2ème étape

Seules les classes inscrites aux ateliers pourront poster leur réponse.

Vous pouvez télécharger la 2ème mission en PDF ici.

Chères autrices, mes chers auteurs en herbe de la classe B,

La classe A a donc écrit le début de ce roman policier. Les élèves de cette classe ont répondu  à quelques questions. Ils ont tiré au sort des mots dans les listes que j’ai données.

Pour écrire cette deuxième partie, vous ne partez donc pas de zéro : vous allez lire leur chapitre et poursuivre à votre manière.

    •       Ils ont répondu à la question QUAND ?

Ils ont choisi une époque (de nos jours, dans un futur proche …)

    •       Ils ont répondu à la question Où ?

Ils ont choisi un lieu, un décor, un univers (la montagne, l’Argentine …)

    •       Ils ont répondu (en partie) à la question QUI ?

Ils ont choisi des personnages principaux (des enfants, des scientifiques …), ils ont choisi prénoms, âge, caractéristiques physiques (parfois), traits de caractère …

    •       Ils ont répondu à la question QUOI ?

Ils ont choisi un début d’intrigue (un endroit secret, un crime, une disparition …) et laissé le lecteur sur un suspense.

Votre mission est d’ampleur !

J’espère que vous l’accepterez.

Voilà comment j’ai résumé ce qui vous attend, dans le document « projet » :

Partie 2                       CLASSE B

L’équipe d’enquêteurs (enfant, groupe d’enfants, ou détective adulte, policiers ?) mène l’enquête, cherche des indices, se pose des questions, organise des filatures, entend des témoins… Actions / rebondissements.

C’est à vous que revient d’écrire la deuxième partie du roman, de poursuivre à partir des bases établies par la classe A. C’est essentiel pour que le projet se passe au mieux. J’ai expliqué à la classe A qu’écrire le début c’est un peu … sauter dans le vide, ou plutôt, faire les premiers pas d’une randonnée en montagne.

Je dis souvent que, pour moi, commencer un roman est ce qui est le plus difficile. Et ça me donne le vertige.

Mais c’est un vertige que j’aime beaucoup.

Tout est possible, tout s’offre à nous, une infinité de possibilités, de personnages, d’idées dans lesquelles on va puiser pour construire le roman.

Quelle aventure ! Je la résume dans ce document :

Les dessins  sont de mon fils Thélio qui est graphiste, pour une exposition que nous faisons ensemble sur mon métier.

Votre mission est différente mais essentielle également !

Vous devez imaginer les débuts de l’enquête et la décrire en détails. Raconter ce que les enquêteurs mettent en place (filatures, entretien avec les témoins éventuels, recherche d’indices …) et comment se déroule l’enquête. Ici, le lecteur attend des scènes d’action et  des dialogues.

Attention !

Il ne faut pas aller trop loin. L’enquête se poursuivra dans la partie 3 avec les fausses pistes, notamment.

Bref, si je reprends la métaphore de la randonnée, vous allez la poursuivre en récupérant le sac à dos de l’équipe d’avant ! Vous allez trouver votre rythme pour avancer sans vous essouffler et en prenant plaisir à regarder les paysages ! Bref … Un des meilleurs moments.

1) Pour écrire, nous avons besoin de petites contraintes.

La classe A a tiré au sort certains mots (dans les listes de mots éléments / lieux / objets / animaux) qui lui ont permis d’éviter  la peur du vide, qu’on appelle parfois « angoisse de la page blanche ».

Pour VOTRE mission, je vous propose de tirer au sort DEUX nouveaux mots seulement (puisque vous avez déjà une grosse contrainte, celle de poursuivre le texte de la classe A !).

Vous allez tirer au sort :

1 mot de la liste « Eléments »

arc-en-ciel
tempête de neige canicule
pleine lune
inondation
grondement de tonnerre éclairs
éclipse
pluie d’étoiles filantes invasion de sauterelles

1 mot de la liste « Objets »

corde
photo
film
bombe de peinture rouge ordinateur

jeux vidéo livre
porte en bois un violon

un vélo
un ballon de foot un collier
un coffre en bois

Soit votre enseignant.e fait des étiquettes et les pose dans un chapeau, soit il/elle cache la liste et donne un numéro à chaque mot et demande à quelques-un.es d’entre vous de dire un nombre.

La contrainte sera donc d’intégrer ces DEUX MOTS à votre intrigue policière.

Par exemple, vous aurez tiré au sort les mots suivants : 

tempête de neige /  corde

Votre chapitre devra comporter ces 2 mots.

Volontairement, j’ai choisi des mots qui n’ont pas forcément de lien les uns avec les autres, pour générer des situations originales et drôles, ou inquiétantes.

Amusez-vous avec cela !

Si vous tirez au sort un mot qui apparaît déjà dans la partie 1, tirez-en un autre.

2) A ce stade, vous en parlez ensemble : quelles idées naissent de la lecture du texte de la classe A et de ce tirage au sort ?

Peut-être que vous les utiliserez comme base pour la trame de l’histoire, mais peut-être que ces mots ne seront que des détails. A vous de voir !

Des contraintes, donc, mais beaucoup de liberté !

3) Derniers conseils …

Par souci de simplicité et pour que tout le monde fasse la même chose d’une classe à l’autre, je vous propose d’écrire votre histoire au présent et à la troisième personne (Il/ elle – ils/ elles)

Chaque partie devra comporter une partie de narration (l’histoire) et quelques dialogues, pour que l’ensemble soit vivant.

Ce sera l’occasion de placer quelques traits d’humour. Ce n’est pas parce que vous écrivez un polar que tout doit être sombre et effrayant. De l’humour dans les dialogues, c’est tout à fait possible !

Voilà.

Vous savez tout.

J’espère que c’est clair pour vous !

Mon mail : severine.vidal22@gmail.com en cas de stress, d’angoisse chez les élèves et/ou les enseignant.es.

Le but c’est d’avoir du plaisir à écrire, de s’amuser pour …  faire trembler les lecteurs et les lectrices !

Foncez, je suis de tout coeur avec vous !

Amitiés

Séverine

Les textes de la classe A

Séverine Vidal attend avec impatience les travaux des classes B pour le vendredi 22 janvier.

20 réflexions sur « 2ème étape »

  1. Classe Irena LATOUR 6P école des Palettes, 1212 Grand-Lancy

    Les deux enfants sont vraiment intrigués par cette petite fille dans les bras de leurs parents. Elle a les mêmes yeux bleus qu’Amira et Miguel. Est-ce une coïncidence ? Est-elle une sœur « cachée » ? Les cheveux sont bien plus clairs et ils ne trouvent pas qu’elle leur ressemblent.

    – Ce serait trop chouette d’avoir une sœur, s’exclame Amira enthousiaste.
    – Ah, je ne crois pas ! bougonne Miguel, fâché de se faire voler son Amira par un fantôme. A moins qu’elle n’aime les jeux vidéos… on pourrait jouer en duo !
    – Laisse tomber jamais elle n’aimera tes jeux qui rendent débiles !
    – QUOI ? Répète pour voir ! fulmine Miguel.
    – Allez, on se calme. Cette fois, c’est toi qui es de mauvaise humeur… Réfléchissons au moyen de trouver qui c’est et pourquoi on veut nous la cacher.

    Les deux enfants énoncent différents moyens de trouver des informations. La première et la plus facile est évidemment de demander des informations à leurs parents. Mais cela veut dire avouer qu’ils ont fouillé le bureau dans l’armoire, qu’ils ont ouvert tous les tiroirs pour trouver la clé du grenier, qu’ils y sont montés et ont fouillé le coffre. Difficile de dire qu’ils ne l’ont pas fait « exprès » comme, parfois, ils le disent à la maîtresse pour qu’elle soit moins fâchée quand ils font une bêtise…

    – Et pis si les parents étaient d’accord de raconter, ils l’auraient fait depuis longtemps, tu ne le crois pas ? conclue Miguel. Il faut qu’on se débrouille tout seuls. Déjà, on pourrait observer attentivement toutes les photos. On trouvera certainement des indices comme des inscriptions ou des dates, ou … je ne sais pas, moi, des personnes importantes.
    – Oui très bonne idée, renchérit Amira. On le fera ce soir. Papa et maman seront chez des amis pour la soirée et les grands-parents s’endorment très vite devant la cheminée. Ce sera facile.

    Attendre le soir n’est pas simple tant les enfants sont excités par leur projet. Ils s’agitent beaucoup et les parents s’énervent contre eux. La journée se passe tant bien que mal au bord du lac. Les deux enfants ne parlent que de ça en chuchotant et en jetant des regards vers leurs parents et ceux-ci sont intrigués par leur comportement.

    – Les enfants ? Tout va bien ? demande maman.
    -Oui, pourquoi ? répondent les enfants trop vite et trop fort, ce qui rend perplexes les parents.

    Le soir arrive enfin après une interminable attente. Les parents de Miguel et Amira sont partis en début de soirée chez des amis. Les deux enfants ont avalé le dîner très vite et demandent à aller se mettre sur leur lit, ce qui surprend les deux grand-parents car, d’habitude, ils rechignent à y aller essayant de repousser ce moment le plus tard possible.

    Mais cette fois, ils doivent se préparer pour l’expédition. Ils prennent un sac dans lequel ils mettent un crayon, un bloc de papier et une lampe torche. Ils n’attendent pas bien longtemps avant de voir les deux grand-parents s’endormir. Au premier ronflement, ils quittent leur lit et essayent de se déplacer le plus silencieusement possible, ce qui est … impossible à cause du bois qui craque à chacun de leur pas. Heureusement, il en faut plus pour réveiller les grands-parents.

    Ils arrivent dans le grenier et vident entièrement le coffre.

    – Beurk, c’est dégueu ! C’est tout moisi et ça pue ! s’exclame Amira.

    Ils observent attentivement leurs trouvailles à la lumière de la lampe-torche.

    – Cette peluche devait appartenir à cette fille, annonce Miguel. Mais pourquoi l’ont-ils gardée ?

    – Regarde ! J’ai trouvé une photo avec papa et maman, grand-papa et grand-maman et la petite fille, elle fête son anniversaire. Elle a cinq ans. Papa lui offre un beau ballon de foot.

    Sur certaines photos, Amira et Miguel trouvent des dates, toutes à peu près à la même période. Ils les recopient sur leur bloc-notes. Sur d’autres, ils trouvent des phrases écrites derrière, ils les recopient aussi. Ils trouvent également le nom de cette petite fille Apolinne. Ils s’empressent de tout recopier. Ils ne savent pas encore de ce qu’ils vont faire avec. Beaucoup de photos représentent des groupes d’enfants d’âges différents, il y a des adultes aussi. Mais Amira et Miguel ne reconnaissent personne. Les photos sont prises de trop loin ou elles sont floues. De plus, elles sont abîmées par l’humidité. Ils remarquent également que deux éléments reviennent régulièrement dans les photos. Le premier c’est la colonie de vacances avec le lac et la deuxième c’est une personne. Elle a l’air sérieuse, elle est habillée de manière stricte, elle ne sourit pas, mais ne semble pas fâchée non plus. Sur les photos, elle tient la main d’Apolinne. Les deux enfants trouvent tout au fond du coffre un bracelet et un gros dossier avec plein de feuilles volantes pleines d’écriture.

    Il est temps de redescendre. Amira et Miguel remettent tout dans le coffre sauf le dossier qui a du mal à rentrer dans le sac à dos. Ils veulent le lire. Ils le feront un après-midi cachés dans la forêt.

    • Tu sais, Amira, sur une des photos il y avait écrit le nom de Simone Guérin.
    • Et alors ?
    • Et alors demain, les grands-parents doivent justement rendre visite à une Simone. J’ai entendu grand-papa le dire à grand-maman. C’est peut-être la même personne. On devrait les accompagner.
    • Et tu crois qu’ils se mettront à parler comme ça, par magie ?
    • Je ne sais pas, moi, on peut toujours poser des questions et trouver quelque chose…
    • Ok, on essaie. On ne doit négliger aucune piste.

    Amira replace la clé là où ils l’ont trouvée et découvre une autre clé. Ce qui les intrigue c’est qu’elle a une forme particulière, comme si elle était très ancienne. Miguel pense à une clé de château fort, Amira reste perplexe. Décidément, il y a plein de mystère dans ce vieux mazot. Au bout dans certain temps, Amira a comme une illumination. Elle a déjà vu ce type de trou. Sous le tapis, il y a une trappe qui est comme une porte en bois. Mais elle n’avait jamais prêté attention, pensant que ce n’était qu’un accès au dessous du mazot. Amira et Miguel se regardent … et ne résistent pas. Ils prennent la clé et se mettent autour de la trappe. La clé ouvre bien la trappe, mais à la place d’avoir un simple espace vide sans intérêt, ils découvre un tunnel qui se dirige dans la direction de la colonie.

    • Oulala, mais qu’est-ce que c’est que ça ? s’exclame Miguel les yeux brillants d’excitation.
    • Je crois que notre planning vient de se remplir d’une nouvelle occupation : exploration de tunnel.
    Les deux enfants referment la trappe et se promettent de s’en occuper dès que la situation le permettra. Ils partent se coucher. Mais ils ont du mal à s’endormir. Ils se remémorent ce qu’ils ont vu dans le coffre. Ils discutent en chuchotant longtemps et ne voient pas les deux ombres des grands-parents qui bougent.
    • Tu sais, Miguel, il y a encore un truc qui me chiffonne… Les traces d’humidité qui vont jusqu’à la moitié du coffre. Pourquoi que la moitié ? Y a-t-il eu une inondation ?
    • Le coffre est peut-être tombé dans l’eau de la rivière ou dans le lac.
    • On ne jette pas un coffre dans l’eau ! Non, je pense qu’on devrait aussi faire des recherches sur Google sur inondation Sornio. On trouvera peut-être quelque chose.
    • Et comment Mademoiselle compte faire des recherches ICI. On n’a pas accès à internet. Les parents nous ont interdit de prendre nos téléphones.
    • Oui mais EUX les ont. Écoute, on leur demandera de nous prêter un téléphone. On dira que c’est pour prendre des photos de la nature pour un exposé. Si c’est pour un travail scolaire, ils ne nous le refuseront pas. On ira dans la forêt. On sera tranquilles, tu t’occuperas de lire le gros dossier et moi je fais la recherche internet.
    • Et ben voilà Mademoiselle se prend la part la plus chouette. On fait le contraire ! Je te rappelle que l’as de l’écran, ici, c’est moi !

    • Bonjour à vous toutes et tous,

      J’espère que vous allez bien en ce début d’année.

      J’ai lu et beaucoup apprécié votre texte. Je trouve que vous avez très bien travaillé. J’ai vraiment peu de demandes de corrections (c’est rare, je vous assure !) ; quelques petites choses tout de même que vous trouverez dans le document joint (les commentaires sont en marge, dites-moi si vous les voyez !).
      J’ai été emportée par ces rebondissements, vous avez intégré les contraintes avec pertinence.
      Quels mots avez-vous tirés au sort ?

      A très bientôt
      Séverine

    • Chères autrices, chers auteurs, chère Mary,

      Bravo ! Je vous félicite pour votre texte, on a avancé dans l’histoire grâce à vous, et je crois que la classe A pourra rebondir facilement grâce au suspense final.
      J’ai quelques petites demandes de correction. C’est normal ! Je le fais aussi quand les éditeurs me renvoient mon manuscrit. Il y a souvent des modifications à faire sur le texte (orthographe, syntaxe, dialogues à reprendre). Vous trouverez mes remarques dans la marge du document. Dites-moi si vous les voyez ?
      Voilà les deux choses à revoir : quelques répétitions (verbe voir notamment) et cette demande de Louane aux policiers (elle veut trois enquêteurs) qui n’est pas crédible. Si vous tenez à cela, il faut l’expliquer aux lecteurs. Sinon, vous pouvez imaginer une autre raison pour laquelle Louane se retrouve intégrée à la poursuite de l’enquête. Je vous laisse réfléchir ! A très bientôt,
      Séverine
      File: 2_Cilgny5P6PMarySery.docx

      • Bonjour à toutes et tous, chère Claire,

        Merci pour cette belle proposition ! Vous avez très bien travaillé et je vois, à la longueur du texte, que cette histoire vous a beaucoup inspirés. Bravo à vous !
        J’ai été séduite par vos idées de rebondissements, et quel suspense !
        J’ai quelques demandes de corrections pour vous. Je précise que c’est tout à fait normal : on le fait aussi quand on est auteur ou autrice professionnel.le. L’éditeur fait des demandes de corrections à partir du manuscrit.
        A vous de jouer !
        Vous verrez mes propositions en marge du document : dites-moi si vous les voyez ?
        Il y a plusieurs types de corrections à faire : des répétitions (je vous laisse me faire des propositions pour les éviter), des petits soucis de ponctuation dans les dialogues qui font qu’on les comprend parfois difficilement, ce ne sera pas difficile à reprendre ! Il y a quelques petites erreurs d’orthographe, trois fois rien.

        A très bientôt !
        Séverine
        File: 3_claire_descloux.odt

  2. Classe Ségolène Eberlin 8P Fontenais

    Après les cours William et Léo se retrouvent au zoo.
    -Le mieux c’est d’aller voir dans le parc de Sophie la girafe pour trouver des indices, dit William.
    Arrivés dans le parc de Sophie, des scellés ferment l’enclos. Léo et William décident d’aller voir quand même. Ils voient alors un gardien empalé sur une pierre pointue. Léo regarde par terre pour éviter de voir ce spectacle.

    Les deux enfants décident alors d’aller dans le bureau du directeur et ils toquent. Mais ils n’ont aucun résultat. Ils décident d’entrer par effraction, avec un pied de biche qui se trouvait dans le parc de Sophie et que William est vite allé rechercher.

    Dans le bureau, sur le sol, ils voient un livre ou il y a écrit deux initiales : J C. William le prend et regarde ce qu’il y a écrit dedans. C’est un bestiaire des animaux du zoo. Au chapitre des girafes, Sophie est entourée en rouge. C’est une girafe spéciale, elle a une peau très spéciale…
    Pendant ce temps, Léo regarde la salle. Il remarque un poster mal fixé. Il voit derrière le poster un énorme trou.
    -C’est bizarre ce trou non ? dit Léo.
    -Mmmmh ? fait William, occupé à feuilleter le livre.
    -On dirait que ça mène sous terre… continue Léo.
    -Mais, c’est quoi ça ?
    William ramasse un papier plié, tombé près de la fenêtre ouverte.
    -Montre ! dit Léo.
    C’est un plan qui décrit le vol de Sophie la girafe.
    -Regarde Léo, fait William. Sur le plan, on voit un hélicoptère…
    En regardant attentivement le plan, Léo et William voient que les braconniers ont prévus de faire sortir la girafe soit par les airs, soit par un passage souterrain menant à des catacombes. Sur le plan, il y a des tâches de sang…

    Léo, un peu inquiet, décide d’inspecter le bureau de son grand-père.
    -William ! crie-t-il Je viens de trouver l’agenda de Jean-Charles !
    -Et ?
    -Il a rencontré lundi passé deux personnes vraiment suspectes… regarde !
    Sur la case de lundi, la note suivante est écrite : « rencontre Mélanie catacombes et Johns hélicoptère ». Il y a aussi une adresse qui est notée : Riehenstrasse 304.
    -Viens Léo, dit William. On y va !
    Le temps était mauvais. Il y avait des grondements de tonnerre et des éclairs. Ils sonnent et une vielle dame ouvre la porte. Elle dit :
    -Bonjour que voulez-vous ?
    -Connaissez-vous Sophie la girafe ? demande ensemble les deux enfants.
    -Oui je suis une ancienne gardienne de Sophie. Je l’appelais : « Soso la Gigi ». Mais pourquoi êtes-vous là ?
    -Car nous cherchons Sophie. Avez-vous vu Sophie ?
    -Non, je ne savais même pas qu’elle avait disparu. Mais peut-être que mon ancien collègue russe pourrait vous aider ? Il avait mis une puce électronique à Soso. Je vais chercher son adresse.
    Après cette rencontre, William et Léo se retrouvent dans la cabane de Léo.
    -Qu’est-ce qu’on fait ? dit Léo, on va à cette adresse ?
    -C’est notre seule piste… répond William.

    Le lendemain, ils se retrouvent devant la Route de Bâle Campagne 347. Ils sonnent. Un homme avec un fort accent russe leur ouvre la porte :
    -Oui, c’est pour quoi ?
    -Nous aimerions vous parler de Sophie la girafe, est-ce qu’on peut entrer ? demande William.
    -Non, nous sommes déjà 5. Règle Covid ! répond le Russe.
    Et il leur claque la porte au nez.

    • Chères autrices, chers auteurs, chère Ségolène

      Je vous félicite !
      C’est un travail clair, efficace et qui fonctionne très bien sur la lectrice que je suis !
      Franchement, j’ai très peu de choses à pointer, très peu de demandes de correction. Vous les verrez en marge du document joint (dites-moi si vous les voyez) : des répétitions (le verbe voir, le verbe se décider) et un passage au passé alors que le texte est au présent.
      C’est tout, vous voyez, ce n’est pas grand chose !

      A très bientôt !
      Séverine

      File: 4_Segolene_eberlin_fontenais.odt

      • Merci pour les commentaires ! Voici les corrections.
        Classe 8P Fontenais

        Après les cours William et Léo se retrouvent au zoo.
        -Le mieux c’est d’aller voir dans le parc de Sophie la girafe pour trouver des indices, dit William.
        Arrivés dans le parc de Sophie, des scellés ferment l’enclos. Léo et William choisissent d’aller voir quand même. Ils aperçoivent alors un gardien empalé sur une pierre pointue. Léo regarde par terre pour éviter de voir ce spectacle.
        Les deux enfants décident alors d’aller dans le bureau du directeur et ils toquent. Mais ils n’ont aucun résultat. Ils entrent par effraction, avec un pied de biche qui se trouvait dans le parc de Sophie et que William est vite allé rechercher.
        Dans le bureau, sur le sol, ils trouvent un livre ou il y a écrit deux initiales : J C. William le prend et regarde ce qu’il y a écrit dedans. C’est un bestiaire des animaux du zoo. Au chapitre des girafes, Sophie est entourée en rouge. C’est une girafe spéciale, elle a une peau très spéciale…
        Pendant ce temps, Léo regarde la salle. Il remarque un poster mal fixé. Il observe derrière le poster un énorme trou.
        -C’est bizarre ce trou non ? dit Léo.
        -Mmmmh ? fait William, occupé à feuilleter le livre.
        -On dirait que ça mène sous terre… continue Léo.
        -Mais, c’est quoi ça ?
        William ramasse un papier plié, tombé près de la fenêtre ouverte.
        -Montre ! dit Léo.
        C’est un plan qui décrit le vol de Sophie la girafe.
        -Regarde Léo, fait William. Sur le plan, on voit un hélicoptère…
        En regardant attentivement le plan, Léo et William remarquent que les braconniers ont prévus de faire sortir la girafe soit par les airs, soit par un passage souterrain menant à des catacombes. Sur le plan, il y a des tâches de sang…
        Léo, un peu inquiet, inspecte le bureau de son grand-père.
        -William ! crie-t-il Je viens de trouver l’agenda de Jean-Charles !
        -Et ?
        -Il a rencontré lundi passé deux personnes vraiment suspectes… regarde !
        Sur la case de lundi, la note suivante est écrite : « rencontre Mélanie catacombes et Johns hélicoptère ». Il y a aussi une adresse qui est notée : Riehenstrasse 304.
        -Viens Léo, dit William. On y va !
        Le temps est mauvais. Il y a des grondements de tonnerre et des éclairs. Ils sonnent et une vielle dame ouvre la porte. Elle dit :
        -Bonjour que voulez-vous ?
        -Connaissez-vous Sophie la girafe ? demande ensemble les deux enfants.
        -Oui je suis une ancienne gardienne de Sophie. Je l’appelais : « Soso la Gigi ». Mais pourquoi êtes-vous là ?
        -Car nous cherchons Sophie. Avez-vous vu Sophie ?
        -Non, je ne savais même pas qu’elle avait disparu. Mais peut-être que mon ancien collègue russe pourrait vous aider ? Il avait mis une puce électronique à Soso. Je vais chercher son adresse.
        Après cette rencontre, William et Léo se retrouvent dans la cabane de Léo.
        -Qu’est-ce qu’on fait ? dit Léo, on va à cette adresse ?
        -C’est notre seule piste… répond William.
        Le lendemain, ils se retrouvent devant la Route de Bâle Campagne 347. Ils sonnent. Un homme avec un fort accent russe leur ouvre la porte :
        -Oui, c’est pour quoi ?
        -Nous aimerions vous parler de Sophie la girafe, est-ce qu’on peut entrer ? demande William.
        -Non, nous sommes déjà 5. Règle Covid ! répond le Russe.
        Et il leur claque la porte au nez.

    • Bonjour à vous toutes et tous,
      Bonjour Elodie

      Merci pour ce texte très efficace, qui permet d’avancer dans l’histoire et de maintenir le suspense !
      Vous avez bien travaillé !
      J’ai assez peu de demandes de correction. Vous les trouverez en marge de ce document (les voyez-vous ?). Une répétition et un détail de conjugaison.
      A très bientôt !
      Séverine
      File: 5_elodie_cretennand.docx

      • Voilà notre texte corrigé
        Classe Elodie Cretennand Montana-Village

        Laura commence par interroger la petite fille.
        Comment t’appelles-tu ?
        Lola, lui répond la petite fille en pleurant.
        Est-ce que tu as vu quelqu’un ? demande Laura stressée.
        J’ai vu trois personnes, une personne tenait une corde à la main et m’a bousculée. Une autre a sauté du train et un garçon est allé se cacher discrètement.
        Est-ce que le garçon était blond ?
        Oui et il avait aussi un T-shirt à l’envers.
        Oh c’est sûrement Julien qui s’est caché. Où est-il allé? dit Laura un peu plus rassurée.
        Il s’est caché sous la table de ce wagon, dit Lola en le montrant du doigt.
        Laura la remercie et la ramène auprès de ses parents. La petite fille retrouve le sourire. Elle est heureuse d’être avec sa famille.
        Ensuite, Laura va jeter un coup d’œil sous la table mais à la place de Julien elle y trouve son T-shirt déchiré. Elle entend des cris et voit de la fumée entrer par les fenêtres. Laura commence à paniquer. Elle est inquiète pour Julien et réfléchit. Soudain, elle a une idée. Elle prend le T-shirt et le fait sentir au chien.
        Rex cherche ! dit-elle.
        Rex sent une piste et la fait courir de wagon en wagon. Il aboie et s’arrête vers un homme qui mangeait une saucisse. Rex lui saute dessus et attrape son repas.
        Apprends les bonnes manières à ton chien ! s’énerve l’homme.
        Je suis désolée, je suis à la recherche de son maître. Avez-vous vu un garçon torse-nu ?
        Non ! Sors d’ici, je ne veux plus vous voir, toi et ce chien !
        Laura est déçue. Elle croyait retrouver Julien. Elle abandonne l’idée et court interroger les passagers. De retour dans le wagon, elle s’aperçoit que l’homme habillé de noir avec un chapeau a disparu. Elle va demander au vacancier s’il a vu quelque chose d’anormal.
        En faisant des selfies, j’ai vu une personne courir vers la porte de sortie, lui répond-il. Elle tenait une valise à la main et avait l’air d’être paniquée.
        Personne ne lui donne d’autres informations. Elle retourne à sa place et voit un billet où il est écrit « Rejoins-moi au wagon 6. ». Laura, surprise, y va. En entrant dans le wagon, la lumière s’éteint, il fait noir. Elle sent des odeurs bizarres. Elle a peur, son cœur bat très vite.
        Julien, tu es là ? Tu m’entends ? dit-elle d’une voix affolée.
        Sa voix résonne dans tout le wagon. Quelqu’un l’attrape par derrière et lui met la main devant la bouche. Il l’amène sous un banc.
        Julien, je t’ai cherché partout ! Qu’est-ce que tu fais là ? demande Laura.
        Une personne m’a poursuivi pour me prendre quand je suis sorti des toilettes. J’avais trop peur et je suis allé me cacher. Ensuite, j’ai essayé de te retrouver et je t’ai laissé un mot.
        Pourquoi ton T-shirt était sous la table ?
        Quand je me suis levé, mon T-shirt s’est accroché à la table et il s’est déchiré. Rex n’est pas avec toi ?
        Laura se rend compte que le chien n’est plus là.
        Pour courir plus vite, je l’ai détaché. Il a sûrement dû s’enfuir, répond-elle tristement. Je suis désolée, je ne pensais pas qu’il partirait… Peut-être que Rex est retourné chercher un nouveau repas. Ton chien est un vrai gourmand, dit Laura en riant.
        Les deux enfants partent à la recherche de Rex. Sur le chemin, ils retrouvent des traces de pattes et d’humain.
        Peut-être que Rex a trouvé une piste, se demande Julien.
        Ils suivent les traces qui les amènent à la cabine du conducteur. Ils allaient ouvrir la porte au moment où une voix dit :
        « Nous avons un problème, les ambulances auront du retard. Un éclair a frappé un arbre et il est tombé sur la route.  Ne paniquez pas et restez à votre place.»
        Laura et Julien ouvrent la porte et trouve Rex seul. Le conducteur n’est plus là…

  3. Bonjour à toutes et tous, chère Claire,

    Merci pour cette belle proposition ! Vous avez très bien travaillé et je vois, à la longueur du texte, que cette histoire vous a beaucoup inspirés. Bravo à vous !
    J’ai été séduite par vos idées de rebondissements, et quel suspense !
    J’ai quelques demandes de corrections pour vous. Je précise que c’est tout à fait normal : on le fait aussi quand on est auteur ou autrice professionnel.le. L’éditeur fait des demandes de corrections à partir du manuscrit.
    A vous de jouer !
    Vous verrez mes propositions en marge du document : dites-moi si vous les voyez ?
    Il y a plusieurs types de corrections à faire : des répétitions (je vous laisse me faire des propositions pour les éviter), des petits soucis de ponctuation dans les dialogues qui font qu’on les comprend parfois difficilement, ce ne sera pas difficile à reprendre ! Il y a quelques petites erreurs d’orthographe, trois fois rien.

    A très bientôt !
    Séverine
    File: 3_claire_descloux.odt

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