4ème étape

 

Bonjour à vous,

Bravo pour votre perspicacité ! L’inspecteur Lagachette avance dans vos enquêtes en interrogeant les suspects. Vous avez tous emprunté un chemin différent. C’est très stimulant et même captivant. L’écriture d’une enquête est exigeante car on peut perdre le lecteur à tout instant si on n’est pas assez rigoureux. Je me suis permis parfois de réajuster certains détails de vos chapitres pour justifier les démarches de Victor Lagachette. Oh… pas grand-chose à vrai dire. Juste des éléments nécessaires.

Puisque chaque histoire demande des consignes différentes, j’ai personnalisé mes réponses (comme pour l’étape précédente). Vous retrouverez votre dossier en pièce jointe. Il vous suffira de l’ouvrir pour découvrir l’avancée de votre enquête avec mes remarques et mes nouvelles consignes. Je vous invite à lire à haute voix les premiers chapitres pour vous rafraîchir la mémoire. Ensuite, réfléchissez à mes propositions et écrivez la suite de votre histoire. Nous arrivons bientôt à la fin. Au mois de mai, lors de la cinquième et dernière étape, le lecteur découvrira comment Lagachette et Loupi vont résoudre le mystère… C’est ce qu’on appelle un vrai suspense !

 

Eric Simard attend pour le 28 avril au plus tard vos productions.

14 réflexions sur « 4ème étape »

  1. Classe de 7P, Fontenais

    Chapitre 3

    L’inspecteur se rendit chez le clown blanc.
    -Bonjour, comment allez-vous ? demanda Lagachette.
    -Bien, mais pourquoi êtes-vous dans ma roulotte ? interrogea le clown.
    -Je souhaite vous interroger au sujet du meurtre du directeur. Avez-vous un lien avec lui ? demanda Victor.
    -A part l’argent, non ! cria le clown blanc en colère.
    L’inspecteur prit note.
    -Que se passe-t-‘il avec l’argent ?
    -Je gagne 70 euros par semaine ! Je travaille 10 heures par jour ! Le directeur m’a dit de travailler plus si je voulais gagner plus, mais ce n’est pas possible !
    Le clown pleurait de rage.
    -Je comprends. C’est tout pour l’instant, répondit l’enquêteur. Nous nous reverrons bientôt…
    Lagachette examina ses notes, se gratta la tête, et prit la décision de se rendre chez la lanceuse de couteaux. Il voulait inspecter le mannequin de celle-ci, et vérifier la théorie du fakir.
    -Bonjour ! Est-ce bien vous, la « lame de la mort » ?
    -Oui, c’est bien moi. Que puis-je faire pour vous ? demanda l’artiste.
    -J’aimerais voir votre mannequin d’entraînement de plus près, si c’est possible ?
    -Oui, bien sûr ! répondit la lanceuse de couteaux.
    Victor souleva le mannequin sans aucune peine. Il constata de lui-même qu’il était très léger.
    -Bon, cela confirme les dires du fakir… Merci madame.
    Et Lagachette laissa derrière lui la roulotte de la saltimbanque. Il se dirigeait maintenant d’un pas assuré vers la loge de la trapéziste. Il ouvrit la porte de la Chichi à la volée et la trouva occupée à étendre des linges.
    -Vous m’avez menti ! déclara l’inspecteur.
    La cicatrice de la Chichi commença à gonfler.
    -Pourquoi m’avez-vous menti ? tonitrua Victor.
    -Mais de quoi parlez-vous, je ne vous ai pas menti, au contraire ! cafouilla Julia.
    Elle continua en chuchotant.
    -Et pourquoi ce ne serait pas la lanceuse de couteaux qui vous aurait menti ?
    Lagachette ouvrit des yeux ronds.
    -Je ne comprends pas, pouvez-vous m’expliquer ?
    -Et si la lanceuse de couteaux avait deux mannequins d’entraînement, ou même plus ? interrogea Yong.
    -Donc, si je comprends bien, vous accusez la lanceuse de couteaux de m’avoir menti, à moi, le grand inspecteur Lagachette !
    -Oui, c’est bien ça dit Julia.
    -Je ne vous ai jamais parlé du mannequin de la lanceuse de couteaux, jubila le policier.
    La Chinoise enflammée commença à trembler.
    -Vous me suspectez, c’est ça ? Pourquoi aurais-je fait ça ? Le directeur était mon père adoptif !
    -Je sais bien, mais n’aviez-vous aucun problème avec votre père ?
    -Non ! hurla la Chichi. Aucun !
    -Je crois qu’on va s’arrêter là…
    Victor souriait. La cicatrice de l’artiste était sur le point d’exploser…

  2. Ecole Moser, classe de 8A, le Ventriloque.

    Voici la suite de notre enquête.
    Chapitre 3

    Quelques jours après l’accident, l’inspecteur Lagachette alla faire l’examen du trapèze. Au début de l’examen tout allait bien. Mais ensuite, il remarqua qu’il avait été trafiqué pour qu’une de ses cordes casse et que la trapéziste tombe et meurt. La corde avait été abîmée par un sabre chinois et la piste du suicide était donc possible.
    Un jour après l’examen, l’inspecteur demanda à Aspivénine de venir au poste de police car il avait quelques questions à lui poser.
    « -Mais je vous le répète, je n’ai rien fait à Chichi en feu! Et je ne sais rien du meurtre du Directeur! Sauf euh, une petite chose, mais ce n’est pas grave! Ajouta Aspivénine
    -Et c’est quoi, cette petite chose? S’exclama Lagachette.
    -Qu’elle s’est fait assassiner! Chuchota t’elle
    -Ah… Mais je ne vous crois pas. Je sais que vous étiez avec la Chichi en feu avant le spectacle. Et je vous avais entendu discuter avec François Fillette et Supercanon!
    -Son nom, n’est pas Supercanon! déclara Aspivénine.
    -Alors quel est son nom? interrogea Lagachette
    -Heu…Je ne me sens pas bien je pense que je vais renter chez moi.
    En partant elle saisit un couteau qu’elle avait caché auparavant dans la poche intérieure de sa veste.
    Au moment où elle voulut le tuer, Loupi le chien de Lagachette qui dormait à côté de son maître la mordit, elle cria.
    L’inspecteur eut le temps de la maitriser et elle fut arrêtée.

  3. Ecole des Ouches, classe de 7P, Mélodie Maire
    Chapitre 3

    Au moment où Victor Lagachette s’apprêtait à partir, il vit une bague sous le fauteuil sur lequel il était assis.
    Afin de la récupérer en toute discrétion, il prit un mouchoir dans sa poche et fit semblant de nettoyer ses chaussures pour prendre la bague sans perdre les empreintes digitales de cette dernière.
    Il se leva de sa chaise sans rien dire de sa découverte et sortit du camping-car.
    Le lendemain, Lagachette alla interroger la femme du directeur. Il toqua à la porte du camping-car de Monsieur et Madame Marquez et la porte s’ouvrit :
    – Bonjour !
    – Bonjour Madame. J’ai trouvé une bague aux alentours du cirque. Savez-vous à qui est-elle ?
    Les larmes aux yeux, elle répondit :
    – Oh ! Je la reconnais très bien ! C’est celle de mon cher mari.
    – Étiez-vous séparé ?
    – Non, loin de là ! Tout allait bien entre nous.
    – Avait-il perdu sa bague ?
    – Non. Du moins, il ne m’avait rien dit. Je crois même que le jour de sa mort, il l’avait toujours.
    – Merci beaucoup pour vos réponses. J’ai encore besoin de la bague. Puis-je la garder jusqu’à la fin de l’enquête ?
    – Oui, évidemment. J’espère vraiment que vous allez trouver l’assassin de mon cher et tendre mari.
    – Moi aussi. Au revoir Madame Marquez.
    – Au revoir.

    En sortant, Victor Lagachette se rendit dans la roulotte de Nina pour l’interroger sur la bague du directeur :
    – Bonjour Nina. Désolée de venir à l’improviste. J’espère que je ne vous dérange pas.
    – Bonjour Monsieur Lagachette. Non, je ne faisais rien de spécial. Entrez ! Comment allez-vous ? Et Loupi ? Va-t-il bien ?
    – Nous allons mieux. Merci. Heureusement, nous n’avions rien de très grave.
    Il sortit la bague de sa poche et ouvrit son mouchoir :
    – L’autre jour, j’ai trouvé cette bague sous un de vos fauteuils. Savez-vous à qui elle appartient ?
    Nina répondit en bégayant :
    – Oui, c’est la bague de Monsieur Marquez. Elle était chez moi, car nous nous fréquentions depuis environ six mois, mais personne ne le savait. On se voyait toujours en cachette. Elle a dû tomber un soir, quand il est venu chez moi.
    – Pourtant, il était marié. Non ?
    – Oui, il était marié, mais leur couple battait de l’aile. René m’avait dit qu’ils avaient l’intention de divorcer, afin de pouvoir vivre avec moi.
    A ce moment-là, Lagachette écrivit quelque chose sur son carnet.
    Très inquiète Nina demanda :
    – S’il vous plait, pouvez ne le répéter à personne ? Je n’ai pas envie de subir des représailles maintenant. Je suis déjà tellement triste de l’avoir perdu… je l’aimais tellement !
    – Ne vous inquiétez pas. Cela restera entre nous. Au revoir Nina.
    – Au revoir Monsieur Lagachette.

  4. Classe de Carmona Olivia
    Chapitre 3 : Le crime du Boa

    Après avoir interrogé Sandy Alex, Lagachette décide de convoquer Mégane Sabot au commissariat. Il commence son interrogatoire :

    – Madame Sabot, où étiez-vous le soir du crime du Directeur du cirque ?
    – Je me trouvais chez mon papa, nous avons mangé ensemble et nous avons fait des galettes au chocolat comme ceux que ma maman aimait tant.
    – Quel type de relation aviez-vous avec le directeur ?
    – Nous avions une bonne relation. Le directeur m’a sauvé la vie quand j’ai failli mourir étouffée sous une chute de neige avec mon poney.
    – Quand avez-vous vu le directeur pour la dernière fois ?
    – Je l’ai croisé dans la matinée du jour de son décès au supermarché. Je faisais mes courses pour pouvoir préparer les galettes avec mon papa le soir même. Nous n’avions pas beaucoup de temps pour discuter car il était pressé.
    – Merci pour toutes ces informations. Nous vous rappellerons si nécessaire. Si vous vous rappelez d’autre chose, n’hésitez pas à nous contacter.
    – J’espère que vous retrouverez le suspect.

    A présent, Lagachette fait entrer la charmeuse de serpent pour l’interroger à son tour :

    – Madame, comment avez-vous fait connaissance avec le directeur ?
    – Le directeur était un homme très gentil qui m’a adoptée il y a 25 ans et qui m’a engagée dans son cirque.
    – Avez-vous tué le directeur ?
    – Non ! Je vous jure que je n’ai rien à voir avec son meurtre ! Au moment de son meurtre, j’étais voir un film au cinéma de la ville. Je n’aurais jamais fait cela !
    – Si vous jurez de ne pas l’avoir tué, comment se fait-il que c’est votre boa qui a étranglé le directeur ?
    – Je ne comprends pas comment mon boa aurait pu étouffer le directeur puisque je suis la seule à avoir les clés de sa cage.
    – Savez-vous si le directeur avait des ennemis qui auraient pu lui vouloir du mal ?
    – Je ne suis pas sûre, mais Sandy Alex ne l’appréciait plus beaucoup suite à la relation qu’entreprenaient sa sœur et le directeur.
    – Merci pour ces informations qui nous sont très utiles, vous pouvez rentrer chez vous.

    Lagachette ne comprend pas comment Sandy Alex aurait pu ouvrir la cage du boa de la charmeuse de serpent sans avoir les clefs. Il lui vient une idée à la tête. Il se dit qu’il aurait dû demander à la charmeuse de serpent de lui montrer les clés de la cage pour prouver qu’elle ne les a pas perdues ou prêtées à quelqu’un.

  5. Chapitre 3

    – OK, merci pour tous ces renseignements. Au revoir.
    Victor Lagachette salua Côstoman et se rendit à la caravane de  » Lame de la mort ».
    Victor toqua à la porte et entendit  » Entrez ».
    – Bonjour Madame, vous êtes bien la lanceuse de couteaux?
    – Oui, je suis « Lame de la mort » répondit-elle
    – Je suis le détective Victor Lagachette et je souhaiterais savoir où vous étiez le soir du 31 octobre 2016.
    – J’étais dans ma caravane.
    – Seule ?
    – Oui.
    – Avez-vous remarqué ou entendu quelque chose de bizarre?
    – Oui, j’ai entendu le directeur crier et je suis allée voir ce qui lui arrivait. En fait, il s’était lâché une armoire sur le pied.
    – Était-il blessé?
    – Oui, il saignait au pied. Je l’ai aidé à relever l’armoire puis je suis sortie de la caravane pour aller exercer mon nouveau numéro… Sinon, je n’ai rien remarqué d’autre, dit-elle.
    Soudain, Loupi grogna et se dirigea vers une silhouette menaçante cachée derrière un paravent dans la caravane de l’artiste.
    Victor Lagachette intrigué, observa son chien et s’approcha du paravent. Il se pencha et regarda ce qui semblait effrayer son chien. Lagachette éclata de rire, car, derrière le paravent, il venait de découvrir le mannequin sur lequel  » Lame de la mort  » s’entrainait. Loupi vexé sorti de la caravane en aboyant comme un fou….
    Victor salua l’artiste et sortit également de la caravane.

    Classe 5H, Rochefort

  6. Classe de 8FR521, Cressier, Neuchâtel

    Bonjour !
    Voici notre 3ème chapitre. Nous avons déjà plein d’idées pour la suite! On se réjouit! Bon week-end et bonne lecture.

    En sortant du cirque Loupi couina et s’enfuit. L’inspecteur lui courut après; quand il réussit à l’attraper, il rentra dans sa voiture. Sur le chemin, il vit un magasin de donuts et ça lui ouvrit l’appétit donc il entra dans le magasin.
    – Bonsoir Monsieur, comment allez-vous ?
    – Bien merci, que désirez- vous ?
    – Un donuts svp.
    – Oui bien sûr! Lequel?
    – Un chocolat .
    – Au chocolat? Excellent choix! Mais dites-moi que ce qui vous amène dans ma boutique ? Vous n’êtes pas un de mes clients habituel, il me semble.
    – Et bien, je suis l’inspecteur Victor Lagachette et j’enquête sur la disparition du directeur.
    Le vendeur devint pâle et des gouttes de sueur commencèrent à tomber de son front. Il se précipita de préparer le donuts.
    Victor trouva ce changement d’humeur suspect et essaya d’en savoir plus.
    – Et alors, vous avez toujours vendu des donuts? Questionna Victor.
    Le vendeur répondit d’une voix tremblante.
    – Ben…..En…. fait… avant j’étais….pro…professeur de chimie, bégaya-t-il.
    Et il resta immobile comme une statue, terrifié par la peur.
    À ce moment-là, un client entra dans la boutique en l’interpellant:
    – Et alors Clark? Tu dors debout? Tu sers plus tes clients? Ou tu joues au jeu des statues? Ahah.
    Le vendeur manqua de s’évanouir. : « Ben…eu…c’est…Que je… et…et… Oh et puis zut arrêtez avec toutes ces questions ! hurla-t-il en jetant de donut à la figure de Victor. Sortez! Tous! Dépêchez-vous!
    Victor passa dans les toilettes pour nettoyer son visage couvert de chocolat.
    Il sentit une drôle d’odeur et Loupi commença à s’agiter comme quand ils étaient dans la roulotte de Costoman.
    -Loupi ? Qu’est-ce que tu as ? Viens-là, on y va.
    Il prit son chien dans ses bras et il rentra chez lui.
    – Bonsoir chérie, dit Victor en embrassant sa femme.
    – Bonsoir, as-tu passé une bonne journée? lui répondit-elle amoureusement.
    – Oui, enfin, non, je suis un peu perdu avec mon enquête..
    – Pourquoi donc?
    – Je ne sais plus qui croire.
    – Qui suspectes-tu?
    – L’écuyère et le vendeur de donuts semblent suspects; de plus, tout à l’heure, le vendeur a eu une attitude étrange quand je lui ai dit que j’enquêtais sur la disparition du directeur..
    – Tu devrais l’espionner!
    – Ah bonne idée, j’y vais!
    Victor et Loupi prirent la voiture et allèrent surveiller le magasin de donuts du cirque Météore.
    Ils le guettèrent jusqu’à 21h30 quand tout à coup, ils virent sortir du magasin le vendeur qui se dirigea vers la roulotte du clown. Le marchand et Auguste le clown entamèrent alors un dialogue rapide:
    – Qu’est-ce que tu fais là ? lui chuchota Auguste.
    – Je dois te dire un truc important, je…
    – Pars d’ici tout de suite ! Il ne faut pas qu’on nous voit ensemble.
    Le vendeur n’eut pas le temps de répondre que le clown lui ferma la porte au nez.
    Victor intrigué et confus rentra chez lui. « Une bonne nuit de sommeil me fera le plus grand bien » pensa-t-il.
    Le lendemain, Victor alla voir le magicien pour récupérer le collier de Loupi qui avait disparu pendant le tour de magie. Et au moment où ils retrouvèrent le collier, Victor lui dit:
    – Dites, hier soir j’ai vu le clown et le vendeur se disputer, est- ce que vous savez quelque chose ?
    – Je ne sais rien pour cette dispute entre les deux, mais je sais qu’il y a deux jour le clown s’est fait humilier par Mégane car il l’aime mais elle l’a repoussé. Devant nous tous! Elle l’a traité de tous les noms d’oiseaux possibles. C’était cruel.
    Et Victor dit:
    – Que s’est-t-il passé après la dispute?
    Mais le magicien répondit qu’il ne savait rien de plus. Puis il ajouta:
    -Par contre, je sais que Megan offrait souvent des donuts au directeur. Elle l’aimait, ce n’était un secret pour personne… et le pêché mignon de notre directeur, ben c’est les donuts au chocolat! J’espère que vous le retrouverez vite !

  7. Classe 6H, Serge Bénet, Le Bouveret, VS, CH

    Chapitre III

    – Alors, mon cher Monsieur Dhairom, quand avez-vous vu le directeur pour la dernière fois ?
    – Je m’en souviens très bien, répondit-il, je l’ai aperçu le 29 octobre, le soir de notre dernière représentation.
    – Et ce soir-là, interrogea Lagachette, lui avez-vous adressé la parole ?
    – Oh que non ! Je n’aurai pas pu lui parler…
    – Et pourquoi donc ? se demanda l’inspecteur plein de curiosité.
    – Et bien, pour tout vous dire, j’ai surpris l’homme le plus fort du monde, que l’on appelle « Costôman » en pleine conversation avec le directeur. Il lui a demandé d’organiser un grand spectacle en son honneur pour fêter son anniversaire le 31 octobre…
    – Jusque-là, je ne vois pas ce qu’il y a de bien particulier, réagit l’inspecteur.
    – Attendez, rétorqua le fakir… Lorsque le directeur lui refusa cette proposition, je ne sais pourquoi, le géant entra dans une colère monstre ! Il saisit le directeur au collet, le souleva, le transporta à l’écart des regards, lui chuchota à l’oreille quelques mots que je n’ai pu saisir, le menaça violemment, le jeta à terre dans la poussière et s’éloigna furieux…
    L’inspecteur nota consciencieusement tous ces renseignements qui allaient orienter son enquête. Cet homme aux mensurations hors-normes devenait son principal suspect.
    – Qu’avez-vous fait ensuite ? demanda-t-il
    – Je me suis éloigné encore un peu et j’ai vu le directeur se diriger en boitillant vers sa caravane et en frottant ses vêtements avec ses mains tremblantes pour les dépoussiérer.
    Lagachette, heureux d’en avoir tant appris en si peu de temps, remercia le fakir, sortit du véhicule suivi comme son ombre par son fidèle Loupi. Il se dirigea à nouveau vers le chapiteau à la recherche de Costôman…

    Classe 6H, Serge Bénet, Le Boiuveret, VS, CH

  8. Bonjour,

    Voici le troisième chapitre de la classe de Tamara Stocker, La Léchère à Bulle.

    Bonne lecture!

    Chapitre 3

    Lagachette reçut un appel de son adjoint :
    « Oui allo ? »
    – J’ai fait une drôle de découverte, viens vite à la STEP Amblemon ! J’ai découvert un corps, je crois bien que c’est celui du directeur que tu recherchais.
    « Ah bon ? Je me dépêche ! »

    Lagachette arriva de suite sur les lieux.
    La STEP Amblemon se trouvait près du cirque Meteor et suite à un problème technique, l’un de ses deux bassins a dû être vidé. Après un rapide coup d’œil au corps, l’inspecteur prit son téléphone et passa un appel à Lara :
    – Bonjour !
    « Qui êtes-vous ? » interrogea la jeune femme
    – Lagachette ! Je vous téléphone par rapport à votre mari.
    « Avez-vous des nouvelles ? » questionna-t-elle.
    – Oui mais il est…
    « Il est quoi ? Que se passe-t-il ? »
    – Et bien… il est décédé. Nous avons retrouvé son corps, dit Lagachette avec une voix grave.
    Lara fondit en larmes et remercia Lagachette avant de raccrocher.
    – Ils l’ont retrouvé mort ! pleura Lara en s’adressant à Antoine.
    – Tu pleures pour Philippe ? Tu tiens encore à lui ? s’énerva-t-il.
    – Non, mais, il a fait tant de choses pour moi, dit Lara en séchant ses larmes. Il a été quelqu’un d’important dans ma vie. Et surtout, c’est grâce à lui que je te connais, dit-elle, histoire de le rassurer.
    – D’accord, mais, c’est normal que j’en doute, non ?
    – Oui, oui je te comprends, mais, je suis un peu bouleversée. Je sors un petit moment afin de me changer les idées…
    Elle sortit de la caravane et alla faire un tour.

    Quelques jours plus tard, Lagachette revint au cirque pour réinterroger Antoine, le principal suspect de l’enquête. Il le retrouva en train de cuisiner dans la caravane que Lara lui avait permis d’emprunter.
    – Bien le bonjour, dit Lagachette à Antoine qui sursauta en l’entendant.
    – Ah… c’est toi ! s’exclama-t-il avec déception.
    – Oui, vous attendiez quelqu’un ?
    – Euh…non personne.
    – Bon, alors, je vous invite à faire une visite du commissariat, dit Lagachette.
    – Euh… ok, pourquoi pas ? dit-il, méfiant.
    – Alors suivez-moi.
    Antoine entra dans la voiture de l’inspecteur et, dès que le moteur se mit en marche, le jeune homme entendit la sonnerie de son portable où était affiché le prénom de Lara accompagné d’un cœur rouge.
    – Répondez et mettez sur haut-parleur, ordonna Victor.
    – Pourquoi ? répondit-il sèchement.
    – Parce que je vous l’ai ordonné.
    – Ça vous r’garde pas !
    – Ah, bon ? Vous savez que je peux vous faire emprisonner ? dit-il, menaçant.
    – Ouais, c’est bon, rage pas, hein.
    – Allez, répondez.
    – Ok, ok, dit Antoine avant de répondre.
    « Hello, chéri. Ça va ? T’es où ? J’t’ai cherché partout ! On va se balader ce soir ? »
    Lagachette prit le téléphone des mains d’Antoine, activa le mode muet et s’adressa à celui-ci :
    – Répondez comme si je n’étais pas là.
    – Euh, tu veux pas répondre ? demanda Antoine.
    – Non merci, c’est ta copine, pas la mienne, répondit Lagachette, taquin.
    Alors, Antoine enleva le mode muet et dit à Lara :
    – Euh, salut, oui, ça va. Et, euh, pour ce soir j’avais prévu que tu viennes manger chez moi ; j’étais en train de te faire un délicieux repas.
    « Avais prévu ? Qu’est-ce que tu veux dire ? C’est plus valable ? » demanda Lara, déçue.
    – Euh, c’est que je t’expliquerai plus tard…
    – Il n’y a pas de « plus tard », dit Lagachette à Antoine. Merci pour les précieuses informations que vous m’avez donné Lara, dit-il en s’adressant à la jeune femme. Quand je reviendrai au cirque, je vous donnerai des nouvelles de votre « chéri ». Et, il est trop tard pour vous défendre, mademoiselle, euh, madame.
    « Euh, mais ce n’est pas ce que je voulais dire, vous m’avez mal comprise… »
    – Que devais-je comprendre, alors ? Que vous trompez votre mari ? Que vous sortez avec Antoine ? insista-t-il.
    « Vous avez gagné » dit Lara en pleurant, juste avant de raccrocher.
    – Bon, nous voilà arrivés au commissariat. Suivez-moi sans faire d’histoires, Antoine.
    L’interpellé sortit de la voiture et suivit Victor jusqu’à la salle d’interrogatoire. Celle-ci était sobre et sombre. Elle était petite et vide ; il y avait seulement deux chaises et une table. Loupi, le chien de l’inspecteur était sagement assis à côté de l’une des chaises. Lorsque Lagachette et Antoine entrèrent dans la pièce, l’inspecteur demanda au jeune homme de s’assoir. Celui-ci s’exécuta sans rien dire. Il était angoissé.
    – Alors, commence par me donner ton smartphone. Je vais regarder les messages que vous vous êtes envoyés avec ta soi-disant « belle-sœur », dit Lagachette.
    Il regarda ses messages d’aujourd’hui et voici ce qu’il vit :
    « Salut chéri, tu vas bien ? »
    « Oui très bien et toi ? Tu peux venir chez moi ce soir je suis tout seul. »
    « Oui, je vais bien. Mais, à quelle heure je peux venir ? »
    « À l’heure du souper. Je te prépare une souper de rêve, mon amour ! »
    – Alors, c’est du sérieux tout ça ! dit Lagachette
    – Euh, ben, je sais pas, répondit Antoine.
    – Oh si ! Je crois que vous voyez très bien de quoi je parle, je parle des petits messages d’amour avec Lara.
    – C’était il y a longtemps…
    Lagachette regarda la date de la discussion : Message envoyé aujourd’hui à 10h48.
    – Hum, hum, c’est vrai que ce matin, c’était il y a très longtemps.
    Victor remonta la discussion jusqu’au début. Il y était écrit :
    Contact créé il y a 3 ans et 4 jours.
    Le premier message venait de Lara qui lui déclarait un poème d’amour.
    – Vous avez raison, c’était il y a très longtemps que ça a commencé. Nous n’avons pas cessé de nous écrire, même lorsque j’étais en voyage.
    – Mais cela va s’arrêter maintenant. Il écrivit un message : Je te quitte, je te déteste, tu as gâché 3 ans de ma vie. Il hésita à appuyer sur : envoyer.
    – Nooooon, hurla Antoine.
    – Je n’envoie pas le message si vous me dites tout ce que vous savez sur la disparition de Philippe.
    Le jeune homme se leva, renversa la table qui le séparait de l’inspecteur, se dirigea vers la porte, lui donna un violant coup de pied et elle s’ouvrit à la volée. Antoine partit en courant dans le couloir.
    – Alors, Loupi, tu sais ce qu’il te reste à faire ?
    Loupi le prit en chasse. Lorsqu’il arriva à sa hauteur il lui mordit méchamment le mollet. Antoine s’écroula de douleur et du sang coula de son mollet. Victor arriva et dit à son chien :
    – Bien joué et joli coup !
    – Tu devrais plutôt le gronder, ton clébard !
    – Au contraire, c’est vous que je vais gronder, répliqua Lagachette.
    – Qu’est-ce que vous voulez dire ?
    – Je vais vous mettre en garde à vue. Tous les criminels qu’il y a là-bas seront impressionnés de voir un playboy en garde à vue.
    Lagachette appela deux policiers et leur donna l’ordre de le mettre en cellule.

  9. Classe de I. Dietrich, 6P, Carouge,
    La lanceuse de couteaux

    Chapitre 2

    En sortant de cette salle étrange, l’homme vêtu de noir emmena Lara. Ils coururent de toutes leurs forces en zigzagant entre les camping-cars. Lara et l’inconnu prirent ensuite un chemin caillouteux où ils disparurent entre les arbres.
    Ils montèrent ensuite dans une voiture noire qui démarra en trombe.
    Pendant ce temps, Victor se releva de sa chute et sauta sur son side-car. Sans plus attendre, il se mit à pourchasser la voiture des fuyards avec Loupi sur ses genoux. Ils les suivirent pendant une heure jusque dans une forêt où ils virent Lara et le magicien descendre de leur véhicule.
    De peur de se faire repérer, Victor Lagachette décida d’abandonner sa moto et s’approcher de l’endroit où Lara et son complice se trouvaient. Alors il les suivit discrètement.
    Soudain, l’inspecteur les perdit de vue. En les cherchant, il tomba dans un trou à l’entrée d’une grotte. Il entendit des voix qui ressemblaient à celles du magicien et de Lara.
    – Maintenant, ça suffit! Tu nous as assez fait travailler, comme des esclaves! dit le magicien.
    – En plus, sans nous payer! rajouta Lara.
    – Si tu veux t’en sortir, tu nous donnes un salaire correct.
    – Sinon c’est la mort! Précise le magicien.
    Le directeur accepta la proposition.
    Le magicien et Lara discutèrent du sort du clown.
    – TOI, tu as été témoin de toutes nos prises d’otages, donc nous serons obligés de te tuer.
    Tout à coup, Victor Lagachette sursauta lorsque Loupi se mit à aboyer. Le magicien et Lara ont entendu l’aboiement du chien. Ils se mirent à courir pour rattraper Victor Lagachette mais celui-ci avait disparu.
    – C’est sûr, c’est l’inspecteur avec son chien, il nous a suivi…
    Victor ne savait pas que le clown était aussi là, il l’avait vu à côté du directeur, tous les deux pris en otage.

  10. Monsieur Loyal chapitre 3

    L’inspecteur Lagachette, furieux, frappa à la porte de la dresseuse de chiens. Rien ! Il cria : si vous n’ouvrez pas, je vais enfoncer la porte avec mon épaule !!! Toujours rien ! L’inspecteur recula de trois pas, puis il courut à toute vitesse…et au moment où il s’apprêtait à enfoncer la porte avec son bras, la dresseuse de chiens ouvrit, et Lagachette traversa la porte, et se cogna l’épaule contre un meuble. Il se releva péniblement et vociféra :
    – Vous auriez pu faire attention en attachant vos chiens. Ils m’ont arraché un bout du pantalon, et maintenant, zut alors ! Je me retrouve à moitié assommé !
    – Ah ! Désolée ! Je ne voulais pas vous faire du mal, s’excusa la dresseuse de chiens.
    – N’insistons pas, grommela Lagachette, que faisiez-vous le soir du 31 octobre ?
    – J’étais au bar “Tetras” avec ma meilleure amie.
    – Pouvez-vous le prouver ?
    Oui, allez la voir. Elle habite rue du Boulevard 58 à Nyon, c’est à 10 km d’ici !
    – Ok, j’y vais. Je vous préviens que si vous me mentez, vous aurez de mes nouvelles !
    Après un quart d’heure de route, il arriva enfin chez l’amie en question et sonna à la porte. Ding ! Dong !
    – Bonjour, je suis l’inspecteur Lagachette, et je suis ici pour vous poser une question.
    – D’accord, voulez-vous à boire ?
    – Oui, un café, s’il vous plaît.
    Ils s’installèrent autour de la table pour discuter.
    – Etiez-vous avec la dresseuse de chiens du cirque Meteor le soir du 31 octobre ?
    – Oui, nous sommes allées boire un verre ensemble au “Tetras”.
    Pensant avoir bouclé son enquête, Lagachette quitta la maison, déçu par cette réponse. L’alibi donné était vrai !
    L’inspecteur et son chien retournèrent au cirque. Il était déjà tard, et les deux compagnons se couchèrent dans la caravane qui leur avait été prêtée pendant le temps de l’enquête. Ils s’endormirent très vite. Tout à coup, Lagachette entendit la porte d’entrée grincer et s’ouvrir peu à peu. Il vit une silhouette noire s’approcher de lui, un poignard à la main. On voulait le tuer ! C’est alors que Loupi surgit et mordit à pleines dents la jambe de l’agresseur, qui décampa, en laissant au sol une boucle d’oreilles avec un diamant. Grâce à son chien, l’inspecteur avait échappé à la mort.

    Classe de Catherine Vigne

  11. Classe de Monique Gilliéron 6p L’homme le plus fort du monde Chapitres 4 et 5

    chapitre 4

    Lara Fernandez devait avoir la trentaine, elle était très grande. Lagachette estima qu’elle mesurait au moins deux têtes de plus que lui.
    Un large chapeau noir dissimulait en partie une cicatrice sur sa joue droite. Elle avait les yeux d’un vert très clair, de longs cheveux et un visage extrêmement pâle. Elle jeta à l’inspecteur un regard sombre et méfiant.

    – Bonjour Mademoiselle, je suis chargé d’enquêter sur la disparition de René Marquez. Depuis quand travaillez-vous pour lui ?
    – Cela fait bientôt 3 ans.
    – Que faisiez-vous auparavant ?
    Elle hésita :
    – Pas grand chose.
    – C’est-à-dire ? insista Victor.
    – J’ai travaillé dans d’autres cirques, mais ça n’a jamais duré longtemps.
    – Ah ! s’étonna l’inspecteur. Et pour quelle raison ?
    – Ça n’a aucun intérêt soupira-t-elle.
    – C’est à moi d’en juger Mademoiselle !
    Quel est votre nom de scène ?
    – C’est … c’est … la Lame de la Mort, balbutia-t-elle en devenant de plus en plus pâle.

    Victor Lagachette sentait bien qu’elle ne lui disait pas tout.

    – A quelle heure avez-vous terminé votre travail le 31 octobre ?
    – Tard, très tard… répondit-elle d’un air las.
    – Pourquoi ?
    – Marquez estimait que mon numéro n’était pas au point, il menaçait de me renvoyer, alors je travaillais chaque soir après la représentation afin de m’améliorer.
    C’était difficile de contenter Monsieur Marquez… dit-elle avec tristesse.

    Victor attaqua brusquement :

    – C’est pour cette raison que vous l’avez tué ? Il avait décidé de supprimer votre numéro ? Vous êtes allée dans sa caravane et vous l’avez pris pour cible ?
    Ne mentez pas, nous avons trouvé une marque de couteau dans la cloison en bois du camping-car !

    Lara Fernandez était maintenant transparente et Victor se demanda si elle n’allait pas s’évanouir.

    – Non, dit-elle dans un souffle, ça ne s’est pas passé comme ça !
    Je vous ai menti : le 31 au soir je suis bien allée chez René Marquez. Le directeur était criblé de dettes. Il n’arrivait plus à payer les artistes et il m’a emprunté de l’argent. Je lui ai donné le peu que je possédais, j’avais tellement peur qu’il me renvoie ! Mais à la fin du mois, j’ai eu besoin de cette somme et je suis allée la lui réclamer.
    Il m’a raconté n’importe quoi. Il a prétendu que je lui avais donné cet argent. Il n’avait pas l’intention de me le rendre.
    Il a eu le culot de me dire que j’avais de la chance qu’il me garde, qu’il n’avait jamais vu une lanceuse de couteaux aussi nulle que moi et que si je n’étais pas contente, je n’avais qu’à aller chercher du boulot ailleurs !
    J’étais très en colère. J’ai menacé de l’embrocher comme un vilain poulet et j’ai lancé mon couteau dans sa direction. J’ai fait très attention de ne pas le toucher, mais cet imbécile a bougé. La lame l’a effleuré en le blessant et il s’est effondré sur le sol.
    J’ai pris peur et je me suis enfuie.
    Je ne sais pas ce qui s’est passé ensuite. Je suis certaine qu’il n’était pas grièvement blessé et je ne sais pas pourquoi il a disparu.
    J’avoue avoir lancé mon couteau en direction de cet escroc pour lui faire peur, mais si j’avais voulu le tuer, je ne l’aurais pas raté croyez-moi ! La précision, dans mon job, c’est vital !

    Lagachette hésitait à inculper Lara. Tout l’accusait, mais quelque chose le retenait. La jeune femme avait l’air si triste. Il sentait bien qu’elle lui cachait quelque chose, mais il ne pensait pas qu’elle soit responsable de la disparition du directeur.

    Il décida de la laisser en liberté… pour le moment.

    Chapitre 5

    Il restait un dernier indice qui intriguait beaucoup Lagachette : le nez rouge trouvé sous le canapé du camping-car de Marquez !
    La seule personne dans le cirque qui portait un tel accessoire était le clown. Ce nez lui appartenait-il ? Si oui, pourquoi l’avait-on trouvé chez le directeur ?

    Accompagné de Loupi et Sucette devenus inséparables, l’inspecteur se rendit chez l’artiste.
    Ce dernier venait de terminer son numéro, il portait encore sa tenue de scène.
    Auguste était un homme grand et costaud, il avait la cinquantaine et son air joyeux le rendait immédiatement sympathique.
    Il y a vingt-deux ans, ce brillant chirurgien avait décidé de changer de métier parce qu’il faisait trop souvent rire ses patients. C’était plutôt gênant pour un toubib, mais c’était formidable pour un clown !
    Il glissait toujours une petite trompette klaxon dans la poche de son ample pantalon multicolore et ça l’amusait beaucoup de terminer chacune de ses phrases par un retentissant « pouet pouet».

    Victor s’approcha de lui :

    – Bonjour Monsieur, je suis inspecteur de police et je cherche à élucider le mystère de la disparition de René Marquez.
    – Bonjour Monsieur l’inspecteur, ravi de vous rencontrer … (pouet pouet)

    Un peu étonné, Lagachette lui demanda :

    – Quel est votre nom ?
    – Dans la « vraie » vie, je m’appelle Antoine Joubert mais au cirque, je suis Auguste le clown au nez rouge … (pouet pouet)

    Le bruit sonore des klaxons énerva considérablement les deux chiens.
    Loupi se mit à aboyer et montra les crocs pendant que Sucette attaquait et mordillait rageusement les gigantesques chaussures rouges du clown qui les regardait faire en pouffant.
    Lagachette eut bien de la peine à ne pas éclater de rire à son tour, il réussit à reprendre son sérieux et continua l’interrogatoire de Monsieur Joubert.

    – Avez-vous une idée de ce qui est arrivé à votre directeur ?
    – Le soir du 31 octobre, j’ai vu deux hommes entièrement vêtus de noir sortir de la caravane de mon ami René, ils avaient l’air louche. … (pouet pouet)
    Ils portaient une énorme malle qui devait être sacrément lourde, ils avaient de la peine à avancer ! … (pouet pouet)
    Je ne les ai pas bien vus parce qu’il faisait sombre, mais ce n’était pas la première fois que ces individus rendaient visite à Marquez et ça le rendait très nerveux ! … (pouet pouet)
    Tout a commencé pendant notre tournée dans les pays de l’Est. … (pouet pouet)

    Le clown baissa la voix et prit un air mystérieux .

    – Moi, ça ne m’étonnerait pas que ces hommes fassent partie de la Maffia russe, j’ai entendu des rumeurs comme quoi René Marquez jouait au poker avec des gens « chelous », qu’il avait perdu une grosse somme d’argent et qu’il n’arrivait pas à rembourser ses dettes ! … (pouet pouet)
    Peut-être qu’ils l’ont kidnappé, ou pire qu’ils l’ont tué et emporté dans la malle !
    Pauvre René, un si brave homme ! … (pouet pouet).

    Le clown versa une petite larme qui fit couler son maquillage.
    Lagachette ne crut pas un instant à cette larme de crocodile, son instinct lui disait que le clown racontait des sornettes.

    – Nous avons trouvé un nez rouge qui vous appartient sous le canapé du directeur. Etrange non ? Que faisait-il à cet endroit ?
    – Euh… je ne sais pas si vous savez, mais le cirque va mal, il n’y a presque plus d’argent dans les caisses et nous avons pensé, René et moi, qu’un duo comique attirerait enfin des spectateurs. … (pouet pouet)
    Hélas il n’était pas très drôle et je lui ai prêté un nez pour qu’il s’entraîne à faire des grimaces devant le miroir. … (pouet pouet) Il a dû le laisser tomber ! … (pouet pouet)

    Lagachette n’était pas du tout convaincu par cette histoire abracadabrante.
    Finalement, il ne trouvait pas ce clown si sympathique et tous ces « pouet pouet » commençaient sérieusement à lui taper sur les nerfs.

    – Où étiez-vous le soir du 31 octobre ?
    – Comme chaque année, j’ai acheté des bonbons à notre caissière et j’ai fêté Halloween avec les enfants du cirque.
    Vous ne pensez quand même pas que j’ai tué mon ami ? … (pouet pouet)

    Lagachette répliqua sèchement :

    – Ne quittez pas la ville, je vais vérifier tout ça !

    L’inspecteur avait l’impression que chaque artiste du cirque Météor prenait un malin plaisir à lui mentir !
    Seul Costôman lui inspirait encore confiance et pourrait peut-être l’aider à découvrir ce qui s’était réellement passé le soir de la disparition de René Marquez.
    Lagachette décida qu’une nouvelle visite à l’homme le plus fort du monde s’imposait.

    Chapitre 6 ou du moins la première ligne 😉

    Le géant n’était pas seul, à ses côtés se tenait Micheline, son épouse…

    Nous avons beaucoup travaillé sur le portrait ces derniers temps, c’était le sujet de notre épreuve cantonale de jeudi dernier.
    La description des personnages du cirque Météor a été pour nous une formidable occasion de nous exercer.
    Avant les vacances, chaque élève a décrit (par écrit) « sa » Micheline et nous allons la glisser dans le début du 6ème chapitre.
    Nous allons relire tous les textes, choisir un petit « morceau de chaque », assembler le tout et donner vie à la divine Micheline, muse de Costôman.

Laisser un commentaire