouve chouette de profiter des grands-parents un peu plus pendant qu’ils sont en vie. De plus, il fait tellement beau… ajoute Amira.
    – Et qu’on aimerait aussi voir les enfants de la colonie ; ils arrivent dans deux jours…
    dit encore Miguel.
    Ils parlent encore de trouver un bon plan pour pouvoir utiliser les natels de leurs parents pour faire leurs recherches sur Internet. Ils se mettent d`accord sur un projet de leur école, ils doivent tous préparer un petit reportage sur la nature pendant leurs vacances.
    Pendant ce temps, les grands-parents ne dorment toujours pas et réfléchissent… Ils pensent que de toute façon, leurs petits-enfants ne vont jamais trouver ce qui s’est passé et qu’ils n’ont pas découvert le coffre et ses secrets.
    Au petit matin, les enfants se réveillent et préparent le petit déjeuner… ils sont très excités. Lorsque les parents et les grands-parents arrivent, ils parlent tout de suite de leur projet de rester encore un peu au chalet pour profiter de leurs grands-parents et des alentours. Les parents sont ravis car, d’habitude, ils ne voulaient pas rester plus de quelques jours sans leurs amis et perdus dans la montagne… Les grands-parents sont aussi d’accord et même fiers d’une telle demande. Miguel leur explique aussi qu’ils ont un travail à faire pour l’école…
    – On doit tous préparer un exposé sur la nature pour la rentrée, c`est un projet de collège… Papa, Maman, vous pourriez nous prêter vos natels pour qu’on fasse des photos dans les alentours ce matin… ? On pourrait ainsi commencer notre travail.
    – Ah bon, répond le papa, c’est nouveau cette histoire d’exposés…
    – Moi je suis d’accord, dit la maman… Mais vous ne traînez pas trop, les grands-parents vont chez Mme Guérin cet après-midi, nous ne devons pas dîner tard…
    – Super, répondent les enfants en se donnant un coup de pied sous la table.
    Ils viennent d’obtenir une réponse… C’est bien Simone Guérin que les grands-parents vont visiter cet après-midi. Il faut absolument trouver une solution pour y aller aussi ! Ils avalent le petit déjeuner à toute vitesse et partent vite dans la nature pour faire leurs photos.
    Amira, en courant, tombe dans un petit trou qu’elle n’avait pas vu ; il y avait des buissons qui cachaient le tout. Elle découvre par hasard une grille qui bouche le trou ! Les enfants pensent tout de suite que c’est peut-être une sortie du tunnel. Voilà encore quelque chose à explorer les jours suivants…
    Mais pour l’instant, ils commencent par faire quelques photos rapidement pour, ensuite, faire les recherches sur Google.
    – Regarde, Amira, il y a eu une avalanche mais pas d’inondation… la date est la même que sur les dernières photos, ça correspond.
    – Est-ce qu’ils parlent de la petite fille ? s’exclame Amira.
    – Non, ils disent qu’un chalet a été partiellement enseveli… c’est tout.
    Ah, dans un autre article, ils parlent de la disparition d’une petite fille dans la région de Sornio… lit encore Miguel.
    Ils sont bien embêtés, car rien ne permet de conclure que c’est la même histoire…
    – Et, Miguel, n’oublie pas d’effacer l’historique de nos recherches… !!!
    – C’est fait depuis longtemps, tu crois quoi, Amira !
    Ils ouvrent alors les documents, mais ils ne comprennent pas vraiment ce qui est écrit et il y a tellement de pages avec des mots super-compliqués qu’au bout de quelques minutes, ils abandonnent. De plus, c’est vraiment l’heure de rentrer. Ils vont devoir trouver un prétexte pour accompagner les grands-parents chez cette fameuse Simone… Ce sera peut-être l’occasion d’avancer un peu dans cette enquête, car pour l’instant, c’est assez le néant.
    Ils retournent au chalet en chantant à tue-tête : «Un kilomètre à pied ça use, ça use… »
    Pendant le repas, les grands-parents parlent de madame Guérin et racontent qu’elle est très sympa et qu’elle a plein de belles choses chez elle et que c’est une grande aventurière… Les enfants profitent de cette discussion pour demander si cela serait possible de les accompagner, ils ont vraiment envie de connaître cette aventurière !!! Finalement, cela arrange tout le monde car les parents peuvent profiter de partir faire les travaux dans leur maison.
    Chez Madame Guérin, c’est une vraie caverne d’Ali Baba… il y a plein d’objets partout et Miguel remarque tout de suite un vieux gramophone au fond de la pièce.
    – Il fonctionne encore, demande-t-il ?
    – Bien sûr, je te montre comment le faire tourner et vous pouvez écouter quelques vieux disques avec ta sœur pendant que nous discutons avec tes grands-parents.
    C’est chouette de faire fonctionner ce vieil appareil, mais ce n’est pas si simple d’écouter tout de même la conversation des adultes… Ils tendent l’oreille et essaient de comprendre deux, trois mots… A la fin du troisième disque, Madame Guérin s’approche d’eux et leur propose de venir autour de la table pour manger quelques biscuits et boire une limonade. Elle raconte aux enfants qu’elle a vécu durant de longues années en Australie. Elle a vu beaucoup d’animaux, surtout des kangourous et a même une photo avec un crocodile tout près d’elle, elle avait bien failli y rester ! Simone n’a qu’un seul regret, elle n’a pas eu d’enfant…
    Miguel demande alors combien d’années elle est restée là-bas et quand elle est revenue en Suisse…
    – Je suis rentrée au pays il y a 8 ans et je suis restée en Australie durant 25 ans. Je ne suis revenue qu’une seule fois pour le décès de ma maman… J’avais d’ailleurs fait un saut au chalet de Sornio pour dire bonjour à ta grand-maman qui est ma meilleure amie depuis l’école !
    Miguel et Amira comprennent donc tout de suite que cette Simone n’a rien à faire avec la petite fille des photos. Il va donc vraiment falloir explorer le tunnel.
    La grand-maman propose aux enfants de rentrer à pied jusqu’au chalet avec leur grand-papa.
    C’est une longue marche, mais ils vont passer par le bisse et pourront jouer à faire flotter des petits bateaux improvisés !
    Ils rentrent bien fatigués et finalement s’endorment si vite qu’ils ne peuvent pas aller explorer le tunnel. Au réveil, ils sont déçus, ils n’ont pas pu explorer le tunnel. Leurs parents téléphonent et décident de rester encore deux jours dans la vallée pour régler quelques soucis dans leur maison. Le grand-papa propose aux enfants de faire des sculptures en bois avec les vieux ciseaux à bois. Toute la journée, Miguel et Amira taillent dans leur morceau et façonnent leur bois. Miguel tente de réaliser la Statue de la Liberté et Amira une petite fille. Il faut beaucoup d’imagination pour reconnaître leurs œuvres !
    Alors, quand le soir arrive, les enfants font bien attention de ne pas s’endormir… et aussitôt qu’ils n’entendent plus de bruit dans le chalet, ils descendent dans la grande chambre en ayant récupéré la clé de la trappe et leurs lampes-torche. Ils tournent la clé et soulèvent tout doucement le panneau de bois… ils se faufilent par la petite entrée, tout est très sombre et une mauvaise odeur leur chatouille les narines… Ils avancent lentement, morts de peur, lorsqu’un rat leur passe devant. Amira et Miguel hurlent de trouille et ressortent immédiatement du tunnel. Mais à leur très grande surprise, la grand-maman et le grand-papa se tiennent devant eux…

    • Bonjour chères autrices, chers auteurs

      Alors là .. Je suis époustouflée ! Quel talent.
      Franchement, vous tenez très bien la trame de votre histoire. Vous avez très bien rebondi sur les idées de la mission 2. Vous finissez par un suspense génial.
      Il y a quelques détails à revoir, pas grand chose. Un passage à reprendre en dialogues, pour gagner en dynamisme.

      Bravo !
      Hâte de voir ce qu’en feront les élèves de la classe B.

      File: Mission3_SV.docx

      • Voici donc le texte avec les petites modifications!
        Merci pour le gentil commentaire et salutations de toute la classe de 7FRCPs1 de Couvet.

        – Bon, maintenant, il faut retourner au lit… Demain est une grande journée !
        dit Amira.
        – Il faudra aussi trouver un moyen de rester un peu plus longtemps au chalet…
        ajoute Miguel !
        – Tu as raison. On va dire qu’on trouve chouette de profiter des grands-parents un peu plus pendant qu’ils sont en vie. De plus, il fait tellement beau… ajoute Amira.
        – Et qu’on aimerait aussi voir les enfants de la colonie ; ils arrivent dans deux jours…
        dit encore Miguel.
        Ils parlent encore de trouver un bon plan pour pouvoir utiliser les natels de leurs parents et faire leurs recherches sur Internet. Ils se mettent d`accord sur un projet de leur école, ils doivent tous préparer un petit reportage sur la nature pendant leurs vacances.
        Pendant ce temps, les grands-parents ne dorment toujours pas et réfléchissent… Ils pensent que de toute façon, leurs petits-enfants ne vont jamais trouver ce qui s’est passé et qu’ils n’ont pas découvert le coffre et ses secrets.
        Au petit matin, les enfants se réveillent et préparent le petit déjeuner… ils sont très excités. Lorsque les parents et les grands-parents arrivent, ils parlent tout de suite de leur projet de rester encore un peu au chalet pour profiter de leurs grands-parents et des alentours. Les parents sont ravis car, d’habitude, ils ne voulaient pas rester plus de quelques jours sans leurs amis et perdus dans la montagne… Les grands-parents sont aussi d’accord et même fiers d’une telle demande. Miguel leur explique aussi qu’ils ont un travail à faire pour l’école…
        – On doit tous préparer un exposé sur la nature pour la rentrée, c`est un projet de collège… Papa, Maman, vous pourriez nous prêter vos natels pour qu’on fasse des photos dans les alentours ce matin… ? On pourrait ainsi commencer notre travail.
        – Ah bon, répond le papa, c’est nouveau cette histoire d’exposés…
        – Moi je suis d’accord, dit la maman… Mais vous ne traînez pas trop, les grands-parents vont chez Mme Guérin cet après-midi, nous ne devons pas dîner tard…
        – Super, répondent les enfants en se donnant un coup de pied sous la table.
        Ils viennent d’obtenir une réponse… C’est bien Simone Guérin que les grands-parents vont visiter cet après-midi. Il faut absolument trouver une solution pour y aller aussi ! Ils avalent le petit déjeuner à toute vitesse et partent vite dans la nature pour faire leurs photos.
        Amira, en courant, tombe dans un petit trou qu’elle n’avait pas vu ; il y avait des buissons qui cachaient le tout. Elle découvre par hasard une grille qui bouche le trou ! Les enfants pensent tout de suite que c’est peut-être une sortie du tunnel. Voilà encore quelque chose à explorer les jours suivants…
        Mais pour l’instant, ils commencent par faire quelques photos rapidement pour, ensuite, faire les recherches sur Google.
        – Regarde, Amira, il y a eu une avalanche mais pas d’inondation… la date est la même que sur les dernières photos, ça correspond.
        – Est-ce qu’ils parlent de la petite fille ? s’exclame Amira.
        – Non, ils disent qu’un chalet a été partiellement enseveli… c’est tout.
        Ah, dans un autre article, ils parlent de la disparition d’une petite fille dans la région de Sornio… lit encore Miguel.
        Ils sont bien embêtés, car rien ne permet de conclure que c’est la même histoire…
        – Et, Miguel, n’oublie pas d’effacer l’historique de nos recherches… !!!
        – C’est fait depuis longtemps, tu crois quoi, Amira !
        Ils ouvrent alors les documents, mais ils ne comprennent pas vraiment ce qui est écrit et il y a tellement de pages avec des mots super compliqués qu’au bout de quelques minutes, ils abandonnent. De plus, c’est vraiment l’heure de rentrer. Ils vont devoir trouver un prétexte pour accompagner les grands-parents chez cette fameuse Simone… Ce sera peut-être l’occasion d’avancer un peu dans cette enquête, car pour l’instant, c’est assez le néant.
        Ils retournent au chalet en chantant à tue-tête : «Un kilomètre à pied ça use, ça use… »
        Pendant le repas, les grands-parents parlent de madame Guérin.
        – C’est vraiment une personne très sympa, elle a toujours beaucoup de choses à nous montrer et c’est un grand plaisir de la retrouver et de l’écouter, dit grand-maman.
        – C’est aussi une grande aventurière ! Elle a beaucoup voyagé, ajoute le grand-papa.
        Les deux enfants se donnent un coup de pied sous la table et se regardent…
        – Eh, on peut venir avec vous chez cette dame? Ça à l’air trop cool ! demande Amira.
        – Oh oui, j’ai aussi trop envie de la rencontrer ! s’exclame Miguel.
        Finalement, cela arrange tout le monde car les parents peuvent profiter de partir faire les travaux dans leur maison.
        Chez Madame Guérin, c’est une vraie caverne d’Ali Baba… il y a plein d’objets partout et Miguel remarque tout de suite un vieux gramophone au fond de la pièce.
        Il fonctionne encore, demande-t-il ?
        Bien sûr, je te montre comment le faire tourner et vous pouvez écouter quelques vieux disques avec ta sœur pendant que nous discutons avec tes grands-parents.
        C’est chouette de faire fonctionner ce vieil appareil, mais ce n’est pas si simple d’écouter tout de même la conversation des adultes… Ils tendent l’oreille et essaient de comprendre deux, trois mots… A la fin du troisième disque, Madame Guérin s’approche d’eux et leur propose de venir autour de la table pour manger quelques biscuits et boire une limonade. Elle raconte aux enfants qu’elle a vécu durant de longues années en Australie. Elle a vu beaucoup d’animaux, surtout des kangourous et a même une photo avec un crocodile tout près d’elle, elle avait bien failli y rester ! Simone n’a qu’un seul regret, elle n’a pas eu d’enfant…
        Miguel demande alors combien d’années elle est restée là-bas et quand elle est revenue en Suisse…
        – Je suis rentrée au pays il y a 8 ans et je suis restée en Australie durant 25 ans. Je ne suis revenue qu’une seule fois pour le décès de ma maman… J’avais d’ailleurs fait un saut au chalet de Sornio pour dire bonjour à ta grand-maman qui est ma meilleure amie depuis l’école !
        Miguel et Amira comprennent donc tout de suite que cette Simone n’a rien à faire avec la petite fille des photos. Il va donc vraiment falloir explorer le tunnel.
        La grand-maman propose aux enfants de rentrer à pied jusqu’au chalet avec leur grand-papa.
        C’est une longue marche, mais ils vont passer par le bisse et pourront jouer à faire flotter des petits bateaux improvisés !
        Ils rentrent bien fatigués et finalement s’endorment si vite que la nuit passe sans exploration. Au réveil, ils sont déçus, ils n’ont pas pu visiter le tunnel. Leurs parents téléphonent et décident de rester encore deux jours dans la vallée pour régler quelques soucis dans leur maison. Le grand-papa propose aux enfants de faire des sculptures en bois avec les vieux ciseaux à bois. Toute la journée, Miguel et Amira taillent dans leur morceau et façonnent leur bois. Miguel tente de réaliser la Statue de la Liberté et Amira une petite fille. Il faut beaucoup d’imagination pour reconnaître leurs œuvres !
        Alors, quand le soir arrive, les enfants font bien attention de ne pas s’endormir… Quand ils n’entendent plus de bruit dans le chalet, ils descendent dans la grande chambre en ayant récupéré la clé de la trappe et leurs lampes-torche. Ils tournent la clé et soulèvent tout doucement le panneau de bois… ils se faufilent par la petite entrée, tout est très sombre et une mauvaise odeur leur chatouille les narines… Ils avancent lentement, morts de peur, lorsqu’un rat leur passe devant. Amira et Miguel hurlent de trouille et ressortent immédiatement du tunnel. Mais à leur très grande surprise, la grand-maman et le grand-papa se tiennent devant eux…

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