2ème activité

Bonjour à tous,
j’ai suivi sur le site vos messages et vos envois et j’ai essayé de donner quelques conseils complémentaires. Je continuerai autant que possible à regarder régulièrement le site, ce qui permet d’échanger presque « en direct ». J’ai été très heureux de voir toutes les idées que vous avez eues, et cela à partir de deux mots seulement ! C’est ainsi avec les histoires : très souvent elles partent d’un mot ou deux, d’une image, d’une phrase entendue, etc…, et elles se développent lentement (ou rapidement quand on a de la chance). Cela ne marche pas toujours et c’est bien ainsi : l’imagination n’est pas une mécanique infaillible.

Des réponses à des questions précises :
La classe 4p de St-Léonard me demande si j’ai déjà essayé de scotcher le bec à la porte
impolie de l’histoire « Adoptez une histoire »…
Pas encore ! Je crois que je l’aime trop, cette porte ! En imagination, bien sûr, dans la réalité ce serait… gênant !
La classe de 3P-4P de Lutry me conseille de fermer la porte à clé pour éviter les incidents.
Très juste conseil. Mais ce serait dommage, non ?
La classe de 6-7FR1 des Brenets se demande où je trouve toutes ces idées, si j’ai des enfants qui m’inspirent et ce qui me donne l’envie d’inventer des histoires…
En réalité, tous les textes proposés donnent la réponse : ce n’est pas si difficile de trouver des idées, il suffit d’essayer… Le principe de base est l’association d’idées : on voit quelque chose, on pense à autre chose qui est liée. On voit une poubelle, on se demande : et si elle tombait amoureuse ? Ensuite, c’est une chaîne de questions. Amoureuse de qui ? D’un jeune garçon ?

Comment va-t-il réagir ? Cette idée de la poubelle, je l’ai eue en réponse à la question
« comment faites-vous pour avoir des idées ». J’étais dans une classe, j’ai montré la poubelle, et hop c’est parti ! Toutes les idées, bien sûr, ne sont pas utilisables. Et beaucoup d’histoires ne sont pas très intéressantes. Mais cela vaut le coup de jouer le jeu !
La classe d’Anaïs Copt me demande quelques conseils : comment faire pour glisser de
l’humour ou du suspense dans les textes ? comment et quand choisir un titre ? et si j’ai un
« truc » pour placer des marqueurs temporels …
Je n’ai pas vraiment de réponse. Je suis moi-même étonné d’écrire des textes drôles, car je trouve que je n’ai pas beaucoup d’humour dans la vie. Mais j’aime voir les choses de façon décalée. Je donne souvent cet exemple : faites raconter à vos chaussures votre journée. Oui, votre journée du point de vue de vos chaussures : que voient-elles, que pensent-elles ? Une journée très banale devient tout à coup étonnante…
Pour le titre, je propose de le choisir une fois que l’histoire est finie. Quand on est plusieurs, on fait une liste de tous les titres qui vous passent par la tête, et ensuite on choisit celui qui
1) dit le mieux sur le contenu de l’histoire,
2) est attirant, surprenant, étonnant,
3) donne envie de lire la suite !
Quant aux marqueurs temporels : hou là là, voilà une question ardue. La réponse est : ça
dépend ! Parfois, il est important qu’ils soient très précis (pour un récit policier par exemple), d’autres fois, ils peuvent être assez vagues (dans un conte), voire totalement absents.
L’important est que l’histoire soit découpée en épisodes. C’est pourquoi je conseille toujours d’utiliser une feuille pliée en 4 ou en 8 et d’écrire chaque épisode sur une page (on peut aussi dessiner avant d’écrire).
Bien à vous
Bernard Friot

Pour télécharger : le 2ème envoi l’auteur

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10 réflexions sur « 2ème activité »

  1. Bonjour,

    Voici quelques productions d’élèves de notre classe.

    Dans la forêt, tous les arbres ne sont pas contents. Il ne fait que pleuvoir. Tous les arbres détestent la pluie. Un jour, un magicien vient. Un arbre dit au magicien:
    – J’aimerais bien qu’il ne pleuve plus.
    Et le magicien fait qu’il ne pleuve plus jamais. Tous les arbres sont alors contents. Mathias

    Il était une fois un bébé singe qui s’appelait Pipo. Son truc était qu’il n’aimait pas du tout manger des bananes. Ses parents le suppliaient pour qu’il en mange, mais il refusait. Un jour, un cobra passa par ici et dit:
    – Mais, alors, mon ami, que se passe-t-il?
    – Je n’aime pas les bananes et mes parents me grondent.
    – Pourquoi n’aimes-tu pas les bananes?
    – Je l’avoue, j’ai peur que les bananes me mangent, voilà pourquoi je n’aime pas les bananes.
    Le cobra répondit à Pipo:
    – Essaie d’en manger quand même une.
    – Berk, berk, berk. Bon, d’accord.
    – 1,2,3.
    – Mmm, mmm, mmm.
    Pipo rentra vite chez lui et cria:
    – Maman, banane, banane, banane!
    – D’accord, mais tu la manges.
    – Oui, oui, et il la mangea. Leila

    .Je m’appelle Léon et je vais vous raconter l’histoire de ma maîtresse qui ne fait que des fautes d’orthographe. Quand on écrit les devoirs, elle écrit:
    « marti 21: poésille: légle roialle ».
    Même ma maman, qui est maîtresse, a de la peine à lire. Quand j’ai « largement atteint », elle écrit  » larjeman atin ».
    Même nous, nous la corrigeons, et elle dit toujours:
    – Oui, oui, je l’ai fait exprès.
    Il ne faut pas oublier surtout qu’elle enseigne aussi à des grands. Donc je n’ose pas imaginer.
    Mon prénom, elle l’écrit Leon; David, Davite; Zoé, Soée; Louis, Loui et encore pire, son prénom qui est Marie, elle l’écrit Marielle. Samuel

    Il était une fois un Père Noël qui donnait du charbon au lieu des cadeaux, parce qu’il préférait les feux de cheminée. Il avait un laboratoire de charbon, mais pas un laboratoire de jouets. Chaque année, il distribuait du charbon. Une fois, un petit garçon, qui venait d’arriver en Suisse, se pressa vers le sapin pour voir ce qu’il avait reçu, et quand il ouvrit le premier cadeau, il découvrit un morceau de charbon. Chiara

    Bizarre!
    Normalement, les animaux font des cris, comme « ouaf, miaou, cui-cui » et les humains parlent comme
     » bonjour, salut, maintenant ».
    Mais, dans cette histoire, ce n’est pas ce qui va se passer. C’était un matin comme les autres. Jessica se réveilla après un très long sommeil. Car, cette nuit, une météorite avait heurté la Terre. Cette nuit, Jessica s’était couchée très tard avec sa soeur jumelle Laura, ses trois petites soeurs triplées de deux ans et demi, Charlotte, Chiara et Margarida (Maggie) et sa meilleure amie Liana. Ses parents étaient partis dans un hôtel une nuit. Toutes les personnes qui dormaient dans le monde ont alors arrêté de parler et ils ont commencé à faire des cris d’animaux. Certains volaient ou marchaient à quatre pattes. Pour les animaux, c’était la même chose. Et même les personnes à l’autre bout du monde, là où le soleil n’était pas couché, s’étaient mises à faire ça. Toutes les personnes au monde, sauf Jessica, Laura, Charlotte, Maggie, Chiara et Liana. Quand elle se réveillèrent, elles comprirent ça en voyant la cuisinière, le chauffeur et le jardinier (leurs parents étaient très riches) en train de faire miaou, ouaf-ouaf et coin-coin. Un peu surpris, elles allèrent au salon et virent le chien en train de parler au téléphone, le chat regarder la télé, le lapin se servir du jus d’orange, les tortues faire de la balançoire et sur la route un serpent en train de conduire une voiture et un autre serpent en train d’arrêter un poisson. Ce fut comme cela toute la journée. Il y a même eu une poule en train de voler le magasin d’un coq et un cochon en train de dire à sa femme qu’il voulait divorcer.
    Le soir, quand elles se couchèrent, un mouton vint leur dire bonne nuit. Le lendemain matin, ce fut leurs parents qui vinrent les réveiller, car tout était rentré dans l’ordre, à cause d’une deuxième météorite qui avait heurté la Terre pendant la nuit. Tanja

  2. Bravo pour toutes ces histoires. Elles sont vraiment originales, surprenantes. Je les ai lues avec beaucoup de plaisir et de curiosité ! Quelle classe êtes-vous ? Vous ne l’avez pas indiqué dans le message. Bernard Friot

  3. Bonjour, la classe de 4P à Orvin a inventé 2 nouvelles histoires. Nous vous laissons le plaisir de les lire…

    La saucisse met le papa au gril

    Un matin comme les autres, Matia a son anniversaire. Gérard, le papa de Matia nettoie le gril. Matia se tient à la barrière. La maman Nadia hurle : « Gérard ! » Gérard, en sursaut, voit Matia dans les escaliers. Il court pour le rattraper et …patatras, il tombe dans les escaliers avec Matia sur le dos. Matia rigole…Hihihi. Gérard, tout étourdi, continue de nettoyer le gril. Un moment plus tard, Nadia dit à Gérard : « Je vais faire les commissions ». Gérard dit : « Tu ne rentres pas trop tard ! » « Oui, d’accord ! » Gérard finit de nettoyer le gril. Les invités vont bientôt arriver. Puis, Gérard habille son fils et décore la maison. Nadia, pendant ce temps, va chez le gynécologue… elle est enceinte. Elle est toute contente. Elle attend un deuxième enfant. Ensuite, pour ne pas trop mentir, elle va faire les courses. Les invités sont arrivés. Matia est tout content et Gérard sort les saucisses du frigidaire. Nadia rentre à la maison au même instant. Ils vont dehors et Gérard met les saucisses sur le gril. Un moment plus tard, Gérard prend la spatule et retourne les saucisses. Mais, une saucisse tombe par terre. Gérard veut prendre la saucisse mais elle lui tape la main et elle s’enroule autour de son pied. Gérard tombe dans le gril. Aïe, aïe, aïe… Gérard se relève et on dirait une saucisse carbonisée. Matia rigole. Nadia voit Gérard par terre. Elle appelle l’ambulance qui arrive à une vitesse folle. Tout le monde se précipite dans l’ambulance. Gérard n’a presque plus de place. L’ambulance arrive à l’hôpital. Ils l’emmènent aux urgences. Nadia arrive avec un grand sourire. Gérard dit : « C’est pas bon ça¨ ! » Nadia lui annonce qu’elle est enceinte. Gérard tombe dans les pommes. Matia rigole une nouvelle fois…
    …Neuf mois plus tard, Gérard s’est remis de ses blessures et Matia a enfin une soeur. Elle s’appelle Marianne.

    Tout le monde aime les poux

    C’est l’histoire d’une petite fille du nom de Nami qui vit au Brésil. Elle va à l’école de Rio.
    Elle n’a pas d’ami car elle fait du foot (aucune fille n’aime ce sport et les garçons ne veulent pas jouer avec elle car c’est une fille). Un jour, elle fait une mauvaise note aux maths. Elle ne veut pas rentrer car elle sait que ses parents vont la gronder. Elle va se cacher dans sa cabane qui se trouve en forêt. Elle s’assied sur le plancher et voit soixante-quatre poux… Mais le pire, c’est qu’ils parlent. Ils demandent : « Est-ce que tu veux être ami avec nous ? » « Oui, de toute façon, je n’ai pas d’ami ».
    « Qu’est-ce qui t’amène ici ? » demandent les poux. « J’ai fais une mauvaise note et j’ai peur que mes parents me grondent » « Quelle note as-tu fait ? » « 1,5 » répond Nami. Les poux disent : « On a une bonne idée. » Ils montent sur ses cheveux et ils partent pour la maison. Arrivés à la maison, ils vont dans son oreille et lui soufflent les mots qu’elle doit dire à ses parents : « Dis à tes parents que tu as eu une mauvaise note. » « Maman, papa, j’ai eu une mauvaise note. » Les parents disent :  «  Ce n’est pas grave ma chérie. » « C’est mes poux qui m’ont dit de venir vous le dire. » Les parents disent : « Nous allons les mettre dans une grande boîte car ça t’a fait réfléchir. Nous aimons donc les poux. Tu pourras jouer avec eux tous les jours. » « Youpie ! » répondent les poux. Nami est contente d’avoir enfin des amis.

    Toute la classe vous souhaite d’ores et déjà de belles fêtes de fin d’année et nous nous réjouissons de vous retrouver l’année prochaine.

  4. Bonjour,
    Voici quelques idées de la classe de 5P de Develier:

    Dans une maison, il y avait un chat et une souris. Et dans cette maison, c’était spécial: le chat se faisait poursuivre par la souris. Le chat avait tellement peur de la souris que chaque fois qu’il la croisait, il courait comme un fou dans toute la maison. Et la nuit, il faisait des tas de cauchemars. La souris trouvait cela super, car dans les autres maisons, les souris se faisaient manger par les chats. Mais le chat, lui, ne trouvait pas cela super. Au contraire, il détestait ça. Mais il ne pouvait rien changer. C’était une habitude: chaque fois qu’il la croisait, il avait très peur.
    David

    C’est l’histoire d’un chat qui s’appelle Gérald. Le matin, Gérald va à l’école avec ses copains. A l’école, ils apprennent tout à la maîtresse: le coq lui chante les tables de multiplications, le lapin lui donne des leçons de gym, le renard lui récite ses verbes et Gérald lui apprend à lire. La maîtresse ne comprend rien. Elle ne comprend pas le livret car le coq hurle et elle obligée de se boucher les oreilles. Elle ne comprend rien à la gym car le lapin va tellement vite qu’elle n’arrive pas à le suivre. Elle ne comprend rien à la conjugaison car de toute façon, le renard lui dit chaque fois autre chose. Elle ne comprend rien à la lecture car Gérald lit tellement vite qu’elle n’a pas le temps de comprendre. Un beau jour, les animaux comprirent que la maîtresse ne comprenait pas car ils expliquaient mal et ils décidèrent de mieux lui apprendre. Alors le coq prit des cours de chant, le lapin alla plus lentement, le renard commença à lui apprendre la lecture car il n’avait jamais su la conjugaison et Gérald lui apprit la conjugaison car lui il les savait les verbes. La maîtresse comprenait très bien comme ça mais les animaux réalisèrent que personne ne lui apprenait les maths. Le lendemain un nouveau chien arriva dans l’école, alors ils décidèrent qu’il apprendrait les maths à la maîtresse. Mais à une condition. Il fallait que le chien lui apprenne correctement. Alors le chien lui apprit les maths et à la fin de l’année, la maîtresse avait tout compris.
    Delphine

    Il était une fois une petite maison qui était dans une forêt très sèche. Un jour la propriétaire de la maison voulait de la pluie. Il plut alors pendant des heures. Mais après la pluie, la forêt était toujours sèche. Un jour la propriétaire alla se plaindre au maire du village. Arrivée sur place, elle lui dit:
    – Bonjour Monsieur le maire. C’est un scandale!
    – Bonjour Madame. De quoi parlez-vous?
    – La forêt ou j’habite est toute sèche.
    – Je suis désolé, mais je ne peux rien faire pour vous.
    La propriétaire déçue rentra chez elle. Arrivée chez elle, surprise! La terre était humide.
    Kelly et Marine

    Comme chaque matin, Rémi se lève, s’habille, déjeune et va à l’école. Son enfant Josué reste à la maison et prépare à manger car sa maman est à l’école avec Rémi. Ils font des maths, du Français, de l’environnement pendant que Josué fait des frites et de la viande. Il aimerait bien devenir cuisinier mais comme il ne va pas à l’école, il ne peut pas s’engager dans un apprentissage. Alors il décida de changer les règles: les parents ne vont plus à l’école et les enfants y vont. Et c’est depuis ce jour que les enfants vont à l’école.
    Cyril et Louis

    Il était une fois un chat qui n’aimait pas un chien. Mais alors pas du tout. Un jour ce chien décida de rendre visite au chat. Il se rendit à la maison du chat et toqua: Toc toc toc…
    – Qui est là?
    – C’est moi le chien.
    – Qu’est-ce que tu veux?
    – Je veux que toi et moi, on fasse la paix. J’en ai assez que tu me coures après sans arrêt. Tu es d’accord?
    – Moi aussi j’en ai assez que tu me dises toujours ça. Alors c’est non!!
    Le chien rentra chez lui et réfléchit. Quelques heures après, il eut une idée et retourna chez le chat.
    Il toqua: Toc toc toc…
    – C’est qui?
    – Je suis l’ange.
    – Et pourquoi tu es là?
    – Je trouve que tu as été un peu méchant avec le chien et vous devriez faire la paix.
    – Mais oui, je vais y réfléchir.
    – Pourquoi tu n’irais pas t’excuser maintenant?
    – Peut-être plus tard.
    – D’accord mais fais vite. Tu sais le chien n’est pas souvent là, il va se promener avec son maître.
    – Bon alors au revoir.
    Quelques jours plus tard le chat rendit visite au chien.
    Toc toc toc…
    – Bonjour, qui est là?
    – Le chat. Je viens m’excuser pour l’autre jour.
    – Eh bien, fais tes excuses.
    -Je m’excuse. Ca te va?
    – Non, tu dois dire « je m’excuse pour l’autre jour, sincèrement ». Ok?
    – Ok. Je m’excuse pour l’autre jour. Et je suis sincère!
    – Merci pour tes excuses, mais j’ai du travail. Ciao.
    Maéva et Lou-Anne

    Dans le pays de Où vivait une souris et un chat. Un soir en allant se coucher, la souris aperçut un chat tout gras et se dit: « ce chat serait un bon repas ». Ainsi, elle appela toute sa famille pour le manger. Toutes les souris lui sautèrent dessus pour le capturer et le jetèrent ensuite dans une énorme marmite… et les souris se régalèrent. C’est depuis ce jour que les chats craignent les souris.
    Katia et Lily

  5. Bonjour!

    Un tout grand merci pour votre courrier! C’est vraiment très gentil de prendre le temps de répondre à nos nombreuses questions! Nous appliquerons vos conseils du mieux possible!

    Merci également pour ce deuxième défi qui nous a beaucoup plu! Voici les 7 histoires que nous avons choisies de vous présenter. Nous espérons qu’elles vous plairont!

    De notre côté, nous nous réjouissons de découvrir votre princesse n’aimant ni les jouets, ni Noël!

    A bientôt!

    La classe de 5P d’Orsières

    File: Deshommesencage.odt
    File: EtsictaitlessapinsquinousdcoraientpourNol.odt
    File: Etsileschienscommandaientlaplacedumatredanslamaison.odt
    File: Etsipartireduncertaingeonrajeunissaitaulieudevieillire.odt
    File: Lanouvellecole.odt
    File: lesenfatsdonnentdespunitionsauxprofesseurs.odt
    File: Lesinstrumentslesplusdinguesdumonde.odt

  6. Merci infiniment pour toutes ces belles histoires. Grâce à vous, j’ai passé une bonne matinée de lecture ! Bon Noël, Bernard Friot

  7. Voici une proposition
    (École Notre-Dame de la Providence – Acoz-Belgique):

    Elodie est une petite fille très gentille. Elle ne fait pas souvent de bêtises à l’école. Elle respecte toujours les consignes et les règles. C’est vraiment une petite fille très disciplinée.
    Mais suite au déménagement de ses parents, elle vient d’être inscrite dans une nouvelle école. Elle veut réussir sa première journée et être vite intégrée dans son nouveau groupe. Elle n’est pas trop inquiète puisqu’elle n’a jamais eu de problèmes jusqu’à présent. Enfin… ça, c’est ce qu’elle croyait !

    La vie dans sa nouvelle école est très violente. Chaque jour, il y a au moins un élève qui la frappe ! Elle revient sans cesse avec des bleus, des cicatrices et des traces de bagarre. Et aucun professeur ne punit ou ne gronde ces élèves qui se conduisent mal ! Au contraire, ils ont l’air d’apprécier cette violence. Bizarre, vraiment bizarre ! Un jour, alors qu’elle s’adressait poliment et gentiment à Juliette, elle fut convoquée au conseil de discipline de l’école ! C’est là qu’elle reçut le premier carton jaune de sa vie ! Un premier avertissement pour mauvais comportement ! Ça alors… Monsieur Martin, le professeur le plus sévère de l’établissement gronde sévèrement Élodie :
    -« Tu ne frappes jamais personne depuis que tu es arrivée, quelle horreur ! C’est une attitude inadmissible ! Il faut que cela change. Tu es priée de faire un effort pour devenir violente si tu veux rester dans cette école… Sinon, tu seras renvoyée !
    – Oui, mais… répliqua Élodie.
    – Il n’y a pas de 8 mai… nous sommes le 26 octobre, pas le 8 mai ! »

    Alors, pendant la semaine du congé de Toussaint, elle réfléchit à la rentrée. Elle ne veut plus que cela arrive. Elle en a marre d’être battue ! Elle s’inscrit à un stage de boxe et de karaté.

    Le lundi de la rentrée, Elodie se déplace en bousculant tout le monde violemment. Il fallait absolument qu’elle se fasse respecter pour qu’on arrête de la maltraiter. Elle profitait de chaque moment pour faire tomber un autre élève. Un jour, elle a même donné un coup de pied à Charlie qui était tombé par terre ! Un professeur la regardait… et tout d’un coup il se mit à rire et donna une frappe amicale à Elodie. Enfin, elle s’était intégrée dans l’école ! Il en était très content. Furieuse, Caroline décocha un gros coup de pied dans le tibia du professeur qui s’écroula … de rire !

    Depuis ce jour, dès qu’Elodie en a l’occasion, elle frappe le plus violemment possible un élève de son école. Elle est devenue tellement forte qu’elle gagne tous ses combats ! Depuis ce jour, elle est devenue la fille la plus populaire de son école ! Et plus jamais elle ne fut convoquée au conseil de discipline…

    Voici une autre proposition
    (École Notre-Dame de la Providence – Acoz-Belgique):

    Il était une fois une petite fille de 10 ans qui s’appelait Diem. C’était une petite fille très studieuse. Elle rendait chaque fois tous ses devoirs bien soignés. Mais ça, c’était très mal ! Alors, chaque jour, elle revenait avec des punitions. Et ses parents commençaient à s’énerver.

    Un jour, Diem refusa de faire ses devoirs. Elle en avait marre de recevoir des punitions. Elle fut bien étonnée de la réaction de sa maitresse : « Enfin ! Tu n’as pas fait tes devoirs aujourd’hui ! Quel bonheur ! Tu ne te rends pas compte du plaisir que tu me fais… ce soir, je vais pouvoir regarder la télé ! Je n’aurai pas de corrections à faire ! Merci, merci Diem ! » Alors, la maitresse sortit de son bureau un énorme paquet de bonbons et l’offrit à Diem.

    Deux semaines plus tard, la directrice de l’école annonça l’arrivée d’un nouvel élève dans la classe de Diem. Il s’appelait Max. Il était vraiment mignon… Diem en tomba amoureuse sur le champ ! Alors, pour lui plaire et attirer l’attention sur elle, elle se mit à travailler correctement. Elle rendit à la maitresse un long, très long devoir, sans aucune faute d’orthographe. Ce devoir était parfait ! Alors, la maitresse entra dans une grande colère : « Comment oses-tu recommencer ! De quel droit te permets-tu de me rendre un si long devoir écrit correctement ? Tu viendras en retenue durant 3 vendredis d’affilée ! Tu resteras assise sur ton banc à t’ennuyer le plus possible ! »

    Le premier vendredi de la retenue, Diem se présenta en classe. Elle s’assit sur son banc et se mit à bâiller d’ennuis. Tout à coup, la porte s’ouvrit et qui entra ? Max ! Ce même max dont elle était amoureuse. Il avait aussi rendu un excellent devoir et était puni pour cela ! Alors Diem fut heureuse de s’ennuyer à côté de Max, son amoureux ! C’était dit, elle continuerait à faire ses devoirs pour être punie le plus souvent tant que Max le serait … Elle voulait continuer à s’ennuyer à ses côtés le plus longtemps possible !

  8. Bonjour, voici trois histoires crées par les élèves de 67FR1 de Saint-Aubin:

    1) J’aime le père fouettard !

    Il était une fois une fille qui s’appelait Alexia. Elle rêvait chaque jour de rencontrer le père fouettard. Aujourd’hui, le 6 décembre Alexia est de bonne humeur car elle a reçu une lettre. Elle la lit:

    Chère enfant, si tu n’as pas été sage cette année, le père fouettard viendra te chercher ce soir. Tes parents pourront venir te chercher à l’adresse suivante :

    Père fouettard
    Quartier de la forêt sombre 13
    2000 Chanoir
    Saint-Nicolas

    Elle commença tout de suite à faire ses bagages.
    Elle partit chez le père fouettard sans rien dire aux parents. Mais elle laissa un mot :

    « Ne vous inquiétez pas je pars pour un an.
    Je vous aime. Alexia »

    Elle arriva chez le père fouettard, elle toqua personne ne répondit. Elle entra et fouilla partout. Le père fouettard entra et il découvrit Alexia en train de fouiller partout. Il se mit dans une colère affreuse et il commença à fouetter Alexia. Elle partit en courant, en pleurent et en disant : « Je déteste le père fouettard!!! »

    Tamara, Oriane, Camille

    2) Le tableau Mystérieux

    Un jour, un mystérieux tableau a commencé à parler à chaque fois qu’on l’ouvrait. Puis le lendemain un élève est passé devant le tableau et lui a demandé : « Est-ce que tu pourrais arrêter de nous déranger à chaque contrôle car tu nous donnes de mauvaises réponses ». Le lendemain, le tableau a continué de parler pendant les contrôles et tous les enfants ont crié : « NOOOOOOOONNN !!! »

    Diogo, Jolan, Kylian

    3) Le père Noël ne fait plus de cadeaux

    Aujourd’hui, comme tous les ans c’est la veille de Noël. Depuis la fenêtre, Abigael, Luca, Céline et Valentin pensent aux cadeaux qu’ils vont recevoir. Abigael pense recevoir une poupée, Luca pense recevoir un petit train, Céline une Barbie et Valentin des petites voitures. Le lendemain, ils se réveillent et, par surprise, il n’y a pas de cadeaux sous le sapin ! Les enfants se disent : « ALLONS A LA RECHERCHE DU PERE NOEL ! » Aussitôt, ils partent à la recherche du Père Noël. Ils avancent dans la forêt avec de la peine à cause de cette horrible tempête. Au fond de la forêt, ils voient une grande grande maison. La mère Noël leur dit : « Bonjour les enfants vous devez avoir froid. Venez prendre une tasse de thé ! » Alors les enfants ne refusent pas. Ils entrent dans la grande grande maison. Et ils disent à la mère Noël : « Pourquoi nous n’avons pas eu de cadeaux ? » La mère Noël répond : « Le père noël est malade il n’a pas pu faire sa tournée ». « Mais nous pourrions vous aidez ! » répondent les enfants. Alors les enfants sautent dans le traîneau. Ils font la tournée avec plaisir et facilité. Quand ils finissent leur tournée ils reviennent à la grande grande maison. Le père noël est guéri et il dit : « Je vous remercie énormément ». Pour les remercier il leur donne plein de cadeaux et les ramène chez eux. « Au revoir Père Noël et à bientôt. Et merci pour les cadeaux ». « Merci à vous les enfants. »

    Florence, Nolah et Lucie

  9. Bonjour M. Friot
    Tout d’abord, nous voulons nous excuser de notre retard. En effet, durant cette fin d’année, nous n’avons pas eu le temps de tout faire en temps et en heure…
    Voilà donc les deux histoires réalisées par les élèves de 4P de Savièse.
    Nous les avons écrites en suivant votre conseil: partager une feuille en plusieurs parties pour créer différents épisodes dans notre histoire.
    Bonne fêtes de fin d’année.

    Le Père Noël tire les rennes
    Un soir de noël, il y avait une petite fille qui s’appelait Chloé. Elle se réveilla et jeta un coup d’œil par la fenêtre. Et là, elle vit le père noël qui passa devant elle mais il ne s’arrêta pas. Elle se dit qu’il allait sûrement dans le pays voisin.
    Puis, peu après, le père noël repassa mais cette fois c’étaient les rennes dans le traîneau et le père noël qui tirait le traîneau.
    Le père noël s’arrêta sur le toit de sa maison. C’était bizarre. Les rennes sont descendus du traîneau. Ils ont pris les cadeaux et sont rentrés dans la cheminée.
    Chloé est descendue voir ce qui se passait. Elle vit les rennes qui étaient en train de déposer les cadeaux sous le sapin. Le problème c’est qu’ils n’arrivaient pas à ressortir de la maison.
    Chloé est allée chercher son papa qui est ramoneur. Il aida les rennes à ressortir. Une fois dehors, les rennes remercièrent le papa de Chloé. Ensuite, les rennes retournèrent dans le traîneau. Le père noël repartit au galop. Puis, il disparut dans le noir.

    Le père noël en cadeau
    Un jour, le père noël faisait sa tournée comme tous les ans. Il se posa sur un toit et il descendit dans la cheminée.
    « Oh quelle horreur! »
    Cette maison était celle du père fouettard. Tout à coup, le père noël fut pris au piège.
    « Ah! Ah! Ah! Tu es pris au piège! Tu ne pourras pas distribuer tes cadeaux de noël… »
    Un bon moment plus tard, les cadeaux commencèrent à s’inquiéter.
    « Que fait le père noël? » dit le cadeau bleu.
    « Je ne sais pas. Mais s’il ne revient pas dans 2 minutes, on va partir à sa recherche », dit le cadeau rouge.
    Pendant ce temps, le père fouettard emballa le père noël pour que les cadeaux croient qu’il faille l’amener à quelqu’un.
    Les cadeaux décidèrent d’aller voir ce qu’il faisait.
    « Il n’est pas là mais il y a un cadeau, prenons le! »
    Les cadeaux remplacèrent le père noël pour faire sa tournée. Ils arrivèrent devant une belle maison. Ils déposèrent le cadeau rouge sous le sapin (celui dans lequel était emprisonné le père noël).
    Dans sa maison, le père fouettard fut au courant de la nouvelle et sauta de joie.
    Le lendemain, un enfant ouvra le cadeau rouge. Le père noël surgit en faisant son superbe cri: « oh, oh, oh! »
    « Merci de m’avoir délivré jeune homme! Je vais pouvoir rentrer chez moi. »

  10. Mais ne vous excusez pas ! Il n’y a pas d’obligation, j’espère, juste du plaisir à inventer des histoires, et à apprendre ainsi à développer son imaginaire. Un grand merci pour vos histoires qui m’ont bien diverti !

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