5ème étape

 

Bonjour à vous tous,

Nous arrivons au terme de notre aventure. Je devrais dire « nos aventures » puisque douze enquêtes policières sont sur le point d’être élucidées ! Bravo pour vos idées, pour votre perspicacité… Inventer et écrire une aventure policière est une des épreuves les plus difficiles en littérature. Il y a tant de paramètres à vérifier (mobiles, indices, pertinence du profil des suspects, vraisemblance des situations, cohérence etc…) que cela s’apparente à de l’horlogerie fine !

Il vous reste à écrire le dénouement et le tour sera joué !

Comme pour les étapes précédentes, vous trouverez en pièce jointe votre enquête (que j’ai relue et parfois légèrement modifiée), et à la fin mes consignes pour clore l’histoire.

Si vous êtes curieux, vous pourrez découvrir les enquêtes des autres classes. Elles sont parties des mêmes personnages que vous, de la même situation, mais elles ont trouvé d’autres idées. Si le chien Loupi et son flair jouent un rôle non négligeable, les indices et les mobiles du meurtre (ou du rapt) diffèrent.

J’aimerais aussi que vous trouviez pour la prochaine fois le titre de votre aventure. C’est un très bon exercice. Attention ! Ne divulguez pas la fin de votre histoire, ne trahissez pas le suspense, ne vous contentez pas d’un titre trop « documentaire », essayez de donner envie au lecteur d’ouvrir votre enquête… Proposez vos idées et votez !

Voilà ! Nous arrivons au bout. Merci pour votre inventivité et vos efforts. On aurait presque envie d’accompagner Lagachette et Loupi dans de nouvelles aventures…

 

Eric Simard attend pour le 2 juin au plus tard vos productions.

17 réflexions sur « 5ème étape »

    • Ecole de la Vigne-Rouge
      classe d’I. Dietrich 6P
      La lanceuse de couteaux

      Chapitre 3 et fin

      Le magicien et Lara sont arrivés en courant vers le side-car. Lagachette menaça le magicien avec son revolver et le mit en joue. Effrayée, Lara essaya tout de même de lancer son couteau en direction de l’inspecteur et le rata de peu. Elle saisit un autre couteau caché dans sa botte mais Loupi lui sauta dessus et l’immobilisa à terre. Victor eut très peur mais surtout pour son chien.

      Après cela, l’inspecteur passa les menottes au magicien et l’accrocha à un poteau. Tout en pointant son arme sur les deux malfaiteurs, l’inspecteur Lagachette revint à son side-car et réussit à attraper son téléphone. Il appela ses coéquipiers et demanda du renfort.
      – Lara lève-toi, vite! Viens m’aider! s’écria le magicien dans la direction de la lanceuse de couteaux.
      – Attends…je saigne… Elle perdit tellement de sang qu’elle finit par s’évanouir.
      Pendant ce temps, Victor alla poser des questions au directeur du cirque.
      – Est-ce que vous payez correctement vos artistes? Je n’ai aucune raison de faire confiance à ces deux-là mais ils m’ont dit que vous les faites travailler dur et parfois même sans recevoir de salaire!

      Quand Lara se réveilla, elle se retrouva encerclée par des policiers qui avaient commencé à interroger le magicien. Celui-ci finit par avouer qu’il avait été le complice de la lanceuse de couteaux dans le kidnapping du directeur. Ils avaient voulu se venger de Monsieur Marquez car il exploitait ses artistes.
      Après avoir vérifié leurs comptes en banque, Victor conclut que le directeur ne payait pas convenablement ses employés.
      La malfaiteurs furent envoyés en prison et le directeur fut soulagé. Il a même promis que désormais il allait mieux payer ses artistes et qu’il ne serait plus jamais injuste envers quelqu’un. Il ne voulait plus manquer de respect à un de ses employés!
      Après un jugement sévère des kidnappeurs, Monsieur Marquez a repris ses tournées avec le cirque Météore et de nouveaux artistes. Ils ont eu beaucoup de succès et ont même gagné le clown d’or à un fameux concours de cirque. Le malheureux kidnapping a été totalement oublié et l’affaire a été classée.

      Après avoir passé quelques années en prison, Lara et le magicien se marièrent. Le magicien se reconvertit dans l’immobilier et Lara devint secrétaire.

      Voilà! et merci pour cette expérience incroyable!

    • Classe 7P, Fontenais
      Trapéziste

      Chapitre 4

      Lagachette sortit de la roulotte avec un air satisfait. A ce moment-là, Loupi renifla quelque chose de suspect, un bout de manche de veston, salit et tâché. Il lâcha le morceau de tissu pour suivre une odeur qui le mena près des égouts situés à quelques mètres de la caravane du clown.
      Il revient vers son maître et le tira par le pantalon avec insistance.
      -Qu’y-a-t ’il Loupi ?
      Lagachette suivit son fidèle compagnon et se retrouva devant une grille d’égouts. Il regarda dans la grille et vit une forme étrange. On aurait dit une silhouette humaine. Pris d’un vertige, il sortit son téléphone et appela la brigade de police.
      Quand elle arriva, tous descendirent dans les égouts. Le corps du directeur était là, à moitié déchiqueté par les rats !
      Surmontant son envie de vomir, Victor Lagachette se précipita hors de l’endroit et revint au pas de course au cirque.
      Il se dirigea sans hésiter vers la demeure de la Chichi.
      -Je vous arrête, au nom de la loi ! cria Victor.
      La chinoise enflammée ouvrit sa porte à la volée et sortit sur son perron.
      -Je vous ai déjà dit que je n’avais rien fait ! hurla l’artiste. C’est le fakir qui vous a menti !
      – Ah, et comment expliquez-vous la découverte du corps du directeur dans les égouts ?
      La trapéziste fut prise d’un haut-le-cœur et vacilla. L’inspecteur, impassible sortit ses menottes.
      -Je vous arrête, pour avoir menti sur votre emploi du temps le soir du meurtre.
      Au moment où il s’apprêtait à lui passer les menottes, Victor reçut un coup de balai sur la tête. Il eut à peine le temps de voir les chaussures du clown blanc, avant de perdre connaissance.
      Le clown et la Chichi s’enfuirent en courant, avec Loupi sur leurs talons, bien décidé à ne pas les laisser s’échapper. Devant la roulotte du Fakir, le clown et la Chichi marchèrent sur des clous d’entraînement, ce qui freina leur course et permit à Loupi de gagner du terrain. Dans un saut désespéré, celui planta ses crocs dans les mollets du clown blanc, arrêtant nette la course folle des deux complices. Choquée, la trapéziste resta les bras ballants, regardant son comparse sortir un révolver.
      -Sale bête, ta dernière heure a sonné ! lança le clown.
      Un sifflement se fit entendre et un couteau se planta avec une précision inimaginable dans le pied du clown. La lanceuse de couteaux, qui arrivait en courant, venait de sauver Loupi.
      Lorsque Lagachette revint à lui, le clown et la trapéziste attendaient, ligotés à l’arrière d’une voiture de la brigade de police. L’inspecteur s’adressa aux complices :
      -Alors, il est temps de passer aux aveux maintenant ! Quels sont vos mobiles ?
      -Je ne regrette rien, hurla le clown, M. Marquez me traitait comme un moins que rien. J’ai donc fait pareil… Julia m’a aidée en volant le sac de la lanceuse de couteaux et j’ai ensuite transporté le corps dans les égouts… Tout était parfait, avant votre arrivée… !

      Victor regarda la trapéziste ; elle pleurait et avait le regard vide.
      -Quel dommage, mademoiselle, vous n’avez pas choisi le bon numéro je crains…
      Il claqua la portière et la voiture démarra, laissant un nuage de poussière derrière elle.

      Le soleil était en train de se coucher, l’inspecteur invita la lanceuse de couteaux à prendre un verre à la cafétéria du cirque. Loupi courrait autour d’eux comme un fou.

  1. Classe 5H , Rochefort

    Chapitre 4

    Victor Lagachette rappela Loupi qui revint accompagné de Sucette.
    -Allez, vous êtes de bons chiens leur dit-il en les caressant. Sentez donc ce mouchoir que j’ai pris dans la caravane du directeur. Peut-être retrouverons-nous sa trace, grâce à vous!

    Les deux chiens se sauvèrent en courant suivi par Victor. Ils conduisirent le détective vers une grange abandonnée à 1km du cirque. Les deux chiens aboyèrent devant la porte de la grange. Victor décida d’entrer….
    Il y découvrit le directeur ficelé, muselé mais confortablement installé sur une botte de foin. Lagachette s’empressa de le libérer et de lui enlever le scotch qui lui recouvrait la bouche. Soulagé d’être délivré, le directeur salua aimablement son sauveur.
    – Que vous est-il arrivé ? demanda le détective.
    Le directeur commença à raconter.
    – Le soir du 31 octobre, j’avais convoqué Lame de la mort dans ma caravane pour lui dire que son numéro était trop dangereux. Elle s’est fâchée et m’a lancé un couteau à la tête.
    Le directeur montra sa blessure à Victor puis continua son récit.
    – Je suis tombé au sol et j’ai crié. Côstoman m’a entendu et s’est précipité dans ma caravane. Il a donné un coup de poing à la lanceuse de couteau qui est tombée dans les pommes. Ensuite, il a fait venir le clown Auguste qui m’a soigné, m’a fait 5 points de suture et mis ce bandage. J’étais encore plus fâché contre Lame de la mort et je voulais immédiatement la renvoyer mais j’étais trop faible….Côstoman et Auguste voulaient que je me repose et surtout que je ne renvoie pas leur amie la lanceuse de couteaux ! Ils ont donc décidé de me cacher …. Ils m’ont transporté dans cette grange abandonnée sur le dos d’un éléphanteau.

    – Voilà un moyen de transport bien original, dit Lagachette heureux de recevoir toutes ces informations.

    Après avoir terminé son récit, le directeur dit :
    – Maintenant, retournons au cirque et je vais la renvoyer cette idiote !!!!

    Victor Lagachette, le directeur, Loupi et Sucette retournèrent ensemble à pied jusqu’à l’emplacement du cirque.
    A leur arrivée, Côstoman et le clown Auguste se précipitèrent pour aider le directeur à s’installer sous la grande tente. Le directeur demanda que tous les artistes se réunissent afin de leur raconter son aventure. Pour finir, il s’adressa à Lame de la mort et lui dit :
    – Je suis désolé, mais je dois vous renvoyer parce que vous êtes vraiment trop dangereuse.

    Puis le directeur s’adressa à Côstoman et au clown Auguste.
    – Pour m’avoir enfermé dans la grange, vous devrez bichonner notre éléphanteau durant un mois!

    Loupi et Sucette, par contre, reçurent deux gros os en récompense.

    Le soir même, le spectacle put reprendre. Mais un serpent qui s’était échappé de sa cage sema la terreur parmi les spectateurs. La lanceuse de couteaux qui à ce moment-là quittait sa caravane avec tous ses bagages put assommer le serpent avec sa plus grosse valise. Heureux, le directeur félicita Lame de la mort de son exploit et lui proposa de rester au cirque en tant que vendeuse de pop-corn et de hot-dogs.
    Tout le monde fut très content de cette fin !!!!

  2. Voici la fin de l’enquête des 8A, de l’Ecole Moser.
    Chapitre 4
    La Vérité
    Le lendemain matin de son arrestation, Lagachette et son chien Loupi vinrent chercher Aspivenine dans sa cellule. Lagachette l’emmena dans la salle et l’interrogea.
    – Qui a tué le Directeur? Je sais que tu sais la vérité et si vous n’avouez pas, vous irez en prison pour le reste de votre vie!
    – Bon d’accord moi, chichi en feu, l’homme canon et le ventriloque avons tué le Directeur.
    – Mais pourquoi?
    – Car il ne nous payait pas et il nous maltraitait. En une seconde elle fondit en larmes. À croire qu’il ne nous aimait pas, dit-elle.
    – N’y avait il pas une histoire d’héritage dans tout cela?
    – Non, juste de la vengeance.
    – Et chichi en feu?
    – On la tuée car elle faisait des cauchemars et elle voulait tout avouer.
    – Mais alors où avez-vous mis le corps de monsieur le directeur?
    – Chichi en feu l’a fait fondre dans de l’acide citrique.

    Aspivenine fut jetée en prison et l’ équipe d’intervention alla chercher le ventriloque et l’homme canon. Ils se firent condamner à une peine de prison à vie.

  3. Bonjour,

    Voici notre dernier chapitre ! Nous avons eu beaucoup de plaisir mais sommes tristes de penser que c’est déjà la fin de l’aventure!

    MErci pour tout!

    La classe 8L-2 de La Léchère

    Chapitre 4

    Antoine, derrière les barreaux, attendait que Lagachette trouve qu’il soit innocent pour partir de cette maudite prison.
    – Alors Antoine comment ça se passe là dedans ? nargua Lagachette en faisant sursauter Antoine.
    – Tu penses que c’est de ma faute si mon frère est mort mais tu as faux sur toute la ligne. dit celui-ci, très en colère.
    – Je verrai bien de toute façon je continue à mener l’enquête.
    Il décida de repartir au cirque pour interroger quelques artistes. À peine fût-il en route, qu’il reçut un appel de son adjoint, Laurent. Il s’arrêta au bord de la route et répondit :
    – Salut, as-tu des informations à me transmettre au sujet de l’enquête ?
    – Oui il faut absolument que tu viennes à la STEP. Le problème informatique a été réglé, nous pouvons enfin voir les vidéos.
    – OK, j’arrive, dit Lagachette, motivé par cette nouvelle.
    Devant la STEP, son adjoint l’attendait. Il l’emmena jusqu’au bureau principal où se trouvait un homme d’une trentaine d’années, assez enveloppé, avachi sur sa chaise à côté de petites télévisions où l’on voyait tous les recoins de la STEP.
    – Bonjour ! cria Lagachette pour réveiller l’homme.
    – Vous, euh… Vous êtes là pour les vidéos de surveillance du 31 octobre ? bafouilla-t-il.
    – Oui, exact, dit Lagachette, serein.
    – Je vous, euh… je vous les montre tout-de-suite !
    Il prit deux chaises et les posa à côté de la sienne, puis, d’un geste, il invita Victor et Laurent à s’asseoir. Il s’assit également et commença la vidéo. L’image était sombre mais on arrivait quand même à bien voir. Le surveillant avança la vidéo jusqu’à ce que l’on aperçoive Philippe. Il s’approcha du bassin et sauta dedans.
    L’adjoint sous le choc, dit :
    – Pourquoi s’est-il suicidé, ça n’a pas de sens ?
    – Revenez en arrière, juste avant qu’il saute ! dit Lagachette pour seule réponse.
    Le surveillant s’exécuta sans rien dire.
    – Regardez, là il dit quelque chose, j’arrive à lire sur ses lèvres… il dit : «  Elle n’aurait pas dû me tromper, moi je l’aimais ! Adieu la vie ! », décrypta Lagachette.
    Après quelques minutes de réflexion, il trouva la clé du mystère :
    – Ce matin j’ai découvert que Lara le trompait avec Antoine, et Philippe l’a découvert donc c’est pour ça qu’il se sont battus, et Philippe était trop triste pour continuer sa vie….
    – Qui était là le 31 octobre ? demanda Laurent.
    – Euh… moi, répondit timidement le surveillant.
    – Pourquoi vous ne nous en aviez pas parlé ?
    – J’avais peur de me faire licencier…
    – Licencier ? pourquoi ?
    – Je m’étais endormi… s’il vous plaît, ne le dites pas à mon patron ! supplia le jeune homme.
    – Nous allons voir ce que nous pouvons faire…
    Peu après ce moment, le détective comprit qu’Antoine devait être relâché tout de suite.
    Lagachette se rendit au commissariat, prit la direction de la cellule d’Antoine qui faisait un petit somme, le réveilla, lui expliqua tout et le laissa partir.
    Pendant le trajet de retour au cirque, Antoine demanda :
    – Et on lui dit ça comment à elle ?
    Lagachette haussa les épaules en faisant comprendre à Antoine que c’était son rôle de lui annoncer, car c’était à cause de son petit jeu avec Lara que son frère s’était suicidé.
    Dès qu’ils arrivèrent au cirque, Antoine sortit rapidement de la voiture et fonça vers la roulotte de Lara. Il ouvrit la porte et dit :
    – Lara, j’ai été libéré !
    Lara lui sauta dans les bras puis elle dit :
    – Alors c’est qui qui l’a tué ?
    – Personne, il s’est suicidé.
    – Car il était dévasté que vous le trompiez ! ajouta Lagachette en rentrant dans la caravane. Mais cela ne me concerne plus maintenant. Mon enquête est terminée, je vous laisse vivre votre vie à présent.
    Et il tourna les talons.
    – D’ailleurs, qu’est-ce qu’on fait maintenant, demanda Lara à Antoine, une fois l’inspecteur parti.
    – J’y ai déjà pensé ; partons en Australie !
    – Bonne idée ! Mais j’e n’aimerais pas abandonner les cirque, répondit Lara.
    – Pour ça, j’ai ma petite idée ; on va en Australie et tu trouves un cirque là-bas.
    – Oh super, bonne idée ! On part quand ?
    – Dès qu’on aura trouvé un acheteur pour le cirque et un logement là-bas ! répondit Antoine enthousiaste.
    – OK, mettons une annonce dans le journal… et sur internet ! dit Lara en se jetant dans ses bras pour l’embrasser…

    FIN

  4. Bonjour,

    Voici nos derniers chapitres.. Quelle magnifique aventure!! merci pour votre aide durant toute cette écriture. Nous allons présenter notre résultat à nos parents tantôt!
    Le titre choisi : l’enquête a du flair
    Meilleures salutations
    Les élèves de la classe 8FR521 de Cressier

    Chapitre 8 :

    Lagachette alla dans la roulotte du clown pour le questionner:
    -Bonjour M. Auguste, je suis Lagachette et je suis venu pour vous poser quelques questions.
    -Oui bien sûr, allez-y mais, je n’ai pas beaucoup de temps.
    -Que faisiez-vous la veille de la disparition du directeur?
    -Je finissais ma répétition.
    -D’accord et que faisiez-vous hier soir?
    -Eh bien rien, je m’ennuyais.
    -Hier soir, avez-vous eu de la visite?
    -Non pas du tout.
    -Eh bien vous mentez! Je vous ai vu avec le vendeur de donuts.
    -Oui je l’avoue, j’ai appelé le vendeur pour lui acheter des donuts.
    -Vous mentez encore une fois car le magasin ferme à 19h00 ! Maintenant venez avec moi chez le vendeur.
    Toc toc toc …… le vendeur ouvrit:
    – Ah bonjour, dit Lagachette.
    En voyant le clown et Lagachette, le vendeur comprit qu’il était pris au piège! Il paniqua et de peur d’aller en prison, il avoua:
    – C’est bon ! J’avoue avoir empoisonné un donut pour tuer Mégane. Le clown m’a payé pour ça mais on ne voulait en aucun cas tuer le directeur !
    Auguste était en colère ! Le vendeur avait juré de ne jamais avouer…
    – Et bien, suivez- moi tous les deux au commissariat ! On va éclaircir tout ceci et prendre vos dépositions.
    Chapitre 9 :

    Au moment où Victor ouvrit la porte du magasin. Le clown s’enfuit de peur d’aller en prison. Il enfourcha son monocycle rose fluo. Loupi entendit le vélo et se lança à la poursuite du monocycle. Victor entendit Loupi aboyer. Il se retourna et vit son chien courir derrière un drôle de véhicule. Victor se lança à la poursuite de son Loupi qui poursuivait le monocycle conduit par le clown…drôle de poursuite.
    Soudain….surgit de l’ombre un cheval élégant et sa cavalière Megan Sabot. Le cheval heurta le clown qui abandonna son véhicule pour monter sur un arbre et menacer de se suiciderr…Loupi qui arriva en premier au pied de l’arbre, aboya si fort que le clown manqua de tomber. Victor à bout de souffle les rejoignit accompagné de Megan et de sa fidèle monture. Victor essaya de convaincre le clown de redescendre de l’arbre…Le clown réfléchit et éclata en sanglot en avouant tout:
    – D’accord, j’avoue, je voulais tuer Megan en lui donnant un donuts empoisonné mais je n’aurai pas imaginé qu’elle l’offrirait au directeur !
    – Si vous avouez le reste, votre peine sera allégée pour coopération, lui dit alors Victor.Alors où se trouve le directeur?
    Auguste éclata en sanglots, pris de panique, il bégaya:
    – Il … il … il . … est mort. Il est tombé sur le bord du lavabo et cela lui a fendu le crâne..
    – Ah….. et où avez-vous caché le corps ?
    – Suivez-moi, dit le clown en descendant de l’arbre… , je vais vous montrer
    Il conduisit Victor, Loupi, Megan et son cheval.
    – Je l’ai caché là, mais faites attention, j’ai mis un piège à loups par- dessus. Oh, mais il s’est refermé.
    – OUI et c’est mon cheval qui a marché dedans! hurla Megan en colère.
    Elle lui sauta au cou pour l’étrangler. Auguste se débattait tant bien que mal.
    Victor, pendant que Megan et le clown se tapaient dessus, avait appelé la police, qui arriva très vite.
    Le vendeur et le clown se retrouvèrent en prison.
    L’inspecteur était ému par Mégane qui ne cessait de pleurer sur la tombe de fortune de celui qu’elle aimait. Ensemble, ils retournèrent au cirque Météor. L’inspecteur, fier de lui, se souvint alors que le magicien voulait tester la téléportation d’un humain…
    Il se dirigea vers sa caravane et lui dit :
    – Au fait, je suis d’accord de tester la téléportation moi-même…
    Le magicien, très peiné de la triste nouvelle qu’il venait d’apprendre, , ne se concentra pas très bien… Il demanda à Victor où il voulait aller. Lagachette répondit : « Dans mon lit.. ». Le magicien lui dit alors de fermer les yeux et récita sa formule magique.
    Quand Victor ouvrit les yeux, un énorme éléphant était en train de le foncer dessus… mais ça, c’est une autre histoire !

  5. classe 6H, Serge Bénet, Fakir

    TITRE DE L’HISTOIRE : Meurtres au cirque Météor

    Chapitre 5

    Ce journal intime était noir, noir comme le destin du directeur. Satisfait de pouvoir sûrement en apprendre un peu plus, Lagachette découvrit à l’intérieur du mystérieux document des renseignements qui allaient probablement lui permettre de trouver enfin le coupable…

    Sur la page de couverture étaient inscrits son prénom : René, son nom : Marquez, profession : directeur de cirque et amoureux des belles femmes…
    Une bien étrange manière de se présenter, pensa Lagachette…
    Sur la page suivante, on apprend que Marquez, qui avait adopté une jeune charmeuse de serpent en était tombé fou amoureux et que de cette liaison secrète était née une fille qui allait devenir l’écuyère du cirque Météor.
    Un père directeur de cirque qui fait un enfant à sa fille adoptive, voilà qui aurait sûrement fait grand bruit dans les caravanes et alimenté les commérages de tous bords !
    Dans les pages suivantes, on apprenait également qu’un jour, la charmeuse de serpent en manque d’argent demanda au directeur une grosse somme en échange de son silence. Fou de colère, il se rendit dans la caravane de cette pauvre femme. Il l’endormit, ouvrit la cage aux serpents puis quitta la caravane à toute allure en refermant la porte derrière lui. La charmeuse ne survécut pas aux morsures de ses protégés.
    Le journal précise également que le directeur aperçut alors à quelques mètres de lui un homme qui manifestement avait vu la scène par la fenêtre et aussitôt, cette silhouette masculine s’enfuit au loin… Il lui sembla reconnaître le fakir mais aucune certitude ne lui permettait de l’affirmer.

    Chapitre 6

    Lagachette décida aussitôt de rencontrer au plus vite l’écuyère. Il lui expliqua que le directeur était son père. Le journal intime ne laissait aucun doute à ce sujet.
    L’écuyère s’effondra en larmes en comprenant que le directeur qu’elle avait assassiné était son père.
    Folle de tristesse, elle avoua à l’inspecteur que c’était elle et son complice le fakir qui avaient tué le directeur le soir du 31 octobre 2016…
    En effet, le soir d’Halloween, à la tombée de la nuit, ils s’étaient déguisés en sorcière et en vampire pour effrayer les enfants du cirque. Ils croisèrent le directeur qui revenait du village, les poches remplies de bonbons et ils décidèrent que c’était le moment de lui faire payer son crime. Ils se précipitèrent sur leur patron et le tuèrent en l’assommant, puis ils l’enfermèrent à l’intérieur d’un sac et le transportèrent sur les rails.

    Il ne restait plus à Lagachette qu’à menotter les deux assassins. Il les fit asseoir sur la banquette de sa voiture. Loupi, entre les deux, grognait de satisfaction…

    FIN

  6. Bonjour à vous, tout d’abord, merci pour votre aide tout au long de cette aventure ! nous avons beaucoup aimé écrire cette histoire, même si ça n’a pas toujours été évident ! pour ce dernier chapitre nous avons eu l’aide des grands (8H), nous avons donc rassemblé onze morceaux d’histoire en essayant de respecter les idées de chacun, ce qui explique le chapitre 6 et l’épilogue. Nous espérons que notre fin vous plaira, bonne lecture !

    Chapitre 5 : les aveux
    Lagachette prit soin de ne pas le toucher et appela ses collègues médecin légiste afin de faire des analyses poussées sur le cadavre. Lorsque le corps sans vie fut emmené, l’inspecteur remarqua qu’il portait une marque de coup de couteau à la gorge. Victor prit quelques secondes pour rassembler ses idées et se rendit chez le magicien. Michael Jim, qui avait vu toute la scène depuis sa caravane, était au téléphone avec Lara la suppliant de tout avouer. Il vit l’inspecteur approcher, raccrocha au nez de Lara qui lui ordonnait de ne rien révéler et ouvrit la porte avant même que l’inspecteur frappa. Lagachette le trouvait extrêmement serein. Le magicien lui proposa un petit wisky, Victor en demanda deux qu’il but cul sec ! Le magicien s’assit et raconta toute l’histoire. Le directeur était somnambule et cela lui arrivait souvent de causer pendant son sommeil. Un soir, la lanceuse de couteau rentrait de sa répétition et entendit du bruit dans la caravane de monsieur Marquez. Il était encore en train de raconter sa vie en dormant. Cette fois-ci, elle entendit distinctement son nom. Il disait qu’il voulait la licencier et proférait tout un tas d’insultes à son égard. Cette fois, c’en était trop. Depuis plusieurs mois, elle subissait les remarques odieuses du directeur. Prise d’une folie meurtrière, elle entra dans la caravane et lui planta un couteau dans la gorge. Ensuite, elle tira le corps par les pieds hors de la caravane et cacha le corps sous le véhicule. Le magicien qui retournait à sa caravane, aperçut Lara Fernandez qui semblait traîner quelque chose de très lourd. Il la trouvait belle, même quand elle faisait des efforts. Il était fou amoureux d’elle depuis longtemps. Michaël comprit ce que Lara trainait. Trop amoureux, il décida de ne rien révéler pour qu’on ne découvre jamais qu’elle est la coupable.

    Chapitre 6 : l’arrestation
    Lara était très énervée contre Michael car elle savait qu’il allait tout révéler. Elle le trouvait beau mais pas assez courageux. Elle passa rapidement dans sa caravane afin de rassembler quelques affaires, mordit dans un steak de bœuf qui trainait dans la cuisine et s’enfuit dans un hotel proche où elle s’enregistra sous un faux nom. Elle savait qu’elle devait élaborer un plan car la police ne tarderait pas à être à ses trousses. Alors qu’elle était en train de se teindre les cheveux en rouge, elle entendit, au loin une sirène. Elle enfila le premier pull qui lui tomba sous la main et les cheveux encore humide, s’enfuit par l’escalier de secours près de la fenêtre. La police arriva dans la chambre mais la lanceuse de couteau avait déjà mis les voiles. La femme de ménage qui accompagnait les policiers et qui leur avait ouvert la porte remarqua des traces rouges étranges ainsi qu’un pull avec des tâches de sang. Victor fut content de cette trouvaille car les preuves commençaient à surgir. Il ne perdit pas plus de temps et appela tous les médias pour diffuser le portrait de Lara Fernandez. S’en suivit alors une course poursuite interminable. Tous les effectifs de police étaient mobilisés, ils mirent en place des barrages, appelèrent un hélicoptère qui quadrillait la zone depuis les airs. Mais la lanceuse de couteau était maligne est déjoua tous les stratagèmes des forces de l’ordre. Elle vola même une voiture de police en assommant violemment l’agent. L’inspecteur commençait à désespérer, par ailleurs le labo d’analyse lui apprit que la tâche de sang trouvée sur le pull n’était pas humaine, probablement du sang de bœuf selon les experts. Après cette journée de déception, il décida de s’arrêter dans un bar pour prendre un remontant avant de rentrer chez lui.
    Depuis que Loupi avait la patte blessée, il accompagnait moins souvent Victor afin qu’il puisse se remettre au mieux. Alors qu’il reniflait un buisson dans le vaste jardin en attendant le retour de son maître, il entendit un bruit. Il identifia sa provenance et vit alors une femme qui lui tendait une alléchante saucisse. L’appel du ventre était plus fort que tout, il croqua dedans et se sentit soudainement très fatigué. Lara avait placé un puissant somnifère dans la saucisse et rassemblant toutes ses forces, souleva le corps du chien endormi qu’elle plaça dans le coffre de la voiture qu’elle avait emprunté. Lagachette ne voulait pas lui lâcher la grappe, elle allait donc lui faire du chantage. Son chien, contre son aide pour quitter le pays. Alors qu’elle roulait pour quitter la ruelle, elle croisa le regard de l’inspecteur qui circulait à moto. Victor, malgré son fort taux d’alcool, ne perdit en rien ses légendaires réflexes. Il fit un dérapage contrôlé et se mit à poursuivre la fugitive qui circulait dangereusement. Lagachette finit par sortir son arme, tira sur un pneu qui éclata ! La voiture fit une embardée pour finir contre un pylône. Il courut sur la portière, ouvrit la porte essuyant une dernière tentative de Lara qui tenta de lui sprayer la figure avec une bombonne de peinture et la menotta sans ménagement. Il procéda à une fouille du véhicule et trouva son chien endormi dans le coffre. Très en colère, il se promit que cette femme pourrira en prison.
    Alors que l’inspecteur fêtait l’arrestation d’une meurtrière avec ses collègues, un appel lui fit perdre instantanément son sourire. Les médecins légistes avaient fait des analyses poussées sur le corps retrouvé. Mais à la surprise de tous, l’ADN ne correspondait pas à celui de Monsieur Marquez. Mais où était donc le directeur ? Qui était ce mort qui lui ressemblait étrangement mais qui n’était pas Monsieur Marquez ? Victor se crut dans un cauchemar.
    La lanceuse de couteau fit tout de même deux ans prison pour vol de voiture, mise en danger de la vie d’autrui et kidnapping de chien. Puis elle fut libérée pour un vice de procédure. En effet, il se trouva que l’inspecteur Lagachette était ivre lors de son arrestation, sans parler du fait que le corps retrouvé n’était pas celui du directeur et qu’il ne parvenait pas à l’identifier.
    Epilogue :
    Personne ne soupçonnait que Monsieur Marquez avait un jumeau qu’il détestait. Ce soir-là, il l’avait fait venir pour discuter de l’héritage de leur mère sur lequel il ne tombait pas d’accord. Après une soirée à se disputer, le frère s’endormit dans la caravane. Le directeur lui faisait face et réfléchissait à la manière de se débarrasser de lui, lorsqu’il vit Lara passer. Il tenta un coup de bluff et entre deux ronflements de son frère, grommela tout un tas d’insultes à l’égard de la belle artiste. Il la vit entrer dans une colère noire et poignarder son frère. Fou de joie, il parvint à rester cacher jusqu’à ce qu’elle traîne le corps. Puis, sous l’identité de son frère, il commença une nouvelle vie en Irlande.
    Lara Fernandez retrouva Michael qui l’avait attendue. Ils se marièrent et eurent deux enfants, Tom et Isabelle, qui devinrent artiste de cirque.
    Quant à notre inspecteur Lagachette, il changea de carrière et devint éleveur de berger australien.

  7. La dresseuse de chiens. Classe de Mme Oliva Carmona

    Chapitre 4

    Après l’interrogatoire, Lagachette fait fouiller le camping-car de la dresseuse de chien par ses hommes pour essayer de trouver la clé de la cage du boa. Ses hommes ne trouvent rien dans la roulotte de Sandy Alex. Alors, il décide de faire fouiller le camping-car de l’écuyère Mégane Sabot. Toujours rien ! Lagachette a alors une idée : il va sous la tente des deux chevaux de Mégane Sabot et fouille entre les coutures des selles. Il trouve enfin les clés ! Grâce à cette découverte, Lagachette peut enfin confondre Mégane et sa complice !

    L’écuyère avoue qu’elle est la meurtrière et que sa complice est la charmeuse de serpents. Elle a tué le directeur parce qu’elle était amoureuse de lui et qu’il l’avait rejetée. Sa complice et elle voulaient faire croire au vol des clés pour se disculper, mais cela a échoué.

    La charmeuse de serpents, qui était l’amie de Mégane, s’est rendue compte qu’elle s’était fait utiliser par son amie. Elle qui n’avait jamais voulu avoir d’histoire au sein du cirque.

    Sandy Alex ose alors aller parler à l’inspecteur Lagachette et avouer qu’elle connaissait la vérité sur le meurtre, mais elle avait peur de dire la vérité car Mégane Sabot avait menacé de la tuer. Elle avait alors gardé le silence, espérant que l’inspecteur découvre la vérité.

    Chapitre 5

    L’inspecteur Lagachette ayant trouvé la meurtrière du directeur du cirque et l’ayant mise en prison, le cirque ne pouvait pas rester sans directeur.

    Toute l’équipe d’artistes a décidé de se réunir en surprise pour l’anniversaire de Sandy Alex. A ce moment-là, ils annoncèrent tous à Sandy qu’ils voulaient qu’elle devienne la nouvelle directrice du cirque.

    Les raisons pour lesquelles ils prirent cette décision commune est qu’étant donné la fausse accusation dont elle avait été victime, ce poste était parfait pour celle qui avait su garder la tête haute.

    Depuis ce jour, le cirque prospéra très bien. Tous les artistes n’avaient jamais eu autant de succès. Sandy Alex est devenue la plus grande des dresseuses de chiens et la directrice la plus respectée.

    TITRE : Une enquête mystérieuse. Chronique d’une vengeance amoureuse.

  8. « L’homme le plus fort du monde » classe de Monique Gilliéron 6p Prilly

    Chapitre 6

    A l’instant où il allait quitter le clown, Victor eut une idée :
    – Pouvez-vous garder mon chien pendant quelques minutes, le temps pour moi de ramener la petite Sucette à son maître ? Je crois bien que ce coquin de Loupi est tombé amoureux ! Et si je les emmène tous les deux, je n’arriverai jamais à le faire quitter la caravane de Costôman !

    Le clown se mit à rire.

    – Bien entendu, avec plaisir (pouet pouet ), viens Loupi, je crois qu’il me reste quelques morceaux de poulet de mon repas de midi (pouet pouet) tu m’aideras à les manger (pouet pouet).

    Le mot poulet avait soudain rendu le clown très sympathique et c’est en remuant la queue que Loupi le suivit à l’intérieur de la caravane.

    Victor se dirigea alors vers le camping-car de Costôman.

    Quand le géant ouvrit la porte, il n’était pas seul, à ses côtés se trouvait Micheline, son épouse.

    C’était une petite femme, mince et jolie.
    Son visage ovale et doux, ses cheveux bruns, coupés courts et bouclés, ses lèvres roses et sa bouche souriante la rendaient d’emblée sympathique.
    Elle avait de grands yeux verts qui pétillaient de malice.
    A ses oreilles, on apercevait deux petites boucles en diamant qui avaient la forme d’une fleur, c’était un cadeau de Jean pour leur premier anniversaire de mariage.
    Elle était vêtue d’un jeans bleu foncé, d’un pull rayé aux couleurs du cirque Météor et elle portait des ballerines marines. Le tout disparaissait presque sous un immense tablier de cuisine blanc sur lequel restaient collés quelques fils de barbe à papa rose.
    Micheline était toujours de bonne humeur, elle était drôle, joyeuse, elle adorait les enfants qui le lui rendaient bien. Elle ne manquait jamais une occasion de leur donner un petit bonbon au citron ou à l’orange de sa fabrication.
    Elle avait un petit faible pour les hommes costauds, mais elle détestait les grincheux.
    Elle adorait lire les poèmes de son mari ou aller se promener avec Jean et Sucette, de préférence au bord d’un lac.
    Elle avait un vraie passion pour la pâtisserie, elle passait beaucoup de temps à inventer de nouvelles recettes de cupcakes.
    Mais, par dessus-tout : elle adorait son mari.

    Micheline accueillit Lagachette avec un large sourire.

    – Alors, Monsieur l’inspecteur, vous nous ramenez notre petite Sucette. Mais je ne vois pas son nouvel ami. Qu’avez-vous fait de votre adorable chien ?

    – Il est en mission lui répondit Victor avec un air de conspirateur. Je ne peux pas vous en dire plus pour le moment, il faut d’abord qu’il nous rejoigne.
    En attendant, si vous avez un peu de café, j’en prendrais volontiers une tasse.

    – Avec grand plaisir dit Micheline en se précipitant vers le coin cuisine, entrez et asseyez-vous. Jean, donne vite une tasse et quelques cupcakes à Monsieur l’inspecteur.

    Pendant qu’ils conversaient amicalement, un peu plus loin dans le cirque le clown s’était précipité sur son téléphone et avait composé un numéro à toute vitesse.

    – Salut René, c’est moi. On a un problème !
    – Mais t’es fou, pourquoi m’appelles-tu ? T’es sûr que personne ne t’écoute ?
    – Y a pas un chat dans les parages, uniquement le clébard de l’inspecteur, mais ça m’étonnerait qu’il aille répéter ce qu’on se dit !! ricana le clown. On ne risque pas d’être dérangés. Je t’ai même mis sur haut-parleur, comme ça j’ai les mains libres pour jeter des nuggets à ce fauve de pacotille ! L’inspecteur sort d’ici. Quel fouineur !
    – Tu ne lui as rien dit j’espère !
    – Tu me prends pour qui ? Note qu’il a des doutes sur ta disparition ! J’ai essayé de l’aiguiller sur une vague piste de mafieux russes, mais il a trouvé mon nez de clown sous ton canapé, il a dû glisser quand je t’ai flanqué deux grandes baffes pour te faire revenir à toi. Quelle idée aussi de t’évanouir pour une simple égratignure !
    – J’aurais bien voulu t’y voir ! Le couteau était quand même lancé par « La lame de la mort » et elle m’a blessé.
    – Tu plaisantes, une simple égratignure, une seule goutte de sang et tu tombes dans les pommes !
    – Ouais, ben c’est la goutte de sang qui a fait déborder le vase !
    De toute manière j’en avais marre de cette équipe de saltimbanques. Toujours en train de se plaindre. Ils trouvaient qu’ils n’étaient pas assez payés … il fallait que je leur dise chaque jour qu’ils étaient formidables … et toutes leurs sales bestioles !
    Et cette horrible odeur de barbe à papa : c’était tellement écoeurant.
    Je veux partir au soleil, ne plus jamais voir une seule caravane.
    J’ai embarqué la recette du soir d’Halloween, elle devrait nous permettre de faire le voyage. Tu m’accompagnes ?
    – Tu es où exactement ?
    – A l’hôtel « Circus ». Je sais, c’est plutôt ironique !
    – Ok, laisse-moi une heure pour faire mes bagages et j’arrive. Ici ça sent le roussi et je ne sais pas si je pourrai raconter des bobards plus longtemps !
    – Je t’attends, mais fais-moi plaisir, ne prends pas ton horrible trompette avec toi, elle m’énerve !
    – On verra.

    Le clown raccrocha et chercha Loupi du regard, mais celui-ci venait de sortir de la caravane.

    – Bon débarras ! Va rejoindre ton maître, moi je prends la poudre d’escampette : à moi les plages ensoleillées.

    Chapitre 7

    Loupi déboula en trombe dans le camping-car de Costôman, Sucette lui fit la fête et quand ils eurent enfin cessé de courir dans tous les sens, Lagachette s’approcha de son chien.

    – Viens ici mon brave coéquipier, voyons si ta mission est un succès.
    Sous le collier de Loupi, l’inspecteur décrocha une petite clé USB.
    – C’est un micro super performant, digne des films de James Bond et je l’ai activé avant de laisser ce petit espion dans la caravane de Joubert. Avez-vous un ordinateur ? demanda-t-il aux époux Petitpoids.

    Quelques minutes plus tard, ils étaient tous les trois au courant de la conversation téléphonique qui avait eu lieu entre le clown et le directeur du cirque.

    Micheline était indignée :

    – Incroyable !! Quel sale type ce Marquez, un voleur et un menteur !
    Qu’allons-nous devenir ? Le cirque c’est toute notre vie et même si nous nous disputons parfois entre artistes, nous adorons vivre et voyager tous ensemble. Que va-t-il arriver à Lara ? Elle a blessé ce sale hypocrite, mais il l’avait bien cherché, et Nina, et Aspivénine et tous nos amis ?Micheline se mit à sangloter. Elle paraissait inconsolable. Victor était navré et triste de la voir en larmes.

    Costôman prit alors sa femme dans ses bras et lui dit :

    – Ma chérie, il y a bien une solution. Que dirais-tu de racheter le cirque ?
    – Tu es fou, nous n’avons pas le sou.
    – Tu te trompes. Je ne voulais pas t’en parler, je pensais te faire une surprise, nous aurions enfin pu faire notre voyage de noce : Paris, Venise… mais maintenant c’est différent. Figure-toi qu’un éditeur a accepté de publier mon recueil de poèmes, il est certain que ce sera un best-seller et il m’a fait une grosse avance sur les futures ventes. Nous avons bien assez d’argent pour racheter le cirque Météor. Enfin, si tu le désires …
    Micheline lui sauta au cou.
    – Oh Jean, tu es merveilleux, bien sûr que je le veux. Mais c’est quand même très risqué tu sais, il nous manque toujours un numéro de choc pour attirer de nouveaux spectateurs.

    Victor se racla la gorge.
    – Quand j’étais petit, j’habitais dans un quartier très dangereux. Les bagarres étaient nombreuses, j’ai d’ailleurs une cicatrice sur la joue qui me le rappelle chaque jour. Mon père rêvait de me voir faire régner l’ordre dans la cité et me répétait tout le temps :
    – Fiston, quand on s’appelle Lagachette, on n’est pas une mauviette !
    Il m’a appris à me battre et surtout il a fait de moi un véritable as du tir afin que je devienne le meilleur policier du pays. Il a plutôt bien réussi, mais moi, depuis que je suis enfant, je rêve secrètement de participer à la tournée d’un cirque. Alors si vous voulez bien de moi, je pourrais essayer de le créer ce fameux numéro qui vous sauverait tous.

    EPILOGUE

    Victor Lagachette le bien nommé prit une année sabbatique. Son numéro était époustouflant et tous les soirs, des centaines de spectateurs se précipitaient pour le voir.
    Micheline riait de bonheur derrière le guichet de sa caisse et Costôman (que les artistes du cirque avaient à l’unanimité nommé directeur) était le plus heureux des hommes en contemplant sa Micheline si radieuse.

    Marquez et Joubert passèrent quelques temps en prison pour vol et escroquerie.

    Et Loupi et Sucette ?
    Ils devinrent inséparables et au printemps la petite chihuahua donna naissance à une magnifique portée de petits chiots.
    Nina Bouledogue leur rendait visite chaque jour et il parait qu’elle vient de changer son nom de scène.

    FIN

    Ce fut une magnifique aventure d’écriture, avec de grands moments de discussion, de belles argumentations de part et d’autre, des idées originales, parfois un peu farfelues, beaucoup de votes, quelques déceptions quand une proposition n’était pas retenue et au final une histoire qui ravit chaque élève. Ils sont très fiers de leur texte.
    Il ne reste plus qu’à le mettre en page, à créer un dessin pour la couverture et décider du titre.
    Pour l’instant ces 3 propositions s’affrontent encore 😉

    « Une mystérieuse goutte de sang »/ « Coupable ou innocent » /« Petitpoids et goutte de sang ».

    Un grand merci Monsieur Simard 🙂

  9. Monsieur Loyal chapitre 4

    Lagachette va voir le magicien pour lui demander pourquoi la lanceuse de couteau a changé de comportement depuis le soir du 31 octobre. Il lui répond qu’elle est la plus mal payée du cirque. L’inspecteur décide alors d’espionner la lanceuse de couteau depuis la fenêtre de sa caravane. Il la voit se diriger vers une heure du matin sous le chapiteau, en direction de la grande machine à café, qu’elle s’empresse de dévisser. Elle en sort ensuite un grand sac qui laisse échapper un billet de 100 CHF, et le ramène dans sa caravane. Lagachette comprend que ce sac contient de l’argent volé. La jeune femme ressort très vite, et il la voit venir vers lui. L’homme fait comme si de rien n’était. Elle sonne à la porte, et lui dit de venir chez elle. Lagachette la suit, entre dans sa caravane, et…bim, bam, boum… la femme l’assomme avec une casserole. Après, elle appelle Monsieur Loyal pour se débarrasser de l’inspecteur. Monsieur Loyal, qui est malin, a ramené un grand sac en toile de jute. Tous deux y enferment le pauvre Lagachette, le transportent dans une brouette jusqu’à la rivière, et le jettent dans l’eau.
    Au même moment, Loupi, qui était parti se promener dans les bois depuis le début de la soirée, entend un bruit suspect. Guidé par son instinct, il se rapproche de la rivière. Il flaire alors l’odeur de son maître et se précipite dans l’eau en aboyant de toutes ses forces.
    Des pêcheurs, campant sur la rive, sont intrigués par le comportement de l’animal. Ils aperçoivent alors un sac qu’ils s’empressent de repêcher. Il est à moitié déchiré, et un homme inconscient apparaît. Le chien se précipite sur l’individu en le léchant tant qu’il peut et en jappant.
    Comment se fait-il que cet homme soit dans ce sac ? se demandent les pêcheurs. Tout à coup, le chien se met à courir vers deux personnes cachées au bord de la rive. L’animal mord l’un d’entre eux, et le tire de toutes ses forces jusqu’à la rivière. Il s’agit de Monsieur Loyal, que les pêcheurs reconnaissent. Ils comprennent que c’est lui qui a jeté l’homme dans l’eau. Ils s’empressent d’appeler la police, tout en empêchant le malfrat de s’enfuir. Monsieur Loyal et sa complice sont mis en prison. Le lendemain, après une nuit passée en observation à l’hôpital, l’inspecteur Lagachette, retrouve Loupi, son fidèle sauveur !

  10. Bonjour à vous,
    Je tiens à vous féliciter pour vos intrigues. Vous avez tenu le cap et vous êtes allés jusqu’au bout ! Lagachette et Loupi ont résolu l’énigme de la disparition dans toutes vos histoires avec parfois d’étonnantes surprises comme la découverte d’un jumeau du directeur ou d’un « poète force de la nature ». J’ai pris plaisir à vous lire et à vous accompagner. Je me suis permis de retoucher quatre histoires que vous trouverez en pièces jointes. Ce ne sont pas de grandes rectifications, juste quelques phrases ajoutées ou modifiées afin que l’intrigue soit plus cohérente ou la résolution de l’intrigue plus claire pour le lecteur. C’est très difficile de prendre du recul et de relire son histoire en faisant comme si on la découvrait pour la première fois. Pourtant, cela permet de découvrir les petites erreurs ou des oublis qui peuvent perdre le lecteur. L’autre solution est de faire lire son histoire par quelqu’un qui ne la connaît pas du tout… C’est ce que je fais toujours avant d’envoyer un texte à un éditeur. Je sais que certains d’entre vous ont présenté leur aventure à leurs parents.
    Je vous souhaite, à toutes et à tous, bonne chance dans vos futurs écrits. Et s’il y a une chose que j’aimerais que vous reteniez, c’est ceci : « Ecrire, c’est choisir ! »
    Vous vous en êtes rendu compte en choisissant une situation, une piste, un indice, un personnage au milieu de tant d’autres…
    Encore bravo !
    Amicalement, Eric Simard

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