Seules les classes inscrites aux ateliers pourront poster leur réponse.
Vous pouvez télécharger la présentation de Séverine Vidal en PDF ici.
Vous pouvez télécharger la présentation du projet en PDF ici.
Vous pouvez télécharger la première mission en PDF ici.
PRESENTATION
Bonjour à toutes et tous,
Nous allons correspondre ensemble cette année !
J’en suis ravie : c’est une des choses que je préfère, je crois, dans mon métier … Transmettre, partager, échanger et surtout : faire écrire !
On ne se connaît pas, alors je dois écrire un petit texte de présentation.
Je suis Séverine Vidal.

J’ai 50 ans.
Un mari génial qui est artisan brasseur (ça veut dire qu’il fait sa propre bière, bio, tout près de chez nous). De temps en temps, il trouve des idées d’histoires pour moi, que j’écris ensuite.
Trois enfants merveilleux, un garçon de 28 ans et deux filles de 22 ans et 19 ans. Un chien, Elvis (le plus mignon chien de l’univers).
Deux chats : la très vieille Miette (20 ans) et la jeune et fougueuse Leïa (on est fan de Star
Wars dans la famille !) .
Trois poules et un coq (Scarlett, Grisette, Henriette et Miguel). Notre quatrième poule, Naruto, est morte il y a une semaine tuée par une buse (on a été très tristes).
Quelques moustiques.
Une mouche domestique, Zoé.
Un lionceau.
Trois chimpanzés.
Cinq …
Oh, voilà, je me mets à raconter n’importe quoi !
C’est fou, quand même ; tout partait bien, je disais la vérité, quand, soudain je me suis mise à broder, à inventer, à mentir !
Il faut dire que, avouons-le, écrire c’est un peu mentir. On imagine, on invente, on part souvent de quelque chose de vrai, qui nous est arrivé (parfois), et que l’on transforme en histoire.
Mais personne ne nous en veut pour cela, au contraire ! On nous en redemande !
J’adore ce métier-là, autrice, en toute liberté.
J’écris pour tous les âges. Des bébés jusqu’aux vieillards, en passant par les petits qui viennent d’apprendre à lire, les pré-ados, les ados, les jeunes adultes et les adultes.
J’écris toutes sortes de livres : des albums, des romans, de la bande-dessinée.
J’écris chez moi, dans ma cuisine, dans mon jardin ou dans mon bureau, selon l’humeur.
Toujours avec mon chien allongé sur les pieds (il me tient chaud !), une mug de thé en main et du chocolat à disposition.
Jusqu’ici, j’ai dit la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Vous me croyez ?
J’aurais pu vous dire autre chose. Par exemple :
« Je suis née en 1789, juste après les premiers pas de l’Homme sur Mars. Enfin, je crois. J’ai appris à lire vers 7 mois, et depuis je dévore les livres. Et ça se digère très bien, je vous assure ! J’ai commencé très jeune des études de tarte aux poires. Ensuite, je suis devenue une grande star de la guitare en carton, avec mon groupe « Les Cousines ». On se produisait surtout devant ma grand-mère et mes parents. On a fait une tournée au Japon et au Groenland, en roller. Puis, en rentrant, j’ai repris la boulangerie-charcuterie de mes parents. Maintenant, je fabrique des doudounes en poil de chameau, je fais du basket, de la poterie, des loopings en avion (surtout le matin) et des concours de sauts de branche en branche (sans liane) avec mes trois animaux de compagnies : Clément l’orang-outan, Youyou le paresseux et Lily, le femelle ouistiti. Je dois vous laisser, c’est l’heure de mon cours de dressage d’arc-en-ciel. »
Mais ça, ce serait déjà une histoire.
Cette année, vous allez écrire un petit polar (un roman policier) avec une autre classe.
J’aime beaucoup ce thème. Je m’y sens « chez moi ».
J’ai écrit plusieurs livres ou séries relevant de ce genre. Voici une photo prise ce matin, je les ai regroupés :

L’affaire du tag et L’affaire Muzo : deux petits polars miniatures pour les enfants vraiment jeunes qui ont 6 ou 7 ans.
Le jour où je suis devenu détective : pour les enfants à partir de 8 ans.
La Drôle d’évasion pour les enfants de 9/12 ans.
Une série écrite avec Sandrine Beau et Anne-Gaëlle Balpe : La Tribu (trois tomes).
Et une autre (avec les mêmes co-autrices), Roulette russe (pour les grands ados !).
Une BD parue sous forme de série dans la revue Je Bouquine pendant deux ans (tous les mois) : Polar City (avec Sandrine Beau).

Un roman graphique pour ados, Polaroïd.
Et enfin, Son Héroïne qui vient de paraître et qui est à destination des jeunes adultes.
Vous voyez, c’est vraiment un genre que j’affectionne particulièrement. J’espère que vous
aussi !
Ce projet se fera en duo.
L’idée c’est qu’une classe A démarre, envoie le début du roman à la classe B qui écrit la suite. La classe B renvoie cette suite à la classe A qui poursuit et envoie ce qu’elle a écrit à la classe B qui met le point final.
Deux missions par classe, donc.
Jusqu’ici, tout le monde suit ?
A chaque rendez-vous, je vous donnerai une mission d’écriture pour avancer dans le roman.
Puis vous m’enverrez ce que vous avez écrit pour que je puisse commenter.
On ne se verra pas « en vrai », notre aventure collective restera virtuelle.
A nous de transformer ce projet de correspondance autour du polar en vraie rencontre.
Je plonge avec vous en toute confiance, je sais que ça se passera bien ! Et que vous allez y arriver.
C’est parti ?
A très bientôt
Séverine

LE PROJET
La trame
On doit réfléchir à la trame de notre histoire.
Quand et où notre roman se déroule-t-il ?
Qui sont les personnages ? (victimes / enquêteurs / coupables / faux coupables)
Quoi ? Quelle est l’intrigue ? Que veut-on raconter ?
Pour simplifier un peu (chaque classe écrit deux parties de l’histoire), voilà à quel plan j’ai pensé :
Partie 1 : CLASSE A
Situation de départ
Un méfait est commis / L’équilibre est brisé. On découvre le problème qui mérite une enquête (disparition, vol, mystère …). Les personnages principaux décident de la mener.
Partie 2 : CLASSE B
L’équipe d’enquêteurs (enfant, groupe d’enfants, ou détective adulte, policiers ?) mène l’enquête, cherche des indices, se pose des questions, organise des filatures, entend des témoins… Actions / rebondissements.
Partie 3 : CLASSE A
L’enquête les mène sur des fausses pistes. Les soupçons se portent sur une (ou plusieurs) personne qui a un mobile. Une enquête plus poussée montre pourtant que cette personne est innocente (alibi).
Partie 4 : CLASSE B
L’enquête se poursuit (actions), de nouveaux éléments interviennent.
Une preuve irréfutable est apportée (aveu, témoin, enregistrement vidéo …) : le coupable (ou les coupables) est découvert !
Résolution de l’intrigue.
Situation finale
Le vocabulaire
Quelques pistes …
Danger, peur, enquête, enquêteur, énigme, mystère, crime, effroi, arme, malfaiteur, criminel, recherche, peur, assassin, coup de feu, sang, disparition, brigand, chantage, lettre anonyme, soupçon, bandit, complice, empreintes, alibi, témoins, mobile, truand, détective, cas, méthode, crime, délit, indices, traces, empreintes, suspect, interrogatoire, affaire, coupable, flair, peur, effroi, chantage, lettre anonyme, filature, piège…
Mener une enquête, mener un interrogatoire, déduire, opérer, relever empreintes, relever indices, mettre la main sur le coupable, suspecter, accuser, tendre un piège, filer, faire une filature, soupçonner…
PREMIERE MISSION (classe A)
Chères autrices, mes chers auteurs en herbe de la classe A,
Votre mission est d’ampleur !
J’espère que vous l’accepterez.
Comme je vous l’ai indiqué dans le document « Projet », vous devez répondre (ensemble ! En discutant, et sans vous disputer !) aux questions QUAND, Où, QUI, QUOI ?
Vous vous souvenez ?
Partie 1 : CLASSE A
Situation de départ
Un méfait est commis / L’équilibre est brisé. On découvre le problème qui mérite une enquête (disparition, vol, mystère …). Les personnages principaux décident de mener l’enquête.
C’est à vous que revient d’écrire la première partie du roman, de poser les bases. C’est essentiel pour que le projet se passe au mieux. La classe B aura d’autres missions importantes, bien sûr, mais écrire le début c’est un peu … sauter dans le vide, ou plutôt, faire les premiers pas d’une randonnée en montagne.
Je dis souvent que, pour moi, commencer un roman est ce qui est le plus difficile. Et ça me donne le vertige.

Mais c’est un vertige que j’aime beaucoup.
Tout est possible, tout s’offre à nous, une infinité de possibilités, de personnages, d’idées dans lesquelles on va puiser pour construire le roman.
Quelle aventure ! Je la résume dans ce document :


1)
Face à cette mission, nous avons donc besoin de petites contraintes, des idées de départ pour éviter la peur du vide, qu’on appelle parfois « angoisse de la page blanche ».
Je vous propose des listes de mots (éléments / lieux / objets / animaux).
Vous allez tirer au sort :
1 mot de la liste « Eléments »
2 mots de la liste « Lieux »
2 mots de la liste « Objets »
1 mot de la liste « Animaux »
Soit votre enseignant.e fait des étiquettes et les pose dans un chapeau, soit il/elle cache la liste et donne un numéro à chaque mot et demande à quelques-un.es d’entre vous de dire un nombre.
La contrainte sera donc d’intégrer ces SIX MOTS à votre intrigue policière.
Par exemple, vous aurez tiré au sort les mots suivants :
tempête de neige / plage de sable noir / bibliothèque / corde / ordinateur / ours polaire.
Votre petit polar devra comporter ces 6 mots.
Volontairement, j’ai choisi des mots qui n’ont pas forcément de lien les uns avec les autres, pour générer des situations originales et drôles, ou inquiétantes.
Amusez-vous avec cela !
2)
A ce stade, vous en parlez ensemble : quelles idées naissent de ce tirage au sort ?
Peut-être que vous les utiliserez comme base pour la trame de l’histoire, mais peut-être que ces mots ne seront que des détails. A vous de voir !
Par exemple, si vous avez tiré le mot « girafe », peut-être que ce mot va vous inspirer une histoire de disparition d’animaux dans un zoo. Un matin, toutes les girafes et tous les ours du zoo ont disparu …
Mais peut-être que vous serez partis sur une toute autre idée et que le la girafe sera simplement le doudou du petit frère du héros, ou le décor du papier peint de sa chambre 🙂
Des contraintes, donc, mais beaucoup de liberté !
3)
Choisissez les personnages principaux :
Est-ce un héros ou une héroïne de votre âge ?
Agit-il ou agit-elle seul.e ?
Si c’est un petit groupe (un trio, par exemple), sont-ils amis ? Cousins ? Camarades de classe ?
S’entendent-ils bien ?
Quelle est la personnalité de chacun.e ?
Faites une fiche de personnage pour chacun.e : à quoi ressemblent-ils ? Quels sont ses goûts, ses manies ? Trouvez leurs prénoms !
Une fois que vous avez vos personnages, le ou les lieux, l’époque, et l’idée du début de
l’intrigue (c’est à dire que s’est-il passé ? Pourquoi cela mérite-il une enquête ? ), lancez vous !
Racontez à quoi les personnages sont confrontés et pourquoi ils décident de démarrer une
enquête.
N’oubliez pas : ce n’est pas à vous de dire comment va se passer l’enquête, ni qui seront les suspects. Vous devrez avoir reçu la partie 2 écrite par la classe B pour continuer à réfléchir.
4)
Derniers conseils …
Par souci de simplicité et pour que tout le monde fasse la même chose d’une classe à l’autre, je vous propose d’écrire votre histoire au présent et à la troisième personne (Il/ elle – ils/ elles)
Chaque partie devra comporter une partie de narration (l’histoire) et quelques dialogues, pour que l’ensemble soit vivant.
Ce sera l’occasion de placer quelques traits d’humour. Ce n’est pas parce que vous écrivez un polar que tout doit être sombre et effrayant. De l’humour dans les dialogues, c’est tout à fait possible !
Voilà.
Vous savez tout.
J’espère que c’est clair pour vous !
Mon mail : severine.vidal22(a)gmail.com en cas de stress, d’angoisse chez les élèves et/ou
les enseignant.es.
Le but c’est d’avoir du plaisir à écrire, de s’amuser pour … faire trembler les lecteurs et les
lectrices !
Foncez, je suis de tout coeur avec vous !
Amitiés
Séverine
Séverine Vidal attend avec impatience les travaux des classes A pour le vendredi 20 novembre.
Les derniers rayons du soleil éclairent les montagnes…
Amira, Miguel et leurs parents Leila et Milo se retrouvent dans le vieux mazot des parents de Milo. Ce chalet se situe en Valais dans le petit hameau de Sornio, perdu dans la montagne. Le mazot est très vieux, en bois très foncé avec de grosses pierres sur le toit… L’intérieur est resté le même depuis 1900… Ils y cuisinent au bois, ils dorment sur des lits avec de la paille et ils se lavent avec l’eau de la citerne… Ils allument aussi des bougies et des chandelles pour s’éclairer et ils écoutent parfois la vieille radio qui fonctionne avec des piles. Amira et Miguel ont souvent un peu peur la nuit, car toutes les planches du chalet grincent. Mais ils aiment bien y aller une semaine de temps en temps…
Le chalet se trouve près d’une colonie à quelques pas d’un lac et d’un barrage ; il est entouré de grandes montagnes. Parfois avec leurs grands-parents et leurs parents, les enfants se baladent dans les environs. Ils vont même jusqu’à la cabane près du col. Une fois par an, pendant les vacances d’été, des enfants viennent à la colonie et Amira et Miguel trouvent de nouveaux copains.
Amira a douze ans, elle est de petite taille, a des cheveux longs et bruns et elle a les yeux bleus. Elle adore lire, a beaucoup d’imagination et elle veut devenir écrivaine. Elle aime aussi parfois embêter son frère…
Miguel a neuf ans, il est timide et a de beaux yeux bleus. Il est déjà presque aussi grand que sa sœur et aime bien rigoler avec elle. Il rêve de jouer toute la journée aux jeux vidéo, mais ses parents ne sont pas du tout d’accord… Il n’est pas comme ses amis, il ne fait pas trop de sport. Plus tard, il aimerait créer des jeux.
Il y a un seul endroit où les enfants ne sont jamais allés, c’est le grenier. Mais pour s’y rendre, il faut une clé et ensuite monter les escaliers extérieurs du chalet… Ils ont très envie de s’y rendre et cette année, ils sont assez grands ! Ils vont donc vers leurs grands-parents et ils leur demandent :
– Qu’est-ce qu’il y a dans le grenier, grand-papa ? demande Miguel.
– Rien, juste de la poussière et des toiles d’araignée… répond celui-ci.
– Mais on peut aller voir ? s’exclame Amira.
– NON !!!!!!! répondent en chœur les grands-parents.
– Mais pourquoi ? supplient les deux enfants.
– Oh, il n’y a pas assez de lumière et vous pourriez vous faire mal. De plus, il n’y a rien d’intéressant! réplique la grand-maman qui a toujours peur de tout.
Amira et Miguel remontent dans leur chambre, ils sont très déçus et surtout très intrigués.
Auront-ils une fois l’autorisation de s’y rendre ? Ils en ont tellement envie.
Quelques minutes plus tard, Miguel descend pour aller aux toilettes ; il s’arrête devant la chambre des grands-parents, car il les entend chuchoter. Il colle alors son oreille contre la porte et écoute ses grands-parents… ils parlent du grenier… Il se concentre, mais n’entend que des bouts de phrases, car le parquet grince si fort et le coucou du rez se met à sonner cinq heures :
– La clef est dans…, tu ne te souvenais plus, Mali, dit grand-papa.
Je vais aller fumer ma pipe devant le chalet, j’en ai bien besoin…
Le grand-père sort alors de la chambre et Miguel repart vite direction les toilettes ! Puis retourne raconter à Amira ce qu’il a entendu !
– En descendant, j’ai entendu les grands-parents parler du grenier, dit-il.
– Quoi ????? s’étouffe presque Amira.
– Ils ont parlé de la clef qui est dans… Je n’ai pas entendu la suite, il y avait trop de bruit, s’excuse Miguel.
– Oh, mais ce n’est pas vrai. Tu aurais pu être plus attentif, tu fais exprès?
– Je ne sais pas… répond tristement Miguel.
– Allez viens, on y retourne, suggère Amira à son petit frère.
– Ça ne sert à rien, grand-père est sorti.
– Bon, alors il faudra trouver la clé tout seuls et ça ne sera pas facile dans tout ce bazar qui traîne depuis un siècle au moins…, annonce Amira un peu découragée.
– Et il faudra trouver un moyen d’être seuls dans ce chalet, réplique Miguel.
Deux journées ont passé… Amira a soudain une idée. Elle va faire semblant d’être un peu malade et ainsi pouvoir éviter la balade de l’après-midi dans la montagne. Miguel se proposera de rester avec elle pour ne pas la laisser seule ; ils ont assez grands maintenant.
Leur plan marche… Les parents et grands-parents s’éloignent enfin du chalet.
Ils commencent à chercher dans la chambre des grands-parents, c’est ce qui semble être le plus probable comme cachette. Ils trouvent une sorte de grande armoire et l’ouvrent. A leur grande surprise, ils découvrent une sorte de bureau avec des tas de petits tiroirs. Ils les ouvrent les uns après les autres et finissent par trouver dans une petite cachette derrière le tiroir du bas un immense trousseau de clés.
– Tu crois que nous avons trouvé la clé du grenier ? dit Amira.
– Espérons, dit Miguel.
Ils courent vite à l’extérieur du chalet et grimpent quatre à quatre les escaliers en bois tout usés et grinçants qui mènent au grenier. Ils essaient toutes les clés, aucune n’ouvre cette fameuse porte. Il ne leur reste donc plus qu’à remettre le trousseau en place… Mais ils sont tellement sûrs que la clé se trouve dans ce meuble, qu’ils continuent de chercher et chercher…
– Il y a une autre clé, là, regarde, elle est toute seule ! fait remarquer Amira à son frère.
Les enfants n’ont malheureusement pas le temps de retourner au grenier ; ils entendent des bruits devant le chalet. Les parents et grands-parents sont déjà de retour. Alors, ils referment en vitesse tous les tiroirs et la porte de cette drôle d’armoire et sortent de la pièce. Miguel tient la clé dans sa main.
– Cache-la vite dans ta poche et redescendons lire sur le vieux canapé, conseille Amira.
Le soir venu, ils n’arrivent pas à s’endormir, ils se disent qu’ils pourraient monter au grenier quand tout le monde dormira. Et c’est ce qu’ils font. Ils sont très excités et vraiment effrayés ; c’est tellement flippant tous ces bruits… Ils arrivent enfin à ouvrir la porte.
Ils sont morts de peur et avec leur lampe de poche, ils éclairent le grenier.
Il y a plein d’araignées, de la poussière, des insectes morts sur le sol et une chauve-souris effrayée qui s’enfuit par la porte ouverte. Au fond, il y a un vieux coffre en bois. Ils vont vers le coffre et l’ouvrent. Ils trouvent un tas de vieilles photos, des cadres et une peluche « licorne » toute sale et usée. Tout est très humide et ça sent le moisi. Les enfants se regardent, ils voient des traces d’humidité jusqu’au milieu du coffre. Ils se demandent s’il n’y a pas eu une inondation.
Sur une photo, ils reconnaissent leur papa qui tient une petite fille dans les bras, ce n’est pas Amira… Puis une autre photo avec la même petite fille et leur maman… et encore beaucoup d’autres !
Qui est cette petite fille et pourquoi ne la connaissent-ils pas ?
Les enfants comprennent alors que cette semaine ne sera pas comme les autres !
Classe 7FRCPs1 Val-de-Travers, Marianne Seewer
File: NouveauMicrosoftWordDocument.docx
Bonjour à toutes et tous !
Ce début de polar me plaît énormément.
Je le trouve particulièrement bien écrit. J’ai aimé que vous décriviez les paysages et les lieux de cette façon (j’ai appris un nouveau mot, mazot, et j’adore apprendre de nouveaux mots).
Vos descriptions sont soignées et absolument pas ennuyeuses : bravo !
J’ai beaucoup apprécié aussi le rythme de ce début de roman, vous avez su alterner les scènes dialoguées et les passages de narration, l’humour et les tensions … Vous pouvez être fiers de vous.
Voilà, dans le fichier joint, ce que vous pouvez améliorer, je pense, pour que la classe B qui prendra le relais soit encore plus convaincue par ce texte.
Bon courage pour ce petit « retravail ».
C’est normal d’avoir à reprendre un peu, à corriger deux ou trois détails ou à améliorer un passage. Je le fais toujours, avec l’éditeur en général.
Alors, ça ne remet pas en cause votre talent !
A très bientôt !
File: Val_de_travers_mission1.odt
Voilà donc le texte un petit peu revu et corrigé!
Merci pour les gentils commentaires et belle fin de semaine.
A bientôt!
Les derniers rayons du soleil éclairent les montagnes…
Amira , Miguel et leurs parents Leila et Milo se retrouvent dans le vieux mazot des parents de Milo. Ce chalet se situe en Valais dans le petit hameau de Sornio, perdu dans la montagne. Le mazot est très vieux, en bois très foncé avec de grosses pierres sur le toit… L’intérieur est resté le même depuis 1900… Ils y cuisinent au bois, ils dorment sur des lits avec de la paille et ils se lavent avec l’eau de la citerne… Ils allument aussi des bougies et des chandelles pour s’éclairer et ils écoutent parfois la vieille radio qui fonctionne avec des piles… Amira et Miguel ont souvent un peu peur la nuit, car toutes les planches du chalet grincent. Mais, ils aiment bien y aller une semaine de temps en temps.
Le chalet se trouve près d’une colonie à quelques pas d’un lac et d’un barrage ; il est entouré de grandes montagnes. Parfois avec leurs grands-parents et leurs parents, les enfants se baladent dans les environs. Ils vont même jusqu’à la cabane près du col. Une fois par an, pendant les vacances d’été des enfants viennent à la colonie et Amira et Miguel trouvent de nouveaux copains.
Amira a douze ans, elle est de petite taille, a des cheveux longs et bruns et elle a les yeux bleus. Elle adore lire et a beaucoup d’imagination et elle veut devenir écrivaine.
Elle aime aussi parfois embêter son frère…
Miguel a neuf ans, il est timide et a de beaux yeux bleus. Il est déjà presque aussi grand que sa sœur et aime bien rigoler avec elle. Il rêve de jouer toute la journée aux jeux vidéo, mais ses parents ne sont pas du tout d’accord… Il n’est pas comme ses amis, il ne fait pas trop de sport. Plus tard, il aimerait créer des jeux
Il y a un seul endroit où les enfants ne sont jamais allés, c’est le grenier. Mais pour s’y rendre, il faut une clé et ensuite monter les escaliers extérieurs du chalet… Ils ont très envie de s’y rendre et cette année, ils sont assez grands ! Ils vont donc vers leurs grands-parents et ils leur demandent :
– Que ce qu’il y a dans le grenier grand-papa ? demande Miguel.
– Rien juste de la poussière et des toiles d’araignée… répond celui-ci.
– Mais on peut aller voir ? s’exclame Amira.
– NON !!!!!!! répondent en chœur les grands-parents.
– Mais pourquoi ? supplient les deux enfants.
– Oh, il n’y a pas assez de lumière et vous pourriez vous faire mal. De plus, il n’y a rien d’intéressant! réplique la grand-maman qui a toujours peur de tout.
Amira et Miguel remontent dans leur chambre, ils sont très déçus et surtout très intrigués.
Auront-ils une fois l’autorisation de s’y rendre ? Ils en ont tellement envie.
Quelques minutes plus tard, Miguel descend pour aller aux toilettes ; il s’arrête devant la chambre des grands-parents car, il les entend chuchoter. Il colle alors son oreille contre la porte et écoute ses grands-parents… ils parlent du grenier… Il se concentre, mais n’entend que des bouts de phrases, car le parquet grince si fort et le coucou du rez se met à sonner cinq heures :
– La clef est dans…, tu ne te souvenais plus Mali, dit grand-papa.
Je vais aller fumer ma pipe devant le chalet, j’en ai bien besoin…
Le grand-père sort alors de la chambre et Miguel repart vite direction les toilettes ! Puis, retourne raconter à Amira ce qu’il a entendu !
– En descendant, j’ai entendu les grands-parents parler du grenier, dit-il.
– Quoi ? se demande étonnée Amira.
– Ils ont parlé de la clef qui est dans… Je n’ai pas entendu la suite, il y avait trop de bruit, s’excuse Miguel.
– Oh, mais ce n’est pas vrai. Tu aurais pu être plus attentif, tu fais exprès?
– Je ne sais pas… Mais calme-toi Amira et ne m’agresse pas ! Tu es drôlement de mauvaise humeur… répond tristement Miguel.
– Allez, Viens on y retourne, suggère Amira à son petit frère.
– Ca ne sert à rien, grand-père est sorti.
– Bon, on il faudra trouver la clé tout seuls et ça ne sera pas facile dans tout ce bazar qui traîne depuis un siècle au moins…, annonce Amira un peu découragée.
– Et il faudra trouver un moyen d’être seuls dans ce chalet, réplique Miguel.
Deux journées ont passé…
Amira a soudain une idée :
– Je vais faire semblant d’être un peu malade et ainsi je pourrai éviter la balade dans la montagne de l’après-midi.
– Et moi, je me proposerai de rester aussi avec toi pour ne pas te laisser seule. Nous sommes assez grands maintenant ! ajoute Miguel.
Leur plan marche… Les parents et grands-parents s’éloignent enfin du chalet.
Ils commencent à chercher dans la chambre des grands-parents car cela leur semble être la cachette la plus probable. Ils trouvent une sorte de grande armoire et l’ouvre. A leur grande surprise, ils découvrent une sorte de bureau avec des tas de petits tiroirs. Ils les ouvrent les uns après les autres et finissent par trouver dans une petite cachette derrière le tiroir du bas un immense trousseau de clés.
– Tu crois que nous avons trouvé la clé du grenier ? dit Amira.
– Espérons, ajoute Miguel.
Ils courent vite à l’extérieur du chalet et grimpent quatre à quatre les escaliers en bois tout usés et grinçants qui mènent au grenier. Ils essaient toutes les clés, aucune n’ouvre cette fameuse porte. Il ne leur reste donc plus qu’à remettre le trousseau en place… Mais ils sont tellement sûrs que la clé se trouve dans ce meuble, qu’ils continuent de chercher et chercher…
-Il y en a une autre clé là, regarde, elle est toute seule ! fait remarquer Amira à son frère.
Les enfants n’ont malheureusement pas le temps de retourner au grenier ; ils entendent des bruits devant le chalet. Les parents et grands-parents sont déjà de retour. Alors ils referment en vitesse tous les tiroirs et la porte de cette drôle d’armoire et sortent de la pièce. Miguel tient dans sa main la clé.
-Cache-la vite dans ta poche et redescendons lire sur le vieux canapé, conseille Amira.
Le soir venu, ils n’arrivent pas à s’endormir, ils ont tellement envie de visiter ce grenier… Alors, quand tout le monde dort profondément, ils reprennent la clé et sortent de la chambre sur la pointe des pieds et se retrouvent devant chalet. Ils sont très excités et aussi… vraiment très effrayés. Ils grimpent les quelques marches, mais c’est tellement flippant tous ces bruits dans le noir…
Ils arrivent enfin à ouvrir la porte.
Ils sont morts de peur et avec leur lampe de poche, ils éclairent le grenier.
Il y a plein d’araignées, de la poussière, des insectes morts sur le sol et une chauve-souris effrayée qui s’enfuit par la porte ouverte. Au fond, il y a un vieux coffre en bois et ils l’ouvrent. Ils trouvent un tas de vielles photos, des cadres et une peluche « licorne ». Tout est très humide et ça sent le moisi. Les enfants se regardent, ils voient des traces d’humidité jusqu’au milieu du coffre. Ils se demandent s’il n’y a pas eu une inondation.
Sur les photos, ils reconnaissent leur papa qui tient une petite fille dans les bras… ce n’est pas Amira… Puis une autre photo avec la même petite fille et leur maman… et encore beaucoup d’autres…
Qui est cette petite fille et pourquoi ne la connaissent-ils pas ?
Les enfants comprennent alors que cette semaine ne sera pas comme les autres !
Bonjour chères et chers vous tous !
Voilà ! Beau travail de correction !
Votre deuxième version me plaît beaucoup !
Bravo, et à bientôt.
On envoie à la classe B.
Bises
Séverine
Classe 8H Monthey
Les mots tirés au sort :
GIRAFE- TRAIN EN MARCHE- INVASION DE SAUTERELLES- SUPERMARCHE- VELO-JEUX VIDEOS
( titre manquant)
Peut-on toujours se fier aux apparences ?
INCIPIT
William a 15 ans cheveux longs blonds, yeux bruns, assez grand pour son âge.
Son passe-temps favori : mener des enquêtes, il observe tout, il est très curieux et plutôt malin ! Ses lectures préférées ? des enquêtes évidemment ! De caractère sympathique et gentil il lui arrive d’être cruel si on l’énerve. Il aime faire des blagues avec ses amis Laurent, Théo et Millie. Ils sont à l’affût de toute bizarrerie et s’embarquent dans des enquêtes parfois imaginaires, parfois bien réelles !
Bref William est apprécié de tous, sauf de Léo. Léo est gentil et plutôt drôle, de nature timide il est peu sociable.
Chapitre 1
Ce matin-là, William est en retard. Il décide de prendre le train pour se rendre au collège plutôt que d’y aller à vélo ! Son école se trouve dans la ville voisine. Arrivé juste à l’heure, Il saute presque dans le train en marche ! En toute hâte il fixe son engin dans l’entrée du wagon et file tout essoufflé s’asseoir à la 1ère place libre du compartiment.
Complètement absorbé dans ses pensées il ne voit pas qu’il est assis en face de Léo. Celui-ci l’observe discrètement !
Lorsque le train ralentit devant le zoo ; William qui regardait par la fenêtre pousse un cri :
Une affiche annonce la disparition de la girafe du zoo… une enquête est ouverte.
ZOO de BALE : DISPARITIION DE SOPHIE
La girafe star du zoo
A disparu mystérieusement
Dans la nuit du 31 octobre
Aidez-nous à la retrouver
Récompense à la clé
– Eh, William pourquoi tu cries comme ça ? demande, Léo surpris.
– T’as pas vu l’affiche ? Sophie a disparu !
– Quoi ? Sophie la girafe ?
– Ben, oui, qui d’autre ?!
Perdu dans ses pensées William reste silencieux. Il réfléchit… Il essaye de démêler toutes les questions qui se bousculent dans sa tête.
– J’peux demander des infos à mon grand-père, suggère doucement Léo, c’est le directeur du zoo !
– C’est ton grand-père ?! s’exclame William. Enfin ? tu parles bien du fameux Jean-Charles? *
– Ben, oui, qui d’autre, répond Léo, en imitant William !
– Waouw, trop cool… on se voit après les cours ? on pourrait aller faire un tour sur place. Voir si on trouve des infos et tu me présenteras ton grand-père.
– Pourquoi pas, répond Léo, ça pourrait être sympa !
C’est ainsi que les 2 jeunes s’embarquèrent dans l’enquête.
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* Jean-Charles, 72 ans, directeur excentrique du zoo a fait la une des journaux plusieurs fois :
Il adore manger des croquettes.
Il a déjà dans sa longue vie sauvé une dame qui avait laissé tomber un sac de patates douces sur un passage piétons.
Il a été hospitalisé en raison d’une crampe à la jambe ! Il aime jouer aux jeux vidéo et plus particulièrement à celui de « Master Kingmaker et l’invasion de sauterelles 2».
Bonjour à toutes et tous !
Et surtout, bravo !
C’est un excellent début de polar. Je me suis laissée embarquer dans votre début d’intrigue avec plaisir. Il y a de l’humour, déjà du suspense et vos personnages sont bien « campés ».
Franchement, j’ai très peu de remarques.
Voilà, dans le fichier joint, ce que vous pouvez améliorer, je pense, pour que la classe B qui prendra le relais soit encore plus convaincue par ce texte.
Bon courage pour ce petit « retravail ».
C’est normal d’avoir à reprendre un peu, à corriger deux ou trois détails ou à améliorer un passage. Je le fais toujours, avec l’éditeur en général.
Alors, ça ne remet pas en cause votre talent !
A très bientôt !
File: MONTHEY_MISSION1.odt
Classe 8H Monthey
Les mots tirés au sort :
GIRAFE- TRAIN EN MARCHE- INVASION DE SAUTERELLES- SUPERMARCHE- VELO-JEUX VIDEOS
(titre manquant)
Peut-on toujours se fier aux apparences ?
INCIPIT
J’ai 15 ans, je m’appelle William. Mes cheveux longs blonds font que je ne passe pas inaperçu. En plus, je suis aussi assez grand pour mon âge.
J’adore mener des enquêtes. D’ailleurs c’est mon passe-temps favori. Je suis toujours en mode observation ! Je suis très curieux et plutôt malin !
J’adore lire… des enquêtes évidemment !
On dit de moi que je suis sympathique et gentil, même s’il m’arrive d’être cruel si on m’énerve (ce qui est heureusement plutôt rare).
Avec mes amis Laurent, Théo et Millie, on aime faire des blagues ! A l’affût de toute bizarrerie on s’embarque dans toutes sortes d’enquêtes : parfois imaginaires et parfois bien réelles !
Et là, je suis le héro de cette histoire… une chose encore ; je suis apprécié de tous, sauf de Léo. Léo est gentil et plutôt drôle, de nature timide il est peu sociable. En fait, je ne sais pas vraiment pourquoi il ne m’apprécie pas, car je n’ai jamais été méchant avec lui…
Mais bon venons-en à l’histoire.
Chapitre 1
Ce matin-là, William est en retard. Il décide de prendre le train pour se rendre au collège plutôt que d’y aller à vélo ! Son école se trouve dans la ville voisine. Arrivé juste à l’heure, Il saute presque dans le train en marche ! En toute hâte il fixe son engin dans l’entrée du wagon et file tout essoufflé s’asseoir à la 1ère place libre du compartiment.
Complètement absorbé dans ses pensées il ne voit pas qu’il est assis en face de Léo. Celui-ci l’observe discrètement !
Lorsque le train ralentit devant le zoo ; William qui regardait par la fenêtre pousse un cri :
Une affiche annonce la disparition de la girafe du zoo… une enquête est ouverte :
ZOO de BALE : DISPARITIION DE SOPHIE
La girafe star du zoo
A disparu mystérieusement
Dans la nuit du 31 octobre
Aidez-nous à la retrouver
Récompenses à la clé
– Eh, William pourquoi tu cries comme ça ? demande, Léo surpris.
– T’as pas vu l’affiche ? Sophie a disparu !
– Quoi ? Sophie la girafe ?
– Ben, oui, qui d’autre ?! répond William en levant les yeux au ciel comme s’il s’adressait à un idiot.
Perdu dans ses pensées William reste silencieux. Il réfléchit… Il essaye de démêler toutes les questions qui se bousculent dans sa tête.
– J’peux demander des infos à mon grand-père, suggère doucement Léo, c’est le directeur du zoo !
– C’est ton grand-père ?! s’exclame William soudainement tout intéressé. Enfin ? tu parles bien du fameux Jean-Charles*? reprend-il surexcité.
– Ben, oui, qui d’autre, répond Léo, en essayant d’imiter William et son air : « Je m’adresse à un idiot ».
– Waouw, trop cool… reprend William sans faire attention à l’imitation de Léo, on se voit après les cours ? on pourrait aller faire un tour sur place ? Voir si on trouve des infos et tu me présenteras ton grand-père.
– Pourquoi pas, répond Léo, ça pourrait être sympa !
C’est ainsi que les 2 jeunes s’embarquèrent dans l’enquête.
__________________________________________________________________________
* Jean-Charles, 72 ans, directeur excentrique du zoo a fait la une des journaux plusieurs fois :
Il adore manger des croquettes.
Il a déjà dans sa longue vie sauvé une dame qui avait laissé tomber un sac de patates douces sur un passage piétons.
Il a été hospitalisé en raison d’une crampe à la jambe ! Il aime jouer aux jeux vidéo et plus particulièrement à celui de « Master Kingmaker et l’invasion de sauterelles 2».
8H Monthey classe de Monika Witschi Dayer et Véronique Gulas
Bonjour à toutes et tous !
Bravo, beau travail !
Votre chapitre a gagné en énergie et en clarté.
Je vous félicite vraiment de tout coeur.
On poste à la classe B !
Bises et à bientôt
Séverine
File: trame.docx
Bonjour,
Les enfants ont bien apprécié les moments de réflexion pour trouver des idées. Pas facile par contre pour l’enseignant d’organiser ces moments pour que chaque élève puisse apporter un peu de son idée, texte etc.
A bientôt !
Classe 7H de Borzuat à Sierre
Bonjour à toutes et tous !
Mes commentaires et mes indications seront postés demain matin !
Bon lundi à vous,
Séverine
Bonjour à toutes et tous !
Vous avez tiré au sort des mots qui permettent vraiment une sacrée aventure : ça va être génial, je le sens !
Vous avez bien travaillé et je vous félicite.
Ce n’est pas évident et vous vous en êtes bien sortis.
J’ai beaucoup aimé les deux personnages principaux, vos scènes dialoguées sont vivantes et dynamiques. Bravo !
Il y a déjà du suspense. L’histoire de la cave et de la boîte découverte est une très bonne idée qui permet d’imaginer des tas de choses.
Maintenant, comme tous les auteurs et les autrices, vous avez encore un peu de travail pour améliorer le texte, avant de pouvoir l’envoyer à la classe B qui prendra le relais.
Alors, prêts, les enfants ?
File: Borzuat_mission1.odt
Bonjour à la classe de Borzuat !
Nous attendons la version 2 du texte pour pouvoir l’envoyer à la classe B : pouvez-vous nous l’envoyer !
J’ai hâte de la lire en tout cas, à très bientôt !
Amitiés
Séverine Vidal
MISSION 1 par la classe de 5P du Noirmont
20 novembre 2020
Louane Alpha a 25 ans. Elle est grande et élancée. Elle coiffe toujours ses longs cheveux blonds. Ses yeux sont bleu clair. Aujourd’hui, elle porte une robe noire à manches courtes avec des étoiles violettes. Avant de partir au travail, Louane va vite acheter des légumes au supermarché pour son dîner. Le magasin est à côté de l’école.
Nolan est musclé, il a 26 ans. Il porte une barbe brune comme ses cheveux lisses, coupés courts. Aujourd’hui, il a enfilé une paire de pantalons bleus et un pullover à col roulé gris uni avec une écriture : NEW YORK.
Nous sommes à Buenos Aires, en Argentine. Louane et Nolan travaillent dans un laboratoire de chimie. Leur bureau a des murs blancs et les quatre fenêtres sont carrées.
Ils travaillent chacun devant un ordinateur, l’un en face de l’autre.
Les deux scientifiques sont en train de faire des recherches de médicaments pour soigner les ours polaires. Ils devront un jour les tester sur un vrai ours.
Nolan : – Il faut que tu trouves un médicament pour tuer le Covid.
Louane : – Je suis en train de chercher.
Nolan :-Ah , j’ai chaud ! Toi, tu as chaud ?
Louane : – Baaaah normal, on est en pleine canicule.
Nolan :-Tu vas manger quoi ?
Louane : – Je ne sais pas encore mais certainement des légumes, peut -être une ratatouille…
Nolan :-Tu as soif ?
Louane : – Non, pas vraiment.
Nolan demande :- Qu’est-ce que tu as fait hier ?
-Je suis allée rendre visite à mes parents et je suis allée me promener sur la place du village où ils habitent mais avec cette chaleur, c’était insupportable. Ensuite, j’ai créé une œuvre d’art avec une bombe de peinture rouge et bleue. Je voulais la faire dehors mais il faisait trop chaud. Et toi ?
-Hier, je suis allé au cinéma, dit Nolan.
Clic, clic,clic ils recommencent de travailler.
Soudain, Louane entend un bruit : « cling ! »
Nolan tombe de sa chaise, en arrière.
Louane lui dit :
– Euh Nolan, t’es fatigué ?T’es allé au lit à quelle heure hier soir ? Je sais que c’est la canicule mais ça peut quand même pas t’étouffer…Si ?
– Elle se lève et voit Nolan parterre avec un shuriken sur son dos. Elle tente de le réanimer, mais elle n’y arrive pas. Elle court chercher le téléphone, elle renverse le pot d’aloé vera. Louane appelle directement le 144.
. « Nolan a un shuriken dans les omoplates !!!! »
– Mais c’est qui Nolan ?
– -C’est mon collègue.
– A quelle adresse ?
– Au laboratoire « Chimiexplos », rue des Empanadas 38.
L’ambulance arrive, quand le secouriste enlève le shuriken, une veine saute. Il y a du sang partout. Top tard… Nolan est mort.
Qui a lancé le shuriken ? Pourquoi ?
Bonjour à toutes et tous !
Mes commentaires et mes indications seront postées demain matin !
Bon lundi à vous,
Séverine
* seront postés
Bonjour à tous et toutes !
Un début de roman très original : vous faites voyager le lecteur, qui est embarqué en Argentine dans une histoire pleine de promesses !
Je suis convaincue que vous avez tous les éléments pour un bon polar. Deux personnages inattendus, une intrigue bourrée d’idées : franchement, un grand bravo à vous.
Maintenant, comme tous les auteurs et les autrices, vous avez encore un peu de travail pour améliorer le texte, avant de pouvoir l’envoyer à la classe B qui prendra le relais.
Alors, prêts, les enfants ?
Voici mes remarques et mes conseils. La partie qui nécessite le plus de corrections est le dialogue final (juste avant la découverte du shuriken)
File: Noirmont_mission1.odt
Bonjour!
Merci pour vos bons conseils! Alors voici la version revue et corrigée. On attend la suite avec impatience….
File: mission1revueetcorrige-2.docx
File: mission1revueetcorrige-2.pdf
MISSION 1 – classe de 6P d’Arnex-sur-Orbe
Vendredi matin, Laura se trouve sur le quai de la gare et attend le train pour se rendre à l’école. Elle porte des chaussures de sport, un jeans bleu clair à pattes d’éléphants et un T-shirt blanc. Une jaquette en laine et une écharpe sont posées sur son bras, au cas où la température serait plus fraiche en fin de journée, quand elle rentrera de son entrainement de boxe. Sur son visage, elle a mis un masque arc-en-ciel, pour se protéger du coronavirus. Elle n’aime pas le porter, car cela fait de la buée sur ses lunettes et ses cheveux frisés se prennent souvent dans les élastiques.
Il est 7h00, le train entre en gare. Laura monte dans le premier wagon. Comme il est presque plein, elle s’assied près d’un garçon de son âge. Il est blond, ses yeux sont verts et il a mis son T-shirt à l’envers. Peut-être s’est-il réveillé en retard? Elle a choisi cette place, parce qu’un husky noir et blanc accompagne le jeune homme. Le chien porte un collier rouge qui indique son nom: Rex. Un autre jour, elle aurait passé tout le trajet le nez dans un livre, mais le chien l’intéresse trop.
Est-ce que je peux caresser ton chien? demande Laura.
Oui, bien sûr! répond le garçon.
J’ai toujours rêvé d’avoir un chien, mais malheureusement ma petite soeur est allergique…
Est-ce que tu vas aussi à l’école de Moncahier?
Oui j’y vais, mais je n’aime pas cette école… Les autres élèves passent leur temps à se disputer et ça m’embête. Tu as vu que ton T-shirt est à l’envers?
Oups… quelle honte! Je le tournerai tout à l’heure. J’étais pressé ce matin, je devais emmener Rex à l’école pour mon exposé sur les chiens de traineau et préparer mes affaires pour mon cours de danse classique.
A 7h09 précises, le train démarre. Par la fenêtre, les deux adolescents aperçoivent plusieurs villages, des centaines d’arbres, d’immenses prés avec des vaches et ils repèrent un petit renard et un groupe de pies sur un sapin. Au loin, ils peuvent admirer les montagnes et le soleil levant qui les éclaire.
Waouw, comme c’est beau! Et en fait, comment tu t’appelles?
Je m’appelle Laura et j’ai 15 ans. Et toi?
Moi, c’est Julien et j’en ai 16. Bon, je vais aller faire un tour aux toilettes pour remettre mon T-shirt à l’endroit. Est-ce que tu pourrais surveiller Rex un instant, s’il te plait?
Oui, pas de problème.
Laura regarde Julien s’éloigner et doit tirer sur la laisse pour empêcher Rex de suivre son maitre.
Cinq minutes avant la fin du voyage, un petit homme avec une veste rouge s’approche. Il s’agit du contrôleur. Il vérifie les billets des passagers.
Billets s’il vous plait! crie-t-il à plusieurs reprises.
Laura lui montre son abonnement. Les autres passagers font pareil. En les observant Laura, aperçoit une fille de son âge qu’elle a déjà vu à l’école de Moncahier, des parents avec leurs deux enfants, un petit et un plus grand, un vacancier avec une chemise à fleurs en train de prendre des photos du paysage et un groupe de personnes âgées. En les écoutant, Laura comprend qu’ils se rendent à l’église. Il y a aussi quelques promeneurs équipés de bâtons et de sacs à dos, un monsieur de taille moyenne légèrement enrobé vêtu d’une veste et d’un chapeau noirs qui téléphone. De l’autre côté du wagon, Laura remarque également la directrice de l’école, qui semble se disputer avec ses voisins d’en face. Cela lui fait un peu peur, car c’est une personne sévère. Près de la porte, se trouve un journaliste habillé en combinaison de ski qui parle seul dans son micro. La jeune fille le trouve un peu bizarre. Pendant ce temps, Rex se rapproche d’elle et lui donne des petits coups de pattes. Il gémit et semble stressé. Laura se dit qu’il a peut-être faim. A vrai dire, elle n’y connait rien en langage de chien.
Un instant plus tard, le train entre dans un tunnel. Tout à coup, « BOUUUUUUUUUMMMMMMMMMMM ! ». Un bruit assourdissant retentit et résonne dans toute la galerie, accompagné d’éclairs. Cela ressemble à une explosion. Le train s’arrête violemment. Les passagers se retrouvent projetés les uns contre les autres et sont choqués. La lumière s’éteint. Par la fenêtre, Laura voit des énormes rochers qui se sont décrochés du haut du tunnel ainsi qu’un gros nuage de fumée. Il y a une forte odeur de brûlé. Elle comprend enfin l’étrange comportement de Rex. Du coin de l’oeil, il lui semble voir quelqu’un s’enfuir entre les rochers.
Dans la tête de Laura, il y a plein de questions. Pour quelles raisons quelqu’un a-t-il voulu empêcher le train de continuer son chemin? D’où vient cette odeur bizarre? Comment les passagers vont-ils pouvoir sortir du tunnel? Le coupable ou ses complices sont-ils encore dans le train? Et surtout… est-ce que Julien va bien? Elle l’espère, car elle aura besoin de lui pour mener l’enquête. Dans la nuit, Laura et Rex se mettent à la recherche des toilettes. A ce moment-là, ils entendent un message dans les hauts-parleurs: « Chers passagers, nous avons demandons de ne pas paniquer et de rester dans le train. Les secours arriveront d’ici quelques heures. ».
Bonjour à toutes et tous !
Je vous félicite.
Ce début de roman est très convaincant ! Je suis enthousiaste. J’ai vraiment envie de connaître la suite, quel suspense !
Un grand bravo.
J’ai peu de remarques : c’est bon signe 😉
Vous les trouverez dans le document joint.
A très bientôt !
File: Arnex_mission1.odt
Je précise ce que j’ai écrit aux autres classes :
Voilà, dans le fichier joint, ce que vous pouvez améliorer, je pense, pour que la classe B qui prendra le relais soit encore plus convaincue par ce texte.
Bon courage pour ce petit « retravail ».
C’est normal d’avoir à reprendre un peu, à corriger deux ou trois détails ou à améliorer un passage. Je le fais toujours, avec l’éditeur en général.
Alors, ça ne remet pas en cause votre talent !
A très bientôt !
Bonjour,
Un grand merci pour votre retour et vos remarques que je me réjouis de communiquer aux élèves. Quel est le délai pour la petit travail de réécriture?
Bon après-midi!
Voici la version améliorée de notre texte! On se réjouit beaucoup de lire les polars des autres classes, qui ont l’air super!
Vendredi matin, Laura se trouve sur le quai de la gare et attend le train pour se rendre à l’école. Elle porte des chaussures de sport, un jeans bleu clair à pattes d’éléphants et un T-shirt blanc. Une jaquette en laine et une écharpe sont posées sur son bras, au cas où la température serait plus fraiche en fin de journée, quand elle rentrera de son entrainement de boxe. Sur son visage, elle a mis un masque arc-en-ciel, pour se protéger du coronavirus. Elle n’aime pas le porter, car cela fait de la buée sur ses lunettes et ses cheveux frisés se prennent souvent dans les élastiques.
Il est 7h00, le train entre en gare. Laura monte dans le premier wagon. Comme il est presque plein, elle s’assied près d’un garçon de son âge. Il est blond, ses yeux sont verts et il a mis son T-shirt à l’envers. Peut-être s’est-il réveillé en retard? Elle a choisi cette place, parce qu’un husky noir et blanc accompagne le jeune homme. Le chien porte un collier rouge qui indique son nom: Rex. Un autre jour, elle aurait passé tout le trajet le nez dans un livre, mais le chien l’intéresse trop.
– Est-ce que je peux caresser ton chien? demande Laura timidement.
– Oui, bien sûr! répond le garçon en baillant.
– J’ai toujours rêvé d’avoir un chien, mais malheureusement ma petite soeur est allergique… se désespère la fille.
– Te rends-tu aussi à l’école de Moncahier? demande l’adolescent en la regardant dans les yeux.
– Oui j’y vais, mais je n’aime pas cette école… Les autres élèves passent leur temps à se disputer et ça m’embête. Laura le questionne en rigolant: Tu as vu que ton T-shirt est à l’envers?.
– Oups… quelle honte! Je le tournerai tout à l’heure. J’étais pressé ce matin, je devais emmener Rex à l’école pour mon exposé sur les chiens de traineau et préparer mes affaires pour mon cours de danse classique, explique le jeune homme en gesticulant.
A 7h09 précises, le train démarre. Par la fenêtre, les deux adolescents peuvent apercevoir plusieurs villages, des centaines d’arbres, d’immenses prés avec des vaches et ils repèrent un petit renard. Au loin, le soleil levant éclaire les montagnes.
– Waouw, comme c’est beau! s’exclame le garçon, admiratif. Et en fait, comment tu t’appelles?
– Je m’appelle Laura et j’ai 15 ans. Et toi? demande la jeune fille, curieuse.
– Moi, c’est Julien et j’en ai 16. Il se lève et annonce: Bon, je vais aller faire un tour aux toilettes pour remettre mon T-shirt à l’endroit. Est-ce que tu pourrais surveiller Rex un instant, s’il te plait?
– Oui, pas de problème, répond Laura avec un grand sourire. Elle se réjouit beaucoup de passer un moment avec le husky noir et blanc.
Laura regarde Julien s’éloigner et doit tirer sur la laisse pour empêcher Rex de suivre son maitre.
Dix minutes avant que le train n’arrive en gare, un petit homme avec une veste rouge s’approche. Il s’agit du contrôleur. Il vérifie les billets des passagers.
– Billets s’il vous plait! crie-t-il à plusieurs reprises.
Laura lui montre son abonnement. Les autres passagers font pareil. La jeune fille en profite pour les observer: une fille de son âge qu’elle a déjà vue à l’école de Moncahier, des parents avec leurs deux enfants, un petit et un plus grand, un vacancier avec une chemise à fleurs en train de prendre des photos du paysage et un groupe de personnes âgées. En les écoutant, Laura comprend qu’ils se rendent à l’église. Il y a aussi quelques promeneurs équipés de bâtons et de sacs à dos, un monsieur de taille moyenne légèrement enrobé vêtu d’une veste et d’un chapeau noirs qui téléphone. De l’autre côté du wagon, l’adolescente remarque également la directrice de l’école, qui semble se disputer avec ses voisins d’en face. Cela lui fait un peu peur, car c’est une personne sévère. Près de la porte, se trouve un journaliste habillé en combinaison de ski qui parle seul dans son micro. La jeune fille le trouve un peu bizarre. Pendant ce temps, Rex se rapproche d’elle et lui donne des petits coups de pattes. Il gémit et semble stressé. Laura se dit qu’il a peut-être faim. A vrai dire, elle n’y connait rien en langage de chien.
Laura commence à trouver le temps long. Elle se décide à aller retrouver Julien pour voir si tout va bien. Lorsqu’elle arrive devant la porte des toilettes, elle voit que la lumière verte est allumée, ce qui signifie que les toilettes ne sont pas occupées. Laura ouvre la porte. Mais surprise, son camarade ne s’y trouve pas. A la place, elle tombe nez à nez avec une petite fille en train de pleurer serrant une poupée contre elle. A ce moment-là, le train entre dans un tunnel. Tout à coup, « BOUUUUUUUUUMMMMMMMMMMM ! ». Un bruit assourdissant retentit et résonne dans toute la galerie. Cela ressemble à une explosion. Le train s’arrête violemment. Les passagers se retrouvent projetés les uns contre les autres et sont choqués. La lumière s’éteint. Par la fenêtre, Laura voit des énormes rochers qui se sont décrochés du haut du tunnel ainsi qu’un gros nuage de fumée. Il y a une forte odeur de brûlé. Elle comprend enfin l’étrange comportement de Rex. Du coin de l’oeil, il lui semble voir quelqu’un s’enfuir entre les rochers.
Dans la tête de Laura, il y a plein de questions. Pour quelles raisons quelqu’un a-t-il voulu empêcher le train de continuer son chemin? D’où vient cette odeur bizarre? Comment les passagers vont-ils pouvoir sortir du tunnel? Le coupable ou ses complices sont-ils encore dans le train? Et surtout… où est Julien et est-ce qu’il va bien? Elle l’espère, car elle aura besoin de lui pour mener l’enquête. Dans la nuit, Laura et Rex se mettent à sa recherche. Pendant ce temps, un message résonne dans les hauts-parleurs: « Chers passagers, nous vous demandons de ne pas paniquer et de rester dans le train. Les secours arriverons d’ici quelques heures. ».
Bonjour à vous toutes et tous !
Quel travail !
Toutes mes félicitations, vous avez su reprendre où il fallait et votre texte a fait un bond en avant ! Tout dynamique !
On envoie à la classe B !
Amitiés
Séverine
Eléments obligatoires choisis :
éclipse solaire
film d’horreur
un collier
labyrinthe
cave
requin
Personnages :
2 meilleurs amis (fille et garçon) Kiara et Roméo…
Fiche des personnages
Kiara:
Intelligente
Attentive
Timide
Allergique à l’avocat
Longs cheveux bruns
Yeux bleus
Taches de rousseur
12 ans
Forte en gymnastique
Roméo:
Courageux
Fait souvent son intéressant
Toujours bien coiffé (gel)
12 ans
Châtain
Yeux verons (œil bleu et œil vert)
Fort en karaté
Roméo se prépare. Il met du temps car ses cheveux ne tiennent pas en place aujourd’hui ! Kiara, qui est déjà devant le cinéma, envoie un SMS à Roméo. « T’es où ? Dépêche-toi ! Je suis déjà devant le cinéma ! » Roméo ne voit pas le message. Il a coupé le son de son portable. Heureusement, le cinéma est à deux pas de chez Roméo. Au bout de trois minutes, Kiara décide de l’appeler. Roméo entend enfin le vibreur. Il sait que c’est Kiara. Il met sa casquette et sort de chez lui en courant. Tant pis pour sa coupe ! Kiara a décidé d’aller voir ce qu’il se passe chez Roméo. Ce dernier ne la voit pas et sans faire exprès, il fonce sur elle :
« Aie !
– Ha ! Pardon ! Mais… Qu’est-ce que tu fais là ?
– Bin… Je voulais voir si tu arrivais !! On n’a pas le temps de discuter, le film commence bientôt ! Dépêchons-nous ! »
Les deux amis paient l’entrée et entrent dans la salle du cinéma. Le film a déjà commencé. « Les dents de la mer ». Ils ont juste l’âge pour voir ce film. Kiara a un peu peur, mais Roméo la rassure : « C’est rien, c’est juste un film avec un requin en plastique, et c’est pas pour de vrai ! »
Une heure et demi plus tard, le film se termine. « C’était trop bien, dit Kiara. J’ai pas eu trop peur, finalement. » Roméo, tout tremblant, ne fait pas le malin. Il est content d’être hors de la salle de cinéma. « J’espère que tu vas bien dormir cette nuit, hihi ! » lui dit-elle.
– Haha très drôle !… Est-ce que tu veux aller jouer au labyrinthe ?
– Plutôt demain, il fait bientôt nuit !
– Ok, demain. Alors allons jouer chez moi. »
Les deux amis font une partie de Monopoly dans la chambre de Roméo. Au bout d’un quart d’heure, la maman de Roméo arrive et dit :
« Roméo, si vous voulez, on a de la limonade à la cave.
– Ok, merci maman. J’y vais. Tu viens Kiara ? »
Les deux amis descendent à la cave. A côté, sur une étagère, Roméo distingue une drôle de boite. Elle brille. Roméo la prend et les deux enfants remontent donner la limonade. De retour dans la chambre, ils inspectent la fameuse boite. Sur le couvercle, une toute petite bille doit parcourir un chemin pour arriver dans un trou. Ça ressemble au jeu qu’on trouve sur les tubes à bulles de savon. Lorsque la bille tombe dans le trou, un petit clic se fait entendre et la boite s’ouvre.
« Oh mon Dieu ! C’est quoi ? s’étonne Kiara ?
– Ça ressemble à un collier… » Ce collier doré est assez vieux. Une date est gravée : 1950
« Tu veux l’essayer ? demande le garçon.
– Ah oui ! Il est trop beau ! »
Roméo le met autour du cou de Kiara. Tout à coup, ils entendent la maman de Roméo qui arrive. Kiara enlève rapidement le collier et le remet dans sa boite.
– Vous avez faim les enfants ? J’ai fait des crêpes.
Les deux enfants se régalent. Plus tard, Kiara demande pour rester dormir chez Roméo. Elle appelle sa maman au téléphone qui lui répond qu’elle est d’accord.
Le lendemain, les deux amis se préparent pour aller jouer au nouveau labyrinthe.
« Les enfants, aujourd’hui est un jour spécial ! Une éclipse est annoncée vers 10h30 ! Prenez des lunettes de soleil et ne regardez pas directement le soleil !
– Oui maman, on sait. C’est dangereux pour les yeux… ronchonne Roméo. Merci maman. A plus tard ! »
Après 10 minutes de marche, les deux copains arrivent à l’entrée du nouveau labyrinthe. Ses murs sont des haies de deux mètres. Il est aussi vaste qu’un terrain de football. Ça fait seulement une semaine qu’il est ouvert au public. Toute la ville attendait ça avec impatience.
Ils y entrent. Après une demie heure, ils n’ont toujours pas trouvé la sortie. Leur cœur se serre et bat très fort. Ils sont stressés et peinent à contrôler leur respiration.
« Roméo ! On est perdu !
– T’inquiète ! On va la retrouver, cette sortie ! »
Tout à coup, Kiara distingue des traces de pas sur le sol. Ce ne sont pas les leurs. Elles sont plus grandes. Kiara et Roméo les suivent. Soudain, un petit bruit se fait entendre, comme une porte qui grince ou des petits oiseaux qui gazouillent…
« C’est quoi ce bruit ? demande Kiara paniquée.
– Je ne sais pas… Allons voir ! »
Les deux amis marchent prudemment en direction du bruit et soudain, leurs membres se bloquent. Ils ne peuvent plus bouger. Horreur ! Là, caché dans un bout de haie du mur du labyrinthe, le corps d’une jeune femme !
« Oh mon Dieu !
– Y…y…a… des…des …rats ! C’est dé…dégoûtant ! bégaie Kiara. Une famille de rats est effectivement en train de grignoter le corps ! Mais ils filent dès qu’ils entendent les cris des deux amis.
Roméo, paniqué, regarde dans tous les sens. Il remarque que le ciel s’assombrit… L’éclipse !
– Vite, Kiara, mets tes lunettes de soleil ! L’éclipse commence ! »
Kiara remarque des marques de bronzage autour du cou et des poignets du corps de la jeune femme.
« Regarde les marques de bronzage… On lui aurait pris ses bijoux, tu crois ? demande-t-elle. »
Roméo ne répond pas. Il est en train de faire son échauffement de karaté.
« Mais qu’est-ce que tu fais ?? demande la fille.
– Je m’entraine ! Je dois être prêt si on nous attaque !
– Au lieu de faire du karaté, tu ferais mieux d’appeler la police !
– Mince ! J’ai plus de batterie ! Et toi ?
– Oh non ! J’ai oublié mon portable chez toi !
Kiara ne se sent pas bien. Elle a la nausée. Roméo fait les cent pas en réfléchissant…
Classe de Borzuat 7H Sierre VS
Bonjour très chères et très chers !
Voilà un très bon travail de réécriture, on peut dire que vous avez assuré !
Je suis fière de vous, un immense bravo. Il y a plus de tensions et vous avez su retirer les quelques incohérences.
On envoie à la classe B !
Amitiés
Séverine