1ère étape

 

Présentation

Je m’appelle Florence Jenner Metz ! Je suis écrivain pour la jeunesse. Pourquoi donc ? Parce que j’aime les enfants et les jeunes et parce que j’adore les livres ! J’écris des romans mais aussi des albums et des kamishibais, ce sont des histoires que l’on passe dans un petit théâtre.

Me voici :

photo1

Ce que j’aime ???

Le soleil, la mer et la montage…

Passer du bon temps avec ma famille et mes amis…

Manger et rire…

photo-2

Et puis surtout lire et écrire…

photo-3

Et comme on n’écrit pas que pour soi, j’adore rencontrer mes lecteurs, discuter des livres et imaginer tous ensemble de nouvelles aventures !

Le projet

photo-4

Je suis ravie de me lancer dans l’aventure avec vous ! Car il s’agit bien d’une aventure ! Ensemble, nous allons parcourir les mers à la découverte d’iles incroyables, affronter de terribles épreuves et, j’espère, trouver des trésors cachés…

photo-5

Je vous propose donc de m’accompagner dans ce voyage que nous allons écrire à plusieurs mains.

En effet,  je vais vous proposer des missions et des mystères à percer sur chacune des iles que nous allons découvrir. A vous donc de choisir comment l’équipage dirigé par le capitaine Timothée Andrews et son second, Fernando, affronteront les épreuves et ce qu’ils trouveront sur chacune des iles…

Mais trêve de bavardage,  je crois que le capitaine Timothée Andrews m’appelle… il est grand temps de monter à bord de l’Aventura !!!!

photo-6

Un incroyable voyage

Mission 1 :

« Les vents enfin se sont calmés. Tout l’équipage et même le capitaine Timothée Andrews et son fidèle second, Fernando, semblent épuisés. Seul le perroquet crie à qui veut l’entendre :

– Du rhum ! Je veux du rhum ! 

C’est que la traversée du Pacifique a été difficile, longue et périlleuse. Le ciel ne les a pas épargnés et la caravelle L’Aventura a énormément souffert.

– Il nous faut au plus vite trouver terre, souffle à voix basse Andrews à son second. Les hommes ont faim et le bateau a besoin de réparations.

Fernando acquiesce sans dire mot. Il regarde ses compagnons qui remontent la voile avec peine. Puis il fait glisser son regard vers la proue du navire qui monte et descend au rythme des vagues. C’est vrai, les vents violents ont abimé les mâts et le bois de la coque semble limé jusqu’à la moelle.

Mais tout comme ses compagnons, il ne regrette rien et repense, avec émotion, au jour où son ami, le capitaine Andrews, l’a rejoint à l’auberge des Vieux bandits, un parchemin à la main.

« – Je l’ai enfin trouvée…

– La carte ?

– Oui, celle de mon grand-père. Celle qu’il a dessinée… Pour moi.

– Celle qui mène aux Iles mystérieuses qu’il a découvertes alors qu’il s’était perdu en mer ? »

Fernando se souvient exactement de ce qu’il avait ressenti alors. Son meilleur ami, grand capitaine de la marine royale, recherchait depuis longtemps la carte que lui avait laissée son grand-père et qui menait, selon lui, à un archipel perdu au beau milieu de nulle part qu’aucun navigateur n’avait jamais atteint, à part lui. Personne à l’époque, bien sûr, ne l’avait cru lorsqu’il était rentré de son long voyage. Attristé, il s’était muré dans le silence jusqu’au jour où son petit-fils lui avait dit « Moi je te crois. Je vois bien, au fond de tes yeux, que tu dis la vérité et qu’il existe des iles qui renferment des mystères et des trésors. » Le vieillard avait alors entrepris de lui tracer la route pour lui permettre de retrouver ces iles incroyables. Mais voilà, plusieurs déménagements alors qu’il était encore jeune, puis la mort de son grand-père avaient eu raison de cette carte.

Enfin, il l‘avait retrouvée au fond d’une vieille malle sous un amas de linge. Ni Timothée, encore moins Fernando n’étaient certains que le vieil homme ait vraiment découvert ces terres paradisiaques et ce qu’il s’y cachait vraiment. Mais le rêve était plus fort que tout et ils avaient recruté un équipage pour partir sur les mers déchainées du bout du monde à la poursuite de l’inimaginable.

– Du rhum, crie à nouveau Siroco, le perroquet. Du rhum à terre.

Tout l’équipage se redresse. Le capitaine Andrews tire sa longue vue qu’il ajuste fébrilement. Siroco ne s’est pas trompé. Une longue plage bordée de cocotiers brille comme la promesse du paradis !

– Virez à bâbord, s’écrie Andrews. Ce soir, nous boirons du lait de coco ! Désolé Siroco ! Pas de rhum !

Fernando attrape la carte. Oui, c’est bien la première ile décrite par le grand-père d’Andrews. Il n’y a aucun doute là-dessus. L’aventure va pouvoir commencer. Fébrilement, il pose son regard sur la croix malhabilement dessinée sur la carte au beau milieu de l’ile puis parcourt une fois de plus les indications pour le moins mystérieuses que le grand-père de son ami a rapidement notées :

 « Marchez trois cents pas depuis le grand rocher sur la plage vers l’intérieur de l’ile. Vous trouverez une grotte. Attention, au fond de cette grotte, deux chemins qui descendent dans les profondeurs s’offriront à vous. Choisissez le bon. Seul le bon vous mènera au cœur de l’ile, là où se cache… »

Une tâche d’encre a effacé le reste. Fernando frissonne autant de plaisir que de peur. Que vont-ils découvrir ? »

 

A vous d’écrire la suite…

Décrivez l’arrivée de l’équipage sur l’ile. Comment est cette ile ?

Une fois la grotte atteinte, comment vont-ils trouver le bon chemin ? Que vont-ils découvrir au bout de ce chemin…. ?

 

Avec Florence Jenner-Metz, vous avez embarqué sur la caravelle l’Aventura. Après une traversée périlleuse du Pacifique, vous échouez sur une île. Décrivez l’arrivée de l’équipage sur l’île. Comment est cette île ?
Une fois la grotte atteinte, comment trouver le bon chemin ? Que vont découvrir les membres de l’équipage au bout de ce chemin ?
Nous vous souhaitons une belle aventure !
Envoyez une publication par classe jusqu’au 2 décembre.

33 réflexions sur « 1ère étape »

  1. L’équipage du capitaine Timothée arrive sur l’île un peu fatigué. Les hommes découvrent une île impressionnante et gigantesque. Le paysage est paradisiaque, plein de verdure et très ensoleillé. Ils sont arrivés sur une île volcanique, au loin on aperçoit une grande colline, deux montagnes pointues et une cascade. Les rochers et la plage sont noirs bordés par des eaux turquoises et des cocotiers.
    Les hommes se reposent un instant, cueillent des noix de coco pour boire et manger et excités par l’inconnu, ils reprennent l’aventure. Trois cents pas, trois cents pas dans une forêt tropicale sur un chemin barricadé par les ronces, les lianes et plein de serpents et de crocodiles…Ils comptent leurs pas en suivant le capitaine et Fernando qui tient la précieuse carte dans ses mains. En chemin, ils arrivent à éviter les pièges tendus par les anciens occupants de l’île mais malheureusement, Fernando se blesse à une jambe et le perroquet meurt, écrasé par un éboulement.
    – Ah comme son » du rhum ! Je veux du rhum  » va nous manquer, dit le capitaine, nous allons l’enterrer et il restera à jamais dans nos cœurs.
    Après ce triste épisode, tout l’équipage continue sa route à travers l’île en soutenant Fernando et enfin ils arrivent à la grotte. Ils marchent jusqu’au fond et découvrent les deux chemins qui s’enfoncent dans l’obscurité. Lequel prendre ?
    – Tout à l’heure en regardant la carte au soleil, j’ai lu un code écrit à l’arrière, dit Fernando, j’ai eu le temps de réfléchir en me faisant porter par l’équipage et j’ai résolu l’énigme. Le bon chemin est celui de droite.
    Heureusement, que c’est celui de droite car le chemin de gauche est plein de serpents et de crocodiles. Fernando décide de ne pas descendre à cause de sa blessure. Le capitaine pas très rassuré et inquiet pour Fernando décide de partir seul en tenant la carte de son grand-père.
    – Protège-moi grand-père, je sais que tu me regardes, aide-moi à trouver cet archipel perdu. Je le fais pour toi.
    Le capitaine arrive au bout du chemin et il découvre une mare. Au milieu de la mare, il y a une bouteille et dans cette bouteille, un parchemin. Le capitaine déroule le parchemin et découvre une nouvelle carte avec des indications pour aller sur une autre île. Mais ce n’est pas une carte complète, il manque des morceaux comme un puzzle. Le capitaine comprend alors qu’il va falloir trouver les autres morceaux sur d’autres îles pour pouvoir comprendre l’énigme de cet archipel perdu au beau milieu de nulle part.
    Le capitaine retrouve Fernando et l’équipage et leur annonce que l’aventure ne fait que commencer.
    – Nous devons repartir sur une nouvelle île pour retrouver un autre morceau de la carte qui, quand elle sera complète, nous mènera à l’archipel de mon grand-père. Reprenons des forces, réparons le bateau et vive l’aventure…
    CLASSE ALINE DURAND/VERONIQUE GREPT
    LE BOUVERET

    • Bonjour à toutes et à tous,

      Que d’idées ! Bravo !
      Votre épisode foisonne de rebondissements: la blessure, le code, etc …. On ressent bien la peur, la tristesse et la joie! encore bravo: les émotions sont importantes dans un récit.
      je regrette simplement que le pauvre perroquet soit mort…. snifff…. il faudra trouver un nouveau compagnon à l’équipage ; mais je vous fais confiance.
      haha… moussaillons, vous me semblez prêts à partir pour une nouvelle aventure! alors, en route!

  2. Bonsoir,

    Les élèves ont adoré cette aventure. Ils débordaient d’idées et voici le texte écrit en commun qui reprend leurs meilleures trouvailles ! Ils se réjouissent de la suite de l’aventure… Un grand bravo et à bientôt.
    Véronique

  3. Dans leur cabine, Timothée Andrews et Fernando entendent les bruits de l’équipage qui fait la fête.

    Les matelots boivent leurs dernières ressources de rhum et Siroco en profite pour tremper son bec dans un verre.

    Pendant que les autres boivent, le capitaine et son second parlent de tout ce qu’ils pourraient trouver sur l’île aux cocotiers (c’est ainsi qu’ils ont surnommé l’île mystérieuse).

    Ils décident d’arrêter le bateau à l’est de l’île, à l’abri du vent, là ou il y a le moins de vagues. Andrews envoie un groupe d’hommes jeter l’ancre. Cinq par cinq, ils se mettent dans leur chaloupes et rament jusqu’à l’île.

    Puis l’équipage débarque sur la plage et c’est l’excitation générale. Les hommes admirent l’eau scintillante au soleil. Ils apprécient le sable doux sous leurs pieds nus et la fraîcheur de la brise qui secoue les cocotiers.

    Timothée Andrews envoie 15 hommes de l’équipage agiter un cocotier pour récolter des noix et boire du lait de coco. Ils prennent leurs sabres qui leur servaient à se défendre contre d’éventuels pirates et s’en servent pour couper les noix de coco. Ils ramassent également des dattes et des bananes.

    Fernando s’adresse à Andrews et lui dit :

    – Mon capitaine, l’équipage semble épuisé par le long voyage. Que pensez-vous d’une nuit à la belle étoile pour que les hommes puissent reprendre des forces avant d’aller chercher la grotte ?

    Il hésite un instant et répond :

    – D’accord, vous avez raison. Préparons un camp. Fernando, allez chercher du bois avec quelques hommes pour faire un grand feu et ramenez aussi de grandes feuilles de palmiers qui serviront de lits.

    Un peu plus tard dans la soirée, une famille de suricates entoure le campement et en profite pour grignoter dans les noix de coco restantes.

    Tout l’équipage tombe de fatigue puis s’endort profondément sous la pleine lune, accompagné par le bruit des criquets et grillons.

    Le lendemain matin, les hommes envoient Siroco faire le tour de l »île en repérage.

    – Le rrrocher se trrrouve à l’ouest de la plage ! Il faut ensuite marrrcher vers l’intérrrieur de l’île à travers une jungle épaisse et le grrrotte se trrrouve au coeur de l’île ! raconte-t-il à son retour.

    Andrews donne des ordres :

    – Un groupe de 10 hommes doit aller réparer le bateau, la coque a été endommagée durant la tempête ! Tous les autres, suivez-moi et allons explorer la grotte dont mon grand-père m’avait tant parlé.

    L’équipage se dirige vers le rocher, tout le monde est excité à l’idée de découvrir le mystère au fond de la grotte. Siroco, perché sur l’épaule du capitaine Andrewws, est chargé de compter les pas jusqu’à la grotte.

    – 296, 297 298, 299… 300 !!!

    La grotte est très sombre, silencieuse et humide. Les parois sont rugueuses et gluantes. Quand les hommes y entrent, des centaines de chauves-souris s’échappent de peur.

    Andrews réfléchit à quel est le bon chemin et soudain, il se rappelle d’une berceuse que son grand-père lui chantait quand il était petit.

    «  Les tunnels apparaissent dans le mur et lequel est le booon ? A droite le monstre s’offrira à toi et à gauche c’est le booon !!! »

    – A bâbord toute !!! ordonne-t-il soudain, grâce à son souvenir fulgurant.
    Ils avancent plusieurs minutes dans la galerie en s’éclairant de torches qu’ils ont préparées avec des branches de la forêt.

    Au fond du tunnel, ils se trouvent devant un gouffre éclairé par une lumière dorée qui empêche de voir le fond.

    – Ce n’est pas le bon chemin ! s’exclame un matelot apeuré.

    – Mais pourtant, je me souviens bien de la berceuse de mon grand-père, je suis sûr qu’il parlait de cela ! lui répond Timothée Andrews.

    – Siroco, serais-tu d’accord de descendre un peu dans le gouffre pour aller voir ce qui se trouve plus bas ?

    – Descendre dans le gouffre ? Euh … non, j’ai pas trop envie !

    – On t’offrira des bouteilles de rhum et des graines si tu y vas !

    – Bon OK, si vous me prenez par les sentiments !

    Le perroquet s’envole et va explorer le gouffre. A son retour, il est enthousiaste :

    – Le trou n’est pas si profond, il y a des marches creusées dans la paroi pour descendre, suivez-moi !

    Arrivé en bas de l’escalier, les hommes découvrent une magnifique salle avec une énorme médaille en or d’un mètre de diamètre qui brille au milieu. Sur celle-ci est gravée une carte de l’archipel avec les 5 îles mystérieuses. Sur chaque île se trouve une croix indiquant l’emplacement de futures découvertes.

    – Qu’est-ce que cela peut bien signifier ? demande l’un des matelots.

    – Nous le saurons bientôt !!! lui répond Andrews, enthousiaste. Retournons au bateau, en route pour la suite de l’aventure !

    – Hourraaaa ! crient en coeur les hommes de l’équipage.

    Classe de Jérôme Roulier, école de Allières, Genève

    • Bonjour chers moussaillons,

      j’ai lu votre épisode avec grand plaisir! Que d’aventures!!!!
      Votre texte est très vivant grâce aux différents dialogues.
      Votre description de la grotte est excellente: on ressent immédiatement de l’angoisse !
      Dans un livre, les descriptions sont très importantes car elles permettent aux lecteurs de ressentir des émotions! Donc BRAVO!
      Allez, en route…. l’aventure n’est pas terminée!

  4. Enfin l’Aventura arrive sur la plage brûlante. Siroco dit :

    – Terre atteinte, terre atteinte !

    L’équipage remplit de bonheur avança d’un pas conquérant.

    – Cette île est très mystérieuse, annonça Timothée Andrews.

    Fernando, occupé sur la carte, avança vers le rocher entouré de brume.

    – Cette île a une forme mystérieusement triangulaire, dit un marin.

    Fernando, toujours occupé vers le rocher indiqué sur la carte, anonça :

    – J’ai trouvé quelque chose !

    Tout l’équipage se dirigea vers Fernando. Fernando s’exclama en pointant du doigt :

    – Là, une inscription !

    Timothée fit un pas en avant et regarda attentivement le rocher. Il était écrit : « Le bon chemin vous devez trouver. Pour le faire répondez à cette énigme : l’eau utile vous servira encore plus qu’à boire, trouvez comment ! »
    Timothée dit :

    – Nous camperons ici pour la nuit et demain à nous le trésor !

    Le lendemain, tout l’équipage réveillé commença à faire les trois cents pas jusqu’à la grotte. Quand ils trouvèrent enfin la grotte, ils y entrèrent. Au bout de dix minutes ils virent les deux chemins. Timothée réfléchit à l’énigme

    – Mmmh…l’eau nous servira plus qu’à boire… »

    Jakpot, le voleur de l’équipage, mit sa main contre une dalle incrustée dans une mur et dit :

    – Cette marche, c’est pas du gâteau, j’espère qu’il y a un trésor.

    Soudain la dalle s’enfonça dans le mur et l’un des chemins se ferma.

    – C’était donc ça, un système hydrolique, dit Timothée.

    L’équipage se dirigea vers le chemin ouvert.

    Arrivés, Fernando creusa, creusa, et trouva un trésor ! Fernando l’ouvrit, soudain un elfe avec une massue sortit du coffre et un millier d’elfes sortirent de nulle part ! Timothée chargea le canon et feu ! Mais de l’eau sortit du canon, il avait été trafiqué. L’eau arriva sur l’elfe qui rigola. Deux secondes plus tard, l’elfe s’évanouit et les autres partirent en laissant un trésor. Timothée l’ouvrit et à l’intérieur il y avait l’Etoile du Monde, la plus grande perle du monde !

    – En route pour d’autres îles, dit Timothée !

    Classe 6H Evionnaz, Emilie Rossier

    • Bonjour à tous,

      Votre texte est très intéressant ! J’aime particulièrement l’idée du système hydraulique.
      Un récit semble plus vrai quand on y inclut des éléments réels et scientifiques !
      Bravo!
      Bravo aussi pour les dialogues qui donnent du rythme au récit !
      Allez, en route moussaillons, l’aventure n’est pas terminée!

  5. Bonjour Madame Jenner-Metz,
    Nous sommes les CM1 de l’école primaire française de Genève. Nous avons beaucoup aimé votre atelier.
    Nous avons d’abord écrit chacun notre texte. Ensuite, nous avons travaillé ensemble à partir des meilleures idées et des meilleures phrases de chacun.
    Nous espérons que notre histoire vous plaira.
    Nous sommes impatients de participer au deuxième atelier.
    Les CM1 de la classe de monsieur Kolb

    -Regardez, je vois l’île. Virez à bâbord, dit le capitaine Timothée Andrews.
    -Nous arrivons ! Jetez l’ancre, ordonne Fernando.
    -Je vois le rocher ! Envoyez les chaloupes à la mer, ajoute le capitaine Timothée.
    -Moussaillons, nous pouvons descendre ! J’emporte la carte avec moi.
    -Nom d’une barbichette bleue, qu’est-ce que c’est beau !
    L’équipage arrive sur une île remplie de cocotiers et de fleurs multicolores. Elle est entourée d’une mer turquoise. Le sable est fin et chaud. Mais ils se méfient malgré tout de cette île qui semble déserte.
    Fernando demande au capitaine si on peut se reposer jusqu’au petit matin pour reprendre des forces.
    -Tu as raison, dit le capitaine. Nous allons nous reposer et on boira du lait de coco comme je l’avais promis.
    Après le repos de la nuit, tout le monde se réveille et commence à se préparer. Andrews prend la carte et une corde, on ne sait jamais. Il demande :
    -Parés ?
    -Paré ! répond l’équipage.
    Le capitaine se dirige vers le gros rocher, suivi de ses hommes. Il leur dit de le suivre à la queue leu leu en vérifiant le nombre de pas pour être sûrs de ne pas se tromper. Quand, au bout de 15 minutes, ils ont fait 300 pas bien comptés, ils trouvent effectivement une grotte dont l’entrée est cachée par un gros rocher qu’ils poussent avec difficulté.
    -Enfin arrivés à la grotte, quelle chance ! La carte était vraiment juste! dit Fernando.
    -Du rhum, du rhum, répète Siroco.
    -Désolé Siroco, mais je t’ai déjà dit que tu n’auras pas de rhum.
    Ils préparent une torche avec des branchages et entrent dans la grotte. Ils regardent partout autour d’eux. Il fait sombre. Ils distinguent plein d’yeux jaunes. Alors, le capitaine allume la torche et aussitôt, des chauves-souris s’envolent au-dessus de leurs têtes.
    -C’est horrible ! s’exclame Fernando.
    Après un moment de marche, Timothée s’écrie :
    -Regarde Fernando ! Les deux chemins, on les a trouvés !
    -A droite ou à gauche ? Où allons-nous ?
    Ils réfléchissent un bon moment. Finalement, ils prennent le chemin de gauche en espérant que c’est le bon. Il y a des toiles d’araignées partout. Ils marchent, marchent et marchent encore, sans rien trouver jusqu’au moment où ….
    -Le trésor ! s’écrient les matelots. Hourra ! crient-ils tous en chœur.
    Ils sont tellement contents ! Ils sautent de joie. Mais malheureusement le coffre est fermé. Timothée regarde le pendentif en forme de clé que son grand-père lui avait offert. Il essaie la clé et miracle, le coffre s’ouvre ! A l’intérieur du coffre, une carte …
    Le capitaine Andrews reconnaît l’écriture de son grand-père.
    -Regardez, on dirait qu’il y a quelque chose de caché dans les montagnes, remarque Fernando.
    -Ressortons la carte de mon grand-père, celle de l’archipel des îles mystérieuses, ordonne le capitaine. Il faut trouver cette île en forme de tête de mort !
    L’aventure continue !

    • Bonjour jeunes aventuriers,

      j’ai eu beaucoup de plaisir à lire votre épisode!
      J’aime particulièrement l’humour qui s’y trouve. Un bon récit d’aventure doit faire frissonner, mais aussi rire! Donc bravo!
      Vous avez également très bien décrit l’ile: en fermant les yeux, on s’y croirait!
      J’ai hâte de lire la suite de vos aventures! Allez, en route!

  6. L’équipage arrive sur l’île. Ils voient des kiwis, des singes et beaucoup d’oiseaux de différentes races. Il y a aussi des bananiers et des cocotiers. Puis, ils rencontrent un gentil villageois qui les emmène à son village. Il leur propose une petite maison pour dormir. Le capitaine Timothée se rend compte que le village est construit autour du rocher comme s’il le protégeait. L’équipage demande à un villageois s’il connaît une grotte. Il lui semble en connaître une mais il n’est pas sûr. Timothée prend la carte et suit les indications de son grand-père. Ils arrivent à la grotte. Ils avancent jusqu’au fond de la grotte et voient deux chemins : un en toile d’araignée et l’autre en lave. Pendant une heure, ils se demandent lequel prendre. Après tout ce temps, ils trouvent un bout de fil rouge et un peu plus loin un morceau de tissu rouge. Le capitaine se souvient que son grand-père portait toujours un manteau rouge. C’est le chemin avec la lave. Ils sautent d’un rocher à l’autre pour éviter la lave mais un pirate tombe et … se retrouve près du trésor dans une salle. Un grand coffre avec des bijoux, des sous, des diamants et des bouteilles de rhum.
    Classe de Courroux 6P

    • Bonjour chers aventuriers,

      votre récit est très intéressant. J’aime particulièrement le choix de reprendre un élément du grand-père. On a l’impression qu’il est toujours là, quelque part avec le capitaine!
      la description de l’ile est aussi bien réussie. C’est important dans un livre de pouvoir se représenter les lieux.
      donc Bravo
      allez, vite en route, l’aventure continue!

  7. début de texte ils nous a donné beaucoup d’imagination pour la suite. Nous avons tous écrit un texte et nous avons ensuite sélectionner celui qui nous semblait le meilleur. Nous espérons que ça vous plaira.

    Toute la classe de 8H Courtepin.

    – « Quelle belle île ! S’exclama Fernando. Des magnifiques palmiers et du sable fin tout doux. Le paradis quoi !
    – Bon ! On n’est pas là pour bronzer, annonça Andrews.
    – COCOTIERS EN VUE !! Hurla le petit perroquet.
    – Ça tombe bien, j’ai faim ! déclara le compagnon du capitaine.
    – Bien, moi je vais essayer de chercher du matériel dans cette jungle pour réparer le bateau dit le capitaine.
    – Nous te suivons annonça le petit groupe.
    Quelques pas plus tard :
    « Yes ! yes ! yes ! j’ai trouvé un oassis » s’écria Siroco.
    SPLATCH ! SPLOUTCH
    « Haaa j’ai l’impression de nager dans du bon rhume »
    Pendant que Siroco se baignait, le capitaine pris le temps de sortir la carte de sa poche.
    « Les amis j’ai toujours la carte que mon grand-père m’a donné. Nous sommes tout près de la grotte mystérieuse », montra du doigt fièrement le petit chef.
    Quelques petites chansons de pirates plus tard, le groupe arrive devant deux cavités béantes.
    Le capitaine se retrouve devant un choix difficile. Rien sur la carte de son grand-père n’indiquait qu’il y aurait deux grottes. Mais laquelle faut-il prendre, celle de droite ou celle de gauche ? Andrews consulte alors son seconde :
    – Celle de gauche m’inspire plus confiance.
    – Et moi je dirai plutôt celle de droite par rapport au dessin de la carte, objecta le capitaine.
    – Jouons à pile ou face. Pile c’est la grotte de droite et face celle de gauche.
    – Je ne sais pas….. installons un petit camp …. Il se fait tard la nuit portera peut-être conseil.
    Le lendemain, Andrews se réveille de bonne heure, s’étire. Ce n’est que lorsqu’il émerge complètement de son sommeil qu’il voit qu’il n’est plus dans sa tente.
    « Mais, que se passe-t’il ? Pourquoi suis-je dans une cage ? Mais, où sont les autres ? »
    Autour de lui des silhouettes humaines chantent, dansent.
    « Hounga, Hounga, Houngaga ! Haaa ! feu, chaudron, manger ! »
    Pendant qu’Andrews prends peu à peu conscience de sa situation, Siroco et Fernando le cherche désespérément et tristement.
    Soudain le petit perroquet entend des cris.
    « Mais c’est la voix du capitaine, vite il doit avoir un problème ».
    « Mais tu vas où ? hurla Fernando »
    En moins de cinq minutes, Siroco arrive à destination. Mais lorsqu’il voit la scène il fait précipitamment demi-tour pour alerter le second.
    Lorsqu’il le voit, le petit oiseau plonge et hurle : « De l’eau, matelot cap à tribord »
    Fernando comprend rapidement en voyant l’état dans lequel se trouvait le perroquet que le capitaine était en danger. Il appelle ses compagnons et guidé par Siroco se dirigent droit vers le camp des cannibales. Heureusement, Andrews se trouve légèrement à l’écart du centre. Discrètement, Fernando sectionne les cordages et lentement enlève les barreaux de en bambou de la cage.
    « Vite nous devons nous dépêcher avant que la nuit ne tombe » chuchote Fernando. Tout en soutenant Andrews, il s’enfonça dans la jungle et rejoignit le groupe.
    – Du rhum ! crie Siroco en les voyants. Du rhum !
    – Tais-toi, oiseau de malheur tu vas nous faire repérer !
    Peu après, remis de leurs émotions, le capitaine et ses hommes décident de retourner aux grottes.
    – Bon alors celle de droite. J’y vais avec Fernando. Tout le monde est d’accord ?
    – Oui chef.
    Pendant que les deux jeunes hommes, exploraient la grotte, on n’entendait plus rien, juste les claquements du bec du perroquet et les gouttes d’eau qui tombaient du plafond.
    – Tu….tu…tu….tu ne trouves pas qu’elle est sombre et froide ? demanda Fernando légèrement apeuré.
    – Oui elle est effrayante. Bon, nous ne sommes pas là pour nous amuser, essayons de chercher des trucs utiles, ordonna le commandant au manteau rouge.
    Soudain, le second trouve un petit passage couvert de lianes.
    – Viiiite, venez voir j’ai trouvé quelque chose, hurle le coéquipier du capitaine.
    – Bien joué mon garçon ! Félicite Andrews
    Pendant que la discussion des hommes allait bon train, leur ami volant, lui ne parle plus.
    Tout d’un coup, un bruit étrange se fait entendre à côté d’eux. Tout apeuré, Andrews demande au perroquet si c’était lui qui avait fait ce bruit bizarre.
    – Mais ça ne peut pas être Siroco puisqu’il n’a pas dit un seul mot depuis que nous sommes entrés dans cette grotte, déclara Fernando en tremblant.
    De peur Siroco s’envole vers une forêt de lianes. Les deux marins le suivent avec peine. Après l’avoir traversé, tous deux s’arrêtent net. Un magnifique paysage s’offrait à eux. Juste devant, le petit perroquet tout essoufflé s’était posé sur une sorte de pancarte. Andrews se dirige alors vers Siroco, il remarque que sur le panneau il y a un texte écrit bizarrement.
    « On dirait une langue de pirate ». Andrews parcours encore le texte mais il ne comprend rien.
    Fernando, lui, le compris parce que c’était sa langue. Il savait lire et traduire ce qui est très surprenant pour un jeune homme comme lui.
    – Ceci veut dire…. « Danger de mort ».
    – Mais quoi danger de mort, il n’y a rien de mortel ici. Râle le capitaine
    « GRRRRRRRR »
    – Ou peut –être que si. Aaaaaaaah, cours vite.
    « BOUM »
    – Andrews tu es où ?
    – Ici juste à côté de toi.
    – Mais non c’est Siroco à côté de moi
    – Dirigeons nous vers la lumière et nous nous retrouverons.
    Après s’être tous dirigé dans la même direction, les deux guerriers, les yeux brillants découvrent devant eux un merveilleux trésor.
    – C’est trop beau pour être vrai n’est-ce pas ?
    – Ouais répondit Fernando
    Quelques larmes de joie plus tard…
    – Rentrons au bateau faire les réparations
    – Heuu c’est par où que l’on doit passer
    – Je crois que pour remonter sur terre… nous sommes passés par les lianes… vers la gauche…. Tout droit …
    Après un peu plus d’une heure, ils retrouvèrent leur campement.
    – Fernando toi, tu vas prendre du bois et organise les réparations, moi je vais cacher ce magnifique trésor.
    En quelques jours, les marins ont réparé le bateau et l’équipage a continué leur aventure.

    Classe 8H de Théophile Coquoz, Courtepin

    • chers aventuriers,

      Votre épisode est très intéressant: il y a de nombreux rebondissements à l’intrigue et surtout vous avez ajouté une pointe humour! C’est très important dans un récit rempli de suspens d’ajouter des clins d’œil humoristiques.
      Les dialogues rendent aussi l’aventure plus vivante !
      donc bravo!
      Allez, vite en route. l’aventure n’est pas terminée!

  8. Bonjour Florence,
    c’est avec grand plaisir que nous avons écrit notre histoire de « pirates » ! on vous souhaite une bonne lecture, meilleures salutations des « flandrins » d’Orvin.

    Un incroyable voyage… mission 1

    Tout l’équipage est très fatigué mais se réjouit d’accoster. Ils découvrent une île paradisiaque pleine de couleurs, entourée d’eau turquoise très calme avec du sable fin comme de la poussière. Un grand volcan se dresse au milieu de l’île et de la fumée en sort lentement. Des dauphins sautent avec leurs petits. Il y a de gros rochers et des grottes noires comme la nuit. Les voiles ont été tellement abîmées par le vent que certains matelots vont commencer par réparer le bateau pendant que d’autres chercheront le trésor. Ils mettent une chaloupe à la mer et, alors qu’ils sont sur le point d’accoster, ils heurtent violemment des rochers. Fernando est éjecté par-dessus bord et s’enfonce la tête la première dans le sable. Ses camarades laissent la chaloupe dans l’eau et marchent jusqu’à la plage, le reste de l’équipage descend du bateau et tire Fernando par les pieds pour lui sortir la tête de l’eau. Trois noix de coco tombent des arbres. Un crabe pince le nez de Fernando qui hurle de douleur en courant dans tous les sens. Il fonce dans les arbres. Des singes crient dans la forêt sombre et humide. Le sable est brûlant à cause du soleil qui brille sur l’île. Quand il arrête enfin de courir, il se rend compte que le crabe est parti. Le groupe va chercher des noix de coco pour se réapprovisionner en nourriture. Une douce odeur de sucre leur chatouille les narines et leur donne envie de savourer les fruits. Les oiseaux chantent de douces mélodies. Siroco part devant et se perche sur un gros rocher. De là, il voit la grotte que tout le groupe cherchait. Il crie :
    – La gruhm, la gruhm droit devant.
    Fernando rassemble l’équipage.
    – Voici le fameux rocher pointu que le grand-père d’Andrews a dessiné sur la carte. Bravo Siroco !
    – 300 pas et du rhum ! dit Siroco.
    Fernando marche alors en comptant 300 pas et découvre un sentier qui conduit à la grotte. Il va chercher le reste du groupe et pour retrouver son chemin, il laisse des galets derrière lui. Une fois tous réunis, ils s’enfoncent dans la forêt toujours plus obscure et sombre. Des cris de singes effrayants surgissent au-dessus de leur tête. Ils leur lancent des noix de coco. Le capitaine Andrews en reçoit une et s’évanouit. Siroco se pose sur lui et crie :
    – Du rhum ! Il faut du rhum !
    Fernando est obligé de porter le capitaine. Siroco sort la petite bouteille de rhum qu’Andrews portait dans son blouson. Fernando lui en fait boire ce qui réveille Timothée Andrews qui, inquiet et épuisé, demande à son équipage de venir avec lui. Il rentre avec tout le groupe dans la grotte. Une fois à l’intérieur, Timothée marche sur une dalle de pierre. Elle rentre dans le sol de quelques centimètres. Ils avancent très prudemment mais ils aperçoivent sur le sol un alphabet gravé sur les dalles de pierre. Une inscription sur la roche volcanique dit « il faut sauter sur les bonnes cases pour écrire le nom de l’île et pouvoir passer ». Fernando commence à faire des acrobaties et il s’accroche dans les trous du plafond. Il écrit « Snake Island » car c’est le nom de l’île qui est inscrit sur la carte du grand-père d’Andrews. Une grille se relève et ils aperçoivent deux tunnels. Lequel choisir ?
    Au-dessus des tunnels il y a deux animaux gravés. Un serpent sur l’un et un crocodile sur l’autre. Ils choisissent le serpent car le nom de l’île sur la carte est « l’île aux serpents ».
    Malgré leur fatigue, les courageux pirates arrivent dans le cœur de l’île. Timothée indique d’un signe de tête qu’il va en premier. Soudain, il entend un sifflement et a, tout d’un coup, extrêmement mal au bras gauche. Il relève sa manche et voit une phrase se graver sur sa peau.
    – Du rhum ? dit Siroco.
    – Non, affirme Timothée. C’est écrit « Réfléchissez deux fois avant d’agir ».
    – Regardez, là ! dit Fernando, un coffre ! C’est sûrement le trésor !
    – Ne l’ouvrez pas, c’est peut-être un piège, avertit Timothée.
    – Du rhum ? dit Siroco. Et il ouvre le coffre.
    Brusquement, un bout de la salle s’effondre. Au milieu des pierres se trouve un autre coffre. Mais à peine Fernando s’en approche-t-il que les pierres et le coffre se rassemblent pour former un gardien de pierres qui, muni d’une épée, commence à frapper sans se fatiguer ! Les pirates le combattent avec leur sabre. Deux d’entre eux essaient de l’arrêter mais sans succès, ils sont éjectés plus loin par la violence et les gestes brusques du gardien. Ils finissent par remarquer que leurs attaques ne lui font rien. Alors, ils l’attirent hors de la grotte et une personne qui se trouve juste au-dessus de l’entrée fait tomber une énorme pierre sur le gardien qui explose. Timothée récupère le coffre qui contient une carte.
    – C’est la carte pour la prochaine île, dit-il.
    – Nous pouvons repartir à la conquête du trésor, se réjouit Fernando.
    – Non, d’abord il faut réparer notre bateau rappelle Timothée.
    Et c’est ainsi que les pirates partent réparer le bateau.
    Ils avancent lentement sur un pont de corde qui va en direction de la plage, heureux d’avoir trouvé la carte. Soudain, un membre de l’équipage crie :
    – Ah ! on m’a mordu !
    – Attention, le pont bouge !!! crie Fernando.
    L’arrière du pont se lève et la tête d’un serpent apparaît.
    – Ah, j’ai horreur des serpents !
    – Courez !! crie Fernando.
    Une course contre le gros serpent commence.
    L’équipage regagne en toute hâte le navire et s’enfuit sans prendre le temps de finir les réparations. Tout le monde semble soulagé sauf le marin mordu qui commence à avoir des symptômes inquiétants.

    • chers moussaillons,

      Quelle aventure! Votre texte est rempli de rebondissements et permet au lecteur de ressentir de nombreuses émotions: la peur, le rire (car dans votre texte, il y a beaucoup d’humour également)
      Bravo!
      L’arrivée sur l’ile est particulièrement réussie: tout de suite, elle donne envie de lire la suite.
      Le début d’un récit ou d’un chapitre doit tout de suite plonger le lecteur dans l’action.
      Donc, encore une fois, bravo!
      allez, en route, l’aventure continue!

  9. Bonjour,
    Nous avons eu beaucoup de plaisir à écrire cette première histoire. Nous nous réjouissons déjà de la deuxième mission.

    Un incroyable voyage : mission 1

    Le bâteau s’avance peu à peu vers l’île. L’équipage voit maintenant tous les détails de l’île : un immense volcan, des cocotiers, des rochers, la jungle, des oiseaux, des crocodiles dans la mer.

    Fernando dit :
    – Ah, enfin arrivés !

    Ils descendent du bateau et le capitaine remarque que le bateau s’éloigne vers l’horizon.
    – Non ! Mon bateau ! s’exclame le capitaine.
    – Catastrophe ! dit Fernando, on n’a plus de bateau ! On est coincés sur l’île !

    L’équipage continue son chemin sur l’île tête baissée.
    Dix minutes plus tard, ils aperçoivent des petits dinosaures en train de se battre. Ils se sauvent en courant. Ils décident de faire le tour de l’île pour contrôler qu’il n’y a pas d’autres bêtes dangereuses qui s’y cachent. Une fois rassurés, ils partent en direction de la grotte.

    Soudain, le capitaine Andrews découvre des squelettes humains derrière un rocher. Il est étonné car il ne savait pas qu’il y avait des hommes sur l’île. Il décide de les examiner de plus près. Fernando dit :

    – Regarde, il y a des griffures sur le crâne. Je crois qu’ils se sont fait tuer par les dinosaures !
    – Soyons discrets et rapides, pour ne pas attirer les dinosaures ! Partons en direction de la grotte.

    Quelques minutes plus tard, ils arrivent près de la grotte. Ensuite, ils entrent, avancent un peu et voient les deux chemins. Ils décident de prendre celui de droite car la moitié de l’équipage est droitier. Ils entendent des bruits bizarres et, tout à coup, BOUM ! Des chauves-souris foncent sur eux. Ils se précipitent vers l’autre chemin.

    Ils descendent le sentier et voient des stalagtites et des stalagmites. Derrière une stalagmite, il y a le trésor ! Il est caché dans une boîte. Le capitaine l’ouvre et découvre un œuf de T-Rex !

    – Incroyable, un œuf de T-Rex !
    – A quoi ça pourra nous servir ? dit Fernando.
    – Prenons-le et sortons, on verra bien !

    Quelques instants plus tard, ils sortent de la grotte et voient une tempête. Soudain, un palmier se casse juste devant eux. En courant et en évitant les palmiers, ils vont jusqu’à la plage.

    – Oh ! s’exclame le capitaine, notre bateau est revenu grâce au vent de la tempête !
    – Youpi ! crie l’équipage. Au revoir île de malheur et en route pour l’aventure !

    Classe de 5-6P de Nora Mazzarini, Rossemaison

    • chers moussaillons,

      j’ai beaucoup aimé l’idée de plonger le lecteur à l’époque des dinosaures! C’est une idée insolite qui surprend. C’est très important de surprendre le lecteur et de l’emmener dans des contrées inconnues!
      bravo donc pour ce choix!
      Les dialogues apportent du dynamisme au récit! Encore bravo!
      allez, vite en route, l’aventure continue!

  10. -Jetez l’ancre, moussaillons.
    – A vos ordres, Capitaine.
    – Il me semble que vous êtes nerveux.
    – Oui, l’île a l’air grande et dangereuse. Mais qu’elle est belle!
    Ils montèrent dans la barque et peu après débarquèrent sur l’ile.
    Après avoir fait un long chemin, l’équipage avait fait 300 pas mais ne trouvait pas la grotte. Le Capitaine Andrews s’inquiéta:
    – Nous avons fait ce qui était écrit sur la carte mais nous n’avons pas trouvé la grotte.
    Il ordonna qu’on cherche partout. Un marin de l’équipage marchait quand tout à coup le sol s’effondra sous ses pieds. Il tomba et cria de toutes ses forces.
    – Au secours.
    Tout de suite, l’équipage se précipita vers le trou. Timothée demanda comment c’était au fond du trou. Le marin dit:
    -Il y a un chemin qui part à gauche et je vois de la lumière.
    – Suis-le et dis-nous ce qu’il y a au fond.
    Le marin couru dans le tunnel et revint aussitôt.
    – Le chemin mène à l’entrée d’une grotte.
    Le capitaine était content et dit:
    – Un à un descendez, je serai le dernier.
    Une fois tout l’équipage dans le tunnel, ils se dirigèrent vers la lumière. Le capitaine ordonna:
    -Allez chercher des lampes et à manger.
    – A vos ordres, Capitaine.
    Au bout de dix minutes, l’équipage revint avec tout ce qu’il fallait.
    – Donnez une lampe à tout le monde après avoir mangé.
    Après ils marchèrent dans la grotte et découvrirent deux chemins comme son grand-père l’avait dit. Ils se demandèrent quel chemin il fallait prendre. Il relut attentivement la carte et dit:
    – J’ai une idée! Prenez quelque chose qui roule bien et nous le ferons rouler à travers le chemin.
    Ils prirent un boulet de canon et le roulèrent sur le chemin de gauche.
    – Ecoutez bien s’il y a du bruit, dit le capitaine Andrews.
    – Aucun bruit, murmura Fernando.
    – Alors, essayons l’autre chemin.
    Fernando reprit un boulet et le roula à travers celui de droite. Tous les marins retenaient leur souffle. Tout à coup, un grognement résonna et un énorme grizzli surgit. Il s’apprêtait à donner un coup de griffes à Fernando quand un coup de feu retentit. L’ours s’écroula parterre et en bougea plus.
    – Nous avons trouvé le bon chemin. Prenons celui de gauche.
    -D’accord, allons-y.
    Tous les marins marchèrent dans la même direction. Ils arrivèrent enfin au bout du chemin et ne découvrirent qu’une petite boîte. Le capitaine Andrews l’ouvrit et déplia un petit parchemin. Une énigme y était inscrite. Il la lut à haute voix.

    On peut le trouver derrière vous
    Un énorme carnivore
    Recouvert de poils
    Sur un bout très aiguisé se trouve la clé

    Il réfléchit et s’exclama:
    – J’ai trouvé, il faut retourner et examiner l’ours.
    Arrivés, auprès de l’animal, ils découvrirent une petite clé accrochée à une patte arrière. Il ne restait maintenant qu’à trouver ce qu’elle ouvrait. Il retournèrent près du coffre et cherchèrent partout. En voulant se reposer, Fernando s’appuya contre une parois et celle-ci s’écroula.
    – Un passage secret, cria-t-il. Il y a un coffre. Donnez-moi la clé, je vais l’ouvrir.

    A l’intérieur se trouvait un autre parchemin qui disait:
    Retournez au grand rocher, il vous dira où aller

    L’équipage repartit en direction du rocher. Lorsqu’ils arrivèrent devant celui-ci, un marin prit un caillou pour le lancer mais il ne bougeait pas. Il le tourna pour le décrocher. Tout à coup, une flèche sortit du grand rocher. Elle indiquait le Sud.
    – Embarquons sur l’Aventura pour la prochaine île. Le flèche nous indique la direction à suivre. Mais avant de partir, allez chercher des provisions pour la suite du voyage.

    CLASSE DE 6P de Cynthia Voisard, Courroux

    • chers moussaillons,

      Que de suspens dans votre texte! Il est plein de rebondissements et on ne s’ennuie pas!
      J’ai particulièrement aimé l’énigme proposée. Dans un livre, il est important d’amener le lecteur à réfléchir! donc bravo!
      la description des lieux est aussi réussie! elle donne plus de vie au récit! encore bravo!
      allez, en route, l’aventure continue!

  11. La main tremblante, Fernando rend la carte à son ami. Tout en ne pouvant détacher son regard de ce qui lui paraît être un miracle, celui-ci la range dans sa sacoche sans ajouter un seul mot. Arrivé à ses côtés, son équipage observe, avec excitation, cette immense plage de sable blanc. Les vagues, d’un bleu turquoise, semblent caresser le rivage telle une main de velours. Les grains de sable étincellent au soleil pareils à des milliers de diamants.
    Malgré la beauté de l’île, tous finissent par reprendre leurs esprits et le capitaine crie :
    « À bâbord toute ! »en attrapant le gouvernail avec enthousiasme.

    Arrivé sur la plage, Monnier, un des membres de l’équipage, pose ses pieds nus sur le sable chaud et d’un blanc immaculé. Ce qu’il ressent sous ses pieds à la douceur de la farine. Ils aperçoivent des petits crabes batailleurs multicolores, emportés par les vagues, qui tentent de regagner le large. Un bernard l’hermite rentre dans sa coquille au passage des hommes et s’enfuit dès que ceux-ci l’ont dépassé.
    Au bord de la plage, une multitude de cocotiers de toutes tailles s’offrent à eux ainsi qu’une grande variété de plantes inconnues.
    Affamés, ils se jettent au pied de l’un d’entre eux et Simon, le plus futé, réussit à y grimper. Il détache les cocos un par un et les lance à ses compagnons. Andrews sort le sabre qu’il garde dans son sac. Facilement, il ouvre les cocos et les distribue à son équipage. Repus et heureux, ils s’endorment à la belle étoile à même le sable.
    Le lendemain, réveillé par le doux clapotis des vagues, Andrews remarque que Monnier a disparu.
    « Monnier, Monnier !
    – Au secours ! hurle celui-ci de derrière les palétuviers.
    Tous, réveillés en sursaut, accourent pour aider le pauvre homme. Ils le trouvent, pétrifié face à un magnifique oiseau gris.
    – Que se passe-t-il, Monnier ?
    – Cet oiseau… cet oiseau aboie !!! »

    Après cet épisode, l’équipage part à la recherche du grand rocher. Au bout d’une petite heure, le rocher leur apparaît comme par magie. Ils reprennent la carte et suivent les instructions. Cela les mène sans encombres à la grotte citée par le grand-père du capitaine.
    « La voilà ! La voilà !
    – Et voici les deux chemins ! Lequel des deux devons-nous choisir ?
    – Si on prenait la carte, elle pourrait peut-être nous donner des indications.
    – Bonne idée ! Allez-y Capitaine, montrez-nous la carte ! »
    Au moment même où celui-ci sort la carte, le ciel se dégage et un rayon de soleil éclaire une partie de la carte. Par transparence, le capitaine aperçoit des signes qui lui semblent familiers. N’était-ce pas son grand-père qui les lui avait montrés durant son enfance ? La scène jaillit de sa mémoire et tout devient clair. Le message dit :
    « Je suis invisible, mais parfois on peut m’entendre. On peut aussi me sentir mais on ne peut pas me sentir. Je peux être doux et agréable mais je peux tout détruire. Qui suis-je ? »
    – Quoi ? Mais ça ne veut rien dire !
    – Mais si, ça a un sens, sinon ce ne serait pas possible.
    – Ce ne serait pas le Sphinx ?
    Tout le monde le regarde d’un air ahuri.
    – Oh, le vent qu’ils m’ont mis ! »
    Après ces mots, une bourrasque de vent surgit de nulle part et fait pencher toute la végétion en direction d’un des chemins.
    – Regardez ! La nature nous montre le chemin.
    – C’est par là, l’Egypte ?
    – Mais non, tête de Shrek, c’est le vent, la solution de l’énigme ! Le vent nous a montré le bon chemin ! »

    Suite à cela, ils commencent leur descente vers les profondeurs. Le parcours est de plus en plus chaotique mais les hommes ne désespèrent pas d’atteindre leur but et ce que cache cette île.

    Classe de 8B, Nyon

    • chers aventuriers,

      ah bravo! votre texte est riche en suspens. J’ai tout particulièrement apprécié votre description des lieux: vous avez su la rendre vivante grâce aux nombreux adjectifs utilisés!
      le choix d’une énigme est aussi très bien pensé. Dans un roman, il faut que le lecteur soit captivé, c’est donc réussi!
      attention, vous n’avez pas décrit ce qu’il y avait au bout du chemin!
      Mais ce n’est pas grave, vous l’ajouterez à votre prochain envoi!
      allez, en route, moussaillons! l’aventure continue!

  12. Bonjour Florence,

    Tout d’abord une grand merci pour cette belle aventure…. nous en sommes ravis!!

    Nous avons pris beaucoup de plaisir lors de cette première activité… Nous avons, dans un premier temps, rédiger un texte individuellement.
    Puis, dans un deuxième temps, nous nous sommes divisés en quatre groupes de cinq et nous avons partagé nos idées.
    Voici nos productions!
    Nous nous réjouissons de vos commentaires et surtout de connaître la suite de l’aventure….

    Classe de Nuria RUIZ, 7P, Carouge, Genève

  13. Bonjour Florence,
    Tous les élèves ont inventé une suite à la mission 1 et ont ensuite choisi en votant le texte que voici :
    Un incroyable voyage
    Quelques secondes plus tard, ils accostent.
    Seule l’île est ensoleillée, autour ce n’est que sale temps et compagnie ! Les eaux sont turquoise, l’équipage en profite pour faire trempette, seuls deux membres restent à l’écart pour réparer le bateau.
    – Cette île est parfaite ! annonce le capitaine.
    – Mais capitaine, dit Fernando, nous devons trouver votre trésor.
    -Tu as raison, reprend-il, mais d’abord nous devons nous reposer.
    Le lendemain, le capitaine, son second et Siroco partent à la recherche du trésor pendant que l’équipage reste à proximité de l’embarcation. Leur marche débute, et Siroco commence déjà à leur casser les oreilles :
    – Du rhum, je veux du rhum !
    -On ne peut pas lui clouer le bec ? dit le second au capitaine. Le chemin risque d’être long!
    Ils s’enfoncent dans la jungle, c’est Siroco qui ouvre la marche suivi de près par le capitaine puis par le second. La jungle est paradisiaque même si elle fait froid dans le dos. En cours de route, le second aperçoit une mygale mais bon, plus de peur que de mal. Soudain, Siroco commence à crier comme à son habitude :
    – Du rhum !
    – Oui, on a compris, tu veux du rhum ! réplique le second.
    -Du rhum, une grotte !
    Cette entrée est très sombre. Fernando déconseille au capitaine d’entrer mais trop tard! Il s’élance dans la sinistre grotte. À l’extérieur, Siroco et Fernando entendent un cri, ils se précipitent et voient Timothée en extase devant la multitude de joyaux incrustés dans la roche.
    C’est M-A-G-N-I-F-I-Q-U-E! lâche le capitaine.
    Le capitaine cherche désespérément son trésor quand soudain ils voient quatre chemins …
    Regardez ! crie Timothée. Il y a un parchemin !
    Tous au-dessus de la lettre lisent :
    Cher Timothée.
    Pour trouver mon trésor il faut choisir entre :
    1 L’amour, 2 Le bonheur, 3 La gloire
    À toi de jouer !
    Grand-père
    – Du rhum, du rhum c’est le bonheur. crie Siroco en s’élançant dans le deuxième chemin.
    – Wouah ! , les filles j’arrive ! lâche Fernando qui part dans le premier.
    Et pour moi c’est la quatrième, à moi le suspense ! crie le capitaine.
    Siroco trouve du rhum, il revient fin rond.
    Fernando trouve la femme de ses rêves et revient avec.
    Et capitaine Andrews trouve la moitié du trésor et revient avec une pépite d’or. Finalement ils ne trouvent pas le trésor entier mais repartent heureux avec leur embarcation pour les nouvelles îles.

    Classe de 8H à Lignières

    • chers aventuriers,

      ah oui, quelle aventure vous nous avez écrite!!! Bravo! j’aime particulièrement, l’ouverture de la fin. En fait, les trois chemins sont possibles et permettent à chacun de revenir avec ce qui compte pour lui! quelle belle trouvaille!
      Votre texte est rempli d’humour. C’est important de faire rire le lecteur!
      allez, en route, l’aventure continue!

  14. Chère Florence,
    Nous avons eu beaucoup de plaisir à embarquer dans l’Aventura. Le métier d’écrivain nous fait bien rêver, même s’il est semé d’embuches et de mésaventures. Quel plaisir, quand le travail semble fini, de relire nos textes qui commencent à rouler. Nous vous les présentons aujourd’hui dans l’espoir qu’ils vous plaisent. A bientôt pour continuer le voyage !
    Les 8H de Vérossaz

    Les personnages :
    1. Siroco, le perroquet
    2. Timothée Andrews, le capitaine (petit-fils du pirate Andrews, décédé)
    3. Fernando, le second du capitaine (sous-chef)
    4. Charles (membre « normal », à la vigile)
    5. Pierre (cuisinier)
    6. Albert (le cerveau de l’équipe)

    Décrivez l’arrivée de l’équipage sur l’ile.
    Fernando s’empare de la barque attachée à la poupe du bateau et, avec l’aide de ses camarades, la descend jusqu’à l’eau grâce à une poulie grinçante. Charles déroule l’échelle de corde et l’équipage rejoint la petite embarcation de bois.
    – Partez en repérage, je reste ici pour surveiller l’Aventura. En cas d’invasion de Pygmées ce sera peut-être utile! En plus, je dois m’occuper de réparer ce vieux rafiot !

    – Bonne idée, Pierre, et prépare-nous un bon filet de brochet pour ce soir ! Nous t’apporterons des noix de coco pour le dessert !

    Albert empoigne les rames et manœuvre la barque avec autant de délicatesse que d’énergie pour rejoindre l’île. Quelques minutes suffisent pour accoster sur la terre mystérieuse. Le cœur des matelots bat très fort. Une nervosité mêlée de curiosité et de joie les envahit tout à coup. Le capitaine met pied à terre en premier, avec lenteur et méfiance. Un frisson glacial lui parcourt le dos. Après des mois passés en mer, retrouver la terre ferme lui procure une sensation étrange et inexplicable mais c’est surtout l’idée du trésor qui le fait autant frémir. Rapidement, les moussaillons suivent leur chef et trainent avec peine la barque sur le sable pour la mettre à l’abri des vagues.

    Comment est cette ile ?
    Le sable est blanc, doux, fin mais brûlant. Il fait très chaud. L’air est humide. Il y a des cocotiers à peu près partout. Il en pousse même sur les rochers. Des masses d’air comme dilaté rend le paysage un peu flou. Une grande montagne bleue dépasse des cocotiers.
    Andrews a repéré sur la carte de son grand-père le fameux rocher hérissé de palmiers. Toute l’équipe le rejoint et commence à compter les pas en direction du nord-ouest. Siroco part en éclaireur par les airs à la recherche de la grotte.

    Quelques minutes plus tard, le perroquet vole en cercle au-dessus de la forêt en criant : « Grotte, grotte ! Là-bas ! Grotte au pied de la montagne bleue ! ».
    En bas, le quartet d’aventuriers trouve un petit chemin étroit très boueux. Le capitaine commence à s’enfoncer comme dans un sable mouvant et s’accroche à un serpent qu’il prend pour une liane. Les autres, apeurés, le sauvent en faisant fuir le reptile et en tendant une longue branche à leur capitaine. Ils décident enfin de continuer leur chemin dans la direction indiquée par Siroco. Une demi-heure de marche suffit à atteindre la grotte.
    Fernando allume la lampe à huile qu’il avait gardée sur lui pour explorer la caverne et s’engage dans le passage sous-terrain. Les hommes d’Andrews entrent à sa suite, dans un mélange d’excitation et de crainte de s’entrainer dans un mauvais chemin.
    Une odeur de vieux fromage périmé entre dans leur nez.
    – Regardez là-bas, deux chemins !
    s’exclame Fernando.
    Andrews remarque des lettres gravées.
    – Gravures à tribord ! crie Andrews.
    – « Pensez à l’envers » dit Charles à l’équipe.
    – Mais oui ! dit Andrews.
    L’équipe se met à réfléchir.
    – Regardez, c’est écrit qu’il faut passer par là, s’impose Albert.
    Tout le monde suit Albert.
    – Stop ! hurle Charles. Il faut penser à l’envers, continue Charles.
    Ce dernier, allergique à la poussière, est assis par terre et examine le sol très poussiéreux. Tout à coup, il éternue et une empreinte se révèle. C’est celle de la botte de Luc, le grand-père. Donc, le groupe se dirige vers l’autre chemin. Ce boyau les emmène à une grande salle circulaire avec six chemins. En-dessus de chaque chemin, il y a un dessin codé. Il y en a un avec un crocodile et un homme, un autre avec un serpent et de l’herbe et encore un, un peu effacé, qui ressemble drôlement à un trésor. Ils choisissent le chemin du trésor qui semble plus lumineux que les autres.

    Arrivés au bout de ce couloir, les aventuriers se trouvent nez à nez avec un vieux coffre en bois, fermé par un gros cadenas.

    Classe de Patrice Fournier

  15. chers aventuriers,
    Bravo pour votre texte! J’ai beaucoup aimé la description de l’ile qui est très riche grâce à l’utilisation des adjectifs;
    Le perroquet a un grand rôle: cela apporte de l’humour au récit! Donc encore bravo!
    N’oubliez pas au prochain épisode de d’expliquer comment ils vont ouvrir ce coffre si intrigant!
    allez, en route, l’aventure continue!

  16. Arrivés devant la première île décrite sur la carte, l’équipage s’épanouit tant l’île est belle. Ils accostent sur une petite plage et découvrent une forêt luxuriante qui les laisse bouche bée. L’île est vaste et il y a une montagne au milieu. Par chance, ils découvrent le grand rocher décrit sur la carte et le capitaine dit:
    -Je vais voir ça de plus près. Vous, dit-il en s’adressant à l’équipage, restez là.
    Quand il est à côté du rocher, il dit:
    -J’ai déjà trouvé l’entrée de la grotte! Venez.

    Dès qu’ils arrivent devant l’entrée de la grotte, le capitaine Andrews tend les bras pour empêcher l’équipage d’avancer.
    -Maintenant, il faut savoir quel chemin prendre. Je vous conseille d’utiliser votre cervelle, bande d’andouilles, dit-il en jetant un regard sur ses hommes et en fronçant les sourcils.
    Au bout d’un moment, les murmures des hommes s’arrêtent et Fernando s’avance et déclare:
    -Nous avons décidé et ce sera celui de gauche.
    Timothée Andrews fait un signe et tout l’équipage commence à s’enfoncer dans le chemin de gauche. Au bout d’un long moment, Andrews et ses hommes arrivent dans une pièce plutôt vaste et décorée de motifs en or.
    -Ça doit être là que se cache le fameux trésor, se dit le capitaine.

    Sans dire un mot, il fait un pas dans la pièce et un cercle en or se déplace en laissant sortir des flèches à toute vitesse. Il se baisse au moment où une flèche transperce son chapeau. Toujours sans dire un mot, il se relève et avance en direction du trésor. Il saisit le trésor sans encombre et revient sur ses pas. Le capitaine et ses hommes ressortent sans problème, regagnent l’Aventura et partent.

    L’équipage contourne l’île en bateau et commence le voyage pour arriver sur la prochaine île de l’archipel perdu. Sur le bateau, Timothée est soucieux. Il se repasse les événements dans sa tête et constate qu’il n’y a pas eu beaucoup de problèmes. Il se dit:
    -C’est bizarre, quand même ….

    Texte d’Alyne

    Classe 7FR262, Collège de La Promenade, Neuchâtel

    • chère Alyne,
      Quel suspens… je me disais aussi que tout cela était bien trop facile ! Il va falloir que tu réfléchisses bien à expliquer en fait ce qui se passe vraiment !
      J’aime beaucoup tes descriptions. Elles permettent de construire un vrai décor et de créer une atmosphère ! Tu pourras aussi davantage parler des sentiments des personnages dans le prochain texte : ce qu’ils ressentent, leurs peurs, leurs joies. Cela permet de créer un contact plus fort avec le lecteur.
      allez, bravo et en route, l’aventure continue!
      florence

  17. Bonjour Florence,

    Tout d’abord une grand merci pour cette belle aventure…. nous en sommes ravis!!

    Nous avons pris beaucoup de plaisir lors de cette première activité… Nous avons, dans un premier temps, rédiger un texte individuellement.
    Puis, dans un deuxième temps, nous nous sommes divisés en quatre groupes de cinq et nous avons partagé nos idées.
    Voici nos productions!
    Nous nous réjouissons de vos commentaires et surtout de connaître la suite de l’aventure….

    Classe de Nuria RUIZ, 7P, Carouge, Genève

    PS avec les pièces jointes c’est mieux…. navrée pour cette erreur technique!




    • Bonjour à tous,

      merci pour vos textes qui sont tous très intéressants! Vous avez su relancer le récit grâce à de nombreux stratagèmes comme les énigmes! J’aime beaucoup l’idée du chocolat chaud ou celle des piscines de balles! L’imagination est très importante pour captiver le lecteur! c’est donc très réussi! Bravo!
      allez en route, l’aventure n’est pas terminée
      Florence

  18. Mission 1:
    Le courageux équipage se fait emporter par une énorme vague qui les conduit jusqu’à l’île qu’ils avaient aperçu un peu plus tôt. En touchant terre, ils sont surpris d’apercevoir une si grande montagne. Ils se mettent aussitôt en route pour l’exploration de l’immense rocher, afin de trouver la mystérieuse grotte. Le capitaine Andrew et Fernando marchent pendant des heures entières. Ils cherchent dans tous les recoins ce qui pourrait ressembler à une caverne, allant jusqu’à déplacer des rochers et creuser des passages. Ils rencontrent même une bande de ouistitis qui leur font des chatouilles et dansent autour d’eux, ce qui leur fait perdre beaucoup de temps. Pendant qu’ils cherchent désespérément, le perroquet Siroco, fatigué par le long voyage, décide de se trouver un perchoir et de faire une petite sieste. Il garde quand même un œil ouvert pour chercher la grotte dans les alentours. En s’endormant, il s’appuie, sans faire attention, contre une paroi de la montagne. Siroco tombe à la renverse et se rend compte qu’il a trouvé le passage secret par accident ! Il s’empresse alors de donner l’alerte à tous ses compagnons :
    – Par ici la sortie ! J’ai trouvé la grotte !

    L’équipage accourt aussitôt et entre dans la grotte. Ils se retrouvent nez à nez avec un tigre qui parle et leur barre les deux chemins. Le félin leur lance un défi. Il s’agit de le battre au jeu des questions. Le tigre prend un air très sérieux et pose sa première question:

    – Quelle est la différence entre un rat et un porc ?

    Le perroquet, impatient, ne tient plus en place:

    – Mais tout ça n’a aucun rapport avec ce que l’on cherche, dit-il, énervé contre le grand tigre.

    – Aucun rat-porc ! Aucun rat-porc ! Mais comment ce volatile a-t-il bien pu répondre, rugit le tigre. Furieux, le voici qui pose sa deuxième question:

    – Quelle est la capitale de l’Italie ?

    – Rhum, du rhum, caquette Siroco.
    Le tigre est impressionné et, vert de rage, s’exclame :
    – J’en ai marre, je vous laisse passer.

    Nos héros, suivis de l’équipage du bateau arrivent au bout du chemin et sont très surpris. Ils sautent de joie car ils découvrent un magnifique arc-en-ciel et une rivière de cristal. Un peu plus loin, ils trouvent même un gigantesque coffre aux trésors. Tout le monde se précipite pour ouvrir le coffre qui est rempli d’argent et de cadeaux. Une grande fête est organisée pour célébrer la découverte. Le tigre et les ouistitis se joignent à eux. Après s’être bien amusé, tout le monde montent à bord du bateau pour la prochaine aventure, y compris les ouistitis et le tigre!

    5FR322, collège de Bellevue, La Chaux-de-Fonds

    • Bonjour à tous et belle année à vous,

      Dites donc, vous avez réussi à me faire rire!
      J’ai beaucoup aimé le rôle donné à Siroco. Cela apporte de l’humour au récit . Le choix de proposer des énigmes relance l’aventure; c’est aussi une bonne idée! Bravo à vous!
      De nouveaux membres d’équipage sont venus rejoindre la petite troupe! Il va falloir à présent leur donner un rôle!
      Mais dépêchez-vous, le bateau est reparti pour une deuxième mission!
      A très bientôt
      Florence

Laisser un commentaire